© DEL♦PHIE Avatar: Johnny Depp

Titre (Lord, Lady, Mr, Mrs, Miss, Duke, etc.): Peintre (Mr.) Nom et Prénoms : SHELDON Asling Age : 35 ans. Sexe : Masculin. Lieu d'habitation (Mansion, Cottage, Farm) : Mansion (mais a une cabane dans la forêt ou il passe le plus clair de son temps dedans, enfin il préfère vivre la-dedans que plutôt dans sa demeure) Famille (Scénario famille): Tiddlers. Depuis combien de temps vivez-vous à Meryton? :Depuis toujours.

Lunatique : Une personne lunatique c'est une personne changeant toujours d'humeur. Asling ne dérobe pas à cette règle là. On ne pouvait jamais prévoir sous quel jour on allait le voir, s'il allait être sociable ou bien tout simplement si on allait se confronter à sa folie. Bien sûr à Meryton, on le connaît comme étant le Gentleman sous multiple facette, cependant très mystérieux car on ne le voit pas souvent traîner en ville. Il préfère se terrer dans sa cabane au fin de la forêt qu'offre les environs de ce grand village. Mais bien sûr, lorsqu'on est confronté à ce genre de personnage, c'est sûr qu'on ressent une certaine appréhension à le côtoyer.


Schizophrène : Il a pour habitude d'être traité de fou. Lorsqu'il fait acte de présence parfois dans le centre ville de Meryton, on peut voir les dos tournés vers lui, des messes basses par rapport à sa santé mentale. Bien sûr, il ne facilite pas à contredire ce que tout le monde pense de lui. Parfois on le voit parler tout seul, s'énerver contre lui-même sans raison apparente, parlant à un être invisible pour tout le monde à part lui-même. L'histoire de ce personnage est sombre, on peut très bien le deviner, c'est vrai qu'il n'est pas devenu ainsi comme ça sans la moindre explication à la maladie intérieur qui consume toute sa personnalité. Non, bien sûr, il y a toujours une raison à l'étrange, aux choses inexpliquées de la vie, faut juste qu'on puisse mettre un point clair dans tout ce brouillard, émettre un raisonnement à ces agissements, être explicite par rapport à son attitude. Cependant est-ce qu'un fou pouvait avoir une raison ? Pour Asling, ça fait déjà depuis longtemps qu'il a perdu sa morale.


Protecteur : On peut se demander comment un être humain comme lui peut ressentir les choses comme les hommes normaux. Est-ce qu'il pouvait réellement ressentir de l'amour, de l'amitié, du chagrin, de la joie ? Bien sûr que oui, sauf que chez Asling tout est en désordre. Les émotions qu'il ressent ne sont jamais claires mais ils sont bien ancrées en lui comme tout autre individu. Il peut très bien s'attacher à quelqu'un et quand c'est le cas, tout ses sens sont en émois. Les ressentis qu'il peut éprouver à l'égard de cette personne sont bien souvent décuplés, et son côté protecteur peut être très dérangeant parfois. En même temps il est aliéné, à quoi pouvait-on nous attendre ?


Créatif : L'imaginaire est un monde où tout est possible. Asling reste la plus part du temps dans celui-là, se laissant aller du bout de ces pinceaux, à produire des tableaux de toute sorte. Portrait d'une femme endormie, d'une petite fille jouant au bord de l'eau, d'une biche allaitant sa progéniture, d'une maison en feu, d'un homme obscure restant dans l'ombre d'un homme en plein jour pleurant. Oui tout un tas de choses qui lui passe par la tête est décrit dans ses oeuvres mais bien sûr parfois il peut aussi peindre les choses qu'il voit dans la réelle vie. On voit même parfois des femmes allant dans sa cabane et se faire peindre leur corps avec leur formes sans fin et les expressions de leur visage sur ces toiles, gardant à jamais une trace immortel qui ne ternira jamais. Lui permettant en même temps de pouvoir se souvenir que les êtres humains sont des êtres aux multiples facettes, tout comme lui. Sauf que bien sûr, eux, ils ont une raison.


