Remember Austen, RPG du XIXe
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Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry

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MessageSujet: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyJeu 3 Juin - 16:03

    Le romantisme que nous dégagions rendait cette sortie folle. Je l'avais invité, en ayant pris Epona, ma jument, elle devant, moi juste derrière, j'étais complètement amoureux d'elle et rien ne pourrait entacher ce début d'après-midi. Un panier en osier sur le côté de la jument, elle était forte cette jument pour supporter tout cela. Nous marchions au trot tout en rigolant, l'un collés a l'autre, je lui avait fait goutés a des baisers au cou, j'étais habillé pour cette occasion d'une chemise en soie blanche pour cette radieuse journée ensoleillé et d'un pantalon plus consistant de la même couleur et pas de la même consistance, finit par des bottes en cuir de couleur marron. Le ciel était bleu et sans nuages, une journée parfaite qui pouvait se jouer plein de romantisme. Mais a force de côtoyer ma chère cousine j'avais remarqué que son sourire semblait moins ensoleillée que d'habitude, moins heureux et je savais qu'il y aurait quelque chose, une confidence, une envie, elle savait qu'elle pouvait tout me dire, je n'aimais pas la voir soucieuse, nerveuse, peureuse de l'inconnue, je voulais l'avoir en sécurité. Alors que j'accélérais légèrement la cadence, lui souriant, rentrons dans les bois, trottant encore et encore, nous arrivions là ou je voulais que l'on soit. Au Lac de Weymouth. Une journée rien qu'a nous et c'est en sautant de Epona et tendit mes bras vers elle, et lorsqu'elle s'y jeta je la rattrapas et lui donna un baiser qui ne cachait aucunement mon amour pour elle, il était plein, vivant, et désireux d'être réciproque et vu qu'il l'était,cela me rendait encore plus heureux.

    " Aujourd'hui le temps semble être avec nous, pas comme la dernière fois mon ange. J'espère que cette journée sera merveilleuse pour nous.. . "

    Oui, je ne la tutoyais plus, entre nous plutôt, nous étions égale, et j'étais un brin anarchiste avec elle.


Spoiler:
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Mary Springbury
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMar 15 Juin - 19:10

Spoiler:

    Mary se rendait à présent compte à qu'elle point le bonheur qu'elle pensait complet et qu'elle avait vécu jusque là, n'était qu'une pale copie de ce que pouvait être la vraie vie. Grisante et palpitante, éveillant le merveilleux monde des sens et du coeur. Le vent sur ses joues, les mouvements de la jument sous elle, la chaleur de Henry dans son dos, le miel des baisers qu'il déversait dans son cou, rien au monde ne valait cela. Elle s'oublia un instant au bonheur riant aux éclats, consciente d'être beaucoup trop chanceuse. Cependant, les règles de la bienséances et de la pudeur ne pouvaient s'empêcher de venir hanter son esprit, et elle rougissait souvent de vivre cette romance aussi pleinement. Sans doute auraient ils du se contenter de quelques chastes baisers sur la joue, ou quelques effleurements de mains, mais cela ne convenait pas aux personnes qui s'aiment trop et qui sont avides l'une de l'autre.

    Son esprit s'évada subrepticement vers la conversation qu'elle avait eu avec Daphnée, qui elle aussi semblait vivre une romance qui la comblait à merveille. Elle avait rarement vu son amie aussi heureuse, et c'est sans doute cette petite distraction que remarqua Henry. Cela lui passa lorsqu'elle glissa dans ses bras pour descendre de cheval et répondre à son merveilleux baiser. Elle sourit à ses paroles, et rétorqua cependant :

    "Depuis la dernière fois, la pluie me semble le plus beau de tous les temps..."

    Elle déroba sur ses lèvres un timide baiser et glissa ses doigts dans les siens. Elle avait envie de lui parler de tout et de rien, qu'il la connaisse vraiment et que l'échange soit réciproque. Aussi lança-t-elle la conversation sur la première chose qui lui passait par la tête :

    "Connaissez-vous mademoiselle Daphnée Grant, mon amour ? Elle est une de mes très proches amies, mais j'ignore si vous la connaissez aussi..."

    Mary ne parvenait pas à tutoyer son cousin, mais cela viendrait sans doute avec le temps...
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMar 15 Juin - 22:30

    L'incertitude d'être en parfaite osmose avec sa moitié n'était pas là, oui, j'étais moi-même en moitié, j'étais rongé par les remords alors que je ne devrais pas en sa présence, j'étais amoureux de deux filles, je l'avais enfin compris. Mais comment leur annoncer à toutes deux ? Surtout à elle, elle serait déçu et je la perdrais, et je ne voulais pas la perdre, ni perdre Daphnée, et bien sûr avoir les deux relèveraient du miracle du Père. Malheureusement, tout n'est pas aussi beau que l'on peut le penser, je ne disait mot alors qu'elle répondait a mes baisers, je la voyais encore dans les nuages, et il faisait beau, du moins pour le moment. Je n'oubliais pas l'annonce d'un certain messager en souillon courant dans la salle de Bal. Mon regard se posa sur le sien alors que je disposais une nappe sur le sol, prenant le panier qu'il y avait accroché a la jument puis le posant sur le sol. Doucement je posais le panier en osier au centre de la nappe et reporta mon attention sur ma cousine, je souris en remarquant qu'lele ne me tutoyait pas encore et admit sans le dire que j'avais aussi préférer la pluie vu que la pluie était le temps ou l'on s'était révéler l'un à l'autre, du moins, plus moi qu'elle. Mais au bal elle s'était révèle et j'avais été touché, elle avait révéler son amour à ma personne et maintenant, nous étions un couple amoureux, mais dans l'ombre de cette magnifique image se trouvait une double personnalité, du moins, une ombre qui gâchait tout cela, mon père. Bien sûr il pouvait tout gâcher si facilement, mais il me laissait faire tout ça, car je savais que ce que j'avais n'était pas bien, mais je ne pouvais m'en débarrasser, le choix était trop difficile, et cette position était horrible, je ne dormais presque plus à cause de cela. A présent, je me trouvais confronté à mes cauchemars, lorsque j'entendis le prénom de Daphnée de la bouche de ma dulcinée. Le sourire que j'avais s'amoindris mais rester présent, la comédie s'engager enfin, je n'avais pas trop le choix, les deux se connaissaient, je le savais, j'étais maudit à croire.

    " Lady Grant ? Oui, je la connais .. nous avons conversé il y a quelques temps mais sans plus .. je ne savais pas qu'elle était si proche pour vous .. "

    La surprise avait ramené le vouvoiement que je lui devais, peut-être le remarquait elle mais moi je le remarquais trop tard, j'essaierais de la tutoyer par la suite, mais je ne savais ce qu'elle avait dans la tête, a présent je me faisais de drôles d'histoires, et si elle s'était raconté leurs histoires ? Je serais perdu.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMer 16 Juin - 0:38

    Mary était naïve mais elle était plus fine que ce qu'on soupçonnait en général, et elle sentit le changement léger d'attitude d'Henry. Elle ne parvint certes pas à en déterminer les causes. Peut-être ne voulait-il pas qu'elle parle d'autre chose qu'eux, que leur petit monde ? Non, cela semblait absurde. De plus, Henry l'avait à nouveau vouvoyée. Voilà qui était bien étrange. Elle fronça légèrement les sourcils mais ne releva pas. Sans doute était-ce de sa faute, elle qui s'obstinait à le vouvoyer. Mary baissa la tête déçue, elle pensait mieux comprendre Henry que cela, mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui clochait. Elle fit mine de ne pas s'en préoccuper mais l'atmosphère avait légèrement refroidi. Elle approcha le panier d'elle et baissa la tête pour cacher son visage à la vue de son cousin, avant de relever la tête et de répondre, rêveuse et inquiète :

    "A vrai dire, je crois n'avoir jamais eu une amie si proche, même si nous sommes loin d'être semblable. Cela dit, que vous ne la connaissiez pas ou si peu n'est pas un problème... J'espère cependant que vous pourrez vous rapprocher d'elle un jour, voir deux personnes que j'aime sincèrement se rencontrer et devenir amis serait une grande joie pour moi..."

