Remember Austen, RPG du XIXe
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Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary

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MessageSujet: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyMer 10 Mar - 0:19

    Alors que le soleil ne faisait que plomber le petit village de Meryton, quelques nuages ne faisant que venir parsemer de taches d'ombre le sol, les champs, et la verdure environnante le manoir des Springburys. Je ne disais mot, dans ma chambre, de ma fenêtre, je contemplais silencieusement, j'étais calme, seulement en apparence. Je la contemplais tranquillement, on pouvait lire sur mon visage, dans mes yeux, l'amour qui brulait au fond de moi pour celle dont ce regard était destiné, mais qui pour elle ne signifiait qu'une honte, une tâche sur son honneur de fille de bonne famille. Je ne savais plus pourquoi je ne me lançais pas, je lisais les regards de son père, et son père lisait les miens lorsqu'ils se croisaient et que sa fille était dans les parages. Je n'avais aucun secret pour lui. Et idiot que j'étais, j'attendais toujours une réaction de la part de cette belle proie a la chevelure d'or qui daignait me lançait un regard chaleureux, invitant a la rejoindre et lançait une discussion, quel qu'elles soient.

    Je ne descendais pas, attendant simplement l'instant propice. J'entendis des bruits, je n'étais plus seul dans mes contemplations, mes pensées, dans ma chambre. La gouvernante, plus aussi jeune qu'avant, elle m'adressait un sourire mais je ne lui répondit pas, attachant seulement cette chemise a mon corps et la nouant a ses boutons qui se refermait un a un sous mes doigts. Je ne disais mot et la laissait simplement faire le ménage. Elle me frôla, l'envie de lui mettre la main aux fesses ne me prit même pas, je l'avais tellement fait, mais a présent, c'était si facile. Je voulais m'offrir a celle qui ne me voulait pas, me donnait corps et âmes a elles. Mais tout était plus simple quand les mots se disent, quand le reste reste, lui a faire, c'est d'un difficile. Je laissais deux des boutons de ma chemise en soie beige ouverte et dévalait les marches du Manoir, cherchant a y sortir, a m'en échapper, je mis un pied sur l'herbe craquante en cette journée ensoleillée, révélant surement ma présence a celle qui, au loin, adossée a un arbre, lisant surement un livre ou pensant seulement a ce qui pouvait a présent lui arriver.

    Silencieusement, tel un fauve, je me faufilais, dans l'herbe, contournant a sa vue l'arbre, pour arriver doucement derrière elle, ne cherchant pas vraiment a lui faire peur, peut-être la surprendre, je ne savais que dire, je n'étais pas le genre de personnes a parler d'un dialecte plus ou moins approfondies avec des gens qu'il connaissait assez bien a présent. Je voulais simplement, la regarder, de plus près. J'étais non loin d'elle, juste au-dessus, assez pour voir la naissance de sa poitrine du haut, et aussi pour lire ce qui était le plus important, ce qu'elle faisait. Mais je ne m'attardais pas sur cela, je cherchais a croiser son regard, m'y noyais. Si seulement tout se faisait par regard, tout serait plus facile, enfin pour ma part, mais fallait-il que je fasses mes preuves a cette gonzelle pour obtenir son cœur ? Me battre pour l'obtenir ? Nul besoin était, pour l'instant.

    " Bonjour chère cousine, comment allez-vous en cette ravissante journée ensoleillée ? "

    Que dire d'autre, lui déclarer ma flamme ? Plutôt dans mes rêves, ou mes cauchemars, je n'étais pas un garçon de ces mesdames, non, je suis Chuck Bass Henry Fieldway, le seul, l'unique, et ça vaut mieux.
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Mary Springbury
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyMer 10 Mar - 1:15

[lapsus révélateur :D Pardon pour le rp (le démarrage est toujours difficile pour moi ^^")]

Mary avait décidé dés la veille qu'elle consacrerait sa matinée au dessin. Ses doigts avaient perdu de leur art et elle tenait à les exercer plus régulièrement. Après avoir constaté que la journée promettait d'être claire et douce, Mary, en fille attentive, passa tout de même voir son père, prête à abandonner tout projet s'il désirait sa compagnie, ou si sa maladie l'inquiétait trop pour qu'elle ne s'autorise à se livrer à un quelconque loisir. Cependant, son père qui lisait dans la bibliothèque, lui dit qu'il n'avait besoin en aucun cas de sa présence, et qu'il serait plus qu'heureux si elle se trouvait un passe temps plus heureux que de s'occuper de son vieux père. Une fois rassurée sur le sort de son père, Mary appela une domestique et lui demanda de placer son écritoire et sa table à dessin sous la tonnelle, afin qu'elle puisse profiter de la chaleur mais que sa peau pâle n'en pâtisse pas. Mary rajusta son châle blanc autour de ses épaules et descendit silencieusement les escaliers, relevant légèrement sa robe blanche au-dessus de ses chaussures. Elle se dirigea vers la tonnelle, le coeur léger. Il faisait plus doux qu'elle ne le pensait.

Attendant que ce qu'elle avait demandé soit exécuté, elle se promena brièvement dans le jardin baigné de soleil, sans se préoccuper de la rosée qui humidifiait le bas de sa robe : à quoi bon, elle n'avait personne à impressionner ? Elle alla s'asseoir à la table dressée pour elle et se saisit de son matériel. Elle traça quelques trais sur le papier blanc, et le bruit feutré qui émanait de ce geste la ravit. Elle commença par dessiner un oiseau. Une pervenche sans doute, en plein envol. Cela lui prit du temps. Elle n'avait plus l'habitude de dessiner, mais son poignet semblait se souvenir peu à peu des traits qu'il lui fallait tracer.
Elle rajouta les barreaux d'une cage autour de l'oiseau, le privant de sa liberté.