Solitaire : En même temps lorsqu'on le voit traîner dans la forêt tout les jours de la semaine et bien sûre toute les nuits, on ne que deviner que l'homme qui est Asling Sheldon ne peut être qu'un homme solitaire. Ne voulant pas être confronté à tout les autres, préférant s'enterrer dans la folie qui l'habitue. Ce n'est peut-être pas la solution de voir un jour son mental guérir de cette maladie qu'il avait, mais en même temps avec le passé qu'il a eu, c'était tout à fait compréhensible qu'il ne puisse pas chercher une quelconque compagnie. D'ailleurs il est très bien tout seul, et pour lui au fond, il n'est pas tout seul. Y a toujours ce passager noir qui est là en lui, lui tenant la compagnie et conversant avec lui sans se lasser. Alors à quoi bon chercher à être avec des vraies personnes qui ne peuvent pas te comprendre alors qu'il y en a un qui est juste là, toujours avec lui, ne le jugeant pas et restant avec lui malgré qu'il sait qu'il n'a plus toute sa tête.

« came to a world like no other »
1779, le 23 Octobre. Voilà, il est arrivé enfin. Un visage d'ange, innocent dans un monde de bordel. Sa mère, une prostituée, fille de joie qui a toujours vécu dans la rue, accrochée à son proxénète. Et son père. Quel père ? Elle ne sait même pas qui a bien pu la mettre enceinte et bien sûr son mac n'a pas aimé cette nouvelle là car c'était sa péripatéticienne fétiche qui lui rendait tellement d'argent. Et pourtant il n'avait pu se résoudre à ce qu'elle se fasse avorter, il a tout de même des enfants lui aussi, dans sa réelle vie cachée. Mais elle. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui apporter d'avoir une vie comme ça dans les bas-fonds de Meryton ? Rien. Absolument rien. Mais elle l'a gardé tout de même, se contre-foutant de son métier, essayant au moins d'être une mère parfaite (comme elle le pouvait) pour ce bébé qu'elle aima tout de suite lorsqu'elle a pu poser ses yeux sur lui.

« an inglorious childhood but full of love »
Un enfant dans un bordel, voyez un peu le tableau. Quoi que il n'avait pas à se plaindre toutes les filles étaient là pour lui, le considérant comme le petit mec qui leur rendait du bonheur dans ce monde dépourvu de bonheur et d'amour en vérité. Au moins grâce à lui, elles pouvaient tout de même continuer à garder le cap, ne pas dériver et rester elles-même avec leur humanité, gardant leur fragilité de femme. Oui, il était tout ça pour elles et surtout pour sa mère. Cependant, il y avait toujours ce proxénète derrière elle, lui reprochant encore et encore d'avoir mis au monde un enfant alors que ce monde de la nuit n'était pas du tout un endroit pour élever un gosse. Mais l'enfant qu'il était ne comprenait pas ce monde où il vivait et se demandait même parfois comment ces femmes qui étaient pour lui toutes ces mères tout compte fait, pouvaient accueillir tant d'homme dans leur chambre. Et bien sûr, son innocence fut perdue assez vite lorsqu'il entra par hasard dans la chambre de sa mère, la voyant dans une position assez étrange avec deux hommes. Ce fut un drame pour elle qui a toujours voulu le préserver de tout ça. Voulant à tout prix le protéger des agissements que les êtres humains faisaient dans les bas-fonds de Meryton. Mais non, elle n'avait pas pu et ce n'était pas pour autant qu'elle avait essayé d'être une mère parfaite pour Asling.

