Remember Austen, RPG du XIXe
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Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie.

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MessageSujet: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyLun 4 Avr - 20:08

C'était la panique, rien n'allait plus et il pensait définitivement quitter cette ville de malheur, espérant que sa demeure du Derbyshire ait été épargnée par ces émeutes. Il avait toujours été un bon maitre, un peu maniaque et exigeant mais jamais trop agaçant, si?! On n'était plus sûr de rien maintenant, il était très probable que sa collection d'antiques ait été réduite en miettes par des ignorants, il était cependant rassuré de savoir sa soeur dans la demeure londonienne, elle y serait normalement plus en sécurité que dans une ville de province comme Bath.

Ce soir il avait abandonné ses manies vestimentaires de Dandy pour passer un peu plus inaperçu,revêtant un costume sombre qui aurait tout à fait convenu à un puritain, il le valait mieux en effet car la nuit n'était pas encore tombée qu'un silence malsain régnait déjà dans les alentours habituellement joyeux et remplis de rire du parc. Lui avait laissée sa voiture entre les mains du cocher, toujours fidèle, et en était descendu, il s'agissait de ne pas se faire remarquer, alors en espérant qu'aucune mauvaise rencontre ne se fasse en chemin , il marcherait à pied jusqu'à chez lui en traversant le parc.

Depuis le matin la populace, domestiques, paysans, petits commerçants, prostituées et autres vils individus, l'esprit échauffé s'était mis en tête de saccager la ville. Des vitrines de magasins d'épice avaient été brisées, des joailliers pris d'assauts par de pauvres hères et lui et ses pairs s'étaient faits malmenés par une bande de badauds dangereusement enragés. Il n'avait dû son salut qu'à l'arrivée providentielle dans les parages de sa voiture. Se massant le cou avec anxiété, il tenta d'oublier les évènements précédents. Lui toujours si bien mis et tiré à quatre épingles, était à présent échevelé et il avait si chaud qu'il avait enlevé son veston et dénoué légèrement sa cravate.


-Espèce de gueux, voulez vous me lâchez oui?!Si vous ne me lâchez pas, je crie!

D'où venait cette horrible voix de crécelle?! Une poissonnière s'était elle égarée dans les parages ?XD Courant dans la direction de ce son strident, il se retrouva nez à nez avec une jeune femme joliment habillée aux prises avec un individu dénotant largement avec le parc si bien agencé et sa victime habillée à la dernière mode. L'homme ne semblait pas le moins du monde épouvanté par les cris qu'elle menaçait de pousser, ayant sans doute déjà dû s'habituer au ton suraigûe de cette voix , il la retenait par une de ses manches et tenait une fourche de l'autre , avec son air peu amène, il semblait très clair que s'il n'avait pas l'intention de trucider la demoiselle , il n'en avait pas moins d'autres intentions bien peu catholiques.

James n'écoutant que son courage (Légendaire ^^) se précipita sans bruit vers le rustre et l'attrapant par les épaules il le jeta à terre brutalement, mobilisant toute sa force pour ce faire. Ses épaules n'apprécièrent pas particulièrement ça d'ailleurs! Il ne put cependant se dégager tout de suite et l'autre ayant laché sa fourche lui balança son poing sous l'oeil droit ce qui fit jurer le très droit Lord Worthington qui rendit la pareille au maraud, après quelques bonnes raclées, les deux étaient épuisés mais James réussit à reprendre l'avantage et se relevant d'un coup il s'empara de la fourche et la pointa dans la direction du gueux à terre:


- Lève toi, plus vite que ça, et maintenant cours vite loin d'ici et ne reviens pas sinon il t'en cuira.


Avec un léger coup de fourche en direction des parties génitales de l'homme, il lui fit signifier ce qu'il encourait à réessayer ce genre de choses. L'autre après liu avoir craché à la figure finit tout de même par s'en aller sans demander son reste. Tournant la tête vers les alentours, il soupira. Ouf.. il n'y avait eu que lui. Oui le Grand Worthington n'était pas sûr de pouvoir résister à une bande de paysans


- Quel fumier! jeta James, tout en se touchant à l'endroit où il venait d'être frappé... ah si il avait été seul, il aurait crié et fait fuir tous les oiseaux ce faisant... Dieu que cela le lançait à présent! Se rappelant soudain de l'existence de la jeune femme, il s'inclina. Le geste devait sembler pour le moins amusant quand on voyait l'état dans lequel il était.. plein de terre sur la culotte et plusieurs brins d'herbe dans les cheveux.

