Une fois qu'on l'avait réveillée, Rose s'était étirée et n'était pas tout de suite sorti de son lit. Lady Athannoway n'avait pas pour habitude de rester ainsi lovée dans sa couverture; mais cette fois, dormir encore un peu ne lui aurait pas fait de mal (du moins, c'est ce qu'elle pensait).
Elle s'était donc levée péniblement, rechignant quelque peu. La chambre était encore plongée dans le noir et c'est lorsqu'elle tira les rideaux qui "cachaient" la fenêtre qu'elle se rendit compte que le temps n'était pas au beau fixe. Quel dommage. Elle aurait tant aimé aller faire une longue promenage dans la forêt... Malheureusement, avec ce temps, la promenade était légèrement compromise. Il fallut donc qu'elle trouve rapidement une idée pour s'occuper. Car Rose n'aimait pas beaucoup l'inactivité. C'est ainsi qu'elle décida sur un coup de tête de partir pour le village. Elle trouverait certainement quelque chose à acheter, comme à son habitude; il était presque impossible pour elle de revenir à son logement sans rien lorsqu'elle partait dans un lieu où se trouvait d'inombrables boutiques.

Mais bon. Elle enleva sa longue chemise de nuit blanche et opta pour une robe bleue pale qui la couvrait jusqu'aux chevilles comme se voulait la coutûme. Le col était légèrement échancré de façon à se que l'on aperçoive à peine ses épaules. Cependant, en ouvrant la fenêtre, elle se rendit compte que le vent soufflait légèrement et se couvrit donc d'une cape de soie noire. Elle attrapa sa bourse dans laquelle elle mettait l'argent que lui envoyait son père tous les mois et s'en alla jusqu'au village.
Le voyage fut agréable. Le chois fut cruciale: dans quelle boutique allait-elle rentrer?? Difficile à savoir dans un premier temps. Mais Rose finit par choisir la boutique de rubans. Elle se souvenait que l'une de ses tenues méritait d'être agrémanté par ci ou par là... Elle entra et s'arma de patience pour choisir la bonne couleur et la bonne taille.
En tout, elle resta près d'une heure dans la boutique!! Quelle affaire! Après avoir fait son choix, elle se dirigea jusqu'à la caisse et paya. Lorsqu'elle sortit, le vent venait de se clamer. Elle retira ainsi sa cape qui lui tenait maintenant plus chaud qu'autre chose.

Elle se remit alors en chemin. Cependant, avec sa maladresse légendaire (XD), elle ne trouva rien de mieu que de bousculer légèrement un homme. Au passage, les tas de rubans qu'elle avait dans les bras tombèrent. Elle se retourna et en dame bien élevée, son premier réflex fut d'aller s'excuser. Elle s'inclina donc respectueusement en disant:

-Mon dieu! Monsieur je vous pris de bien vouloir m'escuser... J'espère ne pas vous avoir trop fait mal...

Mais bien entendu qu'elle ne lui avait pas fait mal! Ce n'était pas avec son poid de mouche qu'elle allait faire mal à quelqu'un pardis!! Ni avec ces rubans en tissus qui étaient léger comme tout!!
Elle rougit légèrement, génée:

-C'est tout moi ça, il faut toujours que je sois maladroite...

Elle venait de murmurer cette dernière phrase, de tel qu'elle ne savait pas si l'inconnu en face d'elle l'avait entendu. Mais cela lui importait peu. Car déjà, elle tenait le bas de sa robe et se baissait pour ramasser les rubans qu'elle avait fait tomber.

Spoiler:

