Remember Austen, RPG du XIXe
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Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole

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MessageSujet: Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole EmptyVen 6 Aoû - 23:49

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Le Silence est d'or...Vraiment ?
Lady Springbury & Miss Cole


    La tempête était enfin terminée, cela voulait dire : liberté, mot si doux à mes oreilles. J’étais fort heureuse de pouvoir sortir de la demeure des Springbury, surtout après la nuit étrange passée en la compagnie de ce cher Monsieur Dawsey. Les domestiques m’avaient prévenue, mettre le pied à l’extérieur au sein des débris n’était pas une grande idée, mais comme à mon habitude, je n’écoute point leur conseil et vers 14h00 de l’après-midi, je jette un coup d’œil par la porte massive de l’entrée et je me risque à faire quelques pas vers l’extérieur. Le soleil était bien haut dans le ciel et les doux rayons de ce dernier chatouillaient mon visage, sentiment fort agréable après tout ce temps passé à l’intérieur. La vue n’était pas des plus belles, divers débris parsemaient le sol, mais je préférais encore marcher parmi tout cela plutôt que de rester une seconde de plus dans cette Mansion où je n’étais guère la bienvenue. Je prends donc la direction du village, et c’est après une heure de marche lente, très lente, que je rejoins le centre de Meryton. L’action était à son comble, paysans, hommes forts, tous tentaient tant bien que mal de remettre Meryton en un morceau, une aventure qui s’avérait longue et ardue. Alors que je me dirige vers la fontaine qui avait heureusement été épargnée par l’orage, un jeune bambin, haut comme trois pommes se heurte à moi et en tombe à la renverse. Le jeune garçon, barbouillé de terre et de boue semble avoir peur des représailles. Il semblait si inoffensif, comparé aux hommes que je côtoyais si souvent, je décide donc d’aborder un joli sourire et j’aide le pauvre petit à se remettre sur pied. Il disparaît aussitôt, ne me laissant point le temps de lui demander s’il nécessitait une quelconque aide. Je continue donc ma route et j’atteins la jolie fontaine, symbole d’espoir parmi les décombres. C’est alors que je remarque un visage familier, une jeune demoiselle assise silencieusement près de la dite fontaine. Miss Cole, je ne la connaissais pas directement, mais les rumeurs disaient que la jeune femme avait un tempérament rebelle. Étant seule et m’ennuyant à en mourir, je décide donc d’aller en sa direction. Une petite conversation entre semblable, ça ne pouvait point faire de mal. De toute manière, mon énergie habituelle refaisait lentement surface et je ne pourrais plus tenir en place bien longtemps si je ne m’amusais pas d’ici peu. Je me poste donc en face de la demoiselle qui lève un œil sceptique sur moi. Je souris, comme je savais si bien le faire et pose mes mains, sans façon sur mes hanches. Ce n’était certainement pas aujourd’hui que j’allais commencer à appliquer toutes ces bonnes manières que tous essayaient de me faire apprendre par cœur. À mon humble avis, être une Lady devait bien signifier quelque chose, dans le cas échéant : pouvoir omettre tout ce que je désirais omettre.

      - Bonne après-midi Miss Cole. Vous ne me connaissez sans doute point, mais j’ai récemment entendu parler de vous.


    Je souris toujours, mais le regard de la demoiselle semble inchangé. Je venais peut-être de briser un moment de solitude, mais la compagnie de n’importe qui était beaucoup plus plaisante qu’un moment de silence. Enfin, dans mon monde ce l’était. En ce qui concernait le sien, je ne le savais guère, puisque son visage semblait être aussi fermé qu’une huître. En même temps, je ne disais jamais non à un petit défi…
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MessageSujet: Re: Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole EmptySam 7 Aoû - 0:53

La tempête était repartie depuis peu, laissant là notre petit village de Meryton en paix. C'était le début d'un bel après-midi qui s'annonçait et le soleil, éternel absent de ces derniers jours, refaisait enfin son apparition. En somme, le moment idéal pour une promenade ! D'habitude, ce genre de temps m'exaspérait car nous devions pendant l'après-midi assister au cours de l'insupportable Pr Pratt, au lieu de pouvoir sortir et jouir sans limites de l'air pur du dehors... Même si j'aimais bien la provoquer, exercice selon moi bien plus intéressant que d'étudier la bienséance ou tout autre sujet tout aussi soporifique, je regrettais souvent de ne pas pouvoir plutôt sortir, et être enfin seule. En tout cas, aujourd'hui, cette fameuse tempête nous avait permis d'y échapper. Il y avait eu quelques dégats à Kingley's school, et les professeurs avaient décidé de ne pas faire cours tant qu'ils n'étaient pas réparés. Cette annonce m'avait rendue bien joyeuse, et d'autant plus lorsque j'ai vu qu'au dehors s'annonçait cette si magnifique après-midi. Après avoir déjeuné, je traînais un peu dans l'école, pour voir si j'y rencontrerais quelqu'un. Il n'y avait personne. Bethany, la seule avec qui j'aurais été susceptible de passer du temps, n'était pas là. Brittany devait être allée faire sa mauvaise langue quelque part et les professeurs surveillaient les réparations pour qu'elles soient faites au mieux et au plus vite. Je n'avais donc personne avec qui rester, j'étais seule.