Toute à sa concentration, Mary n'était plus attentive à ce qui se passait autour d'elle. Le chant des oiseaux, les rayons du soleil, son châle qui doucement tombait de ses épaules, révélant les boucles blondes qui se formaient sur sa nuque. Elle mit un moment avant de se rendre compte de la présence de son cousin. Elle entendit son pas feutré sur l'herbe et sursauta à peine avant de se retourner, croisant son regard. Comme de coutume, elle fut submergée par les différents sentiments que lui inspirait la vue de Henry Fieldway. Quand elle le voyait, elle se souvenait du compagnon d'enfance, qu'il était le fils d'une adorable compagne. Mais très vite, une vague d'un doux mépris l'envahissait lorsqu'elle constatait qu'il se tenait encore et toujours de cette manière nonchalante, rappelant à sa cousine la réputation du jeune homme. Elle lui répondit toutefois d'une voix douce, comme d'habitude, lorsqu'il s'inquiêta de son humeur, faisant preuve cependant d'une certaine froideur :


"Fort bien, mon cousin, et vous ?"
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptySam 13 Mar - 13:08

    [ D'ja bien, du mal aussi a rp' la ^^. Désolé du retard <3. ]

    C'était donc au dessin que sa belle cousine s'était intéressée aujourd'hui. Moi-même, je suis incapable d'user de ces fins instruments pour faire quelque chose de concret sur une fiche couche de papier, quelque chose que ces fins doigts dessinait d'une langueur monotone, une chose faite par les désirs de la jeune fille et qui n'était soumis a aucune règle, un oiseau en cage. C'était exactement ce que je n'étais pas, mais je n'y pensais pas sur le coup. A vrai dire, j'étais comme un oiseau qui de son bec avait crocheté la serrure de sa cage. Je n'aimais pas être soumis a tout ce qu'on appelait 'bonnes manières' je voulais être libre, a croire que j'étais révolutionnaire. Il était tôt mais ce soleil promettait une journée bien chaude, dans tout les sens du terme qui sait. Hum, quel pervers j'étais, je m'aimais tellement. Et c'était peut-être cela qui exaspérait celle que j'aimais ? Je ne m'étais pas réellement penché sur la question, jamais pour être exacte, c'est vrai, j'essayais de la rendre jalouse mais je remarquais de plus en plus que ça ne lui faisait rien, et que au contraire, son regard était assez expressif envers moi, pas dans le bon sens malheureusement, au lieu d'être rempli de fascination ou de jalousie pour moi il était emplie d'indifférence, une indifférence glaciale qui me mettait au tapis plus que je ne le pensais. Mais, comparait a moi, elle était tout mon contraire, et c'était cela qui m'intéressait tellement a elle, a croire. Mon regard était plongé dans les siens, je voulais m'y perdre mais elle m'y empêchait, et si je m'y perdais sans son consentement elle y remarquerait sans doute tout ce que je lui réservais, tout ce que je voulais d'elle, non ce n'était pas du sexe, c'était bien autre chose, être amoureux était mon idéale, je l'étais déjà, mais j'étais seul.

    Je vis son regard me jaugeait, de haut en bas, elle ne me reluquait pas, elle me jugeait cela ma posture, ma posture n'était pas des plus normal, j'étais simplement accolé a l'arbre, la regardant simplement, elle était digne de son rang, de son statut social, et vu qu'a présent elle se devait de ne pas ternir l'image que j'avais d'elle, elle ferait toutes ces manières qui m'exaspérait. Je voulais que tout le monde ne suive plus cela, mais cela était plus difficile a faire que le dire, ou le penser simplement. Elle était trop intégré pour ne pas tomber dans la folie dont je faisais parti même si je m'intégrais aussi facilement qu'elle quand le moment devait se faire. Je quittais son regard, ne regardant pas son corps et me concentrant sur le dessin qu'elle avait fait, j'y souris, j'en prenais enfin véritablement conscience, qu'il me ressemblait assez, avant-elle envie que son cher cousin devienne comme cela ? Un oiseau en cage, que je me cloitre dans le Manoir, le temps de me calmer, me changer et de suivre le troupeau, devenir quelqu'un d'honorable ? Si seulement elle avait conscience que elle seul pouvait me changer, c'était pour cela que j'essayais d'attirer son attention avec d'autres demoiselles, peut-être. Sans doute, flûte alors. J'étais si faible face a elle, pourquoi étais-je venu ? Elle avait une tel attraction pour moi, je me haïssais d'être faible face a elle, et seulement a elle. Mais je ne la haïssais pas elle, encore de la faiblesse, ou l'amour, mais l'amour est une réponse de faible, ou de romantique, ce que je n'étais pas. Enfin, pas totalement.