-Vous semblez avoir des admirateurs de tout bords, et certains sont même un peu trop entreprenants apparemment! Quoiqu'il en soit je suis heureux d'avoir pu arriver à temps pour vous aider, il aurait été dommage de voir la vertu d'une si charmante demoiselle compromise par un cul terreux.

Il n'était pas dupe, les moeurs des jeunes Ladys, si il en croyait les rumeurs s'étaient fortement libérés... ça devait aller avec la vague d'émeutes et de révoltes tiens! Et celle là avec son air de 7e merveille du monde avait sans doute déjà vu sa virginité partir depuis belle lurette... D'ailleurs elle était peut être marié pour tout ce qu'il en savait!

Mais le calme fut bien vite rompu car des voix braillardes retentirent dans l'obscurité et d'instinct, James comprit qu'en restant plus longtemps là, ils auraient des ennuis.
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Elizabeth Forbes
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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyLun 11 Avr - 4:43


« Lâchez moi ! Je vous ai dit de me lâcher, espèce de …. »

Depuis quelques temps, Bath n’était plus une ville très sûre. Depuis cette rébellion, il ne valait mieux pas se balader seule dans les rues, surtout quand on était une femme. Mais avez-vous déjà vu une Elizabeth Forbes sensée ? Pensez vous qu’elle prendrait en compte toutes les mises en garde qu’on lui adresserait ? Bien sûr que non. Elizabeth était Elizabeth, et elle le resterait jusqu’à la fin de ses jours. Vêtue comme à son accoutumée, Elizabeth avait bel et bien l’intention d’aller au Circus. Une envie de nouveauté très certainement la motivait à braver le danger qu’elle pourrait rencontrer en dehors des murs, qui eux étaient certains de la protéger. C’est ainsi qu’elle avait passé sa journée dehors, au grand air, se rendant d’abord au Circus, puis se promenant quelques peu en ville. Une journée parfaite et sans la moindre encombre. Elizabeth avait bien raison, il fallait être idiot pour avoir peur de quelques culs-terreux (Elizabeth dans toute sa splendeur).

Cependant, aucune journée ne peut réellement être des plus parfaite. Oh non, il y aura toujours un petit élément pour venir vous ruiner votre journée, aussi minime qu’il soit ! Pour Elizabeth, cet événement allait être de taille. Alors qu’elle était sur le point de rentrer chez elle, ou plutôt chez son tuteur, Elizabeth traversait Victoria Park, d’un pas déterminé. Quelque chose de louche avait attiré son attention, quelque chose de bizarre d’ailleurs. Normalement, à cette heure-ci, Victoria Park n’était pas désert, bien au contraire, il y avait encore du monde. Pas la grande influence, surtout à cette heure-ci, mais il restait néanmoins fréquenter. Ne voyant personne dans les alentours, Elizabeth préféra accélérer le pas. Peine perdue ! Un petit groupe de paysans se tenait loin d’elle, enfin un groupe, il n’était que deux. Mais un seul eut réellement le courage de venir à sa rencontre (comme quoi elle fait peur à tout le monde, même de loin xD). Se pressant, afin de ne pas avoir à supporter cette présence des plus outrageantes, Elizabeth se précipita vers la sortie. Malheureusement, elle fut rattrapée, sa tenue ne l’aidant guère d’ailleurs. Courir avec une robe était une tâche des plus ardues sur Terre. Le rustre l’attrapa par le bras, avec très certainement des intentions des plus malhonnêtes. Il lui somma de lui donner tous ses bijoux, ainsi que l’argent qu’elle devait avoir sur elle. Bien trop fière pour se laisser faire. Elizabeth se débattit de toutes ses forces. Forces bien trop faible comparées à la poigne de cet homme qui lui souriait de toutes ses dents.

« Lâchez moi, je vous dis de me lâcher espèce de vaurien ! Vous ne savez pas à qui vous vous en prenez. Lâchez-moi, ou je me mets à crier si fort que quelqu’un interviendra. »

Elizabeth continuait de se débattre, tout comme à lui sommer de la relâcher. A l’en croire, il avait plus qu’intérêt à le faire. Elle continua de lui débiter les mêmes paroles, jusqu’au moment, où elle vit un autre homme. Misère ! Ses cris n’avaient fait qu’interpeller un autre cul terreux. Elizabeth allait finir par croire que Meryton et son village insipide était un bien meilleur endroit que Bath. Cependant quel curieux événement quand elle entendit ce nouvel arrivant sommer le premier à s’en aller. Maintenant, elle était considérée comme un trophée, eh ben tiens ! Quel ravissement ! Dommage pour qu’elle qu’il ne s’agisse pas de Lords, beaux, forts, bien bâtis et avec une fortune des plus colossales. Elizabeth soupira. Au moins, plus personne ne la retenait par le bras, mais curieuse, elle eut envie de connaitre la suite, alors qu’elle aurait pu fuir. Elle fut amusée de voir son « pseudo-sauveur » tombait à terre, mais au moins il avait fait fuir ce dernier. Elle en était désormais libérée.

