Crédit avatar : Miss.V

Wanna Know More ? Me présenter ? Euh… Je ne sais pas quoi dire moi >< Bon ben, bonjour tout le monde ! Moi c’est Iris Duke. Ne vous embêtez pas à retenir mon nom de famille, j’aime qu’on m’appelle Iris, tout simplement. Que dire… ? Je travaille comme domestique au Royal Crescent depuis huit ans maintenant. Ah oui j’ai 23 ans aussi, si ça vous intéresse de savoir ça. Mais de toute façon on trouve toujours que je fais plus jeune et mon frère aime bien me le rappeler donc… J’habite à Bath depuis toute petite et j’ai grandi sur les Docks avec Curtis. Donc du coup je fais parti des habitants de Bath, comme on pouvait s’y attendre. Mais qui s’intéresse à ma vie de toute façon ?

Muzicons.com

Step By Step

Traits de Caractère

Jalouse ∂ Possessive ∂ Impulsive ∂ Tête en l'air ∂ Impatiente ∂ Confiante ∂ Observatrice ∂ Audacieuse ∂ Franche ∂ Bornée ∂ Gourmande ∂ Espiègle ∂ Persévérante ∂ Drôle ∂ Maligne ∂ Ouverte ∂ Amicale ∂ Curieuse ∂ Commère ∂ Optimiste ∂ Indépendante

« Iris? Un personnage tout en forme et haut en couleur. C’est qu’elle m’en a fait voir, avec son frère, depuis l’temps. Ben ouais, j’les connais d’puis qu’ils sont haut comme trois pommes. Z’avez pas de chances ces gosses quand même… Leur père qui s’barre, leur mère qui meurt et ils ont dû faire leur p’tit bout d’chemin tout seuls. J’les aurais bien aidés, vous savez. Mais c’est pas avec mon maigre salaire que j’dépense au bar du coin qu’j’aurais pu faire grand-chose. Mais c’est une petite maligne la p’tite Iris, elle a toujours trouvé un moyen de s’en sortir. Je sais qu’avec son frère ils ont trainé dans des affaires louches, mais au fond, c’est pas de mauvaises personnes.

Quand elle vient au bar, elle est toujours bien entourée. Gaie comme elle est et jolie comme un cœur… Elle a toujours le mot pour faire rire. Ah rire, c’est quelqu’chose qu’elle sait faire. Elle a toujours le sourire au coin des lèvres et ça vous réchauffe le cœur plus vite qu’un rayon de soleil. C’pas les amis ni les prétendants qui lui manquent. Mais j’sais pas, elle aime son indépendance la p’tite faut croire, elle a pas l’air d’être prête à se marier. Ceci dit, elle est toujours fourré avec son frère. Moins depuis qu’elle travaille Dieu sait où mais… Elle trouve toujours un moment pour aller le voir. Vous les verriez, soudés comme pas deux. Toujours à se chamailler ou à plaisanter. C’est sur ça a ses contraintes aussi. Ben ouais, l’parait qu’elle supporte pas d’voir son frère s’amuser avec d’aut’ gens sans elle. Un peu jalouse, je vous le dis. Possessive p’t’être aussi. Enfin vous savez je la connais pas si bien qu’ça non plus…

Mais elle réagit au quart de tour. Si y’a quelqu’chose qui lui plait pas, elle cherchera pas midi à quatorze heures pour vous l’dire. Ah ça, y’en a plus d’un qui s’est vu dire ses quatre vérités en face et qu’est reparti la queue entre les jambes. Puis quand elle a une idée en tête, faut s’accrocher pour l’en faire démordre. Plus bornée qu’une tête de mule, j’vous l’dis moi. Faut pas la faire attendre non plus. La p’tite l’est pas du genre patiente et si il faut elle viendra vous botter le derrière pour vous faire avancer. Elle en a maté des plus coriaces. ‘Faut bien aussi. Elle a vécu toute son enfance dans la rue, au beau milieu d’une bande de garçons à moitiés saouls et débauchés. ‘Fallait bien qu’elle s’impose, la Iris. Elle a jamais rien lâché. Quand elle avait un but, personne pouvait se mettre sur son chemin. Pas d’obstacle, que des solutions. Ah comme j’aimerais savoir persévérer comme elle, parfois. Mais j’suis plus qu’un vieux qu’à sa bouteille de rhum comme meilleure amie vous savez.

