Remember Austen, RPG du XIXe
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Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée

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MessageSujet: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyLun 15 Mar - 23:04

    C'était d'un excès de colère que je quittais la demeure familiale, prenant mon cheval, je parcourais lieu après lieu, les chemins qui ne me laissaient qu'indifférent, je laissais mes mains guider le cheval vers ce lieu qui me serait propice a un calme qui en moi, changerais radicalement l'état. Je brûlais, je n'avais pas pris en compte le temps qu'il faisait, il faisait d'ailleurs bien trop chaud a mon goût et sans réfléchir, je jetais dans les champs que je parcourais la veste révélant une chemise d'un blanc immaculé. Mon cheval, teint de gris et de crinière blanche galopait sans s'arrêter, et c'est en cet instant que je pris conscience de l'endroit ou je me rendais, j'avais seulement fait le tour du village, enfin, j'étais sorti de ma demeure, pour arriver sur les sentiers, ou par moment se trouvaient des couples ou encore des jeunes filles a l'attente du prince charmant. Un endroit qui me convenait d'un côté, mais de l'autre était totalement dérisoire. Je n'avais pas besoin de m'éloigner pour connaître des plaisirs charnels ou encore me cacher, au contraire j'adorais ternir la réputation de mon père sur lequel il se fondait lui-même dans les mêmes lieux ou je me présentais habituellement.

    Pourquoi avait-il fallu que ma mère recommence a parler mariage ? Je ne voulais pas me marier avec une fille de bonne famille qui ne me correspondrait surement pas, je voulais ma cousine, et cela, je le garderais pour moi-même. Je lisais bien que mon oncle savait ce que je désirais au plus profond de moi, mais je ne pouvais le décider ainsi, j'étais comme ça, je ne resterais jamais a suivre un troupeau. Mon cheval ralenti, mon cerveau avait repéré une chose que mes yeux n'eusse pas le temps de voir. Une jeune fille dont le parfum venait chatouiller mes narines sensibles aux arômes aussi exquis que le sien. C'était sans doute la jeune fille la plus exquise que j'eusse rencontrer jusqu'ici, dans ce village maudit. Mon cheval s'approcha, au trot, près de cette jeune fille que je désirais tant, dont je connaissais a peine le nom, mais qui avançait lentement sur ce sentier, n'ayant encore déceler ma présence, mais qui bientôt sera ensorcelé de mes yeux, ou les miens des siens, elle m'attirait comme aucune autre fille, niveau physique mais aussi, son regard exprimait une chose qui me bloquait, chose rare chez une fille. Nous avions déjà par politesse, échanger nos noms et parler brièvement, je m'en rappelais, ce soir là sa beauté m'avait envouter, et encore aujourd'hui, comme a chaque fois que je la visses, ou que nos chemins se croisent, ce qui était rare. Je m'avançais a sa hauteur, et doucement, me laissait tomber a ses côtés, cheval en main (a).

    " Bien le Bonjour Lady Grant. Par quel hasard vos pas vous aurez emmené sur ce sentier isolé de toute aide au cas où un truand tel que moi serait venu vous attaquez. - Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, m'approchant d'un pas d'elle, me collant légèrement, et glissant ma main sur sa taille et doucement, sur son avant bras nue, jusqu'à sa main - Me battriez-vous d'un battement de cil pour le mettre a vos pieds ? Me laisseriez-vous brûler ainsi sous ce regard tentateur et attrayant ? "
    Je pris finalement sa main, auquel j'offrais un baiser, un baise-main quoi. Sur lequel j'appuyais, fermant même les yeux, c'était si rare de la toucher encore moi de la baiser ( dans le sens embrasser (a) ). J'attendais a présent sa réponse, j'étais sur d'avoir, comme toujours, fait un effet fou.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMar 16 Mar - 23:07

    L'amour est un sentiment complexe et indescriptible. Personne ne peut véritablement savoir ce que nous ressentons réellement, ce que nous désirons réellement. Depuis la nuit des temps, l'amour n'a pas de définition précise, chacun essaie d'expliquer ce qu'il ressent physiquement, ce qui a changé en lui, mais l'irréel est indéfinissable. De plus, alors que l'on pense que rien ne peut s'arrêter, un jour tout finit. Dans Roméo et Juliette, William Shakespear a écrit « Pourquoi faut-il que l'amour qui est si doux d'aspect, mis à l'épreuve, soit si tyrannique et si brutal ? » Nous ne pouvons décider de l'avenir, en réalité, nous sommes soumis par nos sentiments, ils s'amusent et se jouent de nous. Alors même si l'amour fait rêver, ce dernier se termine, dans n'importe quel cas, malaisément; que ce soit par tromperie ou jusqu'à ce que la mort les séparent..

    Il ne faisait pas spécialement beau mais pas spécifiquement mauvais non plus, les températures étaient légèrement supérieurs à la moyenne de la saison en cette journée, et cela motiva davantage la jeune Grant à sortir. Alors que cette dernière se réveillait de bonne heure pour se laver, se vêtir et jouer un peu de piano, les oiseaux allaient et venaient sous ses fenêtres afin d'accorder leurs sons mélodieux à l'une des plus belles sonate de Mozart. Ce ne fût qu'après le déjeuné, sur sa longue table en bois de chêne seule, que Daphnée troqua ses chaussons d'intérieurs contre des bottes brune qu'elle mettait uniquement pour sortir marcher dans la forêt ou lors des parties de chasse. La demoiselle portait une longue robe rouge bordeaux à dentelle blanche sur les manches, elle n'était pas particulièrement élégante et très bien habillée, et même si cette robe ne venait pas tout droit de Paris, elle avait été faite sur mesure à Londres au début de ses sortis de chasse, offerte par son paternel. Les longs cheveux bruns de Lady Grant était en ce jour relevé en un chignon drapé de rose rouge séchée qui lui donnait fière allure. Après une longue marche de près de deux heures, le bruit des galops sur la terre de la forêt résonna jusqu'à ses oreilles. Une silhouette se dessina au loin avant d'arriver, imposant sur son cheval, Henry Fieldway. Cet homme, Daphnée ne l'avait vu que peu de fois, mais dès le départ alors que tous les hommes qu'elle pouvait rencontrer lui passait au travers, celui là continuait de hanter son esprit. Il était cavalier, soigné et charmant. Tout ce qu'un homme a besoin d'être pour plaire à une femme. Le seul côté négatif de sa personnalité que la jeune demoiselle avait pu apercevoir jusqu'à ce jour est l'assurance dont il faisait preuve. Certes, cela pouvait être un bon point mais par moment cela ne l'était point.

      - Captain Fieldway, je doute qu'un seul battement de mes cils puisse vous mettre à terre. Cependant, je dois avouer que votre compagnie me m'es point désagréable et que je ne peux croire en l'absurdité qu'un homme tel que vous soit un truand.


    Le capitain lui fit un baise main pendant tout le temps où cette dernière s'exprimait. A cet instant, elle regretta de ne pas avoir fait plus d'effort dans sa beauté. Esquissant un sourire sur ses fines lèvres rosées, lady Grant s'éloigna d'Henry pour s'approcher de la bête. Posant délicatement et gracieusement l'une de ses mains sur le cheval, entre les dex yeux de ce dernier, la jeune femme continua de sa voix mélodieuse :

      Quel délicieux animal que voila.. puis, se retournant vers Mr Fieldway, elle continua amusée, Et puis-je savoir Monsieur, pourquoi un chenapan tel que vous se ballade t-il dans les bois, seul, en cette agréable journée ?