Lorsque ce matin là, James Handilton sorti de ses songes, il remarqua immédiatement que contrairement à ses habitudes, il ne pourrait pas aller se promener dans les bois, ce qui le gênait quelque peu. Depuis toujours, James était un amateur de promenade et en faisait quotidiennement mais c’est que depuis son mariage que cette addiction se faisait plus tenace. Une seule chose désormais importait à ses yeux, fuir le domaine. Il savait que ce comportement malgré ses obligations d’héritiers lui était préjudiciable mais que pouvait-il bien y faire ? Rester entourer des jeunes filles de la demeure à parler rubans et toilettes ? Très peu pour lui et puis est ce qu’il arrivait seulement à proférer trois mots en la présence de celle qui occupait tous ses songes depuis quelques mois désormais ? Il savait pourtant que s’il voulait que la situation change entre les deux, il devait faire face à cette timidité et surtout cette réserve qui l’empêchait de rester plus de dix minutes auprès de sa femme. En réalité c’était un supplice pour lui, un seul regard de sa femme transcendait son corps comme une épée à double tranchant. Il était totalement subjugué et ne savait plus vraiment à ses moment là comment il s’appelait et c’était ainsi depuis leur toute première rencontre. En tirant les épais rideaux de sa chambre, il ne pu s’empêcher de soupirer. Il devait trouver un moyen de quitter la demeure pour au moins la matinée, si ce n’est pour toute la journée. L’éventualité d’aller chez son notaire pouvait être une échappatoire mais il était déjà allé cette semaine. Un tour au salon des hommes pouvait être une autre échappatoire mais il n’avait pas vraiment envie de parler affaires. Alors qu’il était encore plongé dans ses réflexions, sa femme de chambre pénétra dans la pièce le forçant à sortir de ses songes. Elle le salua comme à son habitude et se mit à préparer les vêtements qu’il avait demandés la veille. C’est ainsi qu’en la regardant attentivement, il lui trouva quelque chose de changer.

« Dites moi, Amy, je vous trouve différente aujourd’hui, je me trompe ? » Dit-il d’une voix calme et complice.

Amy était une femme âgée de la cinquantaine, celle qui avait été toujours à ses côtés depuis sa naissance et c’est donc avec une familiarité particulière qu’il conversait avec elle. Celle-ci se retourna vers lui et lui sourit tendrement avant de répondre.

« Avec votre œil de lynx, j’étais persuadée monsieur que vous l’auriez remarqué. » C’est ainsi qu’elle lui montra fièrement le ruban qui servait à serrer sa robe. De loin, James pouvait dire qu’il s’agissait d’un tissu de bonne qualité, une chose bien étrange pour une domestique même si le salaire qu’elle percevait était tout à fait correct. « C’est Abraham qui me l’a offert hier. Nous avons fêté nos trente ans de mariage. »

James ne pu s’empêcher de sourire en la voyant rougir qu’il accompagna d’un regard tendre. Malgré qu’ils étaient ensemble depuis si longtemps, la réserve que possédait Amy et Abraham, les plus fidèles domestiques de la maison l’émerveillait toujours. Il la félicita lorsqu’une idée lui vint à l’esprit. Peut être n’était pas si brillante mais peut être que l’achat d’un cadeau pourrait faire avancer sa relation avec sa femme. Après tout, il n’y avait rien de surprenant de la part d’un époux à offrir un cadeau à sa femme et peut être que par ce moyen, celle-ci comprendrait qu’elle ne lui était pas si indifférent et qu’il la respectait en tant qu’épouse ? Lorsqu’Amy quitta la pièce, il se revêtit de son costume. Il avait opté pour un pantalon ¾ de couleur bleu marine qu’il avait accompagna de bas blanc et de souliers en cuir noir. Il enfila une chemise blanche en flanelle à laquelle il ajusta un gilet sans manche aux tons bleus marines. Lorsqu’il descendit de l’étage, il remarqua que toute la maison était encore assoupie ce qui l’évitait donc à toute explication et c’est en toute tranquillité qu’il prit son petit-déjeuner avant de prendre son haut de forme et sa veste en sortant de la demeure. Il remarqua rapidement qu’il avait bien fait de prendre son manteau car le vent semblait s’être levé. Il prit alors place sur sa monture et se dirigea vers la ville. Qu’allait-il donc choisir ? Après tout, l’achat d’un cadeau ne faisait pas partie de ses habitudes de gentleman. Aucun homme digne de ce nom ne pouvait offrir un cadeau sans qu’il y ait une raison pour cela. D’ailleurs qu’allait-il trouver comme excuse ? Il pensa qu’un cadeau d’excuse pour la laisser si souvent seule à la demeure pouvait être une raison suffisante à son geste. Oui mais quel genre de cadeau ? Un parfum ? Un ruban ? Un bijou ? Une robe ? Le choix était large et James pas maitre dans la matière. Il préféra cependant attendre d’arriver au village avant de prendre une décision.

