Mais toi tu ne sais pas que je t'aurais tout donné... (ft Asling)

Depuis qu'elle vivait à Bath, Lydia ne profitait plus des joies d'un manoir fourmillant de vie. L'humble demeure des Tiddlers lui permettait de toujours trouver un domestique, une cousine, un oncle à malmener dès le matin. Dans l'appartement de son frère, il n'y avait que... son frère, qui remplissait à longueur de journée des papiers qui semblaient fort importants. Autrement dit, elle s'ennuyer ferme.

Ce qui l'ennuyait encore plus c'était William qui lui interdisait de sortir. La révolte, les paysans, tout ça... « Lydia ne sors pas d'ici! ». Puis, après quelques négociations « Lydia, tu ne quittes pas le centre-ville » puis « Lydia, tu me fatigues », et enfin « Je n'ai pas tué Bubulle ! Fais ce que tu veux, je n'en peux plus ». Miss Shatterney ne voyait vraiment pas en quoi quelques paysans pouvaient effrayer son frère,quelques gueux n'allaient quand même pas l'empêcher de sortir à son grès ! Quel peureux ce Will !

Ce matin donc, Lydia décida d'acheter des rubans, la nouvelle mode. Malheureusement cela n'occupa que très peu de son temps, et à 10h, elle se retrouva fort dépourvue. Hors de question de rentrer. Elle réfléchit, puis choisit d'aller se promener un peu plus loin, puis un peu plus loin et puis loin encore. 2 heures passèrent et ses pas l'avaient menée à travers la forêt, elle avait ensuite voulu rendre visite à une amie qui n'était pas là. Puisqu'elle était à présent dans le coin, elle choisit d'aller vers le petit ruisseau qu'elle aimait tant. Lydia passa devant deux paysans qui travailler dans leur champs. Elle les salua poliment, après tout il ne s'agissait pas de s'attirer les foudres de ces ploucs aux culs terreux. Elle continua son chemin et aperçut un petit verger au loin, son ventre gargouillant, elle enleva ses chaussures pour traverser le ruisseau, et le sol étant agréable, elle resta pied nu et entra dans l'immense verger. Elle cueillait quelques pommes quand il vit, très loin, une cabane. Ni une, ni deux, elle se mit en route pour aller explorer les lieux.

Soudain, un bruit derrière elle. Elle se retourna, rien. Elle fit encore quelques pas, quelqu'un la suivait. Qui ? Elle ne savait pas. Un espion voulant savoir quel est son secret de beauté ? Un agent de sa majesté venu pour l'enlever car le prince ne peut plus vivre sans elle ?
Elle compta dans sa tête « un, deux, trois, SOLEIL » et se retourna. Personne. « Un, deux, trois, SOLEIL » Oh ! Les deux paysans.
« Euh.... bonjour?
-Alors ma jolie, on promène ?
-Non je suis en train de tricoter une écharpe géante pour rejoindre le pays des lapins garous! »

Stupéfaits, les deux hommes se regardèrent, Lydia leur jeta ses chaussures à la figure et se mit à courir pour tenter de rejoindre la cabane. Malheureusement, son pied nu trébucha sur un caillouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu (Caroooooo) et sa cheville céda. Les deux hommes qui l'avait déjà rattrapée la tinrent (oh c'est beau comme conjugaison !!) et commencèrent à vouloir arracher ses vêtements.
Miss Shatterney réfléchissait vite : elle ne pouvait pas se laisser faire sans crier comme un Bubulle hystérique capturé par un chat, sans distribuer des coups de pied bien placés.
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