    Elle sourit à Henry. Mary pensait que pour son propre bonheur, Daphnée et Henry s'efforcerait de bien s'entendre, et elle supputait même qu'ils n'auraient sans doute même pas besoin de se forcer. Elle rit joyeusement avant de reprendre :

    "Il n'y a pas de personne au monde qui soit plus honnête avec moi qu'elle, à part vous bien sûr, mon cousin... Elle m'a rapporté l'autre jour une histoire fort divertissante car elle ressemble à la mienne, et qui m'a fait comprendre à quel il n'y avait point de tort à aimer. Elle m'a confié s'être éprise d'un homme de son entourage, quasiment en même temps, que moi, je me suis éprise de vous !"


    Elle rit, pensant que la coïncidence semblerait amusante à son cousin, et elle se penchant à nouveau sur le panier pour en sortir quelques victuailles.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMer 16 Juin - 15:03

    Les remords n'était qu'un avant goût de la souffrance que j'allais ressentir, ces désirs étaient pour moi des choses à faire en priorité. Je me devais de faire ces désirs et si je devais être amie avec Daphnée alors que c'était déjà bien plus à présent sans que cela soit vraiment claire. Je ne savais ce que j'avais fait a part l'avoir embrasser, ce n'était pas claire et il fallait que je règle ce problème, mais à l'heure, je m'occupais de celle qui faisait battre mon cœur en ce moment, Mary. Depuis qu'elle m'avait avoué son amour j'étais bien, je me sentais aimé et c'était le cas. Et la meilleure chose que j'avais faite était de tombé amoureux d'une autre personne. J'avais déjà eu assez de mal pour lui avouer l'amour que je lui portais alors que maintenant j'en aimé une autre mais je ne lui avais dit, mais je ne le dirais pas, vu qu'il n'y avait rien d'officiel. Je devais juste éclaircir les choses entre elle & moi pour qu'il n'y ai pas de problème avec Mary .. mais aurais-je la force pour résister a son naturel qui savait me dévaster autant que celui de Mary ? Les deux se ressemblaient beaucoup et seule la couleur de leur cheveux les différenciait, et j'étais mal, vraiment en mauvaise posture si une des deux apprenaient que je jouais sur deux tableaux. Je ne voulais pas, je ne jouais pas, mais elles le prendraient comme ça, j'en étais sûr, je me faisais des historiettes dans ma tête et j'en devenais vague, la regardant mais plus vaguement et plus car elle était en face de moi que pour autre chose. Je ne disait mot, et me concentrait un peu, me reportant sur ce qu'elle me disait et écoutant les mots qui me firent le plus mal. La vérité qu'elle me sortait n'était que fausse pour moi, je me sentais mal, je n'étais pas si gentil qu'elle le disait, au fond, l'ombre de mon père était toujours présente alors que je pensais changer, j'étais toujours aussi mal sauf que je faisais moins de bêtises que mon cher paternel et que la gravité était moindre, du moins pour moi, je souffrais sans vraiment le savoir ni le dire, une souffrance que je ne voulais pas sentir, une souffrance qui me prendrait directement au cœur et qui enlèverait le sourire que j'avais sur les lèvres, je le savais, il fallait juste que je m'y prépare. Ce que je ne savais pas, c'est que c'était trop tard. Le mal était fait, et je souffrirais même si je 'y prépare pour la révélation, mais j'en apprenais autrement. Des informations qui devaient m'intéressaient vinrent me re-concentrer sur ma dulcinée. Alors comme ça Daphnée s'était éprise de quelqu'un en même temps que Mary ? Était-ce moi ? Je ne savais pas, mais je me posais des questions, la relation que nous avons eu était ambigüe et rien ne pouvait la définir autrement sans que nous ayons une discussion sérieuse, mais elle ne voulait pas, elle était effrayée et semblait rien vouloir ne me dire, je n'étais pas le bon confident, contrairement à Mary. Je la laissais sortir la nourriture que j'avais demandé de nous faire, je lui souris, attendant qu'elle nous serve, car une femme devait toujours servir en l'absence de domestique, elle le prendrait mal si je le faisais avec elle (a).

    " Je serais ravie de vous faire plaisir ma Dulcinée et je suis sûr que nous deviendrons vite de très bon ami(e)s - Tu crois pas si bien dire >.< - Entendre ces mots de votre bouche ma chère, je n'y crois toujours pas même si au bal vous m'avez dit le contraire, je ne peux encore croire que je puisses vivre un tel bonheur rien que nous deux. Devrais-je prendre cela comme une habitude ? "

    Bien sûr, je ne pensais pas que je ne pourrais pas dire ça dans pas longtemps, mais je faisais comme si rien n'était, jouant le jeu, j'étais fini, du moins, pas encore mais je ne le savais pas encore, je me devais d'être le plus gentil et essayer de mentir le moins possible pour atténuer le poids des remords que j'avais sur le dos et qui me donnait un malaise profond et immense.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 18 Juin - 19:45

Spoiler:

    Mary rougit légèrement mais sourit tout de même malicieusement à son cher et tendre, et se pencha en avant pour sortir des sandwiches (>.<) fort raffinés du linge dans lequel ils étaient soigneusement emballés. Elle en tendit un à Henry, mais n'en prit pas pour elle. A vrai dire elle n'avait pas du tout faim. Elle répliqua ensuite :

      "Supposeriez vous que je doive garder cela pour moi ? C'est entendu, vous ne m'entendrez plus jamais aborder ce sujet, à moins que vous ne vous montriez suffisamment aimable pour cela... Vous dire que je vous aime deviendra un évènement si rare qu'il vous sera très précieux. Je pense que je suis prête à ce sacrifice... Oh, bien sûr, il faudra tout au plus que parfois je me morde les lèvres pour que ces mots ne puissent pas les franchir, mais je n'en aurai bientôt plus l'habitude et m'en empêcher me sera de moins en moins difficile..."

