Remember Austen, RPG du XIXe
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez|

Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyVen 16 Avr - 19:49

Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Mini_794569bc



    Le désir, la passion, l’amour. Trois phases par lesquels une femme est obligée de passer au moins une fois dans sa vie. D’autres sentiments peuvent aussi s’y mêler, tels que la haine, la jalousie ou la frustration, mais ceux-ci viennent uniquement s’ajouter aux trois premiers. Oscar Wilde a dit que l’incertitude est l’essence même de l’aventure amoureuse. Et son jugement était fondé, puisqu’il n’y a pas meilleur amour que celui dont on a privé la liaison, il n’y a pas plus grande passion que lorsqu’il a fallu attendre pour l’obtenir. Mais ce genre de relations, sont aussi les préférables.

    Cela faisait pratiquement trois semaines que Mr Fieldway et la jeune Grant ne s’étaient pas revus. Enfin, officiellement car en réalité ils avaient dansé ensemble au bal, puis la demoiselle l’avait embrassé et s’était enfuie. Mais personne mis à part elle ne le savait… Quoiqu’il en soit, depuis leur promenade dans les sentiers de Meryton Henry et elle-même n’avaient pas eu l’occasion de se retrouver et le cheval de ce dernier était resté pendant tout ce temps dans les écuries de la famille Lefroy. Daphnée avait eu donc l’honneur de se lever chaque matin et d’aller le caresser, repensant à leur rencontre puis depuis le bal, à leur baiser.
    En ce début de journée, la jeune femme avait demandé à ses domestiques d’aller vérifier si le captain était bien chez lui. D’épais nuages commençaient à arriver et il ne faisait donc pas bon sortir, la pluie faisant son arrivée. Enfilant une longue robe bleu indigo acquise lors de ses années à Paris, la douce lady faisait bien attention à être radieuse cette fois-ci, laissant sa robe de chasse au fond de sa pendrie. Sa femme de chambre lui avait fait boucler ses beaux cheveux bruns et Daphnée y avait accroché un bandeau bleu également. Faisant préparer la monture de ce cher Henry, la demoiselle partit jusque chez lui tendis que l’averse commençait à tomber. Après quelques minutes de cavalcades, la jeune femme arriva à destination. Descendant élégamment de l’étalon, elle s’approcha des écuries ayant l’espoir d’y trouver quelqu’un…
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptySam 24 Avr - 12:03

    Si je pouvais me douter que celle que je trouvais charmante et plus ou moins prude m'avait ensorcelé de telles sortes que naissent en moi des sentiments que je pensais ne pas ressentir pour une autre femme, je me trompais. Je m'étais largement trompés mais agréablement trompé. Du moins, je ne le savais pas encore et je repensais inlassablement a cette soirée, je crois que j'étais amoureux d'une fille dont le masque ne demandait qu'a tomber, un masque qui me faisait rêver parmi celui de Mary, les deux m'avaient ensorcelé de telles sortes que je ne puisse deviner qui elles étaient avant de toucher de mes lèvres, leurs lèvres. Du moins pour Mary, l'inconnue trottait toujours dans ma tête et son identité secrète me rendait fou, excité, incontrôlable. J'étais seul, au Manoir, les domestiques avec moi, je dormais, et rêvais, enfin, je faisais semblant de dormir pendant que les domestiques rangeaient la maison, je devais me lever mais je n'en avais pas envie, je pensais a de bonnes choses d'un côté mais des choses que je ne devrais pas faire de l'autre, comme laisser mon cœur se découvrir une autre passion sans oublier l'autre, je ne pouvais pas. Mais de toute façon, il n'y avait aucun danger, je ne la connaissais pas, du moins je ne l'avais pas reconnu et je ne pouvais donc la reconnaître, mais elle, si. Peut-être viendrait-elle me voir, et ce fut sur cette pensée que je me levais, demandant mon bain. Je ne demandais de l'aide que pour mon dos, je ne supportais plus qu'une autre femme que celle que j'aime me regarde ou me touche, je me sentais mal, je me sentais vraiment cruel envers Mary, mais maintenant, je changeais, je ne pouvais me comprendre, moi si volage, je ne trouvais pointure a mon pied que ici, sans elle je me sentais vide, a moitié vivant, étrange. C'est alors que j'entendis un de mes domestiques me prévenir que j'avais de la visite, sans me révéler qui, qu'il était sot celui-là. Je finis donc mon bain dans les instants qui suivirent, je m'habillais et descendit dans les écuries, pourquoi les écuries ? J'avais complétement éclipsé l'histoire de mon cheval, mais pas de Daphnée. Ce fut donc avec un visage a moitié surpris que je la vis dans les écuries, mon cheval en main, mon regard plongea directement dans le sien, c'était un effet qu'lele me faisait, je n'étais pas sous son contrôle, mais ces yeux avaient quelque chose d'enivrant, magique, intriguant. Je la regardais et doucement, m'approcha d'elle, fit une sorte de douce révérence et doucement lui fis un baise main, caressant de mes lèvres sa main, même si j'étais amoureux de Mary je pouvais ressentir avec Daphnée, un sentiment que je ne pouvais contrôler, qui me rendais romantique, et j'adorais l'être avec elle.

