Remember Austen, RPG du XIXe
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Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée]

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MessageSujet: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyDim 27 Juin - 4:38



    Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Bc10

    Il pleuvait. Pour changer. A vrai dire, les nuages ne cessaient de cracher tout ce dont-ils étaient capable depuis plusieurs semaines à présent et le temps commençait à se faire long. Lady Daphnée, Grant de son nom, s’était réveillée le matin même avec l’étrange impression qu’elle devait faire quelque chose, qu’elle ne pouvait rester enfermée une journée de plus dans son sinistre boudoir à attendre que la vie passe et que les traits de la vieillesse soit là avant qu’elle n’ait pu profiter de son grain de jeunesse. A peine sortie de son lit, la jeune femme enfila un peignoir et se précipita vers son pupitre où elle écrivit une simple petite lettre de sa plus belle écriture. Lettre qu’elle donna à son majordome qui envoya quelqu’un pour aller la poster malgré la tempête qui faisait rage au dehors. Son esprit se bousculait, à tel point que la demoiselle entra dans sa baignoire entièrement vêtu, de sa robe de nuit. Son courrier était destiné au capitaine Fieldway, cette dernière l’informant qu’elle serait chez lui dans le moment le plus prompt. Tellement de choses s’étaient produites depuis leur dernière rencontre. En revenant de chez lui, la jeune femme s’était retrouvée encerclée par le feu qui avait ravagé la forêt, puis elle était tombée dans une lourde déprime, animé quelques soirs par l’alcool. Mais depuis elle avait évolué et avait compris qu’elle était devenue faible par sa faute, par la faute d’Henry comme la sienne. Cet homme avait prit une place trop importante en elle, et cela allait changer. Elle l’espérait. Tous disaient qu’elle aimait, et peut-être cela était vrai, mais elle ne pouvait risquer de souffrir davantage. Ainsi, Daphnée était déterminée. Elle avait avouer ses sentiments à Henry. Car peut-être aimait elle ,elle n’en était pas sure et cela lui était difficile à admettre, mais Mary avait raison, l’amour est trop beau pour ne pas risquer de tout perdre pour lui. William Shakespeare a dit :« La douleur est le poison de la beauté », et Daphnée l’avait compris à présent. C’était toute cette souffrance en elle qui faisait les choses les plus belles lorsqu’elle ne souffrait plus.

    Parée de sa plus belle robe, une longue rouge acquise en France, ses cheveux gracieusement relevés, la jeune Lady partit en voiture rejoindre ce très cher Henry chez lui. La pluie s’accéléra si bien que les routes devenaient impraticable. Mais déterminé à lui rendre visite, Daphnée descendit en trombe de la voiture et couru sous la pluie, ses cheveux se détachant et volant au grès du vent. Elle souriait, cela faisait des jours que la demoiselle n’avait pas souris, qu’elle n’avait pas quitté le domicile, qu’elle n’était pas si heureuse. C’est alors que, sur la route qui bordait Meryton, la jeune aristocrate remarqua une silhouette au loin qui se déplaçait. Elle s’arrêta, et la regarda avancer. Son souffle haletait, mais son sourire était plus radieux que jamais. Elle l’aurait reconnu parmi mille, il s’agissait d’Henry.

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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyLun 28 Juin - 18:02