    Ses yeux étaient émerveillés, son coeur battait à une vitesse considérable tel que cette dernière pensait que Henry pourrait bientôt l'entendre ou qu'il allait lui déchirer la poitrine pour en sortir. Retenant son souffle, Daphnée gardait tout de même son calme avec adresse, à tel point que personne ne pouvait se douter en quel transe cet homme pouvait la mettre. Mais, il lui suffisait de se rappeler qu'un homme comme lui ne pouvait aimer une femme comme elle, et ses ardeurs s'évanouissait instantanément.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptySam 20 Mar - 14:31

    Que peut l'on dire lorsque le désir qui est en nous, pour notre propre personne bat pour une autre ? Veut se battre, sortir de notre corps, nous contrôlez et nous pervertir a ce qui semblait notre idéale ? Pour qu'aux yeux de celle-ci notre véritable personnalité semble cacher et qu'elle, doucement, tombe dans nos bras, bien sûr, elle tombe folle de cet image que nous reflétons, et pas de nous véritablement. Bien sûr, je n'avais aucun désir qui me contrôlait, a part le désir de lui appartenir, mais cela je le laissais dans ma tête, elle m'attirait, c'était indéniable mais mon caractère était fait, ainsi que ma personnalité, pour lui plaire, et je ne faisais que ceux que je voulais, je n'étais soumis qu'a peu de mes sentiments. Mais lesquelles, cela resterait secret, même moi je ne le savais point. Je m'étais donc approché d'elle, avec toute la courtoisie, l'assurance et le charme que j'avais pour la courtiser du mieux que je le pouvais durant ces salutations. Mon regard se figeait dans le sien, tel deux statues, elle bougea, son sourire s'agrandit et fit vibrer mon cœur sans que je ne le ressente vraiment, elle m'était si attirante, elle semblait me toucher au plus profond de moi sans que je ne puisse le comprendre, l'arrêter, mais je me laissais faire puisque je n'en avais pas vraiment l'impression. Mon assurance me jouait des tours et je me laissais faire. Après le baise main que je lui donnait elle allait caresser l'échine de mon cheval, qu'elle trouvait beau, ainsi que moi, j'avais littéralement adoré ce qu'elle avait dit me concernant, c'était gentil, je n'avais pas l'habitude qu'on me dise des choses aussi claires et directes. Par contre, elle m'avait appelé ' Captain ' je haïssais ce titre, bien sûr il m'apportait avantages, mais aussi inconvénients. J'avais du me rabaisser pour obtenir ce titre cependant, cela me rappelait juste des mauvais souvenirs, mais une certaine satisfaction au bout lorsque l'on obtient ce que l'on a ardemment désirer. Je me devais de répondre aux questions qu'elle me lançait, ainsi qu'aux compliments qui, si je les laissais apparaître sur mon visage, me trahirait.

    " Je vous mets au défi, essayez, vous verrez bien qu'un seul, pourrait mettre a terre un homme tel que moi, vu que je ne suis point un truand, vous avez toutes a votre honneur de m'avoir a porter de main avec une arme tel que la vôtre. A moins que ceci ne soit qu'un moyen de vous courtiser, mais si tel était le cas, cela ne serait point hilarant ? Si ? "

    Je la regardais caresser la crinière de mon étalon, un cheval qui ne rechignait pas et qui se laissait faire, je m'empressais d'y faire le tour et de la rejoindre, mais elle se retourna vers moi, la proximité qui a présent nous liait n'était point gênante pour moi, mais pour elle je ne savais pas, d'un élan de raison, je reculais d'un pas, lui souriant, je continuais, regardant le cheval puis écoutant la nouvelle question qu'elle me lançait, je souris et avanças doucement, passant derrière elle, un peu plus devant le cheval, mais a porter de son oreille a laquelle je chuchotais ces mots.

    " Comme d'habitude, Mrs. Fieldway, ma mère, a décider de marier son fils unique, et vu que j'ai horreur de ces discussions qui ne m'intéresseront jamais, je me suis enfui et je suis tombé sur la plus charmante des jeunes filles de Meryton. La chance me sourit a croire. Je vais finir qu'elle n'a pas tort - en parlant de sa mère - et vous ? Que faisiez-vous un tel joyau seule si loin de toute sécurité et de luxe ? "

    J'avançais encore d'un pas, laissant un peu de souffle a la proximité que j'avais fait naître quelques secondes plus tôt, chuchotait a son oreille était si bon, j'avais pu respirer l'odeur de son corps, sentir ces mèches rebelles sur mon visage, embrasser son cou mettait d'une envie irrésistible dont je n'avais même pas tenter, attendant a présent, mes réponses.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 31 Mar - 23:18

    Son cheval était d'une douceur apaisante, ses grands yeux globuleux avaient eux aussi un certain charme qui faisaient penser à la jeune Grant combien ce cheval pouvait être chanceux et heureux de connaître Mr Fieldway plus personnellement qu'elle. Quelle drôle introspection soit dit en passant !.. Henry s'était rapproché de la demoiselle, son coeur battait de plus en plus vite laissant penser qu'il aurait pu à tout moment, se dérober de son enveloppe. Il la mettait au défi. Daphnée est une femme qui a toujours vécu seule, accompagnée de son père pour qui elle était tout. Cette dernière ne fût donc pas élevée telle une petite aristocrate prête à servir les faveurs de son mari. Encore faut-il qu’elle eu voulut se marier un jour. Finir vieille fille ne l’affolait étrangement pas, contrairement à ses amies tel que Lydia. Bien au contraire, Lady Grant trouvait cela bien plus enviable d’être seule et libre que d’être mariée et soumise. C’est une certitude, Meryton est bien le lieu de plaisance des gents insolites. Était-ce son imagination où l’homme pour qui sa personne toute entière s’emballait à la moindre pensée lui faisait des avances ? Non, son esprits devaient lui jouer des tours. Esquivant le regard de son interlocuteur, Daphnée dévia à nouveau ses yeux vers l’étalon du Captain, puis esquissa un sourire sur ses fines lèvres rosées avant de plonger ses pupilles au fond de celle du jeune homme et de battre fermement deux fois des cils. Laissant apparaître ses dents blanches, la douce Grant s’affichait naturelle.

      - Mon arme est-elle donc si efficace que vous le prétendiez ?


    Henry se déplaça pour se poser à ses côtés et lui chuchoter à l’oreille ses malheurs de famille. Pourquoi diantre toutes les mères voulaient-elles marier leurs progéniture ?! Mais peut-être était-ce juste Daphnée qui était plus étrange que toutes ces femmes.. Lorsque son cavalier annonça qu’il était tombé sur la plus charmantes des filles de Meryton tout en expliquant que finalement il était possiblement chanceux, la demoiselle ne put s’empêcher de rougir légèrement. Que lui avait-il ? Qu’avait donc fait cet homme pour la mettre dans de pareils états !? La jeune femme pouvait à présent sentir le souffle de ce dernier près de son coup, tout ceci la fit frissonner. Et, fermant quelques instants les yeux afin de reprendre ses esprits, elle lui répondit mélodieusement :

      - Alors j’ose espérer que la plus charmante des filles de Meryton saura faire honneur à son titre.
      Pour ma part, ces quelques nuages ne me faisait point de frayeur et je désirait simplement prendre l’air.


    Daphnée se recula et le regarda affectueusement, sans trace de sourire cette fois-ci. Cet homme dégageait quelque chose de délectable et de convoitable mais aussi quelque chose d’impérieux qui, malgré les compliments que ce dernier pouvait lui faire, tout lui faisait penser que ce n’était uniquement pour ne point la blesser de ne pas s’intéresser à elle.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptySam 10 Avr - 14:57

    Comment faisait-elle ? Elle semblait ne pas vouloir craquer face aux avances, a la courtoisie dont je lui faisais preuve, j'étais désemparé sur ce coup-là et je ne savais que faire pour me résoudre a la faire céder, mais je n'abandonnerais pas, cela était certain. Elle allait me céder, je le savais, mon regard croisa le sien, elle ne pourrait me résister, ni a moi, ni a mes méthodes qui la ferait craquer, surtout pas a ces méthodes là. Mon cœur était emballé par cette excitation dont je ne savais ni l'origine, ni le pourquoi de sa présence, mais en y réfléchissant un peu, je voyais bien ce que je valais, ce qui m'excitait tant, c'était elle. Cette course pour lui dérober son cœur, je ne savais pas au fond de moi que ce serait si aisée pour moi de l'obtenir, si seulement elle n'avait pas peur et me faisait quelque peu, confiance. Mais là n'était pas le problème. Son naturel était idéale pour me faire fondre sur place, de plus, elle prenait ce que je lui disais, a cœur. Je la vis cligner deux fois des cils, je fis mine de tomber, me retenant a la lanière de mon cheval, un genou a terre, le regard sur elle. Je lui souriais. Son regard me pénétrait, et souriais de nouveau a ces mots, oui, cet arme était dévastatrice a mes yeux.