    " Je me porte bien, merci. Jolie pervenche, mais ne serait-elle pas mieux en liberté ? "

    Une question qui me trottait dans la tête, une question pour voir si elle me voyait ainsi, mais la connaissant, il n'y avait surement aucun rapport entre ce dessin et moi-même, mais peut-être le prendrait-elle ainsi et y réfléchirait ? Oui, oui, je suis très imaginatif pour me faire rêver, en tout cas, je ne quittais toujours pas son regard, attendant simplement qu'elle daigne me répondre, je n'avais pas de conversation avec elle, mais je la jugeais simplement du regard, il me semblais la connaître par cœur, mais je me trompais lourdement sur cela, son père avait attiré toute son attention au contraire de moi qui l'attirait mais qui la rejetait aussi vite, pourquoi je continuais alors ? Peur de changer ? Sans aucun doute.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptySam 13 Mar - 16:52

Mary resta quelques secondes immobile, regardant son cousin, cherchant sans doute dans ses pupilles à quoi tendait la question qu'il lui posait. Mais elle ne trouva rien dans le regard étrange Henry, ou en tout cas, rien qu'elle ne comprit. Et pourtant elle estimait qu'il faisait partie des hommes les plus aisément compréhensibles, car transparents par leur comportement parfois méprisable.

Mary finit par détourner le regard, regardant sa feuille de papier. Elle contempla les barreaux de la cage. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle les avait dessiné, mais la question du jeune homme avait vaguement éveiller sa curiosité à propos de son propre comportement. Avant de répondre, elle se leva et rattrapa son châle qui glissait, le remettant d'un geste sur ses épaules. Elle saisit la fine feuille de papier et la plia en quatre. Elle fit face à son cousin, et le contempla adossé à son arbre. La jeune femme comprenait, en le voyant sous la lumière douce du soleil, qu'on pouvait se laisser facilement séduire par son apparence charismatique. Elle ne résista pas à la tentation de lui sourire, mais pas aussi chaleureusement qu'elle le faisait avec quiconque d'autre.


"Merci, mais je ne crois pas mériter ce compliment. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas dessiné."

Elle marqua une pause réfléchissant soigneusement à ces mots avant de parler :

"Je ne sais pas... Peut-être que dans sa cage, la petite pervenche est nourrie et à l'abri de tous prédateurs, ce qui ne serait pas le cas si elle était libre. Du moins, je crois. Peut-être n'êtes vous pas de cet avis ? La liberté ne rend pas nécessairement heureux, n'est-ce pas ?"

Elle ne se départit pas de son sourire mais il vacilla un instant. Mary avait toujours du mal à exposer son avis avec beaucoup d'assurance. Mais ce qui lui faisait plus peur encore c'est qu'un silence gêné s'installa entre elle et son cousin, car même si l'idée d'embarrasser le jeune homme ne lui déplaisait pas, elle savait pertinemment que dans ce genre de situation elle serait toujours la plus gênée des deux. Aussi, avant de lui laisser le temps de répondre, elle proposa :

"Ne préfèreriez vous pas disserter en marchant ? L'envie de dessiner m'est passée..."

Cela était faux, mais Mary avait horreur de faire quoique ce soit qui fût sous la vigilance de son cousin, aussi dessiner en sa présence ne la réjouissait pas le moins du monde. De plus, elle espérait plus ou moins que leurs pas les dirigeraient vers leur commune demeure. Mary n'était jamais à l'aise en la présence d'Henry. Elle expliquait ce malaise par leur trop grande différence de caractère et de comportement, mais elle ne pensait pas que rien d'autre entre en cause. Elle-même devait avouer qu'elle ne faisait pas énormément d'efforts pour s'entendre avec son cousin, dont l'attitude vis à vis des femmes, qu'elle n'ignorait pas, le rendait à ses yeux tout à fait méprisable.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptySam 13 Mar - 19:57

    A ces regards, ces sourires, je me disais ce qui en moi la retenait d'être aussi chaleureuse qu'avec les autres qui eux avait droit a des sourires d'une chaleur a les chauffer sur place. Mais ils étaient bien trop aveugle pour voir véritablement la beauté de cette blonde qui me servait de cousine, je la haïssais d'être si belle, d'être si intègre, elle ne voyait pas e que je faisais pour elle, okay, je le faisais aussi pour mon propre plaisir mais je voulais avoir une réaction de sa part, et fatalement je m'étais attaché a cette vie de débauche, des corps féminins, si doux, si tentateurs que je ne pouvais m'y résoudre a y détourner le regard. Mais elle avait une attraction sur moi que je ne pouvais contrôler, qui m'arrachait a toute idée et toute réflexion raisonnée et qui doucement me sortait de mes gonds pour me faire agir d'une sorte que je ne pouvais apprécier mais dont elle pouvait apprécier, je changerais ? Je ne le voulais pas. En comparaison entre elle et moi, il y avait une chose simple : un océan. Elle était un immense océan, calme ou le soleil viendrait se coucher, la colorant ainsi pour quelques minutes d'une beauté inoubliable. Tandis que moi je n'étais qu'un océan déchaînée, couvert par des nuages gris cachant le soleil parsemée d'éclairs et par moment d'un calme étrange, mais si rare. Mon regard s'éclipsait du sien, je ne disais mot, écoutant seulement ces mots, elle faisait preuve d'une modestie que je ne connaissais pas chez elle, elle pouvait faire mieux, j'en étais sûr mais c'était déjà bien, pourquoi vouloir être a son maximum, si maximum il y avait, il fallait juste vivre et pas faire comme les autres, j'étais si révolutionnaire, je changerais réellement, et cela n'était pas du a cette belle blonde qui me courtisait sans qu'elle n'en sache rien. Je ne répondis rien a cela, prêtant plus attention a la réponse qu'elle me fournissait a ma propre question. Je me devais d'y répondre, le rebelle que j'étais, celui qui commençait a naître en moi et y faire sa place. Par la suite elle proposait que l'on continue notre discussion tout en marchant, j'amorçais le pas, attendant qu'elle me suive pour enfin répondre.