    Le temps était moche, je ne pouvais cependant m'arrêter de miroiter le temps par les fenêtres de ma chambre, je ne pouvais m'y faire, je ne voulais pas que le temps se dégrade ainsi, je ne pouvais pas me restreindre à étouffer ici. Mary & moi étions proches, mais avec les autres membres de la famille nous ne pouvions être libre, nous étions amoureux mais nous le cachions encore à tous. Mais moi j'étais encore pire, amoureux de deux personnes, et maintenant j'avais compris que c'était elle qui m'avait volé mon cœur et non moi qui lui avait donné. J'avais retrouvé l'identité de la personne qui m'avait embrassé au bal, ce baiser que je lui avais donné était le réciproque de celui qu'elle m'avait donné. C'était donc elle la mystérieuse personne qui m'avait embrassé et avait donc pris mon cœur, m'avait conquis sans que je ne l'eusses compris, mais maintenant je le savais, mon cœur était divisé entre deux personnes qui m'étaient chères. Malgré le temps qui était plus que humide, je vis un cheval entrait dans l'écurie, je ne l'avais pas vu avant du aux arbres surement, en tout cas, je descendis, il me semblais l'avoir reconnu. Je sortis de ma chambre, déjà habillé au cas où je devais sortir d'urgence et lorsque j'arrivais dans l'écurie alors que personne ne l'avait encore vu, je compris que c'était un messager et je reconnus de quel famille, les Lefroys, Daphnée. Il me confia le dit message et le lut. Raah, que me voulait-elle ? Qu'elle était cette sensation en mon sein ? Mon cœur battait, j'étais excité. Je remercia le messager et demandait de quoi le couvrir pour qu'il puisse rentrer, et je sellais Epona, ma jument et partait en même temps que le messager, galopant sous la pluie battante qui fouettait mon visage. Elle arrivait mais avec ce temps, ça pouvait être dangereux et je ne pouvais me permettre de le laisser venir, c'était bien trop dangereux. J'étais trempé, les cheveux sur mon front, mon visage quelques fois, les gouttes glissant aussi amenuisant ma vue mais je la fis enfin, la voiture de Daphnée, elle était folle. Mais elle n'était pas dedans, encore pire, elle courait vers moi et ralentis la cadence, m'arrêtant a quelques pas d'elle, sans que je ne lui laisse le temps de parler, j'enlevais mon gros manteau et lui mit sur les épaules, de sorte que le chaleur quoi y régnait la recouvre, la regardant dans les yeux, mon cœur ratant un battement, je l'aimais, c'était fou, j'étais serein, sans l'être vraiment car je m'inquiétais pour sa santé, mais elle ne semblait pas bouger, je souriais enfin on voyait son propre sourire, je voulais l'avoir dans mes bras et l'embrasser inlassablement. Je criais presque pour passer le vent et l'eau qui ruisselait et soufflait de partout pour qu'elle m'entende.

    " Daphnée, ce n'est que folie d'être sorti comme ça, vous auriez du m'attendre chez vous, je serais venu ! Nous devrions rentrer quelques part, il n'est pas bon de rester ici avec ce temps très chère .. "

    Pour l'instant je ne parlais pas du sujet sur lequel elle s'était enfuie la dernière fois, je ne voulais pas qu'elle reparte, je voulais éclaircir tout cela. Je cherchais du regard un abri, mais si elle avait couru vers moi, c'était qu'elle voulait me dire quelque chose d'important, mais quoi ? Mon cœur trouva le sien et je la regardais dans les yeux, ces yeux sombres et marrons qui me rappelait cette soirée, mais je ne lui dirais pas que je savais que c'était elle qui m'avait embrassé cette soirée là, je gardais cette information comme argument valable qui sait. D'un geste de ma main qui étrangement était chaude et sec, j'écartais ces cheveux de son visage et l'eau, la regardant encore mieux alors que ma main se figeait sur sa joue.
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyMar 29 Juin - 20:52

    Comme si son esprit avait été changé, comme si sa tête s'était réveillée et qu'elle avait compris ce que sont cœur essayait de dire depuis tout ce temps. Daphnée avait le souffle haletant, elle était épuisée. Épuisée de dormir si peu toutes ces nuits, épuisée de vouloir se protéger d'elle-même, épuisée de se cacher constamment la vérité, épuisée d'avoir couru pour rejoindre Henry. A cet instant, tous les domestiques du manoir Lefroy devaient se demander ce qui avait bien pu se passer pendant la nuit pour retrouver celle dont ils pensaient quasiment morte, complètement rongée par sa propre personne et l'alcool, aussi rayonnante et enthousiaste. Peu importait, la jeune Grant était ainsi immobile, remettant une mèche de ses longs cheveux mouillés en arrière afin de se dégager la visage. Elle ne ressemblait guère à une grande dame mouillée de la sorte, mais celle-ci s'en contre-moquait. Elle se sentait bien, vivante. Et c'est tout ce qui importait en cet instant. Finalement, Henry arriva jusqu'à elle, perché sur son cheval. Il défit son manteau et le lui mit sur les épaules avant de descendre à sa hauteur. Il y avait beaucoup de vent, et de pluie, mais cela n'avait pas d'importance aux yeux de la demoiselle, tout ce qu'elle souhaitait c'était être avec lui. La jeune femme avait prit un peu plus d'assurance que les fois précédente et même si le contact de la main du capitaine contre sa peau la fit frissonner, elle n'en perdit pas moins la raison, gardant à ses lèvres son sourire charmeur et réjouit.

      - Henry, j'ai quelque chose d'important à vous avouer. Et cela ne peut attendre plus longtemps.