En parlant de ça, vous savez qu’une fois elle a failli m’la faire tomber ? Si si j’vous jure. Ma pauvre bouteille. Y’avait Iris qui passait par là, dans la lune comme souvent et pouf elle se prend la table de plein fouet et v’là que le rhum se reverse. J’ai appris qu’un jour elle avait cassé un vase ou Dieu sait quel pot là où elle bosse. Ca va lui jouer des tours de toujours fricoter avec la lune, j’vous l’dit moi. Elle ferait bien de redescendre sur terre de temps en temps, ça éviterait bien des malheurs. Mais je m’fais pas trop de soucis, elle est assidue et fait ce qu’elle doit faire. C’est une débrouillarde, elle sait y faire avec les gens. Et tant qu’elle gardera le sourire, tout ira bien pour elle. Quand à moi, tant que mes vieux os me porteront, je garderais toujours un œil sur les deux jumeaux là. Promesse d’ivrogne. »

Anecdotes

∂ Lorsque la faim vous tenaillait le ventre depuis plusieurs jours, vous ne désiriez plus qu’une seule chose : manger. Et alors tout se rapportait à cet acte, pourtant banal pour certains, mais rare et convoité pour d’autres : la vue d’une pomme bien mûre, le touché d’une grappe de raisin, le bruit provenant d’une étale de poisson, l’odeur du pain sortant du four… Mon jumeau et moi étions perpétuellement assaillis par tous nos sens, nous rappelons que nous n’avions eu pour dîner qu’un reste de jambon bien trop salé et immangeable. Mais il n’était pas question de faire la fine bouche, malheureusement.

Ce n’était pas comme si notre mère, trop malade pour songer ne serait-ce qu’à se lever, ou notre père, nous ayant quitté il y a bien longtemps, pouvaient nous offrir une vie convenable. Heureusement que Curtis était là. Ni lui ni moi n’avions à endurer cela seul. Nous ne formions qu’un, le duo d’un tout, deux jumeaux inséparables qui pouvaient compter l’un sur l’autre. Un lien indéfectible nous liait depuis notre naissance et personne ne pouvait comprendre ça.

Nous avions instauré un jeu, à chaque fois différent, mais toujours amusant. Le but en restait cependant le même : réussir à chiper de quoi manger sur le marché. Je m’avançais à l’encontre des passants, les yeux larmoyant et implorant. ∂ Maman… J’ai… perdu… ma… maman ∂ Qui ne se serait pas arrêté devant une jolie petite fille à l’air désemparé ? Il ne restait plus qu’à Curtis le bon soin de voler le marchant du coin alors que tout le monde venait à ma rencontre. Astuce aussi pratique qu’un aimant attirant une bille de plomb. Faisant ensuite mine de repérer ma maman au loin, je prenais la poudre d’escampette avec mon jumeau. Nous passions la nuit à festoyer autour de notre butin. Ce n’était pas quelque chose dont je me vantais à chaque coin de rue. Mais c’était une question de survie. ∂



∂ Charismatique, imposant, rassurant… C’était ainsi que m’était apparu Sean la première fois que je l’avais vu. C’était une impression tout aussi étrange que déconcertante. Un subtil mélange de légèreté et de pesanteur. Comme si ma tête me mettait en garde alors que mon cœur ne souhaitait que le suivre. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, et Curtis et moi décidâmes de nous lier à lui. Il devint notre grand frère, notre mentor, notre ami. Celui grâce auquel nous ne manquions plus de rien. Oui, mais à quel prix ? Je désapprouvais les méthodes employées par mon frère et Sean. Ils ne volaient plus pour vivre, mais vivaient pour voler, escroquer, mentir…

Nous n’avions certes pas le choix, mais n’existait-il pas un autre moyen que celui de construire notre bonheur sur le malheur des autres ? Je ne laissais rien paraître de mes remords et continuait de sourire devant les deux garçons. De peur de les décevoir et surtout peur de les perdre. Pour faire partie de la bande, je devais me montrer forte, audacieuse et téméraire. Mais j’usais davantage de la ruse que de la force, soumettant des idées aux deux garçons qu’ils s’appliquaient à mettre en œuvre sans se faire prendre.

Curtis savait me rassurer nous ne finissions jamais une journée sans taquinerie, chamaillerie et grands éclats de rire. Complices de toujours, nous aurions pu continuer ainsi jusqu’à la fin des temps. Mais une rencontre imprévu plus tard et la vie nous sépara, aussi bien physiquement que de par nos opinions… ∂



∂ J’étais émerveillée, époustouflée. Aucun mot ne pouvait décrire la splendeur du lieu. La rue ne m’avait pas habitué à cela. Tout autour de moi semblait comme sorti d’un rêve, dont je ne voulais pas me réveiller, mais qui finirait immanquablement par disparaître. J’avais beau avoir remercié mille fois l’homme qui m’avait proposé cet emploi, cela ne me semblait encore insuffisant tant ma gratitude était immense. Fini de fuir les gardes, de voler, de mentir et d’escroquer. Une nouvelle vie s’offrait à moi et j’avais su saisir cette chance, au contraire de mon frère.