    " Exact, je ne suis pas du même avis. Mais vous n'avez pas faux. Si la soumission, se fondre dans la masse on devenant un serviteur, un pion contrôlé par qui le veux, alors il n'est plus libre, mais si de son bec, il crochète la serrure pour se libérer, alors il fait parti d'un autre genre. Je vais vous faire part d'une confidence, je suis libre. "

    Voilà qui pouvait peut-être lui montrer une part de moi-même, une excuse aussi a mon comportement, je ne voulais simplement pas être comme les autres et cela était connu, tel père tel fils cependant. Si j'étais destiné a devenir comme mon père, croyez moi que je changerais de moi-même, mais pour l'instant je n'avais rien déceler en moi qui lui ressemblait, a part ce gout prononcé pour les femmes en petite tenue et d'une soumission exemplaire. Notre entente, entre Mary et moi était des plus basiques, nous n'avions aucun secret a dire, aucun sourire complice, juste un certain respect envers l'un et l'autre, n'en tenant qu'au réputation qu'on entendait en écho dans le Manoir ou autre part. Jamais nous avions eu l'occasion de si bon matin de prendre vraiment le temps de nous connaître par nous-mêmes, et pour une fois, j'avais essayé d'arrêter de la contempler de loin, et m'étais plus approché, pour lancer une vraie discussion entre elle et moi. Par moment je me disais comment une si froide fille avait pu faire pour sans le savoir, s'emparer de mon cœur, et de ma raison de vivre d'un seul coup. Je ne disais mot, marchant simplement, je ne faisais aucunement attention au décor, si je tombais, je m'en foutrais, je n'avais rien a lui prouver a part une chose, mon regard qui ne quittait pas le sien, elle m'envoutait, et si rien ne me retenait a par la profond respect que j'avais pour elle, de lui sauter dessus, je ne serais pas là a faire ça, je ne me reconnaissais plus.. a ces côtés.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyDim 14 Mar - 17:45

[Sérieux, c'est vraiment trop poétique <3.]

Mary s'attendait à cette réponse. Forcément. Qu'aurait pu répondre d'autre Henry Fieldway, qui semblait soumis à moins de règles que quiconque, autre qu'un "je suis libre" franc et massif ? Elle sourit mélancoliquement, sans se rendre compte que son cousin ne la quittait pas du regard. Leurs différences de caractère semblaient ressortir toute entière, grâce à cette discussion. Sans doute, cette notion de liberté était fondamentale dans leur comportement à tous deux, mais il n'accordait pas la même valeur à ce simple mot qu'elle. Le débat qui allait suivre représentait pour Mary une occasion précieuse de savoir si son cousin était définitivement méprisable, ou s'il était récupérable. Elle sourit à cette idée, et se décida à répondre à Henry :

"Je parie que ma confidence vous étonnera plus que ne m'a étonné la vôtre..."

Elle marqua une pause à la fois dans ses paroles et dans sa marche, car le terrain menaçait de tâcher sa robe et qu'elle entreprit d'en relever légèrement l'avant. Elle rejoint son cousin et continua :

"Car, mon cousin, je pense vous surprendre en disant que moi aussi, je suis libre..."


Elle rougit lorsqu'elle s'entendit parler. Elle se rendait compte qu'Henry pouvait mal interpréter sa phrase, et croire qu'elle parlait du même genre de libertés dont il abusait lui-même. Cela aurait remis en question la pureté de l'angélique Mary, et bien qu'elle ressente de nombreux sentiments contradictoires vis à vis de son cousin, elle ne voulait cependant pas descendre dans son estime de la même manière que lui, descendait dans la sienne. Elle sentit son visage en feu avant de reprendre vivement :

"Aucun de mes gestes n'est déterminé par une autre volonté que la mienne ou que celle de mon éducation, qui n'a rien d'une entrave."

Elle leva les yeux vers le ciel bleu clair et sans nuage, laissant un instant son visage se baigner de soleil. Mary ne pensait pas que ce qu'elle avait dit avait été clairement compris. Non pas qu'elle doute des qualités intellectuelles de son cousin, mais elle savait qu'elle avait souvent du mal à se faire comprendre. Son père lui reprochait souvent un manque de franchise pure dans ses paroles, qui embrouillait ses réflexions par tous les détours que sa délicatesse lui ordonnait de prendre. Elle tourna la tête vers son beau cousin (car quoi qu'il en soit il était beau) partageant son regard quelques instants, avant de dire :

"Je ne suis pas comme vous l'oiseau qui a crocheté sa serrure et s'est envolé par la fenêtre. Je suis plutôt celui dont la porte de la cage est laissée ouverte, le libérant ainsi de ses chaînes, mais qui ne s'aventure pas plus loin que sur la main de son ancien maître..."

Leur promenade les avait conduit vers l'embranchement du sentier. La droite menait au château, la gauche un peu plus loin dans le jardin. Mary interrogea son cousin du regard.