    Sur ces mots, la demoiselle lui prit la main,l'entourant des siennes. Elle plongea son regard dans le sien et le dévisagea. Il était complètement ruisselant, tout comme elle, mais ses yeux avaient quelque chose de chaud, de rassurant. Estompant son sourire, la jeune Grant entre-ouvrit la bouche pour dire quelque chose, seulement elle ne savait quoi. Elle ne savait même pas si elle aimait, mais il était vrai et elle ne pouvait le nier plus longtemps qu'elle tenait à lui d'une manière qui ne lui était pas habituel. Seulement, sa tête semblait reprendre le dessus, et cette absence de parole l'agaça. Ne quittant pas le regard de son interlocuteur, Daphnée s'humecta les lèvres, cherchant désespérément comment formuler ses pensées, toutes plus confuses les unes que les autres. Enfin, elle ferma ses paupières et laissa son esprit ouvert. Elle pouvait entendre la pluie qui tombait sur le sol à ses côtés, elle pouvait sentir la chaleur que dégageait Henry et surtout, elle se rappela la dernière fois qu'elle eut vu son ami, le baisé qu'ils avaient échangé et elle comprit pourquoi elle était ici et qu'il était possible qu'Henry l'apprécie plus qu'une simple amie . Ainsi, elle releva brusquement les yeux sur Mr Fieldway et lâcha ses mains, faisant quelques pas étourdie en arrière.

      - Que... Pourquoi...pourquoi m'avez-vous embrassé l'autre soir ?


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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyJeu 1 Juil - 21:15

    Cette journée était vraiment étrange, elle m'avait tout d'abord envoyé un messager pour me dire qu'elle venait, et vu le temps elle n'avait pas pu venir en calèche et avait donc eu la merveilleuse idée de y venir a pied, qu'avait-elle en tête ? Quelle folie l'avait éprise ? Je ne savais comment faire, je ne savais ce qui l'avait frapper ainsi, mais je me devais de la raisonner avant que sa folle me soit contagieuse, mais bien sûr, je me méprenais, oubliant son regard chocolat, sa beauté sous cette pluie battante qui la rendait encore plus fragile, encore plus irrésistible à mes yeux, tout était fait pour que sa folie me soit contagieuse, pour que je ne puisses plus aligner deux pensées sans qu'elle soit cohérente. Ma main sur sa joue, je la caressais doucement alors qu'elle prenait mon autre main, voulant m'annoncer une nouvelle, j'étais curieux mais l'avoir si souriante me réjouissait, elle ne semblait plus m'en vouloir pour la dernière fois, du moins c'était ce que je pensais, il ne fallait pas que je me fasses d'illusions, on n'oubliait rien a Meryton, tout était petit et tout tournait, les ragots faisait le tour rapidement et plusieurs fois changeant toujours de sens, des mots changeait, la vérité n'existait plus et personne ne la connaissait réellement, une réputation en bonne et due forme que l'on m'avait faite, sauf que moi, elle était vrai et fondé, mais a présent elle n'était plus, je me contentais malheureusement de deux filles et ça me faisait tellement souffrir même si je ne le montrais jamais, et c'était mieux ainsi. Pourquoi donc ? Je ne le savais mais, mais je n'avais pas l'habitude de céder, je ne pleurais jamais, je n'avais pratiquement jamais pleurer de ma vie et ce n'était pas maintenant que j'allais hurler la souffrance que mon cœur me causait, et encore moins devant Daphnée, elle en serait outrée et ça en saurait pire. Je ne voulais pas, mais pour l'instant tout était encore caché et personne ne le savait a part moi et c'était bien mieux. Je l'écoutais, puis senti mes mains lâchés par les siennes, et la regardait reculer quelque peu après l'interrogation qu'elle m'avait laissé. Je ne dis mot, la regardant dans les yeux, l'eau perlait a présent dans mes habits, je m'en fichais, j'allais être trempé, le plus important et c'était que l'eau ne la pénètres plus elle. Une interrogation à lui avouer ? Tout cela m'était bien peu probable, mais je devais faire avec. Elle avait longuement hésité sur ce qu'elle avait a dire et était surement de douter d'elle même, ou de voir ou mènerait ces interrogations, moi je ne savais pas, mais je connaissais ma réponse. Je cherchais un moyen de le dire de façon plus courtoise, mais je ne trouvais pas. Je pris doucement la parole, hésitant mais confiant.