Toutefois, Elizabeth n’avait pas fini d’avoir son lot de surprise. Bien au contraire, la suite des événements qui l’attendait était d’un tout autre genre. Son « sauveur », quoiqu’elle ait pu se débarrasser facilement de son agresseur, s’inclina devant elle, alors qu’il était couvert de boue et d’herbes. Quel état désastreux ! Et la suite ne fut que plus désastreuse. Des prétendants, elle s’en fichait éperdument. Elle seule avait le droit de dire si tel ou tel homme pouvait être son prétendant. Ainsi, elle ne s’entourait que des meilleurs et de ceux qui le méritaient, selon son jugement. Mais continuons dans la sphère de l’horreur, enfin du point de vue d’Elizabeth ! Cet homme, des plus sales, des moins présentables qu’il pouvait exister, était heureux, se disait heureux de l’avoir sauvé. A cette révélation, Elizabeth ne put contenir une expression à la fois de dégout et de surprise. Croyait-il qu’elle allait lui accorder des faveurs ou toute sorte de traitement privilégié pour l’avoir secouru ? Attendait-il quelque chose d’elle ? Misère, cet homme semblait vouloir quelque chose en retour. Chose qu’il n’aurait jamais, foi d’Elizabeth Forbes ! Il ne lui traversa même pas l’esprit de le remercier, pas une seule seconde. Il n’obtiendrait aucune gratitude de sa part, surtout lui, qui n’était peut être pas un cul terreux, mais pas non plus un Lord ou tout homme appartenant à la Gentry. Pas dans cet accoutrement ! Tandis qu’elle remettait correctement la manche de son manteau, Elizabeth daigna tout de même ouvrir la bouche et articuler quelques syllabes.

« Vous êtes certainement intervenu, espérant que vous obtiendrez quelque chose. Je ne vous répondrais qu’une chose, passez votre chemin. Surtout que rien ne m’assure que ce n’était pas votre complice. Les compliments et autres belles paroles, je vous conseille de les garder pour une autre sotte à qui vous jouerez le même tour. Sur ces mots, veuillez vous écarter de mon chemin, vous me gênez. »

Ah le caractère et la splendeur d’Elizabeth ! Cette fierté ne la laissait nullement reconnaitre que ce dernier venait de la sauver. Au lieu de le remercier, elle ne pensait qu’à une seule et unique chose. Rentrer chez elle, s’asseoir devant un bon chocolat chaud. Alors qu’elle finissait de remettre sa tenue correctement, le cul terreux, s’il en était un ou non, Elizabeth s’en fichait, ne semblait pas vouloir bouger, mais pas le moindre du monde. Agacée, Elizabeth commença, gentiment, bien évidement venant d’elle, cela ne peut être que d’une manière, à sortir ses griffes.

« Faudra-t-il que je vous passe sur le corps pour que je puisse passer ? Si vous croyez pouvoir obtenir quelque chose, vous vous trompez, je maitrisais parfaitement la situation, bien avant votre arrivée. Je ne faisais guère que m’amuser avec votre bouseux d’ami. »


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyLun 11 Avr - 15:30


Et bien, la gratitude n'était plus ce qu'elle était.Pourquoi voyait elle là autre chose qu'un acte gratuit?!Cette folle le prenait elle pour un paysan, un ouvrier, ou un rustre sans éducation venu là chercher son dû à la place d'un autre, se battant pour obtenir une faveur de la part d'une Lady? Un rampant sans aucune fierté et dignité?! C'en était trop. Elle lui parlait comme à un être simple et sans éducation, à lui, lui Lord Worthington, propriétaire d'Emergham et d'une résidence à Londres, avec plus de 9500 livres de rente annuelle. Son sang ne fit qu'un tour et si sa complexion ne passa pas au rouge tomate, ses yeux par contre fusèrent du marron au noir.