Vingt minutes plus tard, il arriva enfin au village où il y trouva foule. Le temps avait surement dissuadé les marcheurs assidus de faire un tour dans les pleines ou forêts et donc de porter leur choix sur les distractions du village. Lorsqu’il posa pied à terre prêt des boutiques, il se rendit compte qu’il n’avait toujours pas porté son choix sur un objet en particulier et préféra trainer dans les ruelles à regarder les vitrines à la recherche d’un objet qui pourrait éveiller son attention. C’est d’ailleurs en admirant ses mêmes vitrines qu’il ne vit pas une jeune femme sortir d’une boutique devant laquelle il passait et ce qui devait arriver, arriva. La jeune femme et James se percutèrent et les achats que celle-ci venait de faire se retrouvèrent rapidement par terre. Avant même de pouvoir s’excuser, la jeune fille s’était déjà retournée et s’inclinait respectueusement.

« Mon dieu! Monsieur je vous pris de bien vouloir m'excuser... J'espère ne pas vous avoir trop fait mal... »

Le contact entre leur deux corps avait été infirme et il était donc évidant qu’elle ne lui avait fait pas mal. Pourtant celle-ci se mit à rougir légèrement, surement confuse de sa maladresse qui ne pouvait ne pas être la sienne mais celle de James qui ne regardait pas devant lui. Il sembla remarquer que celle ci avait ajouté quelque chose mais il ne l’avait pas entendu et c’est ainsi que sans rien ajouter, elle commença à ramasser les affaires qu’il lui avait échappé des mains. Autant vous dire que la galanterie de James pris la place à toute autre comportement qu’il aurait pu avoir. C’est donc tout naturellement qu’il s’agenouilla et empêcha la jeune femme de ramasser elle-même ses affaires.

« Laissez madame, je vais le faire. Ne vous sentez pas navrée, il semble que la faute est mienne. Je ne regardais pas où je dirigeais. » Avait-il simplement dit en ramassant les divers achats de la jeune femme avant de se décoiffer de son haut de forme pour se présenter comme tout gentlemen de son nom. « Duke James Handilton, pour vous servir, madame ! »

Spoiler:

Et c'est ainsi que l'homme qu'elle avait percuté, se baissa pour ramasser les affaires de Rose, tout en s'excusant car il s'avérèrent qu'en réalité, c'était sa faute. Lady Athannoway ne savait pas vraiment si c'était réellement la faute de l'inconnu ou la sienne, mais bon... Pour que tout le monde soit d'accord, on pouvait aussi dire que c'était la faute des deux! (XD).
Il se décoiffa de son haut de forme et se présenta: le Duke James Handilton... Aïe... Ce nom lui était légèrement familier... Ah oui, ce n'était pas la famille plus ou moin "ennemi" des Sringbury??? Oui c'était ça... Et Rose appartenait aux Sringbury... Mm... C'était à elle de se présenter, comme le voulait sa bonne éducation. Elle choisit donc pour l'instant de passer sous silence son lien de parenté avec les Sringbury, cela vallait certainement mieux pour elle, oui bien mieux:

-Enchantée Duke Handilton, je suis Lady Rose Athannoway.

Après ces paroles, elle s'inclina une seconde fois. C'est alors qu'elle se rendit compte que le Duke avait toujours les affaires qu'elle avaient laissé tombé plus tôt. Elle tendit les mains en lui disant:

-Je vous remerci grandement Monsieur mais il ne fallait point vous donnez la peine de ramasser tout cela!! Donnez je vais vous débarrasser!

Elle lui adressa un grand sourire pendant qu'elle récupérait ce qui lui appartenait. Il fallait le dire, Rose était très honteuse... Elle ne savait plus où se mettre, à l'instant même, elle aurait bien voulu êrte transformée en souris pour s'en aller vite fait... Car notre Lady n'aimait tout simplement pas se faire remarquer ou attirer l'attention sur sa personne, de n'importe quelle façon... C'était la solitude qu'elle préférait. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle avait du mal à trouver un homme, pour le plus grand malheur de son père qui souhaiterai la voir enfin mariée. A chaque fois, Rose protestait qu'elle n'avait que 24 ans et qu'elle avait tout son temps... A quoi son père répondait que 24 ans, c'était déjà âgé pour une jeune femme; pour une fois elle avait eu le dernier mot en lui disant: "qu'est-ce que vous en savez? Vous êtes une femme peut être??".