    Elle leva des yeux pétillants et légèrement moqueur vers son cousin, espérant très fort qu'il la contredise. Elle était si heureuse qu'elle doutait franchement de pouvoir juguler son bonheur, surtout depuis ce que lui avait dit Daphnée : si les instants de l'amour devaient être limités, autant en profiter au maximum tant qu'ils duraient. Elle eut un instant un doute : et si répéter trop de fois son amour finissait par lassait Henry ? Oh, mon dieu, alors elle n'aurait eu aucune peine à se taire. Son regard, plongé dans celui de son cousin prit des allures d'inquiétude. Elle attendait un signe, n'importe lequel, qui prouve que Henry ne se lasserait pas de si vite. Malheureusement, ce doute une fois insinué en elle aurait sans doute beaucoup trop de mal à s'en échapper...
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyJeu 24 Juin - 14:15

    Je ne pus empêcher un sourire de naître sur mon visage, me retenant de rire alors qu'elle semblait se moquer de moi mais je n'en fis rien, attendant la fin de ce qu'elle disait. Une idée comme celle qu'elle venait d'émettre me paraissait extrêmement horrible, et mon regard changea, passant d'un bonheur totale a un effarement flagrant. Je ne voulais pas, au grand jamais je ne voudrais qu'elle ne me récite plus son amour, et au contraire, si elle arrêtait je penserais qu'lele en m'aimerait plus et tout cela serait bien pire, et lorsque je remarquais des lueurs d'inquiétude sur l'angélique visage de ma cousine, je ne disais plus mot, je réfléchissais a ma question tout en restant béat devant la beauté de ma demoiselle. Oui, car elle serait à moi, du moins je l'espérais, même si moi, je n'étais pas totalement à elle, mais je pensais l'être. J'étais une victime de l'amour, je ne voulais pas être quelqu'un qui s'amuse avec les femmes comme mon père ou ce que je faisait bien avant d'être pêché par ma sainte cousine. Moi je n'étais pas un saint, je devais me remettre en question, mais comment quand les méandres de l'Amour vous ont jeté leur malédiction dessus ? Je ne pouvais y faire autrement et a présent j'étais victime des tourments que ces amours m'apportaient. Mon cœur était partagé entre deux personnes, et ces trois personnes étaient étroitement liés, pas assez compliqués, les deux ignoraient et moi, je jouais la comédie, devant mentir, et j'évitais le plus pour que le poids des remords soit moi dur à porter je ne voulais pas leur faire de mal, mais je souffrais encore bien plus que les deux, je ne pouvais supporter le monstre que j'étais devenu. Je sortis de mes pensées lorsque je la vis sortir la nourriture du panier, du pain coupé en triangle dont la nourriture était entre, un en cas comme l'on appelait de nos jours. Je le pris, dépliant doucement le linge qui le recouvrait, je replongeais mon regard dans le sien, m'y perdant avec lenteur, j'aimais tant m'y perdre, cela m'apaisait. Et doucement, je formulais en mon être intérieur, la réponse que j'allais lui donner.


    " Mon Amour .. souhaiterais-tu que je souffres ? Crois-tu que mon cœur puisse se lasser de ces mots si magiques ? Que la raison ne puisse comprendre alors que le corps lui ne ment pas lorsque l'Amour est dans l'air ? Je souffrirais si tu me prives de ce qui doucement me fait vivre .. je penserais que tu ne m'aimerais plus .. veux-tu cela ? "

    J'avais un peu forcé sur le ton, mon talent de comédien ne l'était pas, mais j'avais réussi a avoir l'effet escompté, elle s'en voulait, et j'espérais qu'elle me rassure d'un baiser ou des mots qui sachent me rendre fou encore plus que je ne le suis déjà avec elle me^me si je ne le montre pas, la folie qui m'habite ne demande qu'a sortir, qu'a être libérer de la prison de la raison que j'ai doucement acquise en la présence de ma cousine. Je lui souriais quand même après quelques secondes, je ne voulais pas qu'elle s'en veuille, je voulais juste l'avoir auprès de moi le plus longtemps possible, je savais mon oncle très malade, il pourrait m'arriver la même chose ou a elle, et je ne pourrais le comprendre, je ne pourrais accepter cela, je ne voulais que vivre éternellement avec .. elles (a).
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyLun 28 Juin - 20:53

    Le faire souffrir ? Allons bon ! Que lui chantait-il là ? Voulait-il la fâcher, voulait-il lui faire croire qu'il pensait que cela était possible de sa part ? Il la connaissait mieux que cela, en tout cas elle l'espérait... Peut-être la taquinait-il ? Elle ne savait plus trop sur quel pied danser, il avait l'air si sérieux. Ses sourcils blonds se froncèrent sur son joli front et elle fit mine de réfléchir, dédaignant toute nourriture. Elle baissa son noble visage et avança sa main sur la nappe pour saisir celle d'Henry. Mary plongea son regard dans celui de son cousin et se pencha pour se rapprocher de lui, le front toujours plissé d'inquiétude. Elle dit d'une voix fâchée et enfiévrée :

    "Pensez-vous sérieusement que je puisse une seconde vouloir cela ? Moi, vouloir vous faire souffrir quand vous tenez mon coeur en supplice en le gardant pour vous, de telle manière que je ne puis le reprendre ? Enfin, croyez vous, que quand mon bonheur dépend tant du vôtre, je voudrais vous faire souffrir ?"


    Elle s'arrêta, le visage plus détendu, mais le regard toujours légèrement sévère bien qu'infiniment tendre. Elle tendit son visage dans la direction de celui de Henry et effleura ses lèvres de les siennes, posant une main légère sur sa joue. Elle sentit son souffle sur ses lèvres avec délice, le goût de sa bouche sur la sienne... Avant de l'embrasser plus franchement, elle murmura, tout près de son visage :

    "Puissiez vous me détruire ou me faire souffrir plus que je ne pourrais l'endurer je ne pourrais jamais souhaiter votre malheur... Tu le sais bien, non ?"

    Elle le tutoyait pour la première fois. Elle l'embrassa d'une manière enfiévrée et inquiète pour la première fois. Elle sentait que quelque chose de plus sombre venait d'être scellé entre eux, mais quoi ? Quelle promesse terrible venait elle de faire ? Quelle horrible chose venait elle de sous-entendre ? Pour effacer cette impression amère, elle donna plus encore de passion dans le baiser qu'elle offrait à son cousin...
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyJeu 1 Juil - 19:07

    Décidément, j'avais jouer mon rôle a la perfection, car la réponse qu'elle me fit, les gestes dont elle usait, me firent craquer a mon tour, j'étais faible avec elle, mon regard était dans le sien, ne le lâchant plus, ce vert me rendait fou et surtout qu'il était pratiquement omniprésent dans ce contexte végétal et dont tout cela rendait idyllique, surtout avec elle. Mary était ma moitié, et les mots qu'elle me sortait, le ton qu'elle prenait, les mimiques dont elle usait, était fait pour mer rendre complétement dépendant de son cœur, de son visage, de son regard avec précision. Ce regard qui semblait me transperçait, semblait sortir le bon qui était en moi, si bon il y avait, je changeais avec les gens, je ne savais pas comment on appeler ces gens qui changer avec les gens, mais elle, ce n'était pas depuis peu, c'était depuis tellement longtemps. Depuis tout petit, et seul mon oncle, et mon père l'avait remarqué, du moins, pour mon père je ne le savais point. Alors qu'une brise soufflait doucement, les mèches de ma demoiselle qui se rapprochait de moi me chatouillait le visage alors que je ne bougeais tout simplement pas, lui laissant ma main, mes lèvres, répondant quand il fallait y répondre, mon cœur avait un battement étrange, il battait plus vite, j'étais comme figé, mon regard ne bougeait pas du sien, il y était perdu, noyé, amoureux devant une telle déclaration, une telle beauté, j'en étais tout figé. Comment répondre a cela ? Que devais-je dire ? Comment la rassurez en disant que jamais il n'avait voulu qu'elle le fasse souffrir et qu'elle n'était pas ainsi, non, jamais, il s'en voulait déjà, elle était forte, et j'en étais complétement fou. Ma main liés a la sienne, je resserrais doucement l'étreinte dans ce geste qui me rendait doucement ma mobilité, mais qui par la suite me figeas lorsque j'entendis le tutoiement de sa part. Ça dernière phrase m'était dévastatrice, je ne pouvais pas, les remords pesaient bien trop lourds, mais je n'eus pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, mon cœur ne faisait que battre au rythme du sien tandis qu'elle m'embrassait d'un baiser qui me rendait fort sensible et auquel je ne pouvais que répondre avec la même franchise et la même passion, voir plus. Ma deuxième main libre l'attirait doucement a moi alors que je mordillais doucement sa lèvre inférieur avant de poser mes lèvres dans son cou, ma main suivant la longévité de son cou, puis son épaule droite, et enfin descendant sur son bras, bougeant quelque peu la manche sur le haut, descendant en même temps les tissus qui cachait le haut de son épaule, la rendant un peu plus sexy, mordillant la peau de son cou alors que je bougeais mes lèvres vers son oreille et murmurant.