C'est donc seule que je sortis de la Kingley's school, pour errer au hasard dans les rues de Meryton. Il me semblait vaguement que Mrs Pratt nous avait donné l'ordre de ne pas quitter l'école pendant les heures où nous étions censées avoir cours... Je m'en moquais bien ! Une après-midi si belle et si paisible n'allait pas être gâchée par les ordres de cette femme ! Je suis maintenant arrivée près de la fontaine. Je m'assieds sur son rebord, et profite des rayons du soleil qui viennent lécher mon visage, dans un silence absolu, du à l'absence quasi-totale de personnes sur la place. En tout cas, de personnes qui daignent s'adresser à moi !

A vrai dire, l'absence d'une personne pour me tenir compagnie ne me dérange pas, bien au contraire ! La solitude a toujours été ma seule compagne, depuis ma plus tendre enfance. Et même maintenant, elle est la seule à ne pas me trahir. J'ai vécu seule, appris à me débrouiller seule... J'ai été envoyée ici seule, abandonnée par mes parents qui ne pouvaient pas supporter que j'aie essayé de faire uniquement ce qu'il me plaît. J'aurais pu être riche, faire un beau mariage. Mais je me suis rebellée, et ils m'ont envoyée le plus loin possible d'eux, ici, à Meryton. Me voilà donc obligée de me soumettre aux ordres d'une femme odieuse, de rester cloîtrée pendant une bonne partie de la jurnée entre quatre murs... Enfin, je ne préfère pas gâcher encore une journée - surtout que celle-ci est très belle ! - avec ces tristes considérations.

Je laisse donc mon esprit vagabonder à des pensées plus agréables quand j'entends des pas qui se rapprochent. Oh, je vous en supplie, pas le Pr. Pratt ! Je jette un œil à l'inconnu - ou l'inconnue, je ne sais pas encore. C'est une jeune femme, qui doit avoir mon âge. Je ne l'ai jamais vu à l'école. Et je n'ai presque pas de relations à Meryton, bien que j'y réside depuis assez longtemps... Ma méfiance m'a trop souvent empêchée de faire des connaissances. Peut-être également celle de cette jeune fille. Que me veut-elle ? J'espère qu'elle ne souhaite pas me parler. Je ne laisserais personne m'empêcher de profiter pleinement de ces quelques heures de liberté ! Malheureusement, elle met ses mains sur ses hanches, visiblement décider à m'adresser la parole, et d'ailleurs elle le fait :

    - Bonne après-midi Miss Cole. Vous ne me connaissez sans doute point, mais j’ai récemment entendu parler de vous.


Elle souriait, d'un de ces sourires que je considérais comme très dérangeants. Qu'attendait-elle de moi, au juste ? Mais d'ailleurs, je n'en avais que faire ! Ce qu'elle veut ne m'intéressait guère parce qu'en tous les cas, ce n'était pas ce que moi, je voulais : la solitude. Le calme. Le silence. Et quand j'avais envie de quelque chose, il n'était pas de mon genre de le céder. Je restai donc impassible, ne trahissant pas le moindre sentiment. Je vagabondai de nouveau à mes pensées, tandis qu'elle patientait. Elle était bien courageuse. Le soleil me rendait joyeuse, aujourd'hui ! J'eus un élan de générosité et déclarai, presque malgré moi :


    - Ainsi donc, vous me connaissez ?


Dernière édition par Josephine Cole le Dim 8 Aoû - 15:18, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole EmptyDim 8 Aoû - 1:26

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Le Silence est d'or...Vraiment ?
Lady Springbury & Miss Cole


    Je patiente calmement, alors que son visage demeure impassible. Je souris toujours en quête d’un peu de divertissement. J’espérais réellement qu’elle prononce un petit quelque chose, sinon l’ennuie cognerait bientôt à ma porte. Heureusement, elle ouvre la bouche pour prononcer quelques mots. Elle ne semblait point être une femme de discussion, puisqu’elle se contente de me questionner sur ma récente affirmation. Plutôt ennuyant, mais beaucoup mieux que le silence. Je n’étais pas une femme cinglée qui savait tout sur tout le monde, j’écoutais parfois les gens de temps en temps, lorsqu’ils n’étaient pas trop insipides. Je souris toujours, la détaillant du regard. Nous devions à peu près avoir le même âge. Si j’avais été étudiante à l’école de Meryton, sans doute que nos chemins se seraient déjà croisés. Toutefois, j’avais suivi une éducation complète à Londres et je suivais parfois quelques cours privé chez moi, quand le cœur m’en disait et que je ne trouvais pas plus heureuse occupation. Tout à coup, je sens mes pieds s’engourdir, sentiment plutôt désagréable. Je prends donc l’initiative de m’asseoir à ses côtés, sans grande cérémonie. Mes pieds me faisaient affreusement souffrir, je venais de traverser une bonne partie du village avec des chaussures plutôt inconfortables. Quelle idée aussi de ne porter que des souliers joliment décorés, et où était donc le confort de nos jours, ne pouvions-nous pas être riches et confortablement chaussés ? Je reporte mon regard amusé sur la jeune femme et me décide finalement à répondre à sa question, bien que j’aurais espéré un peu plus de conversation de sa part. Parfois, nous devions un peu forcer les choses…

      - Effectivement, quelques bruits vous concernant sont venus à mes oreilles.