Qui était elle pour lui parler ainsi, sinon une inconsciente, une imprudente assez stupide pour se promener seule dans un tel accoutrement. Et il la gênait? Et bien si il avait su il l'aurait laissé crié comme une perdue, ce n'est pas comme si il se souciait d'elle. Il rêvait de partir mais il restait planté en face d'elle, trop plein de rage pour réellement s'en aller sans piper un mot. Elle s'amusait, elle aurait pu se débrouiller, mais oui c'est cela. Qu'elle le prenne pour un imbécile aussi! Il adopta un ton très calme lorsqu'il lui répondit, n'ayant toujours pas bougé d'un pouce.


- Excusez moi, je vous avais prise pour une Lady, mais vous avez dû voler cette robe dans les armoires d'une des résidentes, c'est maintenant évident à votre façon de parler. Je ne pensais certainement pas avoir interrompu une petite gâterie en plein air et je suis vraiment gêné à présent de vous avoir empêché de pousser davantage de cris. Maintenant que je comprends mieux le pourquoi de vos cris, j'en déduis que vous deviez follement vous amuser! Dire que je n'ai pas l'habitude de jouer les rabats joie....Je suis vraiment confus!

Il paraissait très sérieux ainsi, comme si il croyait en fait au discours qu'il venait de débiter, qui n'était en réalité qu'un pur moment de théâtre destiné à faire enrager cette furie si peu sympathique. James Worthington ne laissait jamais un affront passer! Jamais! Et pas même celui fait par une femme. On devait les respecter, mais pas les ménager. A force il finirait par devenir misogyne à force d'en croiser de pareilles!

- Si je pouvais, je dirais bien à "mon ami" de revenir, sauf qu'il se trouve que ce n'est pas une personne de ma connaissance.

Petit rire de circonstance pour bien faire comprendre combien il trouvait cette seule idée coquace.

- Bon, et bien puisque je semble tant vous importuner, je suppose que je n'ai plus qu'à rentrer chez moi au Royal. La prochaine fois je vous promets de ne pas vous perturber dans vos charmants jeux. Je vois que vos compatriotes viennent d'arriver sans doute pour vous raccompagner dans les Sheds et vous sortir de mes vilaines griffes!
Bon.. et bien.. je pense que je vais devoir filer. Je ne suis pas vraiment enclin à voir ma tête au bout d'une fourche, mais vous bien évidemment, vous ne risquez rien!


Et sur ce il montra d'un air tout à fait neutre et impassible la direction de laquelle semblait parvenir des grondements. On apercevait déjà des marteaux brandis en l'air, des piques sorties d'on ne sait où, des gros bâtons de bois, tous menaçants qui se rapprochaient en même temps que les bruits hostiles.
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Elizabeth Forbes
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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyLun 11 Avr - 16:42


Elizabeth n’avait qu’une seule et unique envie: rentrer, retrouver la chaleur si accueillante, si douillette des appartements, de sa chambre au Royal Crescent. Cependant, avec cet intrus, elle n’était pas prête de rentrer chez elle. Pas prête de bouger du Victoria Park. Elle se fichait bien de rencontrer d’autres culs terreux. Même s’il n’était pas intervenu, Elizabeth se serait rapidement débarrassée de cet homme. Homme qu’elle avait reconnu d’ailleurs, un domestique qu’elle avait humiliée, alors qu’elle résidait chez son oncle à Meryton. La voyant seule, il avait certainement pensé qu’il aurait le dessus sur elle. Toutefois, elle fut satisfaite de la réaction de ce second cul terreux. Oh oui, un joli sourire se dessina sur son visage, et même ce qui venait par la suite, ne l’enleva point. Il l’avait pris pour une Lady, et pensait se tromper. Il essayait tout simplement de prendre le dessus sur elle, chose qu’il n’allait pas arriver. Elizabeth aurait pu péter un plomb, entré dans une colère des plus noires, mais ce ne fut pas le cas. Elizabeth resta des plus calmes, amusée par les petits discours de cet homme. C’était là un spectacle des plus pathétiques. Il faisait en sorte de la prendre pour une petite domestique qui aurait pris les vêtements de sa maîtresse. Drôle de pensée, car Elizabeth n’aurait alors pas pris cette robe, mais la robe la plus riche, la plus somptueuse de la garde robe, si elle avait été une simple domestique. Quant à sa manière de parler, cet homme ne devait pas avoir l’habitude d’entendre parler les jeunes femmes d’aujourd’hui. Il faut dire qu’il faisait vieil homme de part son accoutrement, mais également de part son physique, quelque peu repoussant. Il en devenait donc logique que cet homme se trompe, habitué très certainement aux femmes pleines de vertus et sans défaut.