    " Pourquoi ? C'est une bonne question auquel j'essaye de répondre par la plus courtoise des réponses .. pour ne pas vous choquer j'essaye en vain de trouver les bons mots .. mais tout me semble si difficile .. je ne pense qu'a vous .. je ne vois que par vous Daphnée .. . - Je laissais un court blanc et rajoutait d'une voix formelle et tendre - Je vous aime Daphnée. "

    Je ne bougeais pas, je savais ce que je venais de dire, ce que je venais d'avouer et je ne reviendrais pas sur mes mots. J'avais juste peur, j'avais peur que mon corps ne réponde pas, je ne voulais pas trembler de cette peur, l'amour faisait le plus mal, j'avais certes un autre amour qui me réconforterait, mais j'aimais deux personnes et mon cœur semblait avoir besoin des deux pour être dans un totale bonheur, j'étais vilain, j'étais égoïste mais je ne pouvais contrôler ce cœur qui n'était plus sous mes ordres depuis bien longtemps, il dominait tout mon être par le biais de ces joli yeux noisettes qui me rendait fou, j'attendais impatiemment sa réponse, j'avais été direct mais je n'avais pas eu d'autres choix, je ne pouvais la faire patienter sur une raison aussi facile et compliqué à comprendre, l'Amour n'était pas chose aisé a acquérir, et encore moins à comprendre sous les fils manteaux qu'ils portent. J'avançais d'un pas vers elle, me rapprochant ainsi d'elle, montrant que j'attendais une réaction, quelque chose. Je savais que c'était elle qui m'avait embrassé la première fois, j'avais cet assurance qui provenait de là, je n'avais pas grand chose à me faire comme frayeur, mais je n'étais toujours pas totalement assuré de ma confiance.
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyLun 5 Juil - 0:41

    L’amour. Elle y était finalement confrontée, mais pas de la façon dont elle se l’était imaginé. Dans ses rêves d’enfant, elle s’était inventée des histoires toutes plus romantiques les unes que les autres, où l’amour ressemblait à un méchant virus qui vous rend malade à en mourir tant votre cœur bat à la chamade, où l’amour vous fait découvrir toutes les fabuleuses choses de la vie que l’on ne remarque pas à l’ordinaire, où toutes les couleurs, toutes les sensations sont intensifiées, où tout est beau et où tout finit bien. Mais la vie est loin d’être un comte de fée, et à un moment donné si l’on ne s’est pas réveillé, la réalité n’attend pas pour nous le rappeler. Ils se trouvaient l’un en face de l’autre, leur regard se noyant sous la tempête qui éclatait au dessus d’eux. La jeune femme semblait perturbée par ce qu’elle souhaitait depuis leur rencontre avec Henry. Cependant, tout était tellement plus compliqué depuis April Fool… Comment savoir que l’on aime ? Et si c’est le cas, pourquoi donc aimer ? L’amour nous apporte t-il plus que la liberté d’être seule ? Ne sachant que croire en elle, que penser, Daphnée n’osait bouger. Jusqu’à ce que ce cher Fieldway ne décide de répondre. Il lui expliqua qu’il ne cessait de penser à elle, qu’il ne cessait de voir par elle et au fur et à mesure des mots, le cœur de la jeune Grant accéléré, partagé entre le bonheur et la peur. Vain la chute, il l’aimait. Etrangement, ce ne fût pas comme l’on aurait pu se l’imaginer. Daphnée ne couru pas sous la pluie afin de lui sauter dans les bras et de l’embrasser fougueusement en le lui avouant également, Daphnée ne ressentit pas non plus une chaleur immense dans sa poitrine et une envie de sourire à tout va. Non, Daphnée resta simplement figée, encore plus perdue qu’avant. Ne voyant aucune réaction ni réponse de sa part, Henry fit un pas vers elle, cherchant à obtenir ne serais-ce qu’un mot si ce n’est un baiser. Mais celle-ci laissa son regard de braise dans celui du jeune homme, ayant l’air impassible son cerveau risquait la surchauffe.

      - Vous mentez.