    " Je sais très bien que tu ne veux pas me faire souffrir, jamais je ne penserais le contraire, et jamais j'espère te faire souffrir - Trop tard ouais ! - Je t'aime tant Mary .. les choses que tu me dis sont tellement fortes que je l'ai l'impression de grossir de bonheur et d'être tel un ballon et m'envoler dans les cieux .. Je ne sais si c'est bon mais tant que je ne grossis pas cela me va.. . "

    Je souris, et ris allégrement, oui, et non, je ne m'intéressais pas qu'a elle, mais c'était pour elle que je m'intéressais pas qu'a moi ! En clair, je prenais soin de ma personne pour lui plaire, je ne voulais pas être mal, je voulais être aussi parfait qu'elle l'était. Avec délicatesse je l'attirais a moi pour lui donner de nouveau un baiser alors que je l'allongeais avec le sol pour amorcer des chatouilles dans son cou en l'y embrassant d'une certaine manière, puis la regardant simplement, mon regard dans le sien, ma tête au-dessus de la sienne, elle allongé, moi juste assis et en position assez ambigüe pour avoir ma tête en face de la sienne. Je ne disais mot, mais mon regard en disait long sur mes envies mais je ne les laisserais point s'exprimer plus que ça, je collais mon front au sien, et fit une chose que je ne pensais jamais faire, je frottais mon nez de droite a gauche au nez de ma belle, et souriant, riant même a cœur joie.

    " Je t'aime tant Mary.. . "

    Murmurais-je avant de poser ma tête sur sa poitrine, voulant entre le battement de son cœur, ma main toujours liés a la sienne.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyJeu 1 Juil - 22:42

    Mary se sentit emportée, et crut un instant qu'elle allait défaillir. Elle souffrait d'un merveilleux étouffement. Elle avait l'impression d'avoir le cœur oppressé par un doux étau, et ce sentiment était à la fois infiniment doux et incroyablement douloureux. Elle crut un instant qu'elle mourrait de bonheur. Chaque effleurement de peau, chaque souffle, la brulait et la faisait frémir de plaisir. Elle sentait l'étoffe de sa robe glisser sur son épaule, guidée par la main brulante de Henry. Et elle se sentit rougir lorsqu'elle se rendit compte que le glissement avait aussi largement dégagé son décolté. Les baisers de Henry la rendait folle et elle dut mordre sa lèvre inférieur pour qu'aucun son impudique ne s'échappe de sa bouche.

    Elle écoutait les paroles de Henry dans un état second. Elle ne comprenait pas tout, elle avait juste froid dans le cou à présent, elle ne voulait pas qu'il s'arrête. Mais son rire, son rire la fit fondre. Mary ne rit pas en coeur avec son cousin, mais ses mains se firent plus pressantes, sur les épaules de son amant, caressant sa nuque avec tendresse. Elle ne se reconnaissait pas. Son corps semblait vouloir prendre le dessus sur l'équilibre qu'elle avait toujours soigneusement entretenu entre raison et sentiments. Henry était d'une douceur admirable, mais aussi horriblement frustrante, pour la jeune Lady, qui se perdait dans ses sensations. Elle aurait voulu qu'il soit plus passionné que tendre, elle aurait voulu voir le désir briller dans ses yeux comme il brillait dans les siens. Mais Henry avait baissé les paupières.

    Il l'avait attiré contre elle, il l'avait doucement allongé sur le sol. Elle, elle s'agrippait avec passion, avec perdition à son cou, à ses épaules, ses mains se glissant dans la chemise d'Henry, en détachant par inadvertance les boutons de celle-ci. Il l'embrassa dans le cou, et elle se noya dans le délice. Enfin il la regarda. Droit dans les yeux. Un regard troublé, plein de désir, passionné, qui fit bondir le coeur de Mary. Elle se sentait bizarre, mais merveilleusement bizarre. Il lui dit les mots les plus doux du monde et posa sa tête sur sa poitrine, que Mary sentait se soulever irrégulièrement, à cause de sa respiration saccadée. Elle enfouit ses doigts fins dans la chevelure de Henry. Elle avait chaud. Elle murmura :

      "Henry, s'il te plait... je t'en supplie... Embrasse-moi..."

    Son ton était désespéré, suppliant, plein de sous-entendus. Le désir la rendait impudique, folle, amoindrissait sa vertu, et faisait vibrer dans sa voix des accords suaves qui n'avaient auparavant jamais franchit sa gorge. Elle voulait bien plus que des baisers. Elle avait peur. Mais elle savait que quelque part au fond d'elle, sa raison, son implacable vertu, se rappellerait à son bon souvenir et qu'elle briserait se moment merveilleux, durant lequel elle ne savait plus où elle était, qui elle était. Elle savait qu'elle interromprait tout, avant de commettre une erreur. C'est précisément parce qu'elle le savait et qu'elle voulait profiter de ces instants surréalistes avant de redevenir la douce Mary, que ses mains se glissèrent sous la chemise d'Henry sur son torse, sur ses épaules sur sa nuque, et qu'elle l'attirait contre lui, malgré l'épaisseur de ses jupons.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 2 Juil - 19:08