« Vous avez raison, je suis bel et bien une Lady. Lady Elizabeth Forbes, protégée du Général Benjamin Anderson, je réside donc au Royal Crescent. Cet homme que vous avez fait fuir et un de mes anciens domestiques, domestique que j’ai humilié. Mais il l’avait mérité. Alors, je vous le demanderais une dernière fois de me laisser passer. On m’attend, à moins que vous n’ayez envie de tâter du fouet, pour votre insolence, mais également pour l’ennui que vous me procurez. Ah oui, j’oubliais, votre ignorance également. Cette robe m’appartient bel et bien, c’est d’ailleurs un cadeau de mon père. Si j’avais été une domestique, j’aurais pris, et soyez en assurer, la robe la plus chère, la plus luxueuse et la plus somptueuse. »

Une éducation, voilà ce qui lui manquait à cet homme. Cet homme si pathétique, si ignorant et ennuyant ! Il n’y avait aucun doute sur sa condition sociale, à moins que les apparences soient trompeuses, mais avec de tels vêtements et un tel physique, il serait dur de croire que cet homme est un gentleman. Elizabeth s’y connaissait parfaitement, pour en avoir eu plus d’un autour d’elle. A moins qu’il ne soit sot, oui sot et idiot. Deux mots qui s’accordent parfaitement. Un sombre crétin qu’elle avait en face d’elle. Un crétin qui essayait de se donner de la contenance, mais c’était peine perdue, il en fallait beaucoup pour la faire sortir de ses gonds la petite Elizabeth. Après l’échec de son discours, il continua de se donner de la contenance en riant, à une plaisanterie peut être, ou non. Elizabeth préféra le snober et ne daigna même pas y répondre. A quoi bon, cet homme ne lui arrivait même pas à la cheville. Et pourtant, elle avait connu des petits paysans avec bien plus de réparti, mais cet homme là, était bien loin de les égaler. Puisqu’elle n’avait pas pipé mot à sa plaisanterie, il continua. C’est ainsi qu’il lui annonça qu’il allait également au royal, lieu où il résidait. Et bien, il venait de donner une jolie perche à Elizabeth, désormais elle serait où le retrouver, elle n’aurait plus qu’à le dénicher et à jouer avec lui. Une nouvelle proie pour elle venait de se délivrer bien sagement. Quelle aubaine pour elle ! Au loin, d’autres paysans arrivaient, soit, qu’ils arrivent pensa-t-elle. Tout n’était de la faute que d’un seul. Lui !

« Ah oui, je vois vous allez au Royal, car votre maitre vous y attend. Veuillez m’excuser si je me trompe, mais au regard de votre accoutrement des plus… des plus débraillés, il n’est pas aisé de dire que vous êtes un Lord. Et même votre physique laisse à désirer. Pourtant, j’en fréquente depuis que je suis haute comme trois pommes. Et je dois dire, qu’ils ont un certain physique, d’autres plus remarquables que d’autres, et certains bien laids. Mais vous, votre physique est des plus inqualifiables. Même mon dernier prétendant était des plus agréables à regarder. Oui, vous devriez peut être filé les rejoindre, et dire que vous avez échoué, ou que vous allez rentrer comme un bon et obéissant domestique que vous êtes. Cependant, je vous conseille de vous changer, je ne pense pas qu’on vous laissera entrer aussi sale et crotté que vous êtes. »

Elizabeth attrapa sa robe et la releva un peu afin d’être sur de ne pas la faire trainer dans la boue. Puisqu’il ne daignait pas se bouger, elle allait devoir le contourner. Ainsi, elle passa sur le côté, marchant sur la pointe des pieds. Une fois sur le chemin, elle lâcha sa robe, et se retourna pour le regarder une dernière fois.

« Mon cher, donnez moi votre nom que je vous retrouve aisément au sein du Royal Crescent. J’en ferais part également à Benjamin Anderson. Ce dernier vous le fera très certainement payé pour votre insolence et votre ignorance. »

Au loin, les bruits des paysans semblaient se calmer. Les paysans avaient du trouver une tout autre cible. Le calme commença légèrement à régner, tandis qu’Elizabeth attendait impatiemment que ce dernier lui révèle son identité. Les poings sur les hanches, elle attendit tout en soupirant.