    " Ma chère Daphnée, quel heureuse visite. J'avais complètement éclipsé cette histoire de cheval, mais Epona sera heureuse de rentrer a l'écurie, n'est-ce pas ? - Murmurais-je au cheval, le caressant doucement, cognant doucement mon front a celui du cheval - Comment allez-vous très chère ? Ça fait trop longtemps que je ne vous ai pas vu, vous n'êtes pas venu au bal, ou je ne vous ai pas reconnu sans doute, vous y êtes allée ? Nous aurions pu échanger une danse. "

    Amoureux des animaux ? Peut-être, du moins de cette jument, elle était magique et j'étais doux avec elle, je m'en voulais lorsque je ne l'étais pas, elle était sensible celle-là. Elle me mordit affectueusement les doigts et je souris avant de lui caresser la crinière et de tomber mon regard brun dans le regard chocolat de mon invitée que je n'avais même pas invité encore dans le manoir, nous étions bien ici, non ?
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyDim 16 Mai - 21:31

    Les écuries étaient plutôt grandes, du moins de ce que la jeune femme pouvait en voir. Cette dernière tenait fermement dans sa main gauche la lanière de l'animal qui était d'une douceur plaisante, sans parler bien évidemment du fait que cette monture était l'alibi parfait pour revoir l'homme qui la troublait tant. C'est une chose étonnante que sont les sentiments. Autant d'orgueil dans un si petit bout de femme, et même si l'on pensait que rien ne pouvait être plus fort, la cupidité de celle-ci la surpasse. Il y avait dans ses yeux, dans ses manières, dans son sourire, un quelque chose d'inhabituel, un quelque chose d'enthousiasme et de profusion qui ne lui était pas propre. Ses domestiques étaient certes ravis de la voir ainsi enchantée, mais la curiosité les gagnaient tous petit à petit se demandant bien ce qui pouvait être si bénéfique à la jeune Lady. Son regard était volage, il ne cessait de rebondir sur chaque recoins de la pièce jusqu'à ce qu'IL entre. Tel un roi, il apporta un vent de majestuosité. Il avait en lui cet air si puissant et vénérable, que ça en était particulièrement désirable..Lorsqu'il fut arrivé à sa hauteur, les pupilles de l'aristocrate étaient figées dans celles du capitaine, la faisant frissonner avec délicatesse, et davantage quand il lui baisa la main. Un instant de silence s'installa sans trop de gène, leur permettant de se contempler chacun. Puis, Henry entama le premier la conversation, comme quoi ses yeux ne devaient pas être si intéressant à ses yeux que les siens l'étaient pour elle... D'un ton à la fois détaché et passionné elle posa prudemment sa main sur son ventre et lui répondit élégamment :

      - Ma foi je me porte très bien, et j'espère que votre personne en fait de même.
      Pour le bal, je m'y suis rendue mais je ne pense pas que nous nous sommes croisé... Je vous aurez reconnu.