    Si j'avais écouté le désir qui se débattait en moi, voulant prendre le contrôle de mon corps pour m'unir a ma bien-aimée, mais je ne pouvais pas, je voulais qu'elle reste ainsi, que nous regardions le ciel, rêvant, l'un contre l'autre, juste nous deux, dans une ambiance romantique qui allait devenir beaucoup plus passionné que je ne l'aurais pensé. Alors que je la sentais impatient, perdue, loin de moi, moralement, je ne savais pas ce qu'elle avait alors que j'entendais son cœur battre rapidement, irrégulièrement, me demandant vraiment ce qu'elle avait alors que je me remettais droit pour la regarder dans les yeux, sa main dans mes cheveux qui me firent frissonner. Je ne disait mot, je la contemplais seulement alors que je sentais ses mains parcoururent mon corps, plus empressés, a la recherche d'une seule et unique chose, le contact charnel. Je ne savais ce que je devais faire, je me sentais comme statufié je ne savais quoi prendre entre désir et sagesse. Mais je ne pouvais pas refuser ça, si ? Si je pouvais mais peut-être qu'lele penserait que je ne la désirais pas, mais comment m'arrêter par la suite, je ne savais pas si je pourrais et je ne voulais pas qu'elle me voit ainsi, si fougueux, si passionné, si rustre au fond. Tout était une question de concentration, mais comment se concentrait alors les hormones étaient en telle ébullition et ne voulait répondre qu'a l'autre ? C'était impossible, tout bonnement insupportable, tout bonnement inadmissible de laissait ainsi une tel situation se prolongeait, je ne pouvais pas, mes hormones la désirait, mon regard était plein de désir pour elle et ne voulait qu'une chose, mais je devais me calmer, c'était ma cousine et aussi celle qui avait mon cœur. Je ne devais rien faire de brusque, je me sentais timide, comme si je ne l'avais jamais fait, comme si je n'avait jamais touché une femme avec une telle envie présente en moi. J'avais chaud, mon cœur pris une allure bien plus rapide, alors que je regardais Mary qui me regardait d'un air plutôt dévastateur, un air qui me disait ' Dévores-moi ' de plus elle me le demandait presque, me suppliant de l'embrasser. Je ne pouvais pas y croire, je ne pouvais penser cela, qu'elle me désire autant, j'étais comblé. Mais je ne savais pas si je le devais ou pas, je m'avançais doucement vers elle et positionna mon visage en face du sien, lui souriant, posant tendrement ma main sur sa joue, de mes doigts je lui caressais avant de l'embrasser doucement, puis plus passionnément avant de rendre ce baiser plus langoureux, ma main sur sa taille fut plus rude et tendre en même temps, la serrant plus contre moi alors que ma main glissa dans son dos pour la relever a moi alors que je descendais mes baisers sur son cou, mon autre main alla sur sa cuisse, par dessus ces jupons, alors que je semblais prendre le dessus sur elle, je la regardais, le désir fou qui y avait en moi me contrôlais a présent, mais je restais vigilant, attendant un simple signe de raison qui me réveillerait peut-être.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 2 Juil - 23:28

    Mary avait plongé droit dans l'inconnu. Les sensations qui déferlaient en elle, le plaisir qui brutalement la submergeait, tout cela contribuait à une montée impressionnante d'adrénaline. Tout devenait flou autour d'elle, elle n'avait conscience que de deux corps voués l'un à l'autre. Elle embrassait Henry avec une passion sulfureuse, décuplée par ce semblant si charmant de maladresse. Elle voulait se noyer en lui, pouvoir se plonger dans son regard si brulant. Son souffle était court, son cœur battait si fort, si vite, que cela en devenait douloureux. A présent, Henry était plus pressant, plus ferme dans chacun de ses gestes, et cela lui plaisait. Elle avait une impression soudaine de sécurité : il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Tant mieux, car elle, elle n'en avait strictement aucune idée. Ses mains, guidées par une audace qu'elle ne se connaissait pas, l'attirait vers elle, caressait sa peau brûlante avec délice. Ses lèvres cherchaient sans cesse celles de Henry, comme si elle mourrait de soif et que son cousin était sa source.

    Lorsque Henry caressa sa jambe avec douceur, et qu'elle sentit les couches de tissus lentement remonter sur ses chevilles, sa raison, son souci des convenances de daignèrent toujours pas pointer leur nez. Mary vivait chaque instant avec un plaisir constant. Elle ne savait plus très bien où ils étaient, depuis combien de temps les minutes avaient cessé de s'écouler. Elle avait simplement conscience de cette intense chaleur, de son corps posé sur le sol, frémissant, possédé par une puissance inconnue, et bien sûr de la merveilleuse présence de Henry, de son incroyable force, de l'immense amour qu'ils se portaient. Elle se laissait à présent guider par Henry, qui soudain leva les yeux vers elle. Ce regard... Bon sang, il fallait être le diable pour posséder un regard si déroutant, si plaisant, si flatteur. En cet instant, Mary ne s'était jamais senti si aimée. Elle sentit des larmes lui monter aux yeux. Ils échangèrent un long regard, brûlant, passionné, si intense que Mary crut qu'ils s'étaient statufiés.

    Elle se redressa doucement prenant appui sur un de ses coudes, ses cheveux serpentant sur la couverture comme fils d'or, elle posa sa main libre sur la joue de son cousin, et l'embrassa à nouveau. Lentement, intensément. Doucement, toute absorbée dans ce baiser, elle les fit rouler sur le côté, et elle sentit que son poids plume pesait à présent sur Henry. Soudain, son corset si serré se rappela à son bon souvenir. Elle dut interrompre le baiser et se dégager rapidement. Elle sentait qu'elle suffoquait. La raison n'avait pas fait un sort au désir de Mary, son corset, serré à outrance s'en chargeait. Elle se redressa et son souffle se fit saccadé. Elle ne pourrait pas s'en sortir seule. Elle demanda en respirant tant bien que mal :

    "Ne... prenez pas... ç-ça pour une avance... mais... pourriez vous d-délacer mon corset... Je ne respire plus... Je..."

    Elle prit conscience de ce qu'ils étaient en train de faire et la peur s'empara d'elle, la faisant suffoquer plus fort encore. Elle avait perdu la raison pour faire preuve d'un tel vice ! Dieu du ciel, jusqu'où était-elle allée ? D'ordinaire, ce genre de choses ne s' envisageait qu'après le mariage ! Fort heureusement, ils s'étaient arrêtés à temps. Mais ce qui rendait Mary plus honteuse que jamais, c'est qu'elle avait eu plaisir à plonger dans le vice, et que, pis encore, elle ne rêvait que d'une chose : d'y replonger. Encore et encore.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 9 Juil - 5:21

    Cette sensation était tellement enivrante, je ne pouvais me contrôler totalement, mais je me devais de faire attention, je me devais de calmer mes ardeurs, mais comment les retenir quand votre partenaire vous demande pratiquement de les abandonner, de vous lâcher, de vous donner à l'autre sans se retenir, sans aucune restriction, c'était ainsi que nous allions, sur le chemin du déshonneur, et aussi sur celui du plaisir charnel que ma cousine semblait chercher. Lorsque je sentais ses mains sur mon corps c'était comme une nouvelle décharge en moi, une brûlure en mon désir qui me disait de la dévorer, ais avec tout l'honneur qu'elle avait pour moi, c'était ma cousine et la fille pour qui mon cœur battait, elle serait mienne à jamais, je le jurais, dans ma tête pour l'instant. Mon corps lui jouait encore de tout cela, il la désirait, et moi je ne pouvais rien y faire contre, ma cousine semblait être contrôlée elle-même par son désir et moi je ne voulais pas me l'accaparer, ma raison me disait que non, que cet instant ne serait que plus magique lorsque nous serions unis en toute légalité et aux yeux de tous. Mon corps caressait le sien, et elle-même semblait vouloir apprendre quelques aspects de ce qu'elle ressentait, le toucher, la montée excessive de la chaleur des corps, l'union qui les liait, les sentiments eux aussi devenaient de plus en plus flambants, nos hormones en pleine ébullition, nous ne pouvions nous contrôler alors qu'elle, doucement, roula sur le côté lorsqu'elle avait mis sa main sur ma joue, m'ayant distrait de tout cela. Mon cœur était liés au sien, j'en étais sûr, nos regards aussi, et ce visage angélique qui ne voulait qu'être dévorer de mes lèvres, je me devais d'être calme, je me devais d'être zen, je devais me calmer, mais comment lorsque elle se retrouvait a présent sur moi je pouvais me calmer ? Je ne pouvais tout simplement pas, c'était impossible. Tout semblait pourtant l'être, et pourtant alors que mes mains se laissait guider par une nouvelle vague de désir, le hasard & le destin vint se mêler a notre désir fougueux. Son corset l'étouffait. Que pouvais-je y faire ? Que pouvais-je y dire ? Je n'avais aucun mot à sortir, je me devais juste d'agir en conséquence. Elle demandait mon aide, ma flamme suffoquait et risquerait de s'éteindre. Mais je n'osais, la raison revenait a moi et je fis analyse de la situation, voyant ce que nous allions faire ne m'aurais pas aidé a retrouver le droit chemin, mais une chose que je ne voulais faire que dans l'ordre, pour Elle. Je vins rapidement à elle, hésitant, mais en la voyant avoir du mal à respirer, luttant pour avoir un brin d'air je ne l'étais plus et tirer de mes deux mains les deux lacets qui serraient son corset. Un peu moins serré de quoi être plus libre sans pour autant lui avoir enlevé et ayant bien sur compris. Je lâchais doucement alors les lacets et me colla a Mary, mes mains posés sur son ventre, mon menton sur son cou, je murmurais a son oreille -tout en profitant de la vue panoramique (a)- .