    Son ton était froid et morne, son regard était confus et ne semblait pas comprendre lui-même la réponse et le ton employé. Et même si Daphnée aurait pu essayer de se rattraper, elle ne le fit pas. Ces deux petits mots étaient les seuls qu’elle prononça, paraissant le défier du regard à présent. Elle était morte de trouille, contrairement à l’apparence qu’elle donnait d’elle. Mais que faisait elle donc ?! N’était-elle pas venue pour lui annoncer une nouvelle proche de celle-ci ? Seulement, tant de franchise et de sentiment en une fois la décontenança, lui faisant peur. Après tout, elle ne le connaissait guère, et particulièrement pas lorsqu’il s’agissait de tels préoccupations. D’un côté, la demoiselle ne souhaitait point faire souffrir Henry, mais de l’autre l’amour, car il s’agissait bien de ce sentiment, la remplissait d’effroi. Elle aurait dut bouger, dire autre chose, rien que faire quelque chose, mais son corps ne lui répondait plus. Il l’aimait. Dans ses rêves d’enfant, une telle situation ne se produisait jamais. Jamais un homme déclarait son amour à sa bien aimée et celle-ci le traitait de menteur, et celle-ci ne l’aimait guère plus qu’un très bon ami, avec qui les rapports sont ambigus. Cependant, il fallait avouer que pendant tout ce temps Daphnée était persuadée qu’Henry ne l’avait qu’à peine remarquée, qu’il lui adressait la parole pas pure politesse. Tout allait trop vite en elle et il lui fallait trouver une solution, il lui fallait trouver ce dont elle désirait réellement, un quelque chose autre que le militaire, puisque tout ceci était devenu terriblement sérieux en l’espace de quelques mois, sans qu‘elle ne puisse contrôler quoi de ce soit.
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyMer 4 Aoû - 15:31

    C’était comme un sentiment qui déferle dans toute sa splendeur, montant du cœur, il était sorti jusqu’à ma bouche d’où il s’était libéré, cet élan de courage, jamais je n’aurais du l’avoir. J’aurais du garder le silence, un silence que j’avais toujours eu, mais dont je m’étais passé aujourd’hui, je ne faisais que des erreurs, et sa réponse était trop brute, trop dure à supporter pour mes épaules, je ne pouvais comprendre. Elle jetait le doute sur tout ce que je pensais, l’incompréhension régnait sur mon visage dans une grimace que je ne pouvais expliquer mais qui me rendait peine à voir. J’étais dissous, je ne comprenais pas la situation, je ne la comprenais plus, elle avait échappé a mon contrôle alors que je le croyais entier, je pensais tout contrôler, je pensais avoir bien deviné ce qui s’était passé, mais je ne m’étais fait qu’un tas d’illusions qui avaient trompés mon cœur, elle m’avait trompé ? Non, j’étais le seul a avoir trompé, des gens, mais.. jouait-elle de moi ? Il ne semblait pas, elle semblait si sincère. Je me sentais mal, sous cette pluie, elle paraissait lourde a chaque goutte tombant sur moi, mes épaules paraissait frêles, je me sentais vaciller, c’était comme si.. quelque chose en moi c’était brisé. Je ne disais mot, je la regardais comme si je ne l’avais jamais réellement vu. Je n’y croyais pas, mais je ne comprenais pas, tout était donc illogique sur cette Terre, rien n’avait de sens. L’incompréhension la plus totale et le doute qu’elle avait engendré en moi ne faisait rien d’autre que de me détruire, je n’y prenais pas compte, car je ne pensais qu’a elle. Qu’aux conséquences de ces dires. J’y réfléchissais justement, je ne voulais pas les comprendre radicalement, car pour moi, c’était un refus, un échec. Ce que j’étais venu annoncer ne semblait pas pareil a ce qu’elle voulait m’annoncé lorsque je l’avais vu courir a mon approche. Je ne m’étais bercé que d’illusions, et j’en payer à présent le prix. Comment aurais-je pu croire que l’on pouvait aimer un être aussi abject que ma personne ? Oui, j’aimais Mary, mais à cet instant elle n’avait aucune présence en moi, elle y était comme absente, je n’avais de yeux que pour la belle Daphnée qui semblait froide, distante, elle n’était pas celle que j’eusse connue, elle était changée et ce depuis ma révélation. Je mentais donc, mais à qui ? A elle ou à moi-même ? Je ne pouvais comprendre et je ne voulais comprendre, je ne voulais voir cette vérité qui me ferait tant de mal, je ne voulais pas souffrir, mais l’inévitable ce fit, j’y penser à cette fin. La seule chose qui était à comprendre et que cet amour que je lui portais était totalement .. à sens unique. Oui, elle ne m’aimait pas, c’était ce que j’avais compris, je m’étais fait un roman a l’eau de rose version Fieldway, en y rajoutant une autre fille et des aventures à laquelle je ne m’attendais pas, des sentiments que je ne pensais pas pouvoir contrôler, car pour la première fois je me laissais allé autant aux gens, je m’étais trop ouvert. Le mal était fait, et maintenant j’en prenais totalement les conséquences. Les gouttes perlaient mon visage, j’étais aussi froid qu’elle, mais moi c’était physiquement, j’avais froid. Je ne disais mot, je ne savais pas quoi dire, j’étais totalement perdu, loin d’ici, je ne savais que faire. J’avais besoin d’aide mais personne n’était là pour me donner cette aide. J’étais FAIBLE ! Mon regard s’animait, je me réveillais ? Je n’en savais rien, je ne savais pas grand-chose décidément. Je ne pouvais rester ainsi, si faible. Je ne pouvais supporter cela, et cela m’avait réveillé. Cet état d’esprit, cette vision des choses du bas n’était pas pour moi, j’étais un conquérant, un homme. Mais j’avais mal. Mon regard tremblait sous le sien, la froideur dont elle me faisait preuve me terrassait avant que je n’eusse envie d’attaquer, de défendre ma cause, de démontrer mon amour. J’étais vaincu. Je pensais vaciller, mais en faite je ne bougeais pas, je me sentais véritablement faible, ou était-ce encore une illusion de mon propre échec ? De cette peur qu’elle avait a présent inséré en moi via le doute et l’incompréhension que sa réponse avait mis en moi ? Je ne pouvais réfléchir en paix alors qu’un éclair montrais nos visages, révélait encore plus nos expressions. J’étais faible, et j’étais en piteux état devant elle, je m’approchais d’elle, ne disant mot, je ne pouvais rester ainsi, je ne le supporterais pas. Doucement, et sans rien dire, sans un regard, je pris sa main, posant ma main sur son avant-bras et puis avec force je lui fis faire un mouvement en arrière, puis de nouveau en avant. Me mettant une propre gifle de sa main à elle. Son regard était surement la surprise, alors que le mien s’éclairait sans doute enfin d’un sentiment qui paraissait certain.. la peur. Je lâchai sa main alors que des regards se tournaient vers nous, l’on devait me prendre pour un fou, et je l’étais, fou d’elle a présent, mais cette passion semblait a présent me dévorait. Je me devais de parler, de répondre à cette accusation infondée, de lui prouver qu’elle avait tort.