    Son regard s'était rapidement baissé et s'était voilé d'un nuage. Un de ces nuages qui rassemble à la fois l'espoir et la tristesse... Lors de ses derniers mots, Daphnée avait relevé le visage vers le jeune homme et lui avait sourit, un petit sourire charmant et poli. Lâchant la lanière de l'animal, elle marcha gracieusement dans l'écurie, ne pensant qu'à une chose, le bal. Lorsqu'elle s'était enfuie après l'avoir embrassé, la douce Lady s'était appuyée contre le mur de pierre de la salle dehors et avait retiré son masque en soufflant tant cela l'avait émue. Quelques personnes auraient pu la reconnaître mais si c'était le cas, alors elle n'en savait à ce jour rien. Finalement, après avoir reprit son souffle la demoiselle était rentrée chez elle et avait caché dans ses bagages sa tenue. Prenant soin d'éviter le regard de son hôte, la jeune femme continuait d'avancer avec lenteur dans l'étable, d'un pas docile et délicat.

      - Le bal vous était-il agréable ?
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyJeu 3 Juin - 15:37

    Un courant électrique parcourait mon corps, je ne pouvait le contrôler et il me chatouillait légèrement, je changeais au fur et a mesure, et encore pire quand des jeunes innocentes se rapprochait de moi et inciter a me laisser charmer sans qu'elle n'en sache rien du tout. J'étais comme ça et je ne pouvais pas y faire grand chose, je faisais des victimes, je briserais peut-être des cœurs mais j'étais sous l'emprise d'une drogue qu'on appelait Amour. Je ne devais pas mais je ne faisais que ce que mon corps voulait, j'étais tentait, c'était un pêché, mais j'en avais fait tellement qu'un de plus ne serait pas grave, a moins que cela soit dur, fort et cruel envers une personne. Je ne savais pas encore l'étendue de ce que je voulais faire, l'étendue de mes sentiments envers des personnes dont je ne pensais jamais avoir des sentiments pour eux. Mais c'était le cas, j'étais amoureux d'une deuxième personne, j'aimais Mary de toute mon âme, mais cette fille en cette soirée m'avait rendu fou, pris mon cœur et en avait pris un morceau, mais cette inconnue m'avait rendu fou, et maintenant je savais a quoi m'attendre si je découvrais l'identité de cette personne. En attendant j'accueillais Miss Grant dans l'écurie, je ne voulais pas y entrer, enfin, ce n'était pas ça mais je voulais au contraire que l'on promène, a l'abri des regards, elle me rendait fou aussi celle-ci. J'avais envie de parler de cette soirée, et elle semblait être la plus apte en ce jour a recevoir les informations que je détenais, mon recueil, je n'avais pas l'habitude me confier a une personne autre que ma cadette mais pour elle je pouvais faire un effort. Entre autre l'atmosphère semi-romantique qu'il y avait entre nous, ces regards tendres, discrets qui ne cherchaient que le regard de l'autre pour le fuir et le chercher de nouveau, ce jeu n'en était plus un, et j'avais décidé de passer aux choses sérieuses, mais avant l'heure était aux confidences. J'écoutais ces réponses, alors comme cela nous nous étions pas croisés, ce 'était donc pas elle qui m'avait charmé, du moins je n'en savais rien, je ne l'avais pas vu. Je la regardais dans les yeux, ce regard ne m'était pas inconnue mais tout comme au bal je n'arrivais pas a mettre la main dessus, un nom. Il ressemblait au regard de mon inconnue, a part qu'il était un peu plus sombre, a moins que ce ne fut l'effet de la salle, peut-être, je n'écartais pas cet hypothèse et écoutait plutôt sa question a laquelle je répondis.

    " A part la nouvelle apportait par ce messager, il m'a été parfait, et je dois vous faire part de quelques confidences. - Je laissais un léger blanc, m'approchant d'elle, allant un peu vers elle et murmurer a son oreille, j'en profitais pour plonger mon regard dans le sien, m'y perdre, m'y noyer, encore plus tentant que notre dernière sortie près de cet arbre - Par une inconnue je me suis fait abordé.. et depuis je ne cesse de penser à elle, elle me connait sans que je ne puisses trouver son identité. Je ne sais pas si vous avez croisés cette demoiselle masqué mais si vous la connaissez.. faîtes moi en part. "

    Autant dire que mon cœur était partagé et que personne ne savait que mon cœur était partagé, tout le monde le croyait unique a une seule personne, les deux concernés compris pensais être unique a moi, enfin du moins je l'espérais, j'aurais des problèmes, je le savais. Mais on ne vit qu'une fois et autant faire des bourdes et avoir les révélations que mon cœur veut me faire voir, je suis soumis pour l'instant mais je ne le serais pas éternellement, après avoir parlé je reculais, m'adossant a Epona, et regardant toujours la demoiselle, prenant sa main et de mes doigts, je jouais des siens.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyVen 11 Juin - 12:45