« a teenager who turns into a nightmare »
1798, le 23 Décembre. Asling avait 16 ans. Et tout avait basculé ce jour là. Déjà qu'il n'avait pas été gâté par la vie en naissant dans un bordel (même si l'amour que les filles lui portaient l'avait tout de même aidé à ne pas ressentir de la tristesse), la perte de sa mère fut un coup terrible pour lui. Un client trop violent, abusant de cette mère qui avait tout fait pour qu'Asling puisse être bien au sein de cette famille peu orthodoxe. Et le pire dans tout ça, c'était qu'il avait été témoin de ce drame. Ce soir là allait rester graver en lui. Il avait entendu dans la chambre de sa mère son cri, et bien sûr lui, il s'était précipité pour voir ce qui s'y passait. En ouvrant la porte, l'homme en question avait déjà ses mains enserrés autours du cou de sa mère qui avait les yeux dirigés vers la porte, vide. Un coup terrible. Et tout s'était passé vite, tellement vite. C'était comme si Asling voyait quelqu'un d'autres faire les gestes qu'il avait fait. Son corps se mouva vers l'individu, lui sautant à la gorge, le faisant tomber à terre et le frappant de toute ses forces, son visage recouvert de larme, ne se lassant pas de corriger cet inconnu qui a osé retirer la vie de sa mère. Oui, il ne s'était pas arrêté, la folie l'avait gagné. Une des filles vint entendre les bruits et se précipita vers cette chambre. Voyant le massacre que venait de faire cet homme qui fut maintenant victime de son acte meurtrière par les poings d'Asling, elle ne put s'empêcher d'aller vers lui, essayant à tout prix de le calmer dans sa folie. Mais c'était trop tard, l'homme non plus n'avait plus de vie en lui.

« light overcame the darkness »
Trois mois plus tard après cet incident, qui bien sûr fut caché par toutes les filles à l'aide de leur proxénète (il manquerait plus que tout le monde sache qu'il y avait eu un meurtre au sein de leur bordel, ce n'était pas bon pour leur commerce), Asling n'était plus lui-même. Il avait des réactions étranges parfois et les filles de la Cave s'inquiétaient fortement pour cet adolescent qui a vécu la pire chose de sa vie, voire sa mère mourir et d'avoir le regret de ne pas avoir pu la sauver plus tôt. Asling sortait tout le temps, alors que d'habitude, il était toujours là-bas, rigolant avec elles, leur procurant de la joie mais non. Il n'avait plus envie de rester cloîtré entre ces quatre murs. Il passait le plus clair de son temps dans la forêt, ayant trouvé une cabane inhabitée, et s'installant la plus part du temps là-bas, restant même des nuits. Un jour alors qu'il regardait un des murs en bois vide de toute décoration, sa main prit de la terre sur le sol et la jeta dessus. Voulant peut-être combler ce manque qu'il ressentait et voyant ce que cette terre faisait sur la surface de ce bout de bois, il eut soudain l'idée de vouloir combler ce vide. Il s'acheta des peintures avec l'argent de poche que les filles lui avaient laissé et se laissa aller dans son imagination. Jusqu'au jour où une femme arriva et le vit en plein oeuvre. Elle s'appelait Alina Sheldon, c'était une dame de la bourgeoisie qui se promenait par un beau jour dans cette nature et une très bonne amie de la famille Tiddlers, une famille connue dans Meryton. Elle fut émue de voir cet adolescent concentré et s'acharner pour réussir les toiles qu'il faisait. Curieuse, elle toqua à sa porte et bien sûr lui, ne l'avait pas ouvert, non il était tellement perdu dans son art qu'il n'avait pas entendu le visiteur en dehors de son antre. Mais ce n'était pas pour autant que la jeune femme n'avait pas éprouvé le besoin d'entrer dans son jardin secret. Le scrutant en plein travail. Une fois qu'Asling eut terminé il la vit enfin, ou plutôt le reflet qu'elle renvoyait à travers la fenêtre en face de lui. Ce fut alors un moment intense pour lui et pour elle. Elle qui se demandait comment un jeune adolescent avait atterri ici et seul et lui qui se demandait pourquoi elle restait à lui parler et repassait toujours chez lui (parce que pour lui, c'était chez lui ici). Jusqu'à un beau jour, pendant qu'ils discutaient, Asling lui avoua enfin l'identité réelle de sa maison, la Cave et lui raconta tout simplement ce qui lui était arrivé, ce qui était arrivé à sa mère et ce qu'il avait fait. Alina en pleura. Elle voyait bien qu'il était perturbé, par moment, il s'égarait des discussions lucides qu'ils avaient, se parlant à lui-même et maintenant elle comprenait pourquoi il était ainsi. Elle se décida de faire quelque chose, pour le bien de ce petit adolescent perdu. Il en parla à son mari, bien sûr, elle avait omis de dire pourquoi Asling avait un mentale peu fiable, ne préférant pas ébruiter le meurtre qu'il avait commis. Et au cour de cela, la famille Sheldon avait pu adopter Asling, Alina étant sa mère adoptive, Dorian Sheldon son père. Et tout avait de la couleur une nouvelle fois. Il avait un père, enfin. Cette famille qui ne pouvait pas avoir d'enfant voyait leur rêve se réaliser avec lui malgré qu'il ne soit pas comme tout les autres adolescents.