    " Te serais-tu hâtez de t'habiller pendant que je préparais notre sortie.. mon Amour ? - Posant mes lèvres en son cou, y déposa de nouveaux baisers, de quoi raviver la flamme du désir - Ton cœur battrait-il trop vite face à ces nouvelles sensations ? "

    Il fallait bien en parler un jour, le jour était arrivé, mais ce n'était encore qu'implicitement continuais-je alors de parsemés son cou de mordillements suivi de douces caresses de ma langue sur sa lobe.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 9 Juil - 22:54

["la vue panoramique" mais ouiiiii ! xD]

    Mary sentait les lacets de son corset se desserrer très légèrement et elle expira avec délice. La contrainte du corset ne gênait généralement pas Mary, car elle ne prenait jamais la peine de trop le serrer, car à la vérité, il fut un temps où elle trouvait cela vulgaire : avoir la taille trop fine et un décolté trop plongeant était décidément trop provoquant. Enfin elle pensait cela avant de tomber amoureuse de son cousin et de contracter le désir profond de lui plaire. Sa raison avait beau avoir fait son grand retour, son corps était toujours brûlant et toujours aussi réceptif.

    Elle maintint de sa main son corset sur sa poitrine, puis posa l'autre sur les mains de Henry, qui avait glissé sur sa taille avant de se pauser sur son ventre. Elle bascula la tête en arrière, tandis que son cousin lui parlait à l'oreille. Elle ne put répondre, immédiatement à nouveau transportée par la chaleur et les baisers que déposait Henry dans son cou. Oui, son cœur battait trop vite, trop fort, à cause de ce désir envahissant qui lui donnait presque la nausée. Elle tentait de se concentrer pour pouvoir répondre, mais Henry ne l'aidait pas beaucoup. La main qui tenait sa robe n'étant guère utile, elle l'enfouit dans les cheveux de son bien-aimé. Elle devait répondre, bon sang ! Concentration, concentration... Elle tenta de murmurer d'une voix douce et de donner un sens à son discours :

    "J'ai... je me suis habillée au contraire pendant des heures... pour v-te plaire..."

    Mary ferma les yeux. C'était beaucoup trop dur. Aligner deux mots de manière cohérente était une réelle épreuve. Elle sentit sa robe glisser légèrement, sa tenue devenant de plus en plus indécente. Elle se concentra intensément. Elle devait réagir, ne pas se laisser emportée par ce flot incontrôlable. Elle ouvrit la bouche mais seul un soupir en sortit. Elle rougit mais ne se démonta pas.

    "Mon corps... non, mon coeur, bat trop fort, trop vite... Et il ne faut p-pas... qu'on continue... pas av-vant..."


    Oh, et puis zut, dans les trente secondes elle n'en avait strictement rien à faire de cette histoire de vertu préservée avant le mariage, quelle idée, hein ! xD Elle tourna la tête pour embrasser à tâtons le visage de Henry, sa pommette, ses cheveux, cherchant ses lèvres. Mais sa raison n'allait pas laisser faire. Mary ne put se taire très longtemps :

    "T-tu n'imagines pas... combien il va être dur pour moi de faire ça..."

    ça, c'était tout arrêter, les arracher l'un à l'autre. Elle s'écarta en douceur et à regret, détachant les mains de Henry de son corps, tentant de remettre sa robe en place. Elle fit face à Henry, ce qui était en soit une très mauvaise idée, puisque l'idée d'avoir rompu leur étreinte la torturait d'autant plus. Son corps n'était visiblement absolument pas d'accord avec ce qu'elle avait fait. Elle se demanda si elle avait l'air aussi inconvenant que lui : les cheveux en bataille, la chemise débraillée, le teint légèrement rougi, le regard perdu et hagard, luisant de désir. Oui, Lady Mary Springbury devait ressemblait elle aussi à ça.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptySam 10 Juil - 3:23

    Le désir, le désir, le désir. Stop. Je devais me stopper là, j'en avais déjà eu trop, toutes ces sensations que j'avais déjà eu avec maintes et maintes femmes n'étaient rien comparés a ce qui se passait avec Mary. Les sentiments changeait tout. Les sentiments décuplaient absolument tout, je n'avais jamais ressenti de telle pour une autre fille de la Cave, jamais, et tout cela me laissait ébahi, j'étais en pleine réflexion même si mon cœur lui était en proie a une agitation qui n'était qu'accentuait que par mon désir d'être à elle, à jamais. Mon cœur accélérait, était-ce une décision que je venais de prendre ? Était-ce que ce que je désirais au plus profond de mon âme ? Je n'en étais pas sûr, je ne le savais pas, je voulais juste savoir quel chemin je devais prendre. J'étais comme perdu en pleine forêt et de nuit noire en plus. Je ne retrouvais pas mon chemin, mais je devais me laisser guider par mon cœur, mais me montrait-il le chemin le plus sûr ? Moi-même je ne savais pas mais je lui faisais confiance, pourrait-il me tromper, jamais, il m'avait donné Mary, mais aussi Daphnée. Pourquoi je ne pouvais avoir les deux ? Car ça ne se faisait pas et ça ne se ferait jamais. Je devais faire un choix mais ce choix était déjà fait, et je n'en avais pas encore conscience car mon corps ne voulant pas s'y intéresser car ma tête était embrumé de désir pour ma chère et tendre. Mon corps répondait a ces dires, son soupir qui me toucha, elle se laissait aller et je voyais clairement l'état dont elle était, mais le voulait-elle réellement ? J'allais rapidement avoir ma réponse tandis qu'elle essayait de parler clairement, mais en vain, ça devenait trop dur pour elle, tout cela était trop fort. Moi aussi, je ne pouvais me contrôler, j'étais comme posséder, mais la raison vint a bout de nous. Du moins, jusqu'à que je ne sentes ces lèvre sur les miennes, m'embrassant du mieux qu'elle pouvait alors qu'elle ne pouvait se tourner entièrement, me faisant des confidences sur ce que je ressentais aussi, son corps, son cœur, nous mettant en garde qu'il ne fallait pas continuer. Mais bien sûr nos corps ne voulaient pas, mais elle coupa tout, ne voulant pas.Nous ne devions pas, voici ce que cela apportaient de sortir des sentiers du droit chemin pour les sentiers interdits. Témoin de notre propre orgueil et préjugés que les autres nous portaient. Nous ne pourrions rien faire contre si un jour nous découvrait ainsi. Alors qu'elle arrêtait de m'embrasser, s'éloignant de moi, elle ne voulait pas mais l'avait fait, pour nous, pour les règles. Je la regardais et je lui souris, innocemment je pris sa main, l'attirait a moi. Les cheveux de partout, son corset desserrée j'avais une vue aussi panoramique mais moins que celle de tantôt ou j'avais pu tout voir. A présent je désirais, mais autre chose, une autre a laquelle je ne pensais jamais demandé. Je me levais quelque peu, la poussait doucement au sol, de sorte qu'elle soit allongé, mes mains sur sa taille se rabaissais sur ses cuisses, chacun de l'autre côté, remontant sa robe mais cachant un peu le haut de ses cuisses et son jupon. Je posais une main sur sa cuisse droite, nos peaux étaient en ébullitions et je la désirais plus que tout. Mon autre main remontait doucement, s'arrêtant a son cou alors que doucement je me posais sur elle, de sorte de ne pas l'écraser et mordit son cou, avec tendresse mais une certaine fougue, puis l'embrassais rapidement pour qu'elle ne sente pas la vive douleur qui fut remplacé par un intense plaisir. Je montais doucement ma main sur la cuisse, descendait doucement mes baisers vers sa poitrine, baisant sa peau alors qu'arrivant presque a son abondante poitrine je remontais le regard, frôlant mon nez du sien et dit d'une voix des plus sérieuse.