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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyLun 11 Avr - 18:04

Les fous furieux avaient finalement tourné les talons dans une autre direction. Ils étaient à présent tranquilles. Une Lady, il le savait, il n'était pas ignorant quoiqu'elle en pensait. Elle voulait lui donner le fouet car il était insolent, c'était encore plus risible que ce qu'ellle avait pu sortir jusqu'à présent. On ne lui avait pas donné le fouet depuis des années, depuis Eton College.

Sale, crotté, horrible, et bien, elle ne l'épargnait pas. Pour les deux premiers il devait bien maintenant avouer que c'était la vérité. Il n'y avait pas prêté attention, mais ses vêtements n'étaient pas ressortis indemnes de cette petite baston, il avait en effet l'air vraiment ridicule. Mais cela ne le fit pas rougir, il ne rougissait que peu souvent, et surtout pas par gêne.Bien éivdemment il n'était pas vraiment habillé comme il l'était habituellement, mais c'était par simple précaution. Il préférait ne pas courir de risques, pas comme elle qui avait l'air vraiment stupide à se promener avec sa robe encombrante toute seule à une heure pareille.

Accueillir tout cela avec sérénité et calme.... c'était dur mais c'était ce qu'il s'efforçait de faire. Etait ce de toute façon un comportement de Lady de clamer qu'on était riche et qu'on avait de biens plus belles robes, plutôt un comportement de petite bourgeoise enrichie ! D'ailleurs il ne voyait pas pourquoi elle se donnait des grands airs, dans le domaine de la beauté, il avait vu bien mieux. Elle n'arrivait pas à la cheville de cette satanée Ellen et dès qu'elle ouvrait la bouche, l'ennui et l'énervement vous gagnait aussi sûrement qu'un signal de fumée atteint son destinataire.

La stupeur le gagna cependant lorsqu'elle sembla partir mais exigea tout de même son identité afin de le faire corriger, disant que le Général Anderson se ferait un plaisir de s'en charger pour elle car elle était sa protégée. Un étrange sourire en coin se fixa sur le visage du Lord en entendant ce nom . Si elle croyait lui faire peur, à lui, avec ses relations, elle allait être déçue cette brave fille. Elle allait même être servi, on le connaissait plutôt bien à Bath, il avait même été dans la ville avant tous ces arrivistes de Meryton comme cette donzelle avec à peine plus d'éducation qu'une tavernière des bas fonds. Du genre à vous crier dessus sans avoir aucune maitrise de soi, se donner en spectacle. Elle ne brillait vraiment que par sa grossièreté et son manque de distinction.


-Lady Forbes, vraiment?! Et bien, je dois dire que les Ladys sont de plus en plus communes, si ce n'est par vos habits, j'aurais juré vous avoir croisé dans une autre partie de la ville en train de vendre vos charmes. Laissez tomber pour le fouet, le Général et moi nous connaissons bien, et je suis sûr qu'il serait ravi d'apprendre que nous avons fait connaissance. Je m'abstiendrais bien sûr la prochaine fois que je le croiserais de lui préciser combien je désapprouve ses choix de protégées. Je m'attendais de sa part à plus de jugement . Quelqu'un avec un peu plus d'esprit et de classe. Vous me semblez du genre à succomber facilement à des Rosenbach..

Prenant un mouchoir et tâchant de se nettoyer un peu la face, il continua dans le même genre:

- Ne vous inquiétez pas, je ne pense pas me faire mettre dehors par mes propres employés, ils ne sont pas assez stupides pour ne pas me reconnaitre. Par les temps qui courent, il faut bien essayer de passer pour un quelconque badaud, histoire de ne pas se retrouver dans des situations dérangeantes. Enfin apparemment l'idée n'effleure pas l'esprit de tous!
Je ne crois pas devoir vous donner mon nom, cela ne vous regarde pas, vous ne le vouliez que pour pouvoir vous venger de n'avoir pu vous défendre seule et je n'ai absolument pas envie de faire plus ample connaissance avec vous. J'ai déjà eu mon lot de maniaque du contrôle et harpies en tout genre ne cherchant qu'à rabaisser le monde autour d'elles.


