C'était au petit matin que je m'étais levé dans l'imposant manoir des Lefroy, ma chambre était vide car j'avais ordonné que personne ne pouvait entrerdans ma chambre. Mon domestique me prépara le bain et ce n'était qu'à ce moment là que je daignais enfin à sortir de mon lit impérial à baldaquin. Je fis ma toilette et pris mon petit déjeuner qui ne changeait jamais : café au lait et cigare.

Je regardais par la fenêtre, le ciel était gris foncé, le vent frappait les fenêtres de la chambre et il n'y avait personne dehors, le manoir étant assez éloigné du village, je ne pouvais pas voir si le village était encore en vie, mais je doutais bien que toute activité fut arrêté depuis l'annonce de la tempête qui a jeté un glas sur la population.

Je descendis les escaliers , le salon était bondé de monde, la famille Lefroy a ouvert ses portes du manoir afin d'abriter ceux qui ont une habitation moins solide que ce manoir. Plusieurs personnes se levaient mais la plupart dormaient à point fermé, car il était vraiment très tôt, bizarrement, nous étions au printemps -alors qu'une tempête s'abattait sur la ville- et la lumière du jour arrivait beaucoup plus tôt.

Je décidais de sortir pour ainsi voir si les cheveux étaient en bonne santé et à l'abri,tous étaient effrayé par cette tempête sauf mon cheval qui s'ennuyait, je le voyais bien à ses yeux qu'il voulait sortir courir un peu. Je décidais de le faire sortir, et je le chevauchais, mon cheval était aux anges, le vent me caressait le visage parfois les plus violents me donnaient des gifles par leurs violence.

Nous étions arrivés aux ruines et je crus voir une silhouette féminine, je ralentissais mon cheval et l'attaché à un arbre, je m'avançais vers les ruines et je vis Ambre Turner, une Miss des Leycesters. je courais vers elle et me mit à genoux, mon pantalon noir s'était saille de poussière mais je n'en avait que faire.

- Ambre ? Ambre !!!!!!! répondez-moi s'il vous plait ! Ambre !

Elle était encore en vie vu qu'elle me regardais, elle ne parlait pas, je touchais son bras recouvert de bleus et à moitié nue, elle était gelée. Je retirais mon manteau pour la recouvrir, lui caressa le visage pour qu'elle se réveille.

Je me doutais elle s'est fait violée par des pilleurs qui profitaient de la tempête. Je me demandais ce que je pouvais bien faire, l'emmener au manoir ? Elle était trop fragile pour un voyage en cheval. J'avais peur de la toucher car elle pouvait avoir mal. Je répétais sans cesse son prénom jusqu'à ce qu'elle me réponde.

J'étais assez choqué de mon comportement, moi l'homme le plus horrible et froid de Meryton qui volait au secours d'une jeune demoiselle en détresse, mais le viol je ne pouvais pas concevoir cela pour une jeune femme.

- Ambre, s'il vous plait répondez moi je vous en supplie !