    « Je suis surpris de votre répondre Lady Grant. Soit. Je me suis ouvert à vous.. mais vous ne semblez pas prendre au sérieux toute cette situation qui peut vous effrayez autant qu’a moi. Je ne vais rien vous cachez... je vous ai dis la vérité. Je vous aime. Mais j’ai compris que ce n’était pas réciproque, que vous ne m’aimiez pas.. vous avez juste joué de ma réputation et permis de vous libérez quelque peu.. je n’ai été qu’un pion dans tout cela. A moins que ce ne soit plus… je n’arrives plus à comprendre quoi que ce soit.. je vous ai dis ce que j’avais sur le cœur, c’est à vous a présent.. »

    Je ne voulais plus rien dire, je souffrais juste, je voulais juste savoir pourquoi. Même si je souffrais encore plus alors que quelques larmes anodines mais qui n’apparaitront plus jamais sur mon visage coulaient avec la pluie, mais je restais impassible, elle ne sortit pas consciemment et je ne les remarquais même pas. J’attendais a présent avec une impatience non désirée, je voulais partir, courir loin d’ici, je ne sais pas où, mais je voulais partir, je ne pouvais rester là, mais il le fallait.
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptySam 7 Aoû - 21:32


    Perdue. Son cœur et son esprit étaient dans une constante guerre afin d'obtenir la raison pour sa tête ou les sentiments pour son cœur, laissant la jeune aristocrate dans une complète confusion, ne sachant qui écouter ni quoi faire. Ne pouvait-il pas y avoir un accord entre ces deux parties d'elle-même ? Ne pouvait-il pas exister un compromis de telle manière que tous seraient heureux ? La pluie tombait plus fort encore, comme si elle s'appuyait sur les épaules de la demoiselle, cherchant à l'enfoncer dans la terre souple. Daphnée l'avait traité de menteur. Quelle belle manière de satisfaire à la bienséance et à sa classe sociale...Mais cette réponse semblait avoir bouleversé le militaire. Il devenait comme fou, la repoussant en arrière puis se rapprochant d'elle à nouveau afin de lui prendre la main pour se gifler. La jeune Grant afficha un regard surpris, laissant sa bouche en une moue de stupéfaction. Elle avait peur. Qu'allait-il lui faire ? Après tout, elle ne le connaissait pas tellement, même si son corps tout entier lui criait le contraire. Car en sa compagnie, Daphnée se sentait bien malgré la hausse de tension, et lorsqu'elle plongeait son regard dans celui d'Henry, alors elle avait l'impression de le connaître véritablement. Puis, il se mit à parler, son débit de parole la laissa sans voix dans un premier temps, laissant le bruit des gouttes de pluie résonner jusqu'à elle. Mais finalement, elle réfléchit et baissa la tête remarquant la terre sur ses chaussures. Quelques instants après, Daphnée releva les yeux sur le jeune homme et expliqua :

      - Monsieur, je ne me suis point jouée de vous et je ne souhaiterais pour rien au monde que vous pensiez cela. Il est vrai que ces derniers mois passés avec vous ont été...fantastique. Mais mes sentiments à votre égard sont confus et je vous pris de bien vouloir m'en excuser.