Pourquoi fallait il toujours ces derniers temps que des femmes l'insultent ou se jouent de lui? Etait il maudit?! Oui franchement, il était temps de retourner dans son domaine et de retrouver une société plus paisible.La regardant un instant, un air de profond mépris affiché sur sa face, il lui souffla:

-Et quittez donc cette attitude, vous avez l'air d'un homme ainsi, à mettre vos poings sur vos hanches.
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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyDim 8 Mai - 0:00


Elle n’avait nullement accueilli son « sauveur » comme il se devait. Au contraire, elle n’en avait pas eu l’intention de le faire. Elle n’y voyait là qu’un fourbe, et même s’il résidait au Royal Crescent, elle s’en contrefichait. Il restait sale et horrible à ses yeux. ET elle n’avait qu’une envie, qu’il sorte de sa vue. C’était du Elizabeth tout craché, bien évidemment. Même si elle aurait voulu se montrer gentille avec lui, elle n’aurait pas pu. Un vieillard tel que lui ne pouvait que la dégoutait. Hormis, le général, elle ne supportait aucun autre vieillard. Son père avait tenté de lui forcer le mariage avec un vieux crouton, et le résultat en était là, toujours pas mariée et sans aucun prétendant, mais multipliant les aventures et les amants. Elle le regardait avec tant de mépris, qu’on pourrait se demander comment il arrivait à supporter autant. Certains auraient déjà fui, et loin d’ailleurs. Mais non, lui il tenait à rester et à l’ennuyer avec ce baratin. Elle s’apprêtait à sortir, mais cependant, elle avait besoin de savoir, de connaitre son identité. Après tout, elle voulait lui donner une correction pour s’être comporté ainsi envers sa personne, elle ne pourrait donc laisser couler cette affaire. Elizabeth n’était pas du genre à oublier ou à pardonner, bien au contraire, et les propos tenus seraient rendus au centuple par elle. Elle évoqua le nom de son tuteur, elle pensait l’effrayer, mais rien n’y faisait. Au contraire, elle le surprit avec un sourire en coin. Un petit air de satisfaction qui aurait bien mérité qu’elle le corrige sur le champ. Cependant, elle s’en avisa, lorsqu’il affirma qu’il était un ami du Général Anderson. Elle eut un petit sourire mesquin. Ce dernier mentait, elle connaissait les fréquentations de son tuteur, elle savait donc parfaitement que ce manant mentait. Rien de plus simple. A moins qu’il ne fasse parti des domestiques qui bénéficient de quelques faveurs de la part du Général. Mais, ils étaient peu nombreux, et sa tête, même sale ne lui revenait pas du tout.

« Tout le monde connait bien évidemment le Général Benjamin Anderson. Qui dans cette ville ne le connait pas ? Mais, vous mentez. Je connais les fréquentations du Général, j’habite sous le même toit que lui, depuis plusieurs mois. Je sais donc qui vient le voir, tout comme il me confie toutes les allées et venus qu’il a. »

Elizabeth le regarda cette fois ci d’un air hautain et satisfait. Quel plaisir d’être ainsi. Dominer le monde était une belle et agréable sensation, surtout sur un bouseux comme lui. Elle était satisfaite d’elle-même et la suite des événements n’allait qu’engendre et amplifier ce sentiment de fierté. Il lui expliqua que ses employés le reconnaitraient, mais également qu’avec la révolte, il valait mieux avoir de la jugeote. Mais bien sûr et la marmotte met le chocolat dans le papier. Devait-on s’enfermer parce que des paysans avaient décidé tout simple de grogner comme de vulgaires chiens. Elizabeth ne les portait guère dans son cœur, en même temps cette vision était des plus compréhensibles. Il avait fallu d’un seul pour lui briser le cœur pour en haïr des milliers. La rancune est vraiment un vilain défaut, bien pire que la curiosité, mes chers. Toutefois, elle en avait pas fini avec lui. Surtout qu’elle n’avait pas encore relevé l’allusion à Lord Rosenbach, charmante personne c’était certain, mais elle n’était nullement comme ces groupies. D’ailleurs, c’était plutôt Pearl qui était restée seule en sa compagnie, à ce qu’elle avait entendu dire. La pauvre avait soit disant le cœur briser et Alexander l’avait réconfortée. Quelle âme charitable ! Cependant, ce qui attendait le gueux en face d’elle allait être d’une toute autre trempe, aucune pitié, donc nul souci pour le mettre plus bas que terre. Sourire en coin, elle le regarda, mais tira une certaine moue par rapport à la réflexion. Elle baissa donc les bras, les remettant comme il se devait. Elle continua de le regarder un instant, même avec son visage nettoyé quelque peu avec un vulgaire chiffon, rien n’e changeait, il restait sale et affreusement repoussant.