"Je vous laisse choisir la direction qu'il vous plaira..."
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyLun 15 Mar - 0:50

    [ C'est toi qui me pousse a l'être (a). ]

    Cette matinée semblait porter ces fruits, moi qui pensait qu'elle me rejetterait, comme elle avait l'habitude de le faire, ma compagnie en tant que cousin qui avait une réputation assez contraignante était assez dur a soutenir, être vu avec moi avait ses avantages ainsi que ses inconvénients, mais nous étions chez nous, nous n'avions pas a nous cacher et c'était cela que j'aimais dans notre chez nous, notre autre visage, celui que nous montrions pas aux autres, domestiques, invités de hautes marques, pourquoi devions-nous être présenté tel un objet ? Nous n'étions pas de tel, je n'étais pas ainsi et je détestais tout ce qui était rattaché a une image, et je me faisais d'un devoir de ternir mon image et celles des autres. Bien sûr, les changements au fur et a mesure du temps sont a prendre en compte, mais si ces changements eux-même ont déjà pris en compte nos précautions, alors tout est perdu. Chaque changement a un prix. Je n'avais pas envie de payer ce prix, non ce n'était pas cela, je n'avais pas envie de changer, mais je la voulais, Elle. Quand l'on réfléchit par le cœur et non par la tête tout est possible, on ne pense plus a ce que l'on ne puisse pas faire, au malheur, on s'imagine le bonheur, on le désire, jusqu'à l'obtenir, dans toute sa splendeur et sa réalité. Je l'écoutais, nous marchâmes d'un pas lent, mesurée, je n'avançais pas trop vite, la contemplant, le soleil se jetait sur elle, la dévorant, j'en étais jaloux. Elle brillait a mes yeux, encore plus que je ne le pensais, et ce que j'avais oublié en moi, s'arrêta de battre d'un coup, me rappelant que j'avais sans doute un cœur, et pas juste un corps, des sentiments forts qui faisait battre en moi des choses auquel je ne puisse comprendre l'amour n'est pas chose aisée a comprendre. Elle me faisait donc par de confidence qui se révélait similaire aux miennes. Mon esprit, aussi mal placé soit-il ne s'imaginait pas des choses aussi infâmes, la virginité de sa cousine était une chose qu'il s'efforçait de préserver jusqu'à qu'elle se marie, c'était ainsi. Aucun homme ne s'approcherait d'elle, j'y tenais absolument, mais elle le faisait sans que je n'eusses a le demander.


    " Je découvres un point commun entre nous chère cousine. L'oiseau que vous êtes doit être d'une beauté rare alors. L'oiseau que je suis n'a aucun endroit ou aller, aucun repères ou s'accrochait je vous avoue. Il vole a la recherche de son but, et une fois qu'il l'aura trouvé, il fera tout pour l'obtenir, quelque ce soit les obstacles. La vie est bien plus exaltante ainsi, vous ne trouvez pas ? "

    Bien sûr, elle comprendrait, enfin je l'espérais a moitié. C'était la première fois que je disais des choses aussi métaphoriques en sa présence mais qui au fond était plein de sens. Mon père ne m'avait aucunement a aucun moment de sa vie manifestait un intérêt quelconque. Ma mère, elle, m'avait apporté son amour, mais aucun repères dont j'avais besoin pour devenir respectable. Mais mon père m'avait forgé par son indifférence en rebelle, révolutionnaire, secret, possessif. Un vrai fou a croire, mais je ne le montrais pas. J'étais si calme cependant, qui étais-je vraiment, je pouvais être si changeant avec les gens que je côtoie, mais seule les gens pour qui l'importance m'est plus que vitale savent qui je suis, mais il n'y a pour l'instant que des personnes qui commencent a me découvrir. Le chemin doucement s'ouvrait a nous, révélant deux possibilités, mon regard se tournait lentement vers le sien lorsqu'elle me proposait de choisir. Je voyais cela comme une chance. Je savais que ma cousine n'avait pas grande estime de moi, et que doucement, peut-être, commençait a me découvrir réellement. Si seulement elle savait le pouvoir qu'elle avait sur moi, j'aurais pu changer de suite pour elle. Je sautais de deux grands pas la terre fraîche qui semblait dangereuse, je lui souris, ne disant mot, lui tendant seulement ma main, allait-elle la prendre ? Surement, ou pas qui sait, j'adorais, non, j'aimais tant cette fille, que même ces méchancetés m'étaient tendres. Bien sûr, par la suite, je lui relâcherais, même si ce serait tentant, sa peau si douce, avec l'âge elle devait surement être de plus en plus douce, chaude, tendre. Me blottir contre elle me fit légérement rêvasser, l'attendant toujours.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyMar 16 Mar - 21:42

On avait toujours estimé Mary comme excellent juge de la nature humaine. Certes, elle voyait toujours le bien mieux que le mal, mais on croyait dur comme fer que son cœur vertueux incorruptible éclairait bien mieux que tout autre regard critique. Mais Mary elle-même savait que juger était un mal, et que de plus elle pouvait tout à fait se tromper. Et son cousin Henry amenait à présent la preuve de ce qu'elle pensait. La jeune femme découvrait un être non pas brut et insensé, mais plein de sens, bien que montrant cette qualité d'une étrange manière. Mary se demandait comment son cousin, avec le bon sens qu'il semblait avoir, pouvait se comporter comme il le faisait ? Et même si leur point de vue ne coïncidaient pas, Mary entendait ses arguments et sa logique. Elle répliqua tout de même :

"Nous sommes de même nature, voilà notre point commun. Mais je n'ai pas la même notion du bonheur que vous, ou du moins, je ne me donne pas les mêmes moyens pour y parvenir. Je vois le bonheur dans tout ce que je suis capable de faire. Dans les soins que j'accorde à mon père, dans le vent qui effleure mon visage, dans toutes les merveilles que je décèle parmi toutes les choses qui m'entourent... A quoi bon se donner un but inaccessible ou difficilement atteignable quand le bonheur se trouve dans l'air que nous respirons ? Je cherche le bonheur dans l'ordinaire et la tranquillité, vous le cherchez dans l'extraordinaire et dans l'agitation... Mais je ne crois pas que l'une ou l'autre de ses conceptions soient blâmable..."