    " Voyez par vous même, vous m'avez fait flanché, quel puissance. Je suis a votre merci très chère. "

    Elle se reculait de moi après que je lui ai chuchoté a l'oreille, je la regardais, ce naturel avait le don de m'émerveiller, elle attirait toute mon attention et je ne pouvais m'en détacher, c'était naturellement déroutant pour moi, pour la première fois, elle me faisait véritablement, sans que j'en eusses le totale contrôle, perdre la tête. Elle me dominait sans que j'eusse envie de reprendre les rennes, je me laissais guider par mon cœur ou par elle, je ne le savais, son regard chocolat me donnait envie de la prendre avec douceur dans mes bras et d'y déposer mes lèvres au creux de son cou, mais je ne pouvais pas, je ne bougeais plus, je me relevais juste. L'honneur, c'était elle qui me le faisait, mais je n'osais rien dire, la regardant simplement dans ces yeux naturellement attirants, qui me montrait a mon tour au naturel, un naturel romantique, tendre, adorable.

    " L'honneur n'est point tâchée, au contraire. Et bien, si vous n'avez point peur de ces nuages, puisse poursuivre ma folle escapade a vos côtés, ma chère ? "

    J'avais avancé vers elle, sa main sur mon cheval, je la joignit a la sienne, caressant doucement de mon pouce, sa peau si douce. S'en était délectable que j'avais envie de prendre sa main, juste prendre sa main, cela me suffirait ? Je ne le savais pas, mais je ne voulais point la choquer, je voulais juste qu'elle m'ouvre un peu son cœur, je la voulais mienne sans doute. Mais que faisais-je de ma cousine ? L'intérêt n'y était point aujourd'hui. Aujourd'hui c'était miss Grant qui était en tête de mes envies, mon but. Je ne pouvais le contrôler, j'étais volage, mon cœur n'était pas liés a ma tête indéfiniment, il s'envolait parfois, tandis que ma tête, une fois conquis devenait esclave de mes envies sans que mon cœur ne soit atteint par tout cela. Un moyen d'échapper a l'amour et d'en devenir l'esclave que par la tête.

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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyDim 11 Avr - 23:41


    Il est parfois possible que l’inexplicable se produise. Sans que personne ne puisse s’en douter, sans que quiconque ne le soupçonne, sans en avoir flairé la moindre bagatelle. Certain appelle cela le destin, d’autre le hasard. Dans un cas comme dans l’autre, l’on ne peut changer ce qui peut arriver. Blaise Pascal a dit; « Le cœur a ses raisons que la raison ignore ». Qui a la prétention de prétendre pouvoir contrôler ses sentiments ? Maintes fois, nous ne pouvons expliquer pourquoi notre cœur refuse de répondre à notre esprit, ni pourquoi il nous arrive de faire des choses qui vont à l’encontre de nos principes. Mais au diable les principes, les préjugés et les commérages ! Nous parlons d’amour ! Et, « misérable est l’amour qui se laisserait mesurer » …

    Sa peau était chaude, voluptueuse et tendre. Lorsqu’il caressa de son pouce la main de la jeune femme, cette dernière sentit son corps tout entier vibrer en elle-même. Cette sensation n’était pas désagréable, bien au contraire, mais troublante et surtout frustrante. Henry se trouvait juste à côté d’elle, il la dévisageait avec attention et cela en était déroutant pour la demoiselle qui ne savait que penser. Pourquoi cet homme si galant, charmant, et séduisant serait intéressé par une singulière aristocrate un peu trop passionnée ?.. Daphnée esquissa ce qui ressemblait à un sourire et dût détacher son regard du jeune capitaine pour ne pas succomber entièrement. Il venait de lui avouer la trouver plus que charmante et la belle Grant ne voulait surtout pas que ce dernier la voit s’empourprer. C’est avec regret que Daphnée s’éloigna et délaissa le touché de Mr Fieldway. Sans détacher sa paume du cheval, elle avança vers le flanc de l’animal en l’effleurant du bout de ses doigts. Cette douceur était réconfortante, comme si l’animal voulait lui souffler à travers la chaleur de ses membres de foncer et de ne pas réfléchir. Et c’est ce que la jeune femme aurait fait si cet homme n’avait pas été autant envouteur, si il ne l’avait pas autant envouté. Une lueur d’espoir regagna le regard de la douce Grant au moment où Henry demanda s’il pouvait se joindre à elle pour se promener. Frivole, Daphnée retourna sur ses pas et tout en dessinant le plus franc des sourires, elle s’exclama :

      - J’en serais charmée.


    Il était pour elle, comme un bonbon acidulé qui lui donnait tant envie mais qu’elle ne pouvait acquérir. Chacun de ses gestes l’ensorcelait, chacun de ses mots la captivait, chacun de ses regardait la séduisait. Il lui avait avoué un peu plus tôt, être à sa merci et cela n’avait point échappé à la demoiselle. A la fois malicieuse et curieuse, Daphnée ne pût s’empêcher de plonger son regard au plus profond de celui d’Henry. A ses risques et périls. Elle ressentit au fond de son coeur comme un électro choque, était-elle morte ? Certainement pas. Mais très vite, la jeune femme baissa les yeux. Gracieusement, la jolie brune continua d’avancer et s’approcha d’un arbre un peu plus loin, il était d’une carrure imposante et d’un colorie foncé, Daphnée y déposa mollement sa main puis se tourna vers son compagnon afin de lui sourire.

      - Hé bien mon ami, vous dites être à ma merci ? Prouvez le moi..!


    Sur ce, elle continua de le fixer, lui qui était resté près de sa monture, tandis qu’elle, s’était adossée à cet arbre et semblait être plus loin de lui suffisamment désinvolte pour ne pas paraître cupide. Que recherchait-elle ? Même celle-ci ne le savait, cet homme avait le don de faire naître en elle des sentiments tous plus contradictoire les uns que les autres..
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyLun 12 Avr - 13:43

    Hum, mon cœur s'envolait sans que je ne puisse l'arrêter, il me donnait de ses envies, des choses que je ne faisais pas d'habitude. Il me changeait, mais ce n'était pas si mal, je m'amusais, la courtiser était si passionnant et me noyer dans son regard chocolat était exquis. Je ne me lassais pas et j'en était tout aussi curieux et passionné qu'elle l'était. Étrange pour moi, je n'étais passionnée que pour peu de choses, j'avais bien choisi Lady Grant, j'avais su au premier coup d'œil qu'elle ne me laisserait pas de marbre, qu'elle ferait vibrer en moi ce sentiment de possession, je voulais la faire mienne. Nos regards se croisèrent lorsque je lui caressais avec tendresse la main de mon pouce, bien sûr au bout d'un moment elle quitta ce toucher qui la rendait peut-être folle, ou pas, je doutais. Peut-être que je faisais erreur et qu'elle, dans sa nature joviale, ne voulait me faire de peine en m'infligeant une humiliation cuisante en me disant un grand ' Non ' et préférait les voies douces pour rétorquer a mes ' avances '. Je n'étais pas réputé pour être un parfait romantique mais plus comme un goujat, bien sur ma réputation n'était pas connu de tous et ceux qui la connaissait ne me raccorder qu'a mon père ce qui était pour moi une raison que je donnais a tous sans que je n'eusses a l'inventer. Lady Grant continuait a avancer vers cet imposant arbre, me laissant là. Seul, enfin avec mon cheval que je caressais a mon tour, le prenant par la lanière, j'avançais doucement vers elle lorsqu'elle me le quémandait, mes doutes balayait vu qu'elle me demandait de lui prouver que j'étais a sa merci. Me mordant légèrement la lèvre, je ne voulais pas céder a ma sauvagerie habituel, non, pas avec elle. Je lui souris une fois arrivait près d'elle, ne disant mot. Elle accolait a cet arbre et moi qui m'approchait inexorablement vers elle, l'air avait l'air de sentir le feu, je brulais ardemment pour elle ? Peut-être, mais je mis fins a mes ardeurs, je souriais, c'était sans doute la première fois que je stoppais mes envies ainsi. C'était dur, il en fallait du courage.