    Le pas lent et régulier, Lady Grant continuait d’avancer tout autour du cheval de ce cher Henry, posant délicatement ses doigts contre l’animal et le frôlant tout en se dirigeant plus près du jeune militaire. Arrivant à sa hauteur, Daphnée plongea son regard dans celui du Captain, elle aurait pu s’y noyer si son orgueil n’état pas si important. Ah l’orgueil !.. Quel terrible péché celui-là, excluant l’humilité et abordant trop d’amour propre pour reconnaître ses faiblesses. Car l’amour et le désir en étaient, des faiblesses. Et Daphnée ne pouvait s’y contraindre, elle ne pouvait admettre la fatalité. De plus, Henry ne ressentait probablement pas les mêmes sentiments à son égard qu’elle pour lui.. Et, risquer la négation ? Plutôt finir vieille fille ! Leur regard restèrent figés l’un dans l’autre le temps d’un instant qui parut être une éternité, une éternité de pur bonheur… Finalement, le jeune Fieldway lui confia ce qu’il considérait comme un secret, et s’approchant de son oreille, le cœur de la douce Grant s’accéléra davantage. C’était une sensation à la fois étrange et terriblement agréable, comme si tout son corps entrait en transe, comme si toute son âme ne répondait à rien d’autre qu’à l’odeur, à la voix, au regard d’Henry. Le souffle de ce dernier dans son lobe la fit frémir, mais ce qui fût le plus foudroyant, ai été la révélation. En effet, le jeune homme lui avoua ne cesser de penser à elle, enfin indirectement puisqu’il parlait de la demoiselle du bal qui n’était autre qu’elle-même. Et apparemment, il ne l’avait pas reconnu. Daphnée ne savait pas ce qu’elle aurait aimé, qu’il la reconnaisse ou justement qu’elle reste à jamais cette jeune inconnu pleine d’audace qui hanterait ses nuits…

    Même si la dernière proposition la tentait bien, elle n’était pas maîtresse d’une telle révélation car sa personne n’oserait jamais le lui avouer. Et peut-être leurs rapports changeraient-ils si elle le lui avouait ? Diable, comment savoir ce que veut notre cœur, comment prendre une telle décision ?.. Le mieux était de ne rien faire. Une fois la chose dite, Henry se recula prenant dans ses mains celle de la demoiselle et jouant avec ses doigts. Daphnée quand à elle, ne savait quoi dire. Le fait qu’il pense à elle la réjouissait mais lui faisait peur à la fois, et si il était déçu lorsqu’il apprendrait que cette jeune oiseau du bal était elle ? Et si le fait de ne penser qu’à cette inconnu l’éloignait d’elle, Lady Grant, la jeune femme dont il connaissait l’identité ? Et si elle se faisait des films et que Henry ne l’avait jamais appréciée plus que cela..? Telle était la vérité, digne d’une tragédie antique… Reprenant délicatement sa main de celle du jeune homme, Daphnée fixa le militaire et après quelques secondes de silence, elle dit d’un ton neutre :

      - Non, je ne pense pas la connaître.


    Puis, elle se retourna avec hâte et expira sans bruit avant de marcher un peu plus loin vers la porte de l’écurie, s’y appuyant. De là où il était, Henry pouvait admirer la finesse de sa taille marquée par la longue robe bleu qu’elle portait. La demoiselle elle, regardait la pluie tomber sans dire mot. Le silence c’était de nouveau installé entre eux, mais sans être réellement pesant, pour la jeune femme en tout cas. Elle laissait son esprit vagabonder entre les nuages et les gouttes d’eau qui tombaient du ciel, entre le bal et la dernière balade avec ce cher Fieldway , entre son cœur et sa tête… Et, rompant le silence, de sa voix douce et mélodieuse Daphnée expliqua, laissant son regard vide sur la pluie :

      - La vie est une chose étrange ne croyez-vous pas ? Un jour il fait beau…et puis l’autre la pluie nous cache le paysage… Et en dépit de nous-mêmes, nous ne pouvons le contrôler.