Son cousin lui tendit alors la main. Mary marqua un instant d'hésitation. Elle était bien trop douce et bien trop bien élevée pour refuser une aide bienvenue, mais elle était encore trop méfiante pour accorder sa main, au sens propre, à son cousin, alors qu'elle venait à peine de lui découvrir quelques bons aspects. Aussi, elle opta pour un compromis et s'appuya, aussi légère et rapide qu'un oiseau sur la main de son cousin, franchit le pas de terre, et retira sa main, trop rapide pour qu'Henry puisse refermer sa main sur la sienne. Elle fit cela sans aucune hâte excessive, et retira sa main dans un mouvement rapide et doux, comme dans la continuité de l'élan qu'elle avait pris pour franchir la terre fraîche. Elle remercia l'aide d'un sourire et, alors qu'elle sentit un léger instant de flottement, elle détourna les yeux qu'elle avait fixés dans ceux de son cousin, et continua de parler, les joues légèrement rosies. Pourvu que son cousin n'ait pas remarqué sa réticence à lui faire un peu plus confiance.

"Je crois que nous devrions simplement nous estimer heureux de vivre. Heureux de respirer. Heureux de recevoir ne serait-ce qu'un regard ou un sourire d'un être qui nous est cher. Pour moi, le bonheur tient à cela."

Elle sourit simplement, puis se pencha furtivement pour cueillir une fleur des champs précoce.
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Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Empty
MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyJeu 18 Mar - 22:25

    Pourquoi l'agitation ? Si j'y pensais bien, elle avait raison, ,mais c'était dans ma nature, d'être exciter, je voulais aussi ternir le nom de notre famille, l'image que les gens avaient de nous, surtout que mon père ne faisait pas d'effort pour aider a cela, au contraire, il m'aidait. Tel père, tel fils, tout cela se répète. Mais contrairement a ce que les autres pensaient, le père et le fils se détestaient, un point commun dans leur grande famille. Je l'écoutais tout simplement, nos avis divergeaient mais se retrouvait finalement. Nous n'étions ni l'un ni l'autre en mal, nous profitions juste des aspects de la vie sous tout angle. Mary était la femme de ma vie, mais entre la peur de l'engagement que je ressentais, et surtout la peur de changer, de ne plus être aussi rebelle, je n'étais pas encore décidé, mais la voir ainsi plaisante, souriante a mes côtés, m'était d'une satisfaction rare, une satisfaction que je ne goûtais que rarement. Mon regard dans le sien, je pensais rêver lorsque je vis qu'elle répondait par moment a ce regard, que ces mêmes regards se perdaient pour quelques secondes, l'un dans l'autre. Peut-être que je rêvais, un effet de mon imagination ou une envie forte qui ne se faisait que dans mes rêves. J'avais donc tendis une perche pour l'aider a traverser, ainsi la toucher, un toucher qui me manquait, qui était pratiquement inexistant entre nous, j'avais besoin de toucher les gens, je voulais savoir si cela était vraiment réel, je voulais l'avoir contre moi et embrasser son cou, mais je ne pouvais. Elle traversa, tel un oiseau, la terre fraîche du matin et ne me permit pas de profiter de la douceur de sa main, de la méfiance ? Je le ressentais ainsi, mais je ne lui en voulais qu'un peu. J'étais peut-être coureur de jupons, mais je n'étais pas sot. Je savais me servir de ce qui me servait de cerveau. Pour elle le bonheur ne tenait qu'a cela. J'avais retenu cela, que il ne lui fallait rien de bien géniale, juste de l'amour alors ? Que devais-je faire au finale ? Changer pour elle, conquérir son cœur, et oublier tout ce que j'avais en tête ? Qu'avais-je en tête ? Ne pas devenir comme les autres, mais si je devais me quérir de son amour, je me devais de le faire, l'amour était si dur. Je me devais de parler et de cesser de la regarder ainsi, reprenant contenant je déclarais une réponse vague, a laquelle je ne faisais que peu attention, me lamentant presque.

    " Mais si l'on est gourmand ? Un sourire, un regard est certes bon, mais si peu suffisant, l'impatience fait parti de certains de mes défauts, je ne peux m'empêcher de cela, c'est tellement dur de se dire que l'on pourrait faire tout pour Elle mais que rien ne suffit a l'attirer a part un sacrifice. On le sait, mais on n'a peur, on peut certes manquer de courage, mais ce n'est pas de courage qu'il faut faire face, en tout cas. La vie n'est pas si facile que vous sembliez le croire ma cousine. Ce dire que d'un claquement nous pourrions avoir des choses aussi rare tel que l'amour véritable, l'amitié, la reconnaissance d'un père. C'est une illusion, on s'emprisonne au loin, en essayant en vain, mais en vain. "