Elle sortit de ses pensées et releva la tête en regardant de nouveau le Duke:

-J'espère ne pas vous avoir fait perdre du temps avec ma maladresse...

Il fallait le dire, Rose avait toujours l'impression qu'elle gênait les gens. Toujours l'impression d'être au milieun, en trop. Comme quelque chose qui n'était jamais à sa place. Peut être que cela était un manque de confiance en elle... Oui certainement.
Maintenant qu'elle savait que l'homme en face d'elle était des Handilton, elle ressentait un léger malaise. Bien qu'elle ne soit pas du tout impliquée dans cette histoire et qu'elle s'en moquait totalement parce qu'elle n'était actuellement pas assez proche des Sringbury pour en vouloir aux Handilton. Bref, pour l'instant, elle n'avait rien à se repprocher auprès de James Handilton. De plus, elle n'avait toujours pas rencontré sa cousine éloignée, qui vivait ici. Car cette dernière était bien trop méfiante en ce qui concernait Rose, pensant qu'elle n'était là que pour profiter de l'argent ou autre, Rose ne savait pas trop.
Lady Athannoway trouvait que le Duke avait une bonne prestance, comme le voulait les personnes de son rang bien entendu, mais quelque chose en plus peut être... Oui, il ressemblait à un vrai gentleman. Peut être est-ce le fait qu'il ai ramassé ses paquets... Ainsi elle pensait cela de lui. C'était du moins la première impression qu'elle avait. Elle ne l'avait jamais vu avant. En fait, Rose n'était pas là depuis très longtemps, un mois certainement pas plus et peut être moins encore! Elle ne savait plus. En réalité, dans un premier temps, elle avait été si désespérée de venir à Meryton qu'elle n'était pas sortit pendant quatre jours... Elle se sentait si seule... Et pour faire regretter à son père la décision qu'il avait pris, la jeune femme avait décidé de ne parler à personne! C'est que Rose savait être tenace quand elle le voulait. Le problème fut qu'elle n'était pas vraiment capable de rester trop longtemps sans parler à personne, car elle était naturellement curieuse. C'est ainsi qu'elle avait tenu une semaine sans adresser un mot à qui que ce soit, passant ainsi pour une véritable sauvage!!!
Mais la situation s'était calmée. Rose essayait peu à peu de s'adapter à sa "nouvelle vie". Elle souhaitait à présent se constituer un nouveau cercle d'amis! Oui actuellement, c'était la solitude qui lui pesait.

Elle choisit de se montrer agréable avec le Duke et non pas comme une ignoble personne, faisant déshonneur à son rang; non, non elle ne souhaitait surtout pas cela! Elle s'adressa donc à celui qui était en face d'elle:

-Etes vous depuis longtemps à Meryton, Duke?

La question avait fusée. Elle pouvait sembler idiote dans un premier temps. Mais pour Rose, elle avait quelque chose d'important. Elle ne savait pas encore quoi... Cétait tout simplement étrange...



Spoiler:

Spoiler:

La jeune femme en question se présenta : Lady Rose Athannoway, un nom qui lui était totalement inconnue. Était-elle nouvelle dans la région ? Il ne saurait le dire et ce n’était pas son genre de poser des questions de cette nature à une personne qui venait de se présenter. En général, ce genre de question n’avait pas lieu d’être car si on venait d’une famille connue de la région, il était de coutume de le préciser lors de sa présentation. Tout ceci dans le pub de paraitre plus fréquentable que si on était un parfait inconnu qui n’avait aucun lien de toute sorte avec une famille du village. Peut être celle-ci préférait-elle taire son lien avec l’une des familles de Meryton ? Il ne le savait pas mais il se doutait bien que si celle-ci se taisait pour des raisons qui n’appartenaient qu’à elle. De plus, rien ne disait à James qu’elle venait tout juste de s’installer dans le village, il n’était pas sensé connaitre tous les aristocrates du conté. C’est pour cette raison qu’il n’attacha pas plus d’intérêt au fait qu’elle n’avait rien ajouté à sa présentation.