    " Mary .. épouses-moi. "
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptySam 10 Juil - 3:54

    Un instant, Mary crut que tout était terminé. La douceur avec laquelle Henry prit sa main et l'attira contre lui n'avait plus rien à voir avec la folle passion qu'ils avaient partagée, et que Mary sentait encore brûler en elle. Elle y crut vraiment lorsqu'elle le vit se lever, et soudain son corps fut ravagé par la frustration. Elle était là, tremblante, pleine de désirs insatisfaits. Mais lorsqu'il la fit doucement basculer en arrière, son coeur bondit, tout heureux, bien qu'elle fut morte d'une intensément douce peur. Quelque chose avait changé dans le regard d'Henry. Quelque chose qui la ravissait et la terrorisait à la fois. Allait-il ? Elle arrêta de cogiter tant elle était à l'écoute des sensations de son corps. Elle sentit les mains brûlantes de son amant contre sa peau malgré les épaisseurs de tissus, elle sentit son corps frémirent lorsque ces mains caressèrent sa taille puis ses cuisses. Cette fois-ci elle soupira de manière équivoque et ne chercha pas à se retenir. Elle sentait ses jambes peu à peu se découvrir par le soin habile de Henry. Mais elle n'eut pas froid. Quelque chose, sa raison sans doute, hurlait en elle de tout arrêter, mais elle ne le pouvait pas, elle ne le pouvait plus. D'une certaine manière, si elle avait vraiment voulu tout arrêter, elle aurait du le faire dés le début : mais comment aurait elle pu savoir que son propre désir l'amènerait aussi loin ? Elle sentit les lèvres de Henry contre son corps, contre son cou, puis enfin contre ses lèvres. Ses mains posées de chaque côté de son corps avaient empoigné la couverture. Son souffle était court, sifflant, de sa gorge sortaient des sons plus qu'impudiques. Bon sang, était elle une créature du diable ? Avait elle tout perdu en cet instant qui lui procurait tant de plaisir ? Ces questions s'évaporèrent tandis qu'elle sentait la bouche de son cousin qui caressait son cou, la naissance de ses épaules, tandis qu'elle, posait ses mains sur la tête de son amant. La peur la submergeait, décuplant par une étrange alchimie son propre plaisir, était elle en train de se perdre en même temps qu'elle risquait de perdre sa vertu ? Qu'est-ce qui la sauverait à présent, à part...

    " Mary .. épouses-moi. "

    Le visage de Mary se détendit et tout son corps avec. Une seule réponse était possible, elle n'hésiterait pas. D'autant plus à présent que seul Henry pourrait l'accepter, maintenant qu'elle n'était presque plus... une demoiselle, et surtout si elle en venait à ne l'être plus du tout. C'est le genre de détail que l'on cache difficilement au mari qui vient accomplir le devoir conjugal, et c'est le genre de détail qui vous perd aux yeux de la société. Après ce qu'ils s'apprêtaient paut-être à faire, après ce qu'ils avaient déjà accompli ensemble, Henry avait fait sienne Mary pour toujours. Elle était perdue pour le monde entier, sauf pour lui. Elle embrassa son promis avec tendresse et douceur, un peu de la Mary qui n'était pas rendue folle par le désir et le plaisir, enfermant le corps d'Henry entre ses longues jambes, et lui murmura :

    "Oui... Je suis tienne..."
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMar 3 Aoû - 17:23

    Tout en moi n’était que plaisir et douleur, une douleur partagée par les quelques morceaux de raison qui s’agrippaient à moi effarouchement, tel un vilain a une pièce d’or ! Mais la comparaison n’avait point sa place ici. Je ne pouvais comparer le plaisir qu’elle ressentait et qu’elle me faisait ressentir à un vilain ! Je ne pouvais pas, je n’étais pas aussi méchant et dépourvu de vision que certains. Je ne ressentais qu’un mélange en moi, des flux et des reflux qui se confrontaient avec une force que je doutais avoir, mais elle était bien là, ma volonté. Combattant ce flux de désir, voulant que ma raison gagne enfin mon corps et mon esprit, me cela semblait impossible à croire. Les sons que j’entendais de ma cousine n’étaient faits que pour encourager le désir à prendre de l’avance, donner des coups a cette volonté toute nouvelle qui voulait se faire une place, une volonté qui devait avoir un but, une raison valable de se battre, et cette raison était de protéger l’innocence de ma belle et tendre, je ne voulais pas l’obtenir ainsi, pour la première fois, je désirais quelque chose que j’avais toujours fui car je n’avais jamais trouvé la bonne personne, mais a présent que je l’avais enfin trouvé, je ne me cachais plus, je ne fuyais plus, je n’en avais plus besoin, je devais prendre mon courage à deux mains et lui demander. Lui faire cette promesse d’avenir, ce destin qui nous lieraient tout deux, à jamais je l’espérais, sans me soucier de l’ombre de Daphnée, qui encore en mon cœur faisait battre une passion qui ne pouvait que s’effacer, du moins je le pensais. Pour l’instant, l’attention était toute portée pour Mary, et je n’échappais pas à cette règle. Elle était a ce moment là, mon unique, et les mots que je posais par la suite, me promettait un avenir de folie avec elle, du moins, dès que j’aurais eu sa réponse. Une réponse qui ne tardait pas alors que nos ébats s’amenuisaient mais le désir & la passion étaient toujours là, endormis, attendant seulement, l’attente des deux humains, s’ils étaient prêts ou pas, pour cet acte qui étaient aussi bon que douloureux, et je ne me sentais plus si fort. Mais cette force revint à sa réponse, réponse que j’attendais tant et qui m’était tant importante. Nous étions à présent liés à jamais, du moins je l’espérais, que le destin ne nous sépare pas. Et elle y mettait du sien, lorsque je sentis ses jambes venir autour de moi, m’attachant encore plus à elle, mon sourire ne pouvait que s’élargir alors que doucement, je posais mes lèvres sur les siennes. J’en mourrais d’envie, de lui prendre ici même sa pureté, celle qui faisait d’elle une femme plus que convoitable et convoitée, mais je voulais que tout soit officiel, tels les histoires que tout le monde aime, ce que nous faisions n’était qu’un avant goût de notre réel union, car je ne voulais pas qu’un malheur nous arrive, oh non. Je la regardais dans les yeux, ma main dans ces cheveux, dégageant les mèches de son visage, la rendant plus a moi, plus ouverte, je pouvais la voir sans qu’il n’y ai une mèche pour gêner ce regard que je lui donnais, un regard totalement amoureux et heureux. Elle me rendait heureux et je ne pouvais comprendre cela, car je n’en avais pas l’habitude, je me laissais juste aller a cette euphorie nouvelle.