    Avec lenteur, Daphnée se retourna et sourit au jeune homme qui n’avait pas bougé de sa monture. Tout en se mettant à rire, elle baissa la tête puis la releva et tout sourire, s’exclama de nouveau :

      - Vous devez me penser folle ! Mais Henry, si cette jeune femme hante votre esprit du soir au matin, alors n’hésitez pas à la retrouver.


    Son ton était devenu un peu plus grave, mais elle se devait de mentir.. Car retrouver cette jeune femme qui n’était autre qu’elle n’était pas ce qu’elle désirait et elle le savait à présent. Henry n’était pas fait pour elle, il ne l’aimait pas et Daphnée l’oublierait. Alors autant lu dire ce qu’il souhaitait entendre, puisqu’il rencontrerait une autre jeune demoiselle plus élégante et charmante qu’elle. La vie était faite ainsi, pleine d’événement qui peuvent la changer, l’on croise de nombreuses têtes durant notre existence et seule quelques unes resterons jusqu’à la fin. Cela lui faisait mal au cœur de s’avouer ça mais après tout, elle se mentait à elle-même en permanence.

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyDim 13 Juin - 22:00

    Un éclair, un choc, je ne comprenais pas ce qui m'arrivais alors qu'un tonitruent ce fit, le tonnerre grondait, mais je n'y faisais plus gaffe, je la regardais, la contemplais, l'analysais. Daphnée ne semblais plus aussi flexible, contrôlable qu'avant, et d'ailleurs je ne l'avais jamais fait, je n'avais jamais essayé de l'a manipulé, je m'étais juste laisser allé, un peu trop, je voyais dans son regard les sentiments que je ne pouvais comprendre mais qui s'excitait en elle sans qu'elle ne les laisse rien qu'une seconde sortir. Elle ne pouvait pas, le code des femmes le bloquait, et je ne pouvais rien y faire, ma présence était la cause de ce blocage et je m'en voulais d'être là comme je ne pouvais rien y faire contre, je me devais de rester vu qu'elle était venu me voir, rapportais mon cheval. Je ne pouvais refuser sa présence mais ma présence semblait la décontenancer. Elle n'était pas comme avant et semblait prise au doute, a l'incertitude, a la restriction. Que c'était dur d'être une femme, moi qui avait bafoué toutes les restrictions que tout le monde respectait au point près, je cassais tout sans vergogne, je n'étais pas aussi cruel que les autres Lord ou comme mon père, mais je faisais de mon mieux pour ne plus l'être désormais, être un autre genre de personne me changeait de ce que j'étais, j'étais trop sensible au fond et me souciais trop de l'état des autres qui me changeait, je ne voulais pas devenir cruel, mais c'était le seul moyen de ne pas souffrir de l'amour que mon cœur faisait brûler en moi. J'avais un pressentiment, une chose qui me disait que je devais embrasser la Lady mais je ne pouvais, je m'y opposer moi-même, mon corps la voulait, mon esprit aussi et mon cœur s'y mettait avec mais je ne devais, ce cœur appartenait a Mary.. a moitié ? Les révélations que je me faisais au fond me rendait fou. Son regard me rendait fou, et doucement je me souvenais a qui il appartenait et je me faisais une idée mais sans vraiment y croire, je n'osais, j'avais peur de quoi il représentait, je ne voulais faire souffrir personne mais au fond le mal tait déjà fait, je le savais, j'étais faible face aux femmes alors que mon père lui ne pensait qu'a assouvir ces déboires tandis que moi je donnais mon cœur aux plus belles et le faisait fouetter a se laisser trop ouvrir ainsi, j'étais faible, c'était indéniable et c'était une chose que je n'aimais pas ressentir, a moins que cela ne soit avec une fille et autrement dit, je ne me haïssais point d'être faible face à Daphnée. Je me rapprochais d'elle alors qu'elle s'était éloignée, je ne disait mot, mais je n'allais pas tarder a discourir, elle semblait plus froide qu'a l'ordinaire et je n'en avais pas l'habitude, ça me refroidissait et j'avais peur d'avoir fait quelque chose qui ne fallait pas, dit quelque chose que j'aurais du taire.