Elle s’inclina alors de nouveau devant lui et lui demanda de lui rendre les rubans qu’elle avait fait tomber quelques secondes plus tôt, ce qu’il fit sans plus de cérémonie. Celle-ci le remercia de nouveau par un sourire et s’excusa de lui avoir fait perdre son temps avec sa maladresse. Il trouva que cette jeune femme était vraiment d’une politesse à toute épreuve, totalement digne d’une lady de son âge. Celle-ci à première vue devait avoir l’âge de James, plus ou moins. James ne pouvait le dire avec certitude en observant la jeune femme en question. Celle-ci était d’une stature assez fine, vêtue d’une belle robe bleu pâle mettant en valeur ses yeux gris-bleus. Son visage était de forme assez carré mais aux traits fins rendant la jeune fille tout à fait agréable à regarder, il devait bien le reconnaitre. L’impression que lui faisait Rose était agréable, celle-ci semblait être une jeune femme qui respectait les convenances comme lui, et possédait des manières tout à fait polies et sincères. Elle lui semblait douce et gentille à souhait, un peu comme son épouse. Il ne faut pas penser que James observait la jeune fille comme un jeune homme en recherche d’une future épouse le fait, disons que James était un fin observateur qui aimait savoir à qui il avait à faire. L’expérience lui avait appris qu’après une simple observation, on pouvait découvrir beaucoup de choses sur son prochain et à commencer par ses manières, sa gestuelle et son comportement. Certes, il ne pouvait pas dire que cela suffisait pour se faire une idée sur une personne mais après tout l’apparence physique a toujours eu de l’importance dans toutes les sociétés du monde. Enfin bref, il s’appliquait souvent à observer son prochain tout en lui accordant le bénéfice du doute. Ce n’était tout simplement pas son genre de juger uniquement sur les apparences après tout. La question de la jeune femme le tira de son analyse qu’il faisait d’elle et il était donc de coutume qu’il lui réponde correctement.

Celle-ci lui demandait depuis combien de temps, lui et sa famille vivait-elle à Meryton. James se souvenait parfaitement de leur arrivée. C’était il y a quelques années de cela, ses parents lui avait demandé de visiter le conté pour trouver un manoir digne de leur famille pas très loin des terres dont ils étaient les propriétaires. Ses parents souhaitaient un manoir où ils iraient l’été pour passer quelques semaines. C’était ainsi qu’il était arrivé en tant que représentant de sa famille dans les vallées de Meryton. Autant vous dire qu’il s’agissait d’un véritable coup de foudre pour le jeune homme. En l’espace de quelques minutes, il tomba amoureux des bois entourant le village, les plaines à perte de vues, le côté ancien du village comparé à Londres. Il avait décidé que ça serait ici qu’il s’établirait pour le restant de ses jours. Contrairement à ses parents qui regrettaient la vie à Londres, lui appréciait sa présence en ses lieux et c’est ainsi qu’il avait fait en sorte de sympathiser avec les autre villageois. Finalement c’était peut être grâce à son attitude que sa famille avait pu faire ses preuves et être accepté. Et puis il y a eu cette histoire qui a terni de nouveau leurs réputations et son mariage avec Isabelle, en l’espace de quelques années beaucoup de choses s’était déroulé pour lui qu’il ne se souvenait plus exactement si cela faisait quatre ou cinq ans qu’il était là.

« Eh bien si mes souvenirs sont bons, ma famille est venu s’installer dans le conté, il y a quatre ou cinq ans. Veuillez m’excusez de ne pas vous donner une réponse plus exacte. Et vous ? Désolé mais il ne me semble pas vous avoir entraperçu auparavant, êtes vous, votre famille et vous, nouveaux dans le voisinage de notre modeste village ? » Avait-il répondu d’une voix claire et posée.

Il n’y avait aucuns sous-entendus, il avait posé cette question pour continuer la conversation. Certes James était du genre réservé, mais pas froid comme on aurait pu le penser. Il n’aimait pas rendre les gens gênés en sa présence et prenait donc en principe soin de ne pas se montrer ni trop brusque ni trop froid.