« Quel joli conte vous venez de me sortir. Oui, je veux bien croire que vous avez des employés, mais ça s’arrête à ce niveau. Quant à mes tenues, elles ne siéraient guère à une prostituée, à moins que vous les fournissiez. Vous avez l’air d’un homme qui en a besoin, puisque vous ne cessez depuis le début me parler de ces femmes vulgaires et sans aucune éducation. Quant à votre tenue, voilà bien un piètre argument. Ce n’est pas parce qu’une poignée de paysans enragée se révolte que l’on doit cesser toute vie. La vie est trop courte, il faut donc en profiter. Mais si vous préférez vous terrez dans la peur, soit faite le. Vous pensez être raisonnable, mais c’est un peu lâche. Votre seul acte de bravoure a été la simple aide que vous avez apporté. C’est bien le seul acte de bravoure que je peux vous concéder, mon cher. Mais rien de plus. Quoiqu’en portant de telles guenilles, vous n’avez pas osé salir vos vêtements. Tout est là. Vous parliez de Lord Rosenbach, quelques instants plutôt. Cet homme, aussi charmant qu’agréable, n’aurait pas hésité une seule seconde, salir ou abimer de beaux vêtements ne sont la que futilité pour lui. Sauver une demoiselle et plus important que sa personne. C’est pour cette raison, qu’il est aussi admiré et connu. Alors que …. »

Elle fit exprès de laisser sa phrase en suspens, juste pour l’agacer. Elle venait de le comparer à Alexander, elle comprit qu’il ne le portait pas dans son cœur. Il avait du faire quelque chose pour le mettre dans un tel état. Elizabeth était satisfaite mais surtout, elle venait de trouver le parfait pigeon pour ses petits jeux de manipulation. Elle n’avait plus réellement l’occasion de torturer Pearl, sa jeune sœur. Elle devait donc en trouver un autre, et il semblait faire parfaitement l’affaire.

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MessageSujet: Re: Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. Quand l'altruisme ne paie pas.. (James PV Lizzie. EmptyMar 5 Juil - 19:13

Il avait déjà tourné les talons sans attendre qu'elle lui réponde, ce qu'elle avait à dire ne l'intéressait pas. Une seule phrase sortie de sa bouche avait suffi pour qu'il se fasse un jugement de cette femme. Une Lady en titre, mais ça s'arrêtait là, au niveau de la personnalité et de la mesquinerie, elle s'apparentait à la marchande de pâtés de base.
Mais elle ne voulut pas le laisser partir tranquillement, elle parlait, encore et toujours, et soupirant il se retourna une dernière fois pour lui répondre. Il ne partirait pas sans cette satisfaction à présent!


-Mais vous êtes menteuse en plus? Quel vilain défaut!Il faut croire que le général Anderson ne vous reçoit chez lui que pour des parties de jambes en l'air. Si vous étiez sa maitresse, je peux vous assurer que nous nous serions croisés chez lui . C'est avec moi qu'il vient bretter au moins une fois par semaine.Surveillez le mieux et vous éviterez alors de raconter des inepties aux gens que vous croisez!

Aucun sourire de sa part, non il ne jouissait même pas de sa position de supériorité momentanée. Il restait froid, impassible. Le bloc de glace parfait!

-Vous pouvez vous convaincre que vous êtes forte mais quand les épreuves de la vie vous toucheront plus durement vous changerez d'avis.Etre forte en tant que Lady est simple, vous ne craignez en général pas grand chose, si vous étiez domestique ou gamine des ruelles, je pense que vous n'en mèneriez pas large!Cet homme aurait pu vous souiller avec l'aide de ses compagnons sans grand mal, mais vous ne voyez que ce que vous voulez voir. Vous êtes comme une enfant! Quant à l'intelligence... je ne décèle rien d'autre que de la méchanceté gratuite dans vos paroles, et aux dernières nouvelles la mesquinerie n'est pas une preuve d'intelligence. On dit que c'est une façon qu'ont les faibles de compenser leurs frustrations! Le général ne vous satisfait donc peut être pas tant que ça! Et puis votre Lord Rosenbach ne vous aurait secouru que pour pouvoir mieux vous séduire. Il n'est intéressé que par les femmes, le jeu et l'alcool. Vous voyez, vous devriez mieux vous renseigner sur le bottin mondain, milady

Il allait s'en aller vers le Royal Crescent et la laisser en plan derrière , mais il s'inclina devant elle auparavant. Elle avait beau être une peste indigne d'attention, sa naissance faisait qu'il lui devait ces égards. D'un pas léger et rapide il s'éloigna, jusqu'à ce que sa silhouette disparaisse sous les étoiles . Ce soir là, il dormirait bien et demain, il maudirait les femmes encore plus qu'il ne le faisait avant!
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