    Plongeant intensément son regard dans celui d'Henry, la jeune femme essaya de se laisser aller, mais il y avait comme quelque chose qui la bloquait... La demoiselle s'empressa de fermer ses paupières, laissant quelques larmes s'écouler lentement le long de ses joues pour arriver jusqu'à ses lèvres et y laisser un léger goût salé. Il n'y avait plus un bruit à présent, aucun d'eux n'osait dire mot, ne sachant quoi dire. Un coup de tonnerre gronda dans le ciel faisant rouvrir les yeux de la douce Grant. Il fallait qu'elle parte ou dise quelque chose. Prenant le manteau du capitaine qui était posé sur ses épaules, l'aristocrate le tendit doucement l'habit au jeune homme et s'exprima calmement :


      - Si je suis venue vous voir aujourd'hui, c'était pour vous annoncer mon départ... Je m'en vais pour Paris, sans date de retour...


    Elle ne savait pas ce qu'elle racontait, elle inventait, cherchait à se sortir de cette situation complètement incompréhensible et délicate. Mais en y repensant bien, c'était peut-être la meilleur chose à faire. Après tout, depuis qu'elle était arrivée à Meryton rien ne s'était passé comme prévu; elle avait jouée la catin au bal d'April Fool, s'était entichée d'un homme puis avait refusé d'ouvrir son cœur, avait faillit mourir brûlée vive avec le majordome des Tiddlers le 5 mai dernier lors de la tempête dans la forêt, avait sombré dans une terrible dépression baignée par l'alcool et parlait beaucoup trop sans réfléchir. Elle retournait à Paris oui, au moins le temps de poser son esprit et de redevenir la bonne Lady qu'elle était. Ses yeux pleuraient, ils étaient comme incontrôlables. Daphnée était entrain de dire adieu à celui qui avait bousculé sa vie..
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyDim 5 Sep - 3:27

    L’entendre m’appeler Monsieur m’était insupportable ; toute cette mascarade m’était horrible ! Je voulais être à milles lieues d’elle alors que je m’étais réjouie à l’idée de la retrouver ; tout était bien de courte durée ; le bonheur comme le malheur. Il semblait qu’un malheur s’abattait sur moi et je ne pouvais rien faire contre ; le temps avait été un signe et je n’avais pas su l’interpréter comme tel. La tempête qui faisait rage était comme celle de mon cœur ; mon cœur était pris de deux personnes mais aujourd’hui une des deux parties venaient de souffrir et venait d’y perdre sa place. Du moins pour le moment. Mon regard se posait sur Daphnée comme s’il venait enfin de se réveiller ; mais réveiller de quoi au juste ? J’avais simplement le cœur brisé par une fille qui semblait confuse d’après ce que j’entendais par-dessus la pluie. Je ne disais mot et l’écoutais ; les nouvelles toutes plus tragiques les unes que les autres comme la pluie qui ne s’arrêtaient pas de tomber pour nous semblaient-ils. Le temps était tout aussi mauvais que les nouvelles et que notre rencontre. Daphnée m’avait donc trompé ; me faisait croire a des sentiments réciproques mais ils n’en étaient possibles. Ma réputation me bouffait les envies que me cœur avait et je me sentais de nouveau comme un oiseau en cage suivi d’un portait montrant ma réputation ; j’étais voué à être pris pour un coureur de jupons ; mais je ne l’étais qu’avec deux personnes. Ce n’était pas courir dans leur jupons mais en être tombé amoureux ; des choses qui ne se contrôlait pas des choses qui sortaient tout simplement de l’ordinaire. Des choses que je ne pouvais comprendre. J’étais trop terre à terre avec tout le monde qui nous enterrait ; la passion et l’amour que je ressentais pour les deux personnes de mon cœur je ne les avais appris qu’il y a peu de temps. J’étais qu’un jeune et futur Lord ainsi que Captain chez les Militaire voisin ; voilà ce que j’avais fait de mieux ; des conneries et je me retrouvais à larmoyer devant une femme. Ma fierté en prenait un coup et mon regard changea ; il devint froid, presque obscur. Mes mains prirent le manteau qu’elle me donnait sans que je ne le pense, mon regard était figé dans le sien mais je ne voulais plus vivre ça. Elle venait de me briser le cœur ; se jouant de moi avec une parfaite maîtrise. Je ne l’écoutais plus même lorsqu’elle dit qu’elle allait partir à Paris ;, je ne savais pas si c’était vrai ou pas ; l’information était passé. Mon cœur tressaillit lorsque je fis un infime mouvement de recul ; je voulais partir alors qu’elle semblait retournée lentement vers sa calèche et repartir comme elle était venue. Je ne voulais pas au fond de moi et je ne voulais pas me voiler la face ; mon regard était toujours obscurci fuyant à présent le regard de la jeune femme qui n’avait qu’une envie qui était de partir loin de ma personne et me laisser dans les tourments qu’elle m’avait apporté. Je ne savais pas quoi dire mais je voulais la convaincre de rester je ne voulais pas qu’elle parte et pourtant mon cœur ne répondait plus, mon corps ne voulait pas bouger pour celle qui m’avait brisé. J’étais tout simplement perdu entre raison et sentiments et les sentiments étaient plus fort ; si forts que je m’avançais vers elle prit son visage entre mes mains avec une douceur et une fougue sans pareil. Je posais mes lèvres sur les siennes et l’embrassait comme jamais je n’avais embrassé une fille de toute ma jeunesse lui transmettant tout les sentiments qui déboulait en moi, la tristesse et l’amour que je lui portais. Je pensais avoir fait un rêve mais ce n’était qu’un véritable cauchemar. Je l’embrassais toujours et la pluie perlait sur nous. Je lâchais dans un bruit étrange nos lèvres et gardait son visage entre mes mains et cria :