    " Que je vous le prouve très chère ? Je vous le prouverais, mais pas tout de suite. La plus charmante des dames de Meryton que j'eusse connu a ce jour c'est vous, et vous ne méritez que du romantisme si je veux vous le prouvez. Ce romantisme que je n'ai guère montrer a ce jour, c'est vous qui le faites naître en moi. Vous m'êtes bienfaitrice. De ce fait je me réserverais de le prouver plus tard dans cette promenade ou un autre jour. Je vous le promets, ma parole est vôtre. "

    Henry Fieldway, romantique. Hilarant, je vous l'accorde, Lady Grant avait quelque chose que je ne pouvais contrôler et qui ne me donnait aucune envie de contrôler, je voulais tout savoir d'elle, la connaître tout simplement. Le romantisme qu'elle faisait naître en moi était idéale, et vu qu'il ne me changeait pas dans ma nature je le laissais ancrer en moi. Qui sait, je serais peut-être plus accepter parmi les autres avec cet touche de romantisme e moi qui les charmerait toute sans que je n'eusses a le faire, j'étais si envouté par elle, autant qu'elle l'était par moi si je puis dire. Elle me changeait doucement et cela, rare les personnes qui pouvait le faire. D'un signe de tête je montrais le chemin et attendait qu'elle amorce le pas, le pas fait, je pris le même, la suivant, de près. Le chemin sur lequel nous marchions avait l'air, dans ma tête, de s'embraser de mes ardeurs que je refoulais au fond de moi, je n'étais pas sur qu'elle l'est refoulée aussi mais chose que j'étais sur c'est que je ne la laissais point indifférente. Je me devais de lancer la discussion vu que je lançais cette promenade, a deux. J'étais près d'elle, a ses côtés et on aurait pu croire a un couple si des passants de Meryton passait par là. Cela ne m dérangerait pas, du moins pas de suite, pas sur le coup.

    " Alors Lady Grant, aucun homme n'a déjà dérobé votre cœur, si je puis me permettre ? "

    Je savais la réponse, mais je voulais en être sûr, et puis, ça lançait la conversation.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMar 13 Avr - 0:01

    Les mains dans le creux de son dos, adossée contre cet arbre à la carrure imposante, Daphnée ressemblait à une enfant. Le regard pétillant, le sourire niais, la posture puéril, Lady Grant dégageait d’elle un petit quelque chose à la fois de mystérieux et de romantique. Elle était heureuse. Elle avait certes peur de ce qui allait se passer ou non, mais était inexorablement heureuse. Henry s’avança alors, prenant dans ses mains viriles la lanière de sa monture et se dirigeait tout droit vers elle. Une fois encore, son cœur accéléra, il semblait lui crier qu’il voulait s’échapper de tant d’émotion, mais Daphnée ne l’écoutait pas. Son être tout entier était en adoration devant ce cher Captain Fieldway. Il fallait qu’il se stoppe où cette dernière allait finir par s’évanouir. Mais il continua de s’approcher un peu plus près d’elle, il suffisait qu’il fasse de nouveau un pas pour pouvoir sentir la respiration haletante de la jeune femme, pour pouvoir entendre son cœur battre à allure folle. Lady Grant n’affichait plus de sourire à présent, son regard était figé sur les lèvres du jeune homme, puis il remonta lentement vers ses yeux pour s’y noyer. Henry parlait de la façon la plus séduisante qui lui ai été donné d’entendre. Ce dernier lui avouait sincèrement qu’elle était la plus charmante des femmes de Meryton, puis qu’elle faisait naître en lui un romantisme dont il n’était pas habitué. Daphnée ne répondit rien, elle ne savait que répondre à tant de franchise et son état ne lui permettait guère de parler au risque de passer pour sotte.

    Puis, d’un signe de tête Henry l’invita à rejoindre le sentier pour marcher ensemble. Daphnée approuva d’un léger signe de tête et regagna le chemin de terre, son ami sur les talons. Après quelques secondes de marche, ce fût lui qui entama la discutions le premier. « Lady Grant » avait-il dit, cela l’offusqua quelque peu, elle aurait préféré quelque chose de moins..conventionnel.. Mais l’on ne peut tout avoir, n’est-ce pas ? Ses mains se balançaient tranquillement contre sa longue robe bordeaux, ses yeux vagabondaient ici et là, à la recherche de quelque chose surement, mais quoi ? La demoiselle tourna la visage vers Mr Fieldway et lui adressa l’un de ses plus beau sourire, à la fois charmeur et amusé.

      - Non aucun Monsieur.. Mais cela ne saurait tarder je suppose..


    Détournant son regard vers le paysage, Daphnée souriait, radieuse. Puis, le considérant de nouveau cette dernière laissa paraître ses dents blanches tout en s’informant, bien que sa dernière constatation lui fendit quelque peu le cœur de savoir qu’il était bien possible que tous ces rêves à ces illusions ne venaient que d’elle et que ce dernier ne voulant la blesser la laissait espérer..

      - Et vous ? Si votre mère tient tant à ce que vous vous mariez c’est bien qu’il y a une femme qui a éprise votre cœur ou dont vous avez épris le sien, me trompe-je ?


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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMar 13 Avr - 18:31

    Peut-être que je changeais avec elle, que je devenais romantique, un homme respectable mais qui savait jouer de son charme pour percer toutes les défenses qu'une fille bien élevait pouvait lui offrir. Mon visage ne peut qu'accueillir le ' Monsieur ' qu'avec un sourire, okay, moi je n'avais pas fait exprès, c'était juste pour essayer de me re-concentrer, mais on allait s'amuser, ça l'embêter un peu, et son sourire m'était dévastateur que je pouvais en tomber a la renverse. Mon regard croisait le sien inlassablement, une main sur ma monture, l'autre se baladant d'avant en arrière, et quelques fois, volontairement ou pas, frôlèrent la main de Daphnée, et la touchèrent, mais ne faisant que preuve d'innocence. Ce toucher m'était bienfaiteur, je pouvais respirer, c'était mon oxygène a croire. Le chemin était ensoleillée, l'herbe fraîche et verte, nous marchâmes tranquillement, tout en parlant de nos passe temps, mais la de suite, nous parlions de nos amourettes, si une personne avait dérobé nos cœurs, j'y avais répondu et elle m'avait répondu que elle non plus, mais que cela ne serait tarder ? C'était le hic, qui ? Je lui souriais toujours, émerveillé par sa beauté naturel qui ne pouvait me laisser de marbre, c'était une bel journée en faite, moi qui pensait que la pluie allait se joindre à nous, je me trompais. Mais c'était mieux, nous pouvions promener innocemment ainsi, surtout qu'elle était belle, je ne me lasserais pas de le répéter, de le dire et de la regarder, mon regard n'était pas dérangeant, léger sur elle, il était curieux et heureux, j'étais heureux d'être juste là a marcher avec elle, c'était un si beau contexte et si on nous prenait en photo je trouverais que cela était totalement idyllique pour nous deux.