Je ne comprenais pas sa réticence à accepter la proposition. C’était une opportunité unique. Combien de fois n’avions pas rêvé de vivre ainsi, dans une merveilleuse bâtisse ? Evidemment, dans nos rêves, nous en étions les maitres et non les domestiques. Mais nous ne pouvions modifier notre condition et nos origines. Et d’ailleurs je ne le souhaitais pas. Mon passé avait fait de moi ce que j’étais à présent et je ne regrettais rien. La chance tournait enfin, et je me promettais de travailler dur afin de mériter ma bonne fortune. ∂



∂ Il n’y a pas de date exacte, de moment précis. C’est arrivé petit à petit, et quand j’en pris pleinement conscience, tout m’apparu beaucoup plus clairement. Je savais qu’au fond de moi, je l’avais toujours su. La seule question était : comment l’annoncer à Curtis ? Comment lui avouer que j’aimais les femmes. Est-ce qu’il comprendrait ? bien sur que non. Et par-dessus tout, il m’en voudrait de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Alors je retardais encore et toujours l’instant fatidique. Ce n’était jamais le moment. En vérité, ça ne le serait jamais…

Seul Liam était au courant de mes préférences. Et j’appréciais d’avoir quelqu’un avec qui en parler, avec qui plaisanter. Lui-même étant célibataire, nous nous aidons communément l’un et l’autre pour trouver le partenaire idéal. ∂ Quand est-ce que tu te trouves une fille ? ∂ Le jour où tu t'en seras trouvée une aussi. ∂ Bien sur, c’était beaucoup plus simple pour lui, c’était un vrai Don Juan. Charismatique et élégant, toutes les filles tombaient en pamoison devant lui. Encore aurait-il fallu qu’il ait de l’intérêt pour ne serait-ce que l’une d’entre elles. Mais Liam n’avait de cœur que pour Emy. Je ne la connaissais pas, et ne pouvait qu’imaginer la fille formidable qu’elle devait être selon les dires de mon ami. Cependant, j’avais hâte de la rencontrer. ∂



∂ Je ne pouvais le croire. Je ne le croyais pas. Stupides rumeurs, stupides personnes. Comment aurait-il pu faire ça ? Je savais qu’il était très attaché à mon frère et le voir partir avait du lui faire un choc mais de là à… essayer de le tuer ? C’était impossible, impensable. L’imagination des gens n’avait aucune limite et ils aimaient colporter n’importe quoi. A ça pour parler… Leur bouche s’ouvrait toute seule et n’avait aucune limite dans leur flux de parole. Je l’avoue, j’étais ainsi aussi. Mais lorsqu’il s’agissait de mes proches, plus rien n’était capable de me retenir et j’en voulais à la terre entière.

Il me fallait un avis objectif, celui d’une amie. Et Candice me semblait toute désignée. C’est sur, elle soutiendrait mon frère. Mais j’avais besoin de savoir et de parler. Surtout de parler. De me plaindre, me lamenter. Boire pourquoi pas et jurer. Crier. Plus rien ne serait comme avant, n’est-ce pas ? Sean avait vraiment tenté de tuer Curtis, n’est-ce pas ? Une seule question subsistait : pourquoi ? Je connaissais son passé, son enfance avant de le rencontrer. Je savais ce qu’il avait du traverser. Tout ça en faisait des circonstances atténuantes, non ? Curtis trouvait que je cherchais toujours un moyen d’excuser Sean. Et à dire vrai, je le savais. Mais je n’y pouvais rien. C’était plus fort que moi.

Je courais dans les rues de Bath à en perdre haleine. Plus vite j’arriverais au Golden Dragon, mieux ce serait. C’était probablement l’heure de pointe pour Candice et elle devait être très occupée. Mais elle m’accorderait bien un moment, je l’espérais en tout cas. Vu le nombre de fois où j’enfilais le tablier pour lui filer un coup de main, elle me devait au moins ça. Je tournais à gauche et apercevait enfin la pancarte de l’auberge. Juste au coin, plus que quelques mètres et mes souffrances seraient apaisées. Mais je stoppais nette, rentrant dans un inconnu qui déboulait d’une rue perpendiculaire. En levant la tête, mon cœur ne fit qu’un bond : Sean se campait devant moi, plus terrifiant et attirant que jamais. ∂

Who Are You ?

Prénom /Pseudo/Âge : Vicky / Majeure et vaccinée
Code règlement : Ok Estelle
Célébrité choisie : Rachel McAdams
Où as-tu connu le forum : ca fait un moment maintenant et je sais plus où… >.>
Tu te connecterais sur le forum combien de fois par semaine : Tous les jours.
A combien de sujets RP réponds-tu par semaine : Je ferais les MAJs que j’aurais à faire.
Un commentaire : Vous m’avez manqué x)