    « Je vous aime Daphnée Grant ! Je t’aime et tu ne pourras rien contre ça ! Mais si tu pars .. sache que tu me perdras. »

    Bien sûr ce n’était qu’une menace mais je voulais voir réellement ce qu’elle avait sur le cœur ; je ne la laissais pas me répondre ni faire quoique ce soit et je pris marche arrière ; ne remettant même pas mon manteau que je me retrouvais sur mon cheval ; lui jetant un dernier regard avant de partir au galop, adieu Daphnée.
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MessageSujet: Re: Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée] EmptyDim 5 Sep - 21:53


    Alors qu'elle lui tendait le manteau, ce dernier le pris lentement sans dire un mot. Il l'écouta attentivement tendis qu'elle déblatérait tel une machine ce qui était les mots les plus difficiles qu'elle ait eu à prononcer. Un silence s'installa doucement entre eux et Daphnée décidait donc de retourner vers sa demeure. Mais alors qu'elle se retournait avec lenteur, Henry s'approcha d'elle et brusquement prit son visage entre ses mains pour l'embrasser fougueusement. Ce fût le plus beau baisé qu'elle n'ai jamais reçu et donné, emplit de rage, de colère, de tristesse et d'amour... Ils pleuvait sur eux, les gouttes ruisselant sur leur visage, se mélant à leur langue et leurs larmes. Le coeur de la jeune Lady n'avait jamais battu aussi vite, ses mains s'agrippait violemment aux bras du jeune Fieldway, à la fois pour se tenir debout et pour lui transmettre toute sa passion. Comme elle était contradictoire, ne sachant écouter véritablement son coeur, à cause d'une peur qui lui gâchait l'existence. Aimer n'était pas forcément douloureux et mauvais, cela pouvait aussi bien être magnifique et apaisant. Mais Daphnée en venait à penser qu'elle fallait peut-être mieux qu'elle épouse un homme qu'elle n'aimait guère pour ne point souffrir. Oui, elle aillait partir à Paris, sa décision était prise et elle ne reviendrait pas dessus. Ces derniers mois avaient été bouleversants et riche en émotions. Mais cela était trop pour la jeune aristocrate. Aujourd'hui, elle voulait vivre une vie calme et paisible. Jouer les héroïnes de roman d'aventure ne l'amusait guère, plus maintenant en tout cas. Sa vie avait été mise en danger, en plus de celle d'un autre homme. Son coeur était sur le point de périr lui aussi, non il en était assez.
    Subitement, Henry détacha ses lèvres de celles de la jeune femme et la menaça de perdre son amour. Mais avant même que cette dernière ai eu le temps de lui répondre, le militaire retournait déjà à sa voiture. Tristement, elle versa une dernière larme et murmura :

      - Adieu...


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