    " Ah bon ? Comment pouvais-vous en être sûr ? Avez-vous quelqu'un a tête chère Daphnée ? - Je sondais son regard, voir si elle n'avait réellement pas quelqu'un en tête, si je faisais tout cela en vain je me blesserais moi-même qui sait - Moi ? Aucun des deux, ma mère s'occupe de me chercher une jeune fille a épouser, bien sûr cela ne me plait pas, me couper de ma liberté et me mettre en cage sans que je ne puisses connaître réellement cette demoiselle. Je préfère me promener, comme ainsi, et qui sait tomber sur la perle rare. "

    Mon regard tomba sur elle après que j'eusse dis ça, c'était fait exprès pour qu'elle sente que je parlais d'elle, qui sait elle le comprendrait peut-être ainsi et je l'espérais, je la voulais, son naturel, son charme me comblait sans que je n'eusse a la désirer physiquement, elle m'était parfaite, tout comme une autre que je tairais le nom pour ne pas gâcher ce moment si parfait. L'amour tombait surement a des moments comme celui-ci sans qu'on ne puisse le contrôler, mais je me contrôlais, elle pouvait faire de même ? Je ne savais pas, peut-être, en tout cas, je voulais Daphnée Grant dans mes bras, qui sait, nous étions peut-être fait pour être ensemble, l'avenir est incertain et le mien c'est moi qui l'écrit jour après jour. Je sais exactement ce que réserve mon avenir, du moins je suppose bien. Mon regard se perdait dans le sien lorsque nos mains se touchèrent une nouvelle fois, je retenais sa main et lui administra une légère caresse avant de la laisser reprendre son battement, une petite attention qui ne faisait que de me rendre fou tellement j'agissais étrangement, d'habitude je ne gâchais pas mes intentions, mais elle tout était différent, mon cœur ne faisait que d'inventer une autre façon de courtiser, ou plus ? Surement plus, mais quoi ? J'avais peur mais j'étais excité par cette nouvelle sensation qui me rendait heureux, cette fille qui me faisait avoir le sourire si rapidement et si naturellement. Attendant sa réponse tandis que nous marchions, innocemment, tombais-je amoureux ? Qui sait.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMar 13 Avr - 23:38

    Ils marchaient, tels deux amants ou deux très bons amis dans les sentiers. Leurs mains se frôlaient de temps à autre au fur et à mesure qu’ils avançaient et le cœur de Daphnée s’amusait à faire des bons dans sa poitrine. Ils avaient tout deux une allure lente et régulière, bercée par le chant des rares oiseaux présents et du son des sabots du cheval d’Henry. Une légère brise soufflait quelque peu, venant s’engouffrer entre les chevilles de la demoiselle. Mis à par cela, les températures comme les précipitations étaient correcte pour la saison, les arbres recommençaient à bourgeonner, et certains arboraient même déjà de somptueux habits verts. Cette fois-ci, Mr Fieldway l’appela par son prénom, il rajouta d’ailleurs ce petit mot si agréable devant, « chère Daphnée »… Comme cela était plaisant venant de sa personne, comme cela était exaltant dans sa bouche.. La jeune femme ne put réprimer un sourire, ce dessin si charmant se dessinant malgré elle sur ses fines lèvres rosées. Mais, cherchant à éviter son regard, Lady Grant le sentait posé sur elle, souhaitant y rencontrer le siens. Alors, après avoir inspiré plein poumon, Daphnée sombra dans le ténébreux regard de son envouteur. A-t-elle quelqu’un en tête ? Oui, et de plus en plus fréquemment de plus.. Qui ? Lui. Mais pouvait-elle le lui avouer ? Certainement pas. Pour rien au monde elle ne le ferait, pas maintenant en tout cas, pas pour tout gâcher, pas pour se sentir encore plus seule que ces derniers jours ici, Meryton..

    Puis, il enchaîna immédiatement sur sa propre personne. Il désigna le mariage comme une prison, un contrat qui le priverait de sa liberté. Daphnée n’était pas contre le mariage en lui-même, mais contre le fait que cela soit une nécessité. La perle rare.. Lorsque le captain avait dit cela il avait longuement insisté en la regardant, ce qui ne manqua pas de la faire s’empourprer, une nouvelle fois. Laissant son regard regagner le sentier, leur main se touchèrent à nouveau, mais cette fois-ci, Henry emprisonna celle de la jeune Grant pour lui administrer une douce caresse avant de la relâcher… La demoiselle cru mourir tant cette affection lui était délectable. Clignant frénétiquement ses yeux, la lady reprit essayant de paraître le plus naturelle possible, ignorant ce qi venait de la troubler…

      - Je n’ai point d’homme en tête mon ami, mais je ne sais pas si vous êtes informé du bal d’April Fool qui se tiendra d’ici peu ? Il se pourrait que j’y rencontre quelqu’un de notable, ne croyez-vous pas ?


    En effet, la jeune aristocrate aimait beaucoup danser, faire la fête et les bonnes choses. Il ne fallait pas oublier qu’elle avait vécu à Londres puis à Paris pendant deux années. Une nouvelle brise. Fermant ses yeux, Daphnée profita de ce vent sur sa peau, cela était rafraichissant et particulier. Une fois passée, elle rouvrit ses yeux, sourit et demanda intéressée :

      - Aimez-vous danser Monsieur Fieldway ?

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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 1:38

    On aurait pu dire que c'était leur journée, n'étant dédier qu'a eux et eux seules, que deux sur cette terre. Je me découvrais plus romantique que je ne l'avais été durant toute ma vie jusqu'à présent. Cette journée était écrite pour nous, nous ne cherchions pas a approfondir les choses, je ne quittais pas son regard, je ne faisais que le chercher pour retrouver cette sensation de m'y perdre dedans. Je devenais dépendant d'elle, ce n'était pas que je ne la désirais pas comme les quatre filles, elle c'était bien différent et je me laissais faire, son charme naturel avait complètement ancré ma peau, chaque contact m'était précieux et je n'hésitais pas a en faire, je ne savais pas quel en était pour elle mais moi je savais que j'en raffolais, que j'en devenais littéralement fou. J'étais totalement accroc a Daphnée, je ne pensais pas que son naturel et son caractère pouvait me terrasser ainsi, elle faisait sortir un autre Henry de moi, un Henry qui m'était inconnu mais que je savais moi au fond, un Henry qui ne m'aurait était pas impossible d'inventer mais il était né de li-même lorsque j'en eus besoin, mais c'était elle qui l'avait fait naître. Mon corps était en manque de la douceur de sa peau, les rayons de soleil, la brise qui me faisait respirer son doux parfum, qui rendait son visage lumineux et la rendait si lumineuse encore plus a mes yeux, c'était magique, je n'y croyais pas qu'une tel journée soit parfaite. J'en eu le souffle coupé. C'était ça la vie ? Avoir le souffle coupé ? Peut-être, son regard croisa une nouvelle fois le mien, et je tombais indéniablement dans ce regard chocolat, son sourire ne faisait qu'encore une fois me terrassait, elle m'était impossible a charmer comme je le voulais, la contrôler était trop dur, je ne voulais pas, je voulais juste l'obtenir, et la garder. Elle répondait a mes interrogations et je me devais de répondre aux siennes, maintenant que j'étais rassurer que personne ne soit dans sa tête, oui, je ne voulais pas prendre la lace d'un autre, enfin tant que je ne lui aurais pas montrer qu'il n'a point sa place avec elle, mais je n'avais pas besoin de faire cela. Doucement le sujet du bal vint en place, je n'aimais point cela, je n'aimais pas les bals, car mon père y allait toujours et je n'allais pas ou mon père y allait a moins que je ne sois invité par une certaine demoiselle ou sur une demande urgente de ma mère. A chaque fois je me faisais avoir et ma mère me présentait a une ribambelle de jeunes filles, je détestais. Je lui souriais, j'allais être franc avec elle. Mais elle ne me demandait pas si j'y allais, mais si il y avait quelqu'un d'intéressant pour elle. Cela m'énervait, pourquoi ? Je n'en savais strictement rien, de la jalousie, peut-être, sans doute ? Je n'en étais pas sûr, je me connaissais assez bien, non, pas de la jalousie, si ? Raaah ! Je me devais de lui répondre, plongeant de nouveau mon regard dans le sien, puis sur sa bouche, elle était parfaite.