    " Je ne sais qui elle est, je ne sais où la retrouver, elle me connaît mais pas moi, je ne la reconnaîtrais même pas si je l'avais en face de moi comme je vous ai en face de moi. Je ne sais comment remédier à cela, mais je vais vous avouer que.. je ne pense pas la rechercher, c'est sans doute celle qui était au masque qui se jouait de moi et profitait de moi et celle qui est en dessous peut bien être plus timide, ou du genre, je ne sais pas que qui poser mon regard mais en tout cas je vous remercie de votre franchise et de vos conseils ma chère. "

    Je l'avais charmé, elle m'avait charmée, et je lui disais cela, mais je ne savais pas si elle y était sensible, je pensais le contraire, mais des signes me laissait persuasif que j'étais sur la bonne voie. Je ne désirais pas toutes les filles, que celle qui me rendait fou, et en l'occurrence, Daphnée. Je me rapprochais d'elle de nouveau, elle m'échappait a chaque fois, elle semblait avoir peur de contact physique alors que je ne faisais que le rechercher, je ne savais comment procéder alors qu'elle m'échappait mais me laissait revenir à elle, inlassablement, devrais-je comprendre par cela qu'elle m'attendait que je lui prouves ce que je ressentais pour elle ? J'avais envie de lui donner un baiser, un véritable, si elle attendait cela. Je m'approchais d'elle, elle dos à moi, moi derrière elle, me positionnant de tel sorte que lorsqu'elle se retourne à moi, nos lèvres se touchent, puis je murmurais a son dos.

    " J'ai l'impression que vous me cachez quelque chose douce Daphnée. Racontez-moi quels sont les tourments qui vous tourmentent ? Je ne suis pas une de ces filles de thé qui puisse vous apportez un avis critique mais juste un ami qui est a votre écoute, racontez-moi ceux qui vous occupent l'esprit.. . "

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyLun 14 Juin - 1:25

    Le ciel grondait, la pluie tombait à flot, quelques éclairs venaient illuminer le ciel et cela aurait même presque put être beau si le souvenir du bal n’était pas présent. En effet, si le soir du bal d’April Fool semblait être loin pour certain, il restait proche et gravé dans les mémoires pour d’autres. Daphnée étant partit avant la fin, ses domestiques lui avaient raconté le lendemain ce qu’il s’était passé. Un homme vêtu de souillon était arrivé en trombe dans la salle des festivités et avait annoncé qu’une tempête était en chemin sur Meryton et que cette dernière avait déjà ravagé tout le nord du pays. C’est pourquoi ces éclairs et ce tonnerre étaient en cette soirée à la fois si mystérieux et romantique qu’effrayant et terrible. Le regard de Daphnée se perdait dans celui d’Henry, elle essayait tant bien que mal de se mentir et malgré les difficultés, elle savait qu’elle y arriverait. Ce dernier se rapprocha d’elle, mais s’arrêta à une distance acceptable et discourra sur la jeune inconnu du bal. La lady tenta tant bien que mal de rester stoïque pour ne pas lui donner les moindres soupçons, mais elle ne peut s’empêcher de baisser les yeux lorsqu’il la remercia d’être franche avec lui. Finalement, elle ne l’était pas puisqu’elle lui avait mentit en disant ne pas connaître l’identité de celle qui l’avait embrassé au bal.. Après s‘être à nouveau éloignée des morales et des bonnes convenances, la foudre retentit de nouveau se qui fit sursauter la demoiselle qui se retourna vers l’entrée de l’écurie afin de contempler avec effarement l’état du paysage. L’eau ruisselait sur le sol et le ciel ne cessait de cracher sa colère et ses larmes. Perdue entre chaque goutte de pluie, le souffle du jeune homme contre sa nuque la ramena à ses côtés. Un frisson parcouru son corps tout entier, telle une décharge électrique. Daphnée n’osait se retourner, elle lui mentait et n’arrivait pas à se supporter elle-même de faire chose pareil, mais son esprit se contredisait; d’un côté il lui criait de dire la vérité à Henry et de l’autre il lui hurlait de se taire et que le destin savait très bien faire les choses tout seul. Elle se devait de se retourner, pour la bienséance. Mais au diable la bienséance, son corps et son âme n’étaient pas prêts pour un tel affrontement ! La jeune fille du bal était protégée par son masque et même si ce soir là elle avait révélé sa véritable nature, Daphnée n’oserait jamais faire de même en pareil circonstance . Ainsi, le dos tourné à son interlocuteur, la jeune aristocrate déclara sereinement, sa voix plus onctueuse qu‘à l‘ordinaire :