    « Je t’aime Mary.. je sais que ça sera dur.. mais nous devrions penser à le dire a .. aux grands. – Oui, les grands, nos parents respectifs, mon regard se fit légèrement apeuré mais avec elle, je n’avais pas peur de la confrontation que j’aurais avec mon paternel, car je savais que ma mère en serait totalement ravie – Ou en étions-nous ? »

    Dis-je sur un ton tendre, doux, et dans un murmure avant de plonger mes lèvres dans son cou, mais l’envie n’y était plus, du moins, elle était là, mais je la séquestré, je voulais juste savoir, si elle était a présent partagée, ou pas.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptySam 11 Sep - 0:38

    Bizarrement, dans ce moment de délire et de bonheur total, Mary, elle avait complètement oublié que cela risquait d'être difficile. Pour sa tante, rien ne l'effrayait moins, pour son oncle, rien ne l'ennuyait plus. Et son père... Son père serait d'accord sans doute, il avait toujours aimé Henry comme son fils, mais était-il vraiment prêt à la voir se marier et s'installer ailleurs que chez eux ? Les yeux fixés vers le plafond de verdure, Mary réflechissait un peu trop et retombait un peu de son petit nuage. Elle posa sa main derrière la tête de Henry, enfouit ses doigts dans ses cheveux avec plus d'inquiétude et de nervosité qu'elle ne l'avait voulu. Se marier ? Mary avait dit oui, car c'était la seule chose à dire, mais du plus loin qu'elle se souvienne, elle n'avait jamais voulu se marier. Elle avait beau croire aimer Henry, elle se retenait bêtement à ce principe qu'elle s'était forgé dés l'enfance "rester avec Père". Mais après tout, toute Lady grandit pour se marier non ?

    De toute manière, maintenant qu'elle était revenue sur terre, il apparait clairement que la situation était purement et simplement indécente, bien qu'ils fussent à présent fiancés. On ne se livre à ce genre de scène que lorsqu'on est marié, non ? Il lui semblait bien que si. Aussi, tenta-t-elle, avec la plus grande douceur et la plus grande tendresse dont elle était capable, d'interrompre leur tête à tête. Elle ouvrit la bouche en hésitant légèrement, puis se força à dire :

    "Henry, peut-être devrions-nous rentrer ? Tout cela me fait tourner la tête agréablement mais fortement aussi... Dîtes,
    fit-elle après un silence, pourrai-je parler à mon père avant toute autre personne ? J'aimerai être celle qui lui annoncera la bonne nouvelle, et je veux m'assurer de son consentement, dont je ne doute pas du tout."

    Elle eut un sourire heureux. Pourquoi avait-elle eu cet instant d'hésitation ? tout semblait si naturel dans ce mariage ! Tout semblait si beau, si heureux, oui peut-être était-ce cela, peut-être que Mary avait du mal à croire que son histoire à elle puisse se clôturer par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". A cette pensée, pourtant anodine, mais qui dans une position allongée prenait une toute autre connotation, elle se sentit devenir cramoisi, mais elle se dispensa de justifier cette subite rougeur à ses joues.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyMer 15 Sep - 21:12

    La couleur de ces joues cramoisies se fondant avec les fleurs rouges dont le nom m’échappait à l’instant. Je ne voulais pas interrompre ce moment mais elle le fit pour moi. C’est vrai que nous n’avions pas vu le temps passés tellement nous étions occupés dirions-nous. Au fond je ne comprenais pas ; j’étais heureux mais je ne me sentais pas si heureux que ça. Peut-être étais-ce le fait que maintenant je devais le dire à mes parents et aussi au village entier ? Je ne pensais pas que c’était la meilleure chose à faire ; j’avais une réputation qui entacherait surement celle de ma cousine ; de ma fiancée à présent. Je n’avais pas prévu cela et peut-être qu’en sa compagnie je changerais vraiment. Ce n’était que supposition mais je n’avais pas le choix. Si je devais devenir quelqu’un de convenable pour elle il fallait que je le reste ; mais l’ombre de mon passé me rattraperait-il ? Je ne savais pas et j’avais peur ; je doutais de moi-même déjà maintenant. Mon regard retomba dans celui de ma colombe et je ressentais de nouveau mon cœur battre ; je l’aimais c’était aussi simple que bonjour. J’avais appris à ouvrir mon cœur à elle et rien qu’à elle. Je n’aimais qu’elle et c’était si simple. Mais ma fierté m’interdirait de n’aimer qu’elle, de n’appartenir qu’a une personne. Les mots qui sortaient de sa bouche semblaient divins et pleins de raisons ; et la demande qu’elle me fit me fit chavirer le cœur et mes yeux semblaient s’embués d’une fine couche d’eau alors que je craquais devant tant de manières qui savaient prendre mon cœur. Je ne pouvais nier que mon cœur était destiné à être le sien. Mais je ne pouvais nier que j’aimais autant que Mary ma liberté. Mais c’était un choix que je ne voulais pas faire et que je refusais même de faire. Alors que doucement mes mains vinrent sur sa taille pour l’attirer avec une douceur infinie tendrement contre mon torse d’où ma chemise était ouverte. Mes lèvres croisèrent les siennes avec la même tendresse que mes mouvements et je plongeais mon regard dans le sien de sorte que nous nous regardions que nous et pas autre chose.

    « Il n’y a rien que je ne puisse te refuser mon Amour. Je te laisserais en parler à mon oncle. Je t’avoue ne pas être pressé d’en parler à ma mère & mon père. Tu sais comment il est. – Mon regard se figea dans le sien et je pouvais lire sur son visage la peur qui se voyait dans le mien – Mais je ne m’inquiètes pas. Il n’aura pas le choix. »

    Dis-je avec assurance. Mais mon père était comme moi ; près d’elle j’avais peut être l’apparence d’un jeune homme amoureux, plein de romantisme et tout cela qui égaillait la vie de tous sans que l’on ne remarque les autres ; juste son petit bonheur. Je ne le remarquais pas quand j’étais avec elle ; je ne remarquais rien d’autre. J’étais dépendant d’elle quand elle était présente mais quand elle n’était plus là je semblais changé et redevenir ce que j’étais .. peut-être étais-ce un sort que l’on m’avait lancé ; peut-être que la sorcellerie existait et que l’on m’empêchait d’être amoureux d’elle à jamais. Tout était si dur et tellement tentant ; l’interdit m’attirait tellement alors que je me levais après ce tendre baiser. D’un sifflement j’appelais la bête tandis que je m’abaissais pour ranger les vivres que nous avions pris et les attacha a l’attelage de la jument. J’y mis dessus ma princesse et entama une marche à pieds a ses côtés ; ne la quittant pas du regard.
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MessageSujet: Re: Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry EmptyVen 17 Sep - 23:51

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