« until the passenger black re comeback »
1809, le 23 Mars. À croire que ce chiffre 23 était son chiffre maudit, à vrai dire, il n'y avait que les jours des 23 où tout arrivait, un drame la plupart du temps. Oui un drame. C'était un jour funeste pour Asling, il avait 30 ans. Un voleur dans la demeure des Sheldon, juste un voleur, un putain de voleur qui l'avait réduit à néant (alors qu'il était déjà dans un gouffre sans fin, perdu dans l'immensité de sa folie dû au drame qu'il avait eu il y a 11 ans de cela). Un soir qui normalement devait être douce comme tout les soirs, mais non ce soir là fut tout bonnement atroce pour lui. Des coups de feu dans la mansion des Sheldon et lui qui n'avait pas pu entendre les bruits plus tôt. Il était sorti de sa chambre, allant voir chez ses parents adoptifs, voulant savoir s'ils allaient bien, mais personne. Il avait descendu les marches, allant au rez-de-chaussée et là étendus par terre, Alina et Dorian Sheldon. Tétanisé, Asling était tétanisé. Il releva le regard, une ombre sortit de la demeure par la porte de derrière emportant avec lui son butin, laissant derrière lui un amas de sang. Et Asling. Asling, lui, avait le regard vide, les larmes coulants sur son visage mais nul autre réaction de sa part. Après quelques minutes de léthargie, il enfila un manteau et partit du manoir pour aller voir les autorités qui rappliquèrent aussi vite en sa compagnie. Pendant qu'ils examinaient la scène de crime, Asling lui, était resté dehors contemplant les étoiles, ne parlant à quiconque, préférant converser avec lui-même. Bien sûr, tout le monde savait qu'il n'était pas normal, qu'il était aliéné (sans franchement savoir pour quelle raison) alors ils le laissaient là, tout seul, lui disant juste leur condoléances et lui conseillant de dormir dans une autre demeure le temps qu'ils nettoient tout ça. La famille Tiddlers étaient là, ayant vu par la fenêtre tout ce brouahaha chez les voisins, ils avaient accueillis Asling avec plaisir après ce drame.

Cinq ans plus tard, Asling vivait tout seul dans son manoir avec pour seul compagnie les fidèles domestiques qu'avaient engagé les Sheldon. Cependant, ils pouvaient tous dire que ce fils adoptif était absent, restant dans sa cabane que Dorian avait acheté pour lui. Ne fréquentant personne à part ses toiles ou même parfois ils le voyaient rôder vers la Cave tout en sachant que leur maître était solitaire et surtout fou. Bien sûr, ils étaient peinés pour lui d'avoir perdu ses parents ainsi, aussi tragiquement, ne faisant que le rendre plus aliéné qu'il ne l'était déjà. Mais à quoi pouvait-ils s'attendre après tout ce qu'il avait vécu ?