    Je prends une petite pose, décidant de ne pas révéler mes sources, ni le genre de rumeurs qui étaient venues jusqu’à moi. Il serait plutôt mal vue de lui annoncer qu’on disait d’elle qu’elle avait une personnalité assez révoltante. Dans tous les cas, je n’étais pas bien placé pour juger cette indépendance, je devais bien être dans la liste des femmes les plus volages de l’endroit. Autrement, l’insulter de la sorte ne ferait que couper court à cette conversation et je me retrouverais de nouveau seule à devoir trouver une occupation. Je me voyais plutôt mal donner un coup de main à nettoyer cette ville qui n’était pas tout à fait la mienne. En même temps, peut-être pourrais-je rencontrer un joli paysan… Trêve de pensées outrageuses. Je me devais au moins de me présenter à cette jeune femme qui semblait me trouver bien étrange.

      - Au fait, je suis Lady Daisy Springbury, mais je vous en prie, appelez-moi Daisy si vous le souhaitez.


    Le visage de la demoiselle semble toujours aussi sceptique quant à ma soudaine apparition. Je souris toujours, trouvant le tout plutôt amusant. Un visage d’ange venu troubler un silence d’or, belle image, n’est-ce pas ? J’ai toujours eu un côté un peu poétique quand on y pense comme il le faut…Ma petite personne laissais place à diverses réactions. Certains hommes étaient sous le choc de ma beauté, d’autres me trouvaient tout à fait insignifiantes ou trop peu pudiques, parfois un peu énervante aussi. Allez savoir où ils vont chercher toutes ses idées folles…Les femmes me jalousaient ou me soutenaient, certaines me détestaient aussi, mais rare étaient les gens qui demeuraient silencieux en ma présence…

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole Le Silence est d'or...Vraiment ? | Miss Cole EmptyDim 8 Aoû - 15:41

Lady Springbury ? Voilà qui me paraissait fort étonnant ! Une Lady s'intérressant à une simple Miss, qui plus est abandonnée par ses parents et résidant à la Kingsley School ! Pourquoi était-elle ici ? Je n'arrivais pas à croire que c'était pour le simple plaisir d'une ballade au hasard des rues de Meryton ! Il me suffisait de regarder ses pieds. Elle était chaussée joliment, certes, mais quel manque de confort cela devait être ! Je n'osais même pas me l'imaginer. Moi qui connaissais bien Meryton, maintenant, je savais que le manoir des Springburys n'était pas si proche que ça... Peut-être y avait-il autre chose ? Cependant, je ne voyais pas quoi... J'observais la Lady furtivement, lui jetant de temps à autre de discrets et rapides coups d'œil. Elle ne semblait pas sur le point de partir... Et arborait toujours ce sourire qui m'horripilait. Qu'il doit être inconenant de sourire ainsi tout le temps ! Est-ce ainsi que l'on élève les Ladies ? Dans ce cas, je n'avais pas à regretter mon exil à Meryton ! Au contraire, je n'aurais jamais supporté de vivre ainsi...

Mais après tout, mon destin serait-il plus enviable ? Abandonnée, reniée presque par mon père... N'ayant plus aucun titre. Et seule, sans amis, sans personne qui tienne réellement à moi. La solitude est parfois un mal bien douloureux, du moins lorsqu'elle est une contrainte.

Je métait pourtant promis de ne plus y penser. Décidément, je n'arrivais pas être tranquille, aujourd'hui ! Entre les souvenirs qui me rattrapaient et cette fille qui m'empêchait d'être au calme !

Malgré son sourir permannent, pourtant je crus apercevoir une lueur d'agacement dans ses yeux... Elle disait me connaître? Alors elle devait également savoir que je fais partie de la Kingley's School ! Mince, alors ! Cela n'était pas pour arranger mes affaires.. Il valait mieux que je ne la vexe. Imaginez un peu, Lady Springbury allant voir le Pr. Pratt en lui faisant remarquer qu'une de ses élèves ne devrait pas être en dehors de l'école en plein milieu de l'après-midi... Cela n'aurait pas vraiment été bénéfique pour moi ; d'autant plus si je devais syupporter ensuite un sermon de Mrs Prat ! Je décidai donc de ne pas la mettre en colère, tout en gardant mes distances.

Ses paroles aveint par ailleurs excité ma curiosité : des rumeurs ? C'était l'occasion ou jamais d'en savoir plus :
    - Et quelle est la nature de ces bruits, Lady Springbury ?
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