    Je m'étais étaler, la je l'avouais, j'étais tellement triste d'un seul coup, c'était rare que je sois triste, ces réticences je les comprenait, et elle ne me faisait que peu mal, mais que je lui dise tout ça, que voulais-je a la fin ? Qu'elle me voit véritablement au fond de moi ? Je m'étais tellement ouvert en ne me citant pas dans tout ça, mais elle était intelligente et ferais le rapprochement entre ma situation et ce que je venais de déblatérer. Elle se poserait des questions, j'en étais sur, mais pour le moment, je marchais, je ne m'arrêtais pas, je marchais lentement, suivant le sentier, peut-être c'était-elle arrêter, touchée par ce que je venais de dire, ou qu'elle me suivait, j'étais dans les nuages.
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Mary Springbury
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyVen 19 Mar - 20:44

Mary était la personne la plus apte à trouver le bien chez quiconque lui en donnait l'occasion, et cela était un exercice qu'elle avait exercé si souvent, qu'elle ne se sentit pas si surprise d'entendre que son cousin n'était pas si mauvais que ça. Enfin elle l'était bien sûr, mais moins qu'une personne ayant une conception du bien et du mal habituelle ou du moins plus formatée. Elle s'arrêta, regardant le dos de son cousin, son cœur à l'affut de nombres de sentiments contradictoires. La jeune Lady n'aurait rien pu décrire avec assurance. Son mépris et sa méfiance restaient toujours là, bien que moins forts, mais la tendresse et quelque chose de plus doux que la pitié, comme de la compassion, partageaient son coeur à parts égales. Le dos de Henry ne ressemblait plus à celui d'un homme dépravé et déviant mais à celui d'un fils à la tendresse brisée. Là, la tendre Mary fronça très légèrement les sourcils. Le jeune homme avait dit autre chose. Oui, oui, il avait parlé de... "l'amour véritable" ? et de "l'amitié"... Le puzzle se mit en place. Maintenant le dos d'Henry était complet. La pièce "jeune homme éconduit" semblait trouver sa place tout naturellement.

Mary repartit vers son cousin, dût accélérer un peu, ses bottines heurtant le sol poussiéreux. Elle se plaça derrière Henry, et posa une main sur son épaule, l'enjoignant ainsi de se retourner, et de s'arrêter dans le même mouvement. La jeune femme sourit chaleureusement, comme elle ne l'avait pas fait devant son cousin depuis bon nombre d'années. Elle scruta son visage. Oui, ces sentiments-là lui allaient définitivement mieux, et Mary se sentit bizarrement sous l'emprise du charme de son cousin, le temps d'un instant de flottement, durant lequel les fleurs embaumaient tout à coup beaucoup plus. Réalisant le rythme accéléré de son cœur, sa méfiance se renforça soudainement, pas au point de faire vaciller son sourire, mais suffisant pour qu'elle laisse retomber sa main de l'épaule de son cousin.


"Je n'ai pas dit que tout devait être aussi simple. L'amour de nos semblables est ce qu'il y a de plus dur à conquérir, mais n'y a-t'il pas quelques bonheurs dans tous les efforts que nous faisons pour devenir meilleur pour mériter l'amour de ceux qui nous importent ? Désirer l'inaccessible, voilà qui est pour notre malheur. Mais ce dont vous parlez n'a rien d'irréalisable. Quoique la tendresse d'un père qui ne mérite pas d'avoir les enfants et la femme qu'il a n'est pas si indispensable que ça à votre bonheur sans doute. Ne trouvez vous pas de tendresse paternelle ailleurs qu'en celui qui vous a donné la vie ? Bien sûr, vous me trouverez sans doute bien osée de dire cela alors que, assurément, j'ai eu de la chance dans ce domaine. Mais préfèreriez vous la tendresse d'un père que vous ne jugez pas digne, où la tendresse d'un homme qui vous aimerait comme son fils ? Mon père, je crois, vous aime déjà beaucoup..."


Mary marqua une pause, fuyant alors le regard de son cousin :


"Quant à l'amour véritable, qui ne vous dit pas qu'il est à portée de main ? Je n'entends guère ce genre de sentiments dans le coeur d'un homme, et je ne peux, j'en ai peur, vous aider dans ce genre de quête. Mais pour ce qui est de l'amitié, la mienne vous est toute acquise!"


Elle conclut ainsi sur un sourire amical.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptySam 20 Mar - 15:24

    Je ne sentis plus rien, n'entendais plus rien non plus, a part ce silence, ce silence lourd, qui laissait supposer beaucoup de choses pour moi. Une incompréhension de sa part ou une déclaration je me laissais sans douter laisser emporter. Je n'avais pas 'habitude de m'ouvrir, de laisser ce que je ressentais au plus profond de moi ressortir d'un coup. C'était sans doute parce que c'était Elle et pas une autre, oui, c'était surement cela mais je ne pouvais lui en vouloir, je ne pouvais, c'était ainsi. Avec elle je me trouvais plus intelligent que je le montrais avec d'autres, je changeais c'était inévitable mais doucement, je le savais, je ne le reniais pas et je ne faisais pour contrer cela, que devais-je faire au finale ? Je ne le savais pas, toujours, je me perdais doucement dans mon moi intérieur et je ne sus que faire. Lorsque j'entendis ces bruits de pas feutrés, ratissant légèrement le sol, puis sa main sur mon épaule, je me retournais doucement, lui faisant face, mon regard, dans le sien comme toujours. Je ne disais mot, la contemplant tendrement, un regard changé, je ne m'apitoyais pas sur mon sort, j'étais peut-être juste en train de trouver une excuse a mon comportement, mais au moins cela était vrai et c'était ce que je ressentais, une chose que je n'avais partager qu'avec elle et dont elle devait juste garder pour elle. Je l'écoutais, mon sourire s'agrandit doucement sans paraître géant, elle ressentait les mêmes choses que moi a l'égard de mon paternel, en même temps je me demandais qui l'aimais vraiment, ma mère y compris. Je l'écoutais encore et toujours, me rappelant que mon oncle, lui, m'aimait beaucoup aussi. Je souris, je ne voulais pas lui faire dos, tout cela me touchait et je ne voulais pas vraiment le montrer, j'étais pudique sur ce côté là, mais il ne fallait pas m'en vouloir. Je ne pus rien lui répondre sur ce coup là, l'émotion me prenait seulement qu'a la gorge, je gardais le silence, la laissant conclure sur une chose qui ne me plairait pas dès que j'eusse entendre le mot ' amitié '. Ce n'était pas elle qui avait dit que l'amour était a portée de main ? J'avais son amitié, je me devais d'avoir a présent son amour, mais que faire sans 'heurter ? Je ne savais, mais je savais qui aller voir pour m'enquérir de conseil, certes il me faudrait beaucoup de contenance et d'humilité pour aller le voir, il savait comment j'étais, il me connaissait surement mieux que je le pensais.