      - Je ne peux me confier à vous malheureusement…


    Et avec lenteur et douceur, Daphnée se retourna vers Henry. Leurs lèvres se frôlèrent, si bien qu’elle pouvait sentir le souffle chaud de ce dernier contre son visage, leurs regards ne pouvaient se mélanger tant ils étaient près l’un de l’autre et celui de la jeune Grant était posé sur les lèvres du militaire. Daphnée faisait preuve d’une force incroyable pour ne pas l’avoir encore embrassé. Son corps était comme figé, paralysé, incapable de bouger, de dire le moindre mot de prononcer la moindre petite syllabe. L’un comme l’autre ne bougeaient pas, trop absorber par je ne sais quoi. La demoiselle écoutait son propre cœur battre à la chamade puis ralentir au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient, comme si être si près de cet homme lui était inné. Le tonnerre gronda une nouvelle fois, mais Daphnée n’y faisait plus attention. L’on entendait uniquement le bruit des éclairs et de la pluie qui crépitait au dehors, cependant la jeune femme n’entendait pas tout cela, elle était concentrée sur sa propre respiration et particulièrement celle d’Henry, par son souffle chaud qui s’appuyait à chaque expiration contre sa peau, par son odeur qui ne cessait d’embaumer ses narines, par la chaleur de son corps qui émanait de lui.. Aucun son ne sortait de leur bouche, aucun mouvement ne se faisait. Dans un souffle, la douce Daphnée murmura, sans détacher son regard du jeune homme.

      - Je…je pense qu’il est temps pour moi de prendre congé..




Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyLun 14 Juin - 15:36

    Le romantisme submergeait, l'ambiance était tel de ces films qui n'existaient pas encore, des choses qui n'existeraient que dans un futur qui semblait lointain mais qui n'était que proche, des choses que l'on ne pouvait encore imaginer, des choses que l'on ne verrait jamais. Je me transportais dans le futur alors que mes pensées était follement excités, je ne pouvais penser qu'a une seule chose à la fois, non, je ne pouvais, c'était humainement impossible pour un homme qui ne pensait qu'a sa propre personne, une légère mégalomanie se trouvait dans mon regard mais j'avais appris a la dresser, à la mettre de côté au profit des vérités qui s'ouvrait doucement à moi. Je me trouvais mystérieux et énigmatique même envers moi-même, je ne savais comment réagir, je ne savais comment me voir, je ne savais pas ce que j'avais a chaque moment où je me posais cette question, mon corps et mon cœur était une vrai devinette à mon égard, et stupide comme j'étais je ne pouvais me comprendre, j'étais tellement contradictoire par moment, et je ne comprenais ce que mes dires voulait dire quand mes gestes allait autre part. Je n'avais me^me pas remarqué le temps, mais il semblait se dégrader au fil du temps, la fameuse tempête arrivait ? Je ne m'en souciais même plus, le plus important était en face de moi, elle me tournait dos encore, et semblait ne pas vouloir se retourner maintenant qu'elle avait compris que je la courtisais encore, je venais de le comprendre, mon corps & mon cœur agissait même si mon cœur était déjà destiné à une personne, pouvais-je aimer deux personnes ? La Lady me répondit alors qu'lele ne pouvait se confier à moi, je ne dis rien, j'étais déçu, car je pensais qu'elle pouvait avoir autant confiance en moi que moi en elle, comme je m'étais confié à elle plutôt, mais je ne dirais rien, elle ne pouvait pas voir que j'étais déçu et j'en profitais pour essayer de retrouver le sourire. Mon cœur battait un peu plus vite, attendant impatiemment le moment ou elle se retournerait vers moi, je semblais électrique. Mes manches étaient relevés et le froid venait faire soulever les minces poils soyeux que j'avais sur l'avant bras, mon regard semblait brillant sous cette journée pluvieuse dont le gros des nuages se reflétait semblait-il dans mon regard. Il était brumeux. Indéchiffrable. Le temps s'aggravait, et doucement Daphnée se tournait vers moi, je ne disait rien, respirer calmement malgré que la cadence de mon cœur accélérait d'un coup, prenant doucement de la vitesse alors que moi, je ne ressentais rien, j'essayais de croiser son regard mais elle ne me regardait pas dans les yeux, mon regard tomba sur ces lèvres et je ne faisais que les fixer, alors que je les vis bouger. Disant qu'elle devait sans doute prendre congé, je ne voulais pas. Ma main montait lentement jusqu'à son bras, puis remontant avec lenteur et douceur sur sa joue que je caressais de mon pouce, la faisant me regarder par la même occasion, je ne savais pas si elle fermait les yeux à ce contact en tout cas moi je me perdais en elle, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite, mon cœur tressaillait et m'ordonner de poser mes lèvres sur les siennes. Mais je ne le fis pas. Je murmurais doucement a ces lèvres sans pour autant les frôler même si la tentation était des plus grandes, mon corps tout entier se retenait étant pour une fois sous mon unique contrôle.