    " Oui, malheureusement. - Quelqu'un de notable ? Elle ne méritait pas cela, la pauvre c'était si peu - Notable ? Sans doute, mais mieux je pense, franchement Daphnée je ne pense pas que quelqu'un de notable soit a la hauteur d'une tel beauté naturel ou d'un charme a toute épreuve, non, il faut quelqu'un d'exceptionnel, qui serait ravir vos envies, écouter toute vos paroles, en boire le débit sans jamais l'interrompre, quelqu'un qui soit a la hauteur de votre beauté et je ne pense pas quand ce bal vous serez récompensés de la beauté que vous leur offrez. Mais bon, chaque années de nouvel arrivants vienne, il se peut que celui que vous cherchiez sera parmi eux, qui sait. "

    Je m'étais un peu emporté, mais c'était vrai, j'en devenais tellement romantique que j'en devenais fou, mon cœur me contrôlait plus que ma tête, je la voulais pour moi, c'était clair et personne d'autre ne l'aurait, je lui donnerais tout ce que j'avais dit, et personne d'autre. Moi, moi et seulement moi. Si cela n'était pas de la jalousie, de la possession, j'étais certes volage, trompeur, mais surtout possessif, je ne supportais pas que les personnes auquel je tenais a cœur ne s'empourprait d'un autre alors que je me donnais corps & âmes a elle. Par la suite elle me demandait si je savais danser, pourquoi ? Une danse avec elle ? De suite ? Pourquoi pas, enfin ce n'était pas ce qu'elle avait dit, je le savais mais je ne dirais rien, je regardais seulement, je savais danser, oui, je me débrouillais assez, ma mère m'entrainait elle-même pour que je ne lui fasses point honte durant les bals et réceptions auquel elle m'emmenait plus jeunes, a présent que j'étais mure de toute réflexion et responsable elle ne m'obligeait, qu'a moitié. Je lui souris, frôlant ces doigts que je caressais doucement, gardant silence avant de répondre enfin.

    " Danser ? Oui, ma mère m'y a forcer jeune et depuis je me sers de cela pour épater les gens a qui je dois épater lorsqu'elle m'emmène a ces bals, réceptions, c'est lassant et puéril de sa part, mais j'y suis obligé. Enfin, danser, j'aime assez, mais quand ce n'est pas forcé; c'est comme une promenade, marcher avec un être que l'on apprécie et ne pas s'arrêter, continuer a aller ou les jambes le veulent, parler, s'échanger des regards complices, ou chargés de sentiments, la danse est une façon assez élégante de charmer, de faire preuve de romantisme. Oui. Et par pitié, appelez-moi Henry sinon je vous appelle de nouveau Lady Grant ! "

    Je la poussais légèrement de l'épaule suite a cette 'menace', attendant a présent ces réponses.


Dernière édition par Henry Fieldway le Mer 14 Avr - 12:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 3:20

    Le sentier sur lequel ils se promenaient tout deux était ombragé du soleil, malheureusement. Daphnée appréciait beaucoup la chaleur que ce dernier pouvait procurer, le dynamisme et la bonne humeur aussi. Mais dans ces allées, seul quelques rayons rétifs venaient illuminer ici et là des morceaux de terre, d’arbre, d’espoir… Plus la conversation avançait et plus la jeune femme le désirait. D’un désir ardent, sans limite, presque déraisonnable. Mais qu’est-ce que la raison a à faire dans cette situation ? Son corps tout entier brûlait d’envie. Elle le convoitait, plus que tout elle le voulait. Leur promenade lui était bénéfique, elle qui se morfondait depuis son arrivée à la campagne. Henry était d’une douceur incomparable, d’un romantisme déroutant et d’un charme déconcertant. Il fallait pourtant avouer que sa réputation le trahissait. Lorsqu’elle l’eut rencontré pour la première fois lors d’une soirée, son charisme l’avait fascinée et de suite envoutée; elle s’était cru deux jours durant malade, tant cet homme l’avait bouleversée. C’est pourquoi elle s’était discrètement renseignée sur lui, et on lui avait décrit comme un être perfide, coureur de jupon et à tendance désagréable. Cela avait de suite découragé la demoiselle, même si étrangement il s‘était inscrit dans son esprit. Ainsi, lorsqu’elle l’avait vu s’approcher en ces sentiers il y a un moment déjà, perché en haut de son étalon, elle avait été à la fois surprise et ravie. Depuis, la demoiselle essayait de se convaincre qu’un homme tel que lui ne pouvait s’intéresser à elle ou si il le laissait paraître cela était uniquement pour de mauvaises intentions. Toutefois, cela lui était difficile car c’était comme si Henry la possédait, comme si il la poussait à s’amouracher de lui.

    Quand le jeune Captain commença à s’exprimer, Daphnée l’écouta attentivement. Mais, plus son débit de parole s’accélérait et plus le cœur de la jeune femme faisait de même. Elle s’était arrêtée et le regardait. Son regard était figé sur ses lèvres qui ne cessait de bouger, son sourire s’était effacé et ses lèvres arborait une moue émotionnée. Comment un homme pouvait - il la mettre dans un tel état ?.. La demoiselle ne répondit pas, trop émue pour dire quoi de ce soit. Il lui avait ’cloué le bec ’, l’avait impressionnée avec tant de passion dans ses propos.. Un silence s’installa donc, Daphnée aurait aimé lui répondre quelque chose, même n’importe quoi ! Mais n’importe quoi ne venait pas.. Elle resta donc ainsi figée, devant lui et son sourire dévastateur, et ses caresses si douces qu’elles lui faisaient perdre la raison. Après quelques instants qui devaient certainement être pour la lady, voyant qu’elle ne disait mot, Henry continua. Il lui expliqua qu’il avait été obligé d’apprendre à danser par sa mère étant plus jeune, et qu’il aimait danser, uniquement si il en avait décidé le moment. Et pour finir, Monsieur Fieldway lui accosta l’épaule et la menaça si elle daignait l’appeler Henry. Et la jeune femme continuait à se taire, toujours en la même posture. Elle était fascinée, charmée, subjuguée. Enfin, elle revint à elle et secoua doucement la tête, baissa les yeux et se dit qu’elle était véritablement la pire des sottes.

      - Vous.. Vous pensez vraiment tout ce que vous m’avez dit ? Ou était-ce par pur politesse ? Vous avez monsieur euh.. Henry, une douceur inconsidérée dans tous vos propos que cela me laisse sans voix.. Veuillez m’en excuser.


    Quelques hésitations, mais finalement elle avait réussis à se reprendre, un peu. Elle lui affichait à présent un petit sourire léger. Cet homme avait dût recevoir une éducation des plus variée et huppée pour s’exprimer ainsi. A chacun de ses mots, Daphnée s’était cru dans un roman à l’eau de rose où le héro est pris d’une délicatesse saisissante. Se reculant, la jeune Grant souriait pleinement sous le coup de l’émotion, le captain l’avait émue, bouleversée, remuée.. Elle ne lui avait même pas laissé le temps de répondre mais elle ne pouvait restée trop près de lui sous peine qu’elle se remette à être étrange.. Et cela n’était pas digne d’une fille de bonne famille. Elle continuait de s’éloigner un peu plus, puis s’arrêta et ferma les yeux, laissant son sens de l’audition fonctionner uniquement. Doucement, elle souffla, pas spécialement pour que quelqu’un l’entende mais plus pour se libérer d’une sentiment trop fort pour sa seule petite personne.

      - Je ne sais que répondre à vos paroles. Vous m’avez fait trembler, vous m’avez décontenancée.. Je ne sais si j’arriverais à rester si près de vous une nouvelle fois sans paraître idiote..


