Avant de l'inviter au bal, j'avais fait des recherche sur Lydia Shatterney, elle faisait partie de la gentry, avait 20 ans, et je savais aussi qu'elle passait sa vie à faire des commérages au tea Time. ce n'était pas un hasard si je l'avais prise, elle faisait partie de ses miss qui nourrissent le mythe d'une personne. Comme quoi, les commérages avaient de l'importance pour moi, surtout lorsqu'il s'agit de ma réputation. Alors que je venais de lui proposer de venir avec moi au bal, je réfléchissais déjà comment je pourrais me débarrasser d'elle. Et là une idée m'était venue : je la pousserais à faire quelque chose de mal pour avoir une raison de la quitter. Il fallait élaborer ce plan.

Mais là je n'avais pas le temps, juste après qu'elle aie acceptais ma proposition, elle me fixait du regard. Je la sentais méfiante, peut-être avait-elle vu mon exaspération lorsqu'elle me racontait sa vie ? j'aurais du être plus vigilant, mais je soutenais son regard sans ciller. Je menais bien à la baguette tous les entrepreneurs d'Angleterre, ce n'était pas une jeune fille de 20 ans qui allait me faire craquer. Quel naîveté ! Quel niaiseries !

Mais, là vint une question dont je ne m'étais pas du tout préparer, pourquoi elle ? Pour nourrir ma bonne réputation c'est tout, mais je ne pouvais répondre ça. de plus, elle me faisait un bisou sur le coin de la lèvre. Alors j'eus dis la phrase le plus nias du siècle !

- Car vous me plaisez énormément Miss Lydia.

Un sourire se dessina sur mes lèvres, voilà le séducteur revient, je la prit par la taille pour qu'elle se colle à moi. Puis, de mon doigt je bougeais une de ses mèches qui tombait sur son visage et je l'embrassais. Il n'y avait personne dans cette forêt et de plus j'étais sur que ça lui ferait plaisirs.

Lorsque je l'eus embrassé c'était pour la faire taire, mais aussi pour anticiper ses questions, car je savais que je n'avais que quelques secondes pour réfléchir avant de la lâcher. je la sentais comme si elle s'abandonnait à moi, mais juste le temps d'un baiser, comme lorsque je l'embrassais je fermais les yeux je ne pouvais voir ses mimiques et son comportements pour anticiper les réponses.

Finalement il aurait du prendre Lily Price comme cavalière ç'a aurait fait moins de dégâts, il regrettait déjà sa décision, mais Lydia avait plus d'impacts sur les commérages. Mais c'était trop tard pour revenir en arrière, le mal était fait.

Vous me plaisez également, mon cher. Mais ce n'est pas suffisant. Noous sommes beaucoup de belles femmes dans le village. Dîtes moi ce que j'ai de plus qu'elles.

Je souriais, je m'approchais d'elle, caressait son visage avec ma main et la regardait droit devant les yeux et lui murmurer :

- Cela fait des semaines que je vous observe en secret Lady Lydia et vous n'avez rien remarquez. J'aime votre côté romantique comme lorsque vous avez parfumé la feuille de votre réponse avec votre parfum. Puis, vous m'avez l'air d'être toujours joyeuse et je voulais passer une soirée avec quelqu'un qui pouvait s'amuser. Voilà les deux raisons principaux qui m'ont poussé à vous inviter Lady Lydia, les autres ne m'intéressent peu. Et j'espère apprendre d'autres aspects de votre personnalité durant le bal. Si vous voulez toujours venir avec moi.

Si j'avais su, j'aurais agi différemment, qu'elle était saoulante cette Lady. Je sentais que ma soirée allait se passer sous contrôle maximale. Mais Finalement, avec elle, je vais développé mes talents d'acteurs.

Je sentais que je n'étais pas convaincant, je ne pouvais pas faire mieux, la niaiseries étaient définitivement pas ma tasse de thé. Je pouvais mentir, mais pas en étant niais et surtout pas lorsqu'il s'agit "d'amour". Mais, même si mes paroles étaient quelque peu maladroites, je misais tout sur le regard. Je ne fuyais en aucun cas le regard de Lady Lydia, au contraire je le soulignais, je ne cillais pas car c'était une forme de faiblesse. Un rictus s'échappait de ma bouche, incontrôlé, je ne savais pas comment elle allait le prendre.

Après mon long discours, elle restait silencieuse, j'étais de marbre, elle m'entrainait sur son rocher inconfortable en mettant sa main dans la mienne, je lui serrais la main pour montrer ma soit disant affection. Puis, j'ai remarqué qu'elle fronçait les sourcils, c'était pas un bon signe pour moi.

Au début de sa tirade, ça allait, mais le mais arrivait. Allait-elle refuser mon invitation ? Impossible, elle avait déjà accepter !Ensuite arrivait de nouveau le silence du suspense, limite j'allais commencer à bailler, je voyais où elle venait en venir. Vraiment rien de bien original.

Elle voulait que je lui parle de...moi. Je voulais faire une grimace mais je me retins. Mais elle continuait à faire le fameux liste de synonymes de la volonté. Pourquoi faire ça ? J'attendais patiemment qu'elle daigne enfin terminer sa phrase.

Pour lui montrer quelque peu mon impatience, je lui caressais le visage de ma main. Et enfin elle termina sa phrase. Puis d'une flèche elle me demandait de vider mon esprit.

Je retirais ma main de la sienne, et un rire s'échappait de mon corps, qu'elle était pathétique cette Lydia ! Je la regardais d'un air amusé.

- Justement, personne ne sait qui je suis vraiment, et cela m'amuse. Mais Lady Lydia je suis dans l'incapacité à répondre à votre question. J'en suis navré. Maintenant, j'ai un petit déjeuner d'affaire, et je dois disposer. Je suis heureux que vous ayez accepté mon invitation au bal, rentrez bien Lady Lydia


Et je partais, je ne pouvais rester une minute de plus avec elle, Cette Shatterney m'importait. Je me devais me débarrasser d'elle après le bal et vite. D'ailleurs, j'tais parti avant même qu'elle ne puisse rajouter un mot, je voulais avoir le dernier, j'ai bien compris son jeu.

FINALEMENT JE TE LAISSE TERMINER