    " Je ne pense pas que ce soit une sage décision Lady.. . Le temps ne vous permettrais pas d'aller plus loin, acceptez de vous reposez ici en attendant la fin de cette averse.. . "

    Ma main n'avait pas bougé de sa place, mais doucement elle descendit, attrapa pas sa taille et la caressa doucement par-dessus ces nombreux habits, je l'attirais doucement contre moi, rompant ainsi la distance qui nous séparait, et sans que je ne puisses me contrôler plus longtemps, je posais mes lèvres sur celle de Daphnée. C'était comme un soulagement, de la fraîcheur alors que l'on était en train de bruler, la libération après une attente insoutenable. Dès que je l'avais vu j'avais eu envie de l'avoir, mais je ne pensais pas que je m'éprendrais d'elle aussi facilement. L'ombre de la jeune femme en masque n'était plus là alors que je sentais ma langue contre la sienne, se baisait se voulait fougueux mais il était tendre, tranquille alors que je la gardais contre moi, je n'avais pas voulu l'embrasser de suite du moins, maintenant c'était raté, et je ne m'en voulais pas, car je me laissais aller et c'était ce que mon cœur désirait, j'étais sans doute soumis à lui, mais je n'avais aucun remords de louper des occasions comme celle-ci. Je n'étais pas volage mais je ressentais quelque chose pour Daphnée, elle me changeait, aussi bien que Mary mais différemment, me rendait plus romantique, plus tendre, je l'étais sans doute avec Mary sans le remarquer mais avec elle je me laissais totalement aller. Cela dura quelques minutes ou une éternité, je ne savais pas, je ne savais plus, et je finis par poser mon front contre le sien, ne disant rien, la regardant simplement, reprenant doucement mon souffle, mes mains a sa taille sans que je ne l'eusses compris ce que mes deux mains faisaient à sa taille, la tenant fermement à moi, je la voulais, c'était sûr.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyLun 14 Juin - 20:45


    Pas un bruit, pas une parole, pas un souffle de plus. Les deux jeunes gens ne se touchaient pas, ne se regardaient pas. Daphnée ne pouvait capter le regard de son interlocuteur sans que son côté impulsif ne prenne le dessus, ou pire encore, son côté franc et honnête... Et pourtant, c'était ce qu'elle désirait, lui avouer toute la vérité, mais fallait-il déjà qu'elle se l'avoue à elle même. Dehors, le ciel était illuminé d'éclair, si bien que l'on pouvait aisément distinguer des détails se trouvant au loin. Henry posa alors délicatement sa main sur l'avant bras de la jeune Lady, puis la remonta jusqu'à son épaule et enfin sa joue, la caressant de son pouce et en profitant pour lui faire relever le visage afin d'y plonger leur regard l'un dans celui de l'autre. Son corps se figea, son cœur s'accéléra et semblait lui déchirer la poitrine, ses yeux étaient pétillant et ses lèvres la brûlait. Elle ne pouvait bouger mais le devait, intérieurement son corps tout entier était en suractivité. Mr Fieldway lui proposa alors de rester dormir car le temps ne lui permettait pas de repartir, mais avant que cette dernière n'ai eu le temps de répondre quelque mot que ce soit, la main du captain attrapa doucement sa taille et l'attira contre lui. Daphnée entrait en ébullition, elle prenait sur elle comme jamais elle n'avait réussit à se contenir, Henry était doux et passionné, et lentement il posa ses lèvres sur celles de la demoiselle. Daphnée déposa ses mains sur le torse de ce dernier, s'agrippant à ses habits. Son coeur ne cessait d'accélérer plus fort encore, leur baisé était à la fois tendre et fougueux, comme si ils avaient attendu ça depuis