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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 14:11

    L'ombre, l'obscurité, c'était ce moi j'étais, pour moi, elle était ma lumière, une lumière que l'on m'avait donné et que je tentais vainement d'obtenir, alors qu'elle pensait que je ne faisais que m'amuser avec elle, moi je pensais qu'elle ne céderais jamais, mais j'étais charmés, j'étais véritablement charmé par sa beauté si naturel et son caractère. Étais-je amoureux ? Ou étais-je entrain de tombé amoureux pour être exacte ? Je ne le savais pas, je ne me comprenais pas, je ne me comprendrais jamais a la fin, je ne faisais que de m'apitoyer sur mon propre sort, j'étais si pitoyable a mes yeux. Mais au fond, je n'étais pas si compliqué. Né d'une mère poule et d'un père pratiquement inexistant qui m'avait contre mon gré et contre toute attention de sa part, fait comme lui. Je fréquentais les mêmes lieux que lui dans l'espoir de détériorer le nom de Fieldway, d'un autre côté j'avais voulu rendre jalouse ma cousine que je portais en mon cœur, mais cela n'avait pas aussi marcher. Maintenant que l'on m'associais a mon père, a cette réputation qui m'avait tant plus a un moment et a présent a laquelle je voulais échapper, je changeais, c'était indéniable. J'étais différent avec chaque personne a croire, mais cela n'était qu'une simple supposition. Mon regard croisa le sien, elle semblait différente ? Avais-je fait quelque chose de mal ? Sans doute, j'étais le mal incarné alors que nous arpentions ce chemin plus obscur que tantôt, moins chaleureux mais ce n'était pas grave. Des fois j'essayais de me mettre a la place d'une personne que je charmais, cela devait être dur pour eux. Le romantisme dont je faisais preuve n'était qu'en moi parce qu'elle le voulait, car elle voulait me voir ainsi et je savais que si je la voulais vraiment je devais faire ce que me dictais mon cœur, j'étais peut-être un goujat, peut-être connaissait-elle ma réputation et ne voulait que trop peu s'accrocher a un être si abject que moi. Devrais-je être franc avec elle et tout lui avouer ? Je ne pensais pas qu'elle me croirait si je lui disais que je la voulais entièrement à moi, rien qu'a moi, et moi seul. Elle n'y verrait que de l'indécence et cela je ne pouvais, je ne voulais plus faire souffrir les gens, et pourtant, elle semblait souffrir, bien sur ce n'était que mon point de vue, elle reculait doucement de moi, c'était fait. Mon image a ces yeux je n'étais qu'une entourloupe, un homme se jouant des autres et ne voulant que son propre plaisir, mais m'avait-elle pris quelque chose dans son sourire ? Son regard m'avait-il percé jusqu'au plus profond de mon cœur pour me donne rune chose que je désirais ardemment sans même le savoir ? Je ne pouvais le savoir, et c'était avec une oreille attentive que j'écoutais ce qu'elle me disait, j'en étais a mon tour, déprimé, je ne voulais pas lui faire de peine ou quelque émotions qui la rendent moins souriante, son sourire, je le voulais, c'était comme un rayon de soleil a mes yeux. Ces propos a mon égard était sincères et j'en étais touchés, c'était rare qu'on qualifie un être comme moi de doux et donc de raffiné, a vrai dire, j'avais une maîtrise de la langue, assez expérimenté ! Je l'écoutais donc qui m'expliquais ce léger éloignement, je souris, elle était émotive et la voir ainsi me rendait aussi bouleversé mais encore plus attacher a elle, je ne pouvais que vouloir la prendre dans mes bras et l'embrasser mais je ne le faisais pas, ce n'était pas romantique, c'était indécent, je ne devais pas. Je me contenais et placer ces pensées dans mes cases rêves. Je la regardais et me rappeler ces interrogation a mon égard, je souriais, j'allais être d'une franchise rare avec les femmes.

    " Très chère Daphnée, je suis le plus sincère avec vous, je le pense vraiment et ce n'est point par politesse. Je sais que ma réputation est d'être joueur et faux, mais je ne peux l'être avec vous, je ne peux être si mauvais, peut-être que je ne le suis plus au fond... . Enfin, ne vous excusez pas, il n'y a pas lieu. Mais je vous remercie de vos compliments, soyez sur que j'en suis touché. "

    Je ne disais mot, la regardant simplement. Cet éloignement me causais maintes souffrance, mais si son équilibre mental ne tenait qu'a ça je me devais de le respecter. Je respectais beaucoup plus de choses que je ne l'ai fait depuis le début de ma misérable vie, qu'avais-je en ce moment ? Était-ce le romantisme qui m'avait changé aussi bien ou était-ce quelque chose de plus concret, de plus fort que une façon d'être ? Je ne le savais pas, peut-être que c'était ça, je ne savais même pas ce que mon propre cœur cachait comme sentiment, sauf quelque-uns, j'étais si sot. Je ne laisserais que le temps décidait de ce que je dois faire d'elle, et de moi, je ne pouvais me résoudre a ne pas frôler que ces doigts, j'en avais besoin, c'était comme une drogue, plus bon que l'alcool, qu'avais-je ? Je ne le savais pas, mais j'avais besoin de ce contact, c'était vitale ? Ça l'était, j'étais accroc a Daphnée Grant, c'était indéniable, j'en étais sûr a présent. Je ne voulais qu'être a côté d'elle, qu'être près d'elle, de sentir de nouveau son odeur et de pouvoir caresser sa douce peau, son naturel me manquait, doucement de ma main, je caressais la peau de la sienne, ne disant mot, le contact me fit du bien, et je me devais de répondre, ne lâchant pas sa main.

    " N'ayez pas peur, vous ne serez jamais idiote, soyez-en sûr, faîtes moi confiance - Accentuant doucement la caresse sur sa main - Reprenez contenance, vous voir déboussolé me rend triste. Surtout que c'est de ma faute, j'en souffres, s'il vous plaît Daphnée. "

    C'était presque une supplication, mais j'étais doué, avouez-le.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 16:31

    Le vent souffla une nouvelle fois. Les yeux clos, Daphnée écoutait le son de cette brise légère effleurer sa peau, le son de son propre cœur battre à la chamade, le son des pas d’Henry se rapprochant d’elle. Elle était forte et l’avait toujours été, ce gentleman n’allait pas la faire autant changer. Surtout qu’il pouvait très bien se moquer d’elle. Après tout, les hommes sont fourbes, comment être certaine de leur sincérité ?.. Il ne fallait pas qu’elle s’attache. Mais comment faire devant tant de charme, de ténacité, de désir..? Au nouveau son de sa voix, la jeune Lady frissonna et rouvrit lentement ses pupilles. Mr Fieldway se tenait juste à côté d’elle et lui souriait tout en lui avouant être le plus sincère, le plus vrai et le plus bon avec elle. Puis, il lui prit la main et la caressa avec douceur, cela était plaisant, un peu trop d’ailleurs. Daphnée aurait aimé que ces instants n’aient jamais de fin, que ces instants perdurent à jamais et que la nuit ne vienne pas les chasser si vite. En effet, les ombres se faisaient plus basses, l’après-midi passait à une vitesse folle, et dans deux heures tout au plus, l’obscurité se sera déjà installée. C’est alors que, surprenant la jeune femme, Henry se mit à lui demander une faveur, il la suppliait presque et cela en était terriblement émouvant. Il souhaitait ne plus la voir si décontenancée, et Daphnée lui accorderait cette grâce, pour lui comme pour elle.

    Lui affichant le plus charmant des sourires, la demoiselle se détacha de sa caresse et attribua à l’animal toujours à ses côtés une petite flatterie. Daphnée laissa échapper un rire venant droit du cœur et, toute sourire elle plongea son regard dans celui d’Henry. Autant faire comme si rien ne s’était passé, n’est-ce pas ? La jeune Grant n’aimait guère se montrer fébrile, elle était la seule représentante de sa modeste famille dans le conté et se devait de faire bonne figure. Bien entendu, les Lefroys étaient ici en masse à Meryton, mais Daphnée avait toujours du mal de se considérer comme telle, ne les ayant rencontré pour la première qu’à son arrivée ici.. Ainsi, les yeux pétillant et le sourire captivant la jeune aristocrate demanda donc poliment au jeune Fieldway, une main toujours posée sur le cheval :

      - Et allez-vous au bal monsieur Henry ?