    " Ceux que vous me dîtes, ma cousine, me touche sincèrement. Mais je ne sais si vous ne seriez pas victime d'une jalousie, si pour moi, votre père jète son dévolu ! - Bien sur c'était une blague - Assez, je ne sais point ou j'en suis, vous avez l'effet de me donner le tournis cousine. A croire que vous avez plus d'effet sur moi que j'en ai sur vous, et heureusement a croire. Je vous remercie cependant de votre amitié qui m'est chère et très précieuse. "

    Si seulement je pouvais avoir bien plus, mais il fallait que je me contente de cela, pour l'instant. Je n'étais pas du genre patient, et qui sait, elle remarquera que elle ne me désire plus comme simple cousin, un jour. Je la charmerais dès demain, ou plutôt dès que j'aurais eu ma conversation avec celui dont je voulais parler d'Elle. Je lui fis un regard, puis le chemin, pour lui indiquer que nous continuons notre ballade, nous étions un peu plus chaleureux l'un envers l'autre dès a présent, une complicité pourrait sans doute naître après cela, un belle histoire aussi, mais cela reste encore a écrire. Je la voulais, je la désirer bien plus que tout au monde, et elle serait mienne, j'en faisais le serment, elle venait, en moi, d'attiser une flamme qui ne s'éteindrait jamais, elle venait de me donner encore plus envie de la conquérir a ma façon, mais avec un peu de sa touche, elle seule me connaîtrait comme je l'ai été quelques instants plus tôt, je serais sien, elle serait mienne.
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MessageSujet: Re: Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary Quand le démon vint embêter l'ange [...] | Mary EmptyMar 23 Mar - 21:34

Mary rougit par modestie, en entendant l'influence que son cousin lui attribuait sur sa personne, mais elle lui sourit tout de même, flattée par cette remarque. Bien qu'elle restait très incertaine quant au sujet de l'honnêteté de Henry Fieldway, elle admettait tout à fait que l'air de celui-ci s'était fait beaucoup plus doux et charmant. La jeune Lady regrettait brutalement d'avoir été si vive en retirant sa main, et chercha le moyen de réparer le préjudice qu'elle avait porté à son cousin. Elle suivit son cousin sur le chemin de terre puis accéléra un peu pour le rattraper, afin qu'ils puissent continuer de parler. Elle lui répondit sur le ton de la plaisanterie :

"Je crois que mon père n'a jamais mieux choisi l'objet de sa tendresse. Je lui ai été donnée par la nature et le hasard, il est naturel qu'il choisisse un enfant selon son cœur et qu'il l'aime autant que son propre enfant. Et si cela est pour votre salut, alors nous devrions nous voir plus souvent. Et croyez bien que par le sang et le charmant caractère dont vous faites preuve ce matin, mon amitié vous est tout acquise."


Ses pommettes prirent une légère teinte rosée. C'était bien parce qu'Henry Fieldway était son cousin qu'elle se permettait cette familiarité. Elle ne savait pas très bien si lui accorder son amitié de but en blanc était dans le domaine du convenable, mais d'une manière assez peu amène et peu catholique elle songea que d'autres femmes s'accordaient de bien pires familiarités avec son cousin que ce que la timide Mary ne ferait jamais. A cette pensée, Mary se sentit vaguement soulagée. Et ce soulagement amena bizarrement avec lui le moyen de se faire pardonner de l'affront qu'elle avait sans doute commis un peu plus tôt. Soupirant discrètement, elle lança doucement à son cousin, avec toute l'élégante fraîcheur d'une jeune lady de dix-neuf ans :

"En vérité mon cousin je me sens légèrement lasse, mais j'aimerai encore profiter de l'air agréable et du soleil de ce matin. Puis-je, avec votre permission, m'appuyez sur votre bras ?"

Elle adressa un sourire à son cousin, celui qu'on les femmes sûres d'avoir demandé quelque chose qu'on ne pouvait pas leur refuser. Mais une lueur d'inquiétude animait les yeux de la tendre Mary, inquiète d'avoir réparer sa froideur. Toutefois son cousin accepta d'un signe de tête, et ainsi appuyée légèrement sur son bras, ils rentrèrent à leur demeure commune et se séparèrent en bas des escaliers.


- TEMINE -
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