    Cette étrange civilité n’était faite que pour mieux se protéger. Ainsi, tout deux étaient content, du moins elle l’espérait. Daphnée l’avait appelé par son prénom tout en conservant une certaine distance vis-à-vis de la bienséance et donc de ses émotions. Sans cesser de le contempler, la rose qui se trouvait en haut du chignon de la jeune femme tomba, lentement cette dernière se baissa pour la ramasser. Au creux de sa main, cette petite fleur à présent fanée la fit sourire. Elle était ridée mais d’une beauté sans nom.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 18:38

    La marche s'était arrêté, la promenade semblait toucher a sa fin, je le savais, de plus ces réactions me laissait douter qu'elle ne me croyait pas, c'était compréhensible, mais j'osais espérer une deuxième chance, la première était déjà cramer avant que je n'eusse le temps de le comprendre, ma réputation ne me laissait point de chance, je me haïssais un peu plus chaque jour d'avoir entacher mon honneur envers la gente féminine étais-je destiné seulement a charmer celle qui était faible et empreint d'une débauche sans pareil. Non, j'étais déterminé et cette détermination ne pouvait être touché, sa réaction me touchait, mais je ne fis comme rien, jouant son jeu, le jeu des apparences. J'avais très bien compris que pour sa propre sécurité elle s'éloignait de moi, et pour la sienne je m'éloignais aussi, du moins si je pouvais. Mon cœur ne battait plus aussi rapidement, je perdais le sourire, mais pour elle je le retrouvais, vu que nous devions jouer les apparences. Malgré tout cela je ne pus résister a ce que mon cœur me disait. J'arrêterais le cheval en tenant la lanière et avançait vers elle. Je le voyais clairement, a moins que je ne me faisais des idées, je ne quittais pas son regard mais fut coupé dans mon élan par son interrogation, son rire me surprit et son sourire refit surface, je ne savais que penser. Je m'arrêtais, non loin d'elle, nous ne bougions plus, le silence se faisait doucement lourd. Je ne répondais pas, je me devais d'y répondre, je plongeais mon regard dans le sien, cherchant sa main quelque part sur ma monture, je ne disait mot, j'étais jaloux et frustré, elle s'intéressait plus a mon cheval que a moi, et surtout elle n'était pas sincère avec moi, car pour la première fois de ma vie je l'étais avec quelqu'un. Tout était en ma défaveur mais je ne m'avouerais pas vaincu pour ci peu, je lui souriais, je me devais enfin de lui répondre pour arrêter ce silence qui a présent était lourd, pesant, affreux. Mon regard croisa le sien, se mouvant a lui, elle avait peur, je le voyais au fond de son regard, c'était comme si la lumière que je ressentais tantôt avait disparu, ne laissant que de la souffrance et du froid.

    " Je.. Le Bal ? Je ne sais pas, sans doute ma mère va m'y forcer, et vous reverrais-je là-bas ? "

    Cette question était sans doute indiscrète mais non au fond, je ne quittais pas son regard, cette journée qui avait si bien commençait ce finissait bien mal. Les nuages revenaient doucement a la charge, le temps se chargeait, je m'approchait d'elle, la prenant dans mes bra,s mes mains sur sa taille, je lui murmurais a l'oreille quelque chose que je ne demandais pas comme une obligation mais comme une supplication.

    " Faîtes moi confiance.. "

    Pourquoi ? Me faire une totale confiance, nos lèvres se frôlèrent mais je ne le fis exprès pour une fois, je la levais et la mettais sur mon cheval avec une étonnante facilité, elle devait rentrer chez elle, et moi de même. Je me devais de lui expliquer, doucement, avec la lanière, je tirais le cheval, le tournant, je ne la regardais pas, j'avais mal au cœur de me défaire d'elle, j'attendais juste sa réponse avant de lui expliquer.

    " Notre promenade touche a sa fin très chère, j'aurais aimé continuer a marcher avec vous, votre compagnie m'est chère. Rentrez chez vous sur ma monture, une fois chez vous, il vous plaît de le garder ou de le laisser revenir chez moi, comme il vous plaira, il retrouvera son chemin, j'espère que vous aussi. "

    Je pris doucement sa main, la caressant avant de planter mon regard dans le sien, elle était plus grande, encore plus belle sur un cheval, avant de taper l'arrière du cheval pour qu'il se mette en route, ne quittant point son regard.
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MessageSujet: Re: Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée Quand le désir rencontre son destin [...] | Daphnée EmptyMer 14 Avr - 22:08

    Un silence s’installa rapidement. Sans cesser de sourire, Daphnée continuait de le dévisager. Qu’il était beau. Il était doté d’un charme naturel, un petit brin d’arrogance et de supériorité dans ses traits mais tout cela lui allait à ravir. Sa monture était son égal; haut, calme, élégant. La jeune femme aimait particulièrement cet animal qui devait connaître plus que quiconque son maître. Il avait le pelage à la fois rêche et doux.. Le captain semblait être lui aussi ainsi, car tous les trais dont on lui avait fait le rapport anciennement ne semblaient pas s’être manifestés aujourd’hui. Ou peut-être était-elle trop subjuguée par sa personne pour s’en être rendue compte ? Henry s’était rapproché d’elle, de l’autre côté de son étalon. Ils se regardaient tout deux, sans dire mot. Finalement, le jeune Fieldway interrompit cette sérénité pour assurer qu’il serait au bal d’April Fool ce premier avril prochain. Daphnée vouait une véritable passion envers les bals, cette dernière adorait danser. Alors lorsqu’on lui avait parlé d’un bal masqué qui plus est, elle avait passé des jours et des nuits à penser à la tenue qu’elle porterait. Henry se rapprocha alors d’elle, et posa ses mains sur ses hanches. Leurs regards ne se quittaient pas, ils restaient encrés l’un dans celui de l’autre. Le cœur de la jeune Grant s’activa dans son enveloppe, ils n’avaient jamais été aussi proche mais Daphnée réussis à rester calme malgré ses sentiments qui se brusquaient en elle de façon désorganisée et précipitée. Le visage du jeune homme se rapprocha davantage et la demoiselle ne savait que faire, elle n’était pas préparée à ça. Mais Henry porta ses lèvres vers l’oreille de la lady pour lui murmurer de lui faire confiance. Le souffle de ce dernier dans son lobe la fit frissonner, puis leurs lèvres se frôlèrent sans que cela ne soit véritablement voulu.
    Henry la porta afin de l’installer sur son cheval. Daphnée lui souriait sincèrement, elle était heureuse. Ses deux jambes se trouvaient vers le propriétaire du cheval qui était beaucoup plus petit vu d’ici. Cela la fit sourire plus encore. D’une voix enjouée elle s’exclama, un petit sourire malicieux dessiné aux coins de ses lèvres :

      - Je l’espère mon ami ! Je presse de vous voir danser !


    Henry attrapa la lanière de l’animal et le fit se tourner dans la direction opposée où ils se dirigeaient tout deux. Le regard interrogatif, Daphnée cherchait celui de Mr Fieldway mais ce dernier le fuyait. Il se contenta de lui expliquer que la nuit les chassaient et qu’il leur fallait rentrer même si il aurait aimé se balader encore un peu. Enfin, le jeune homme installa ses pupilles dans celles de la jeune Grant et lui caressa de nouveau la main avant de faire partir son cheval. Alors qu’elle s’éloignait de lui, la demoiselle ne le quittait pas du regard le visage neutre, repensant à cette journée aussi étrange que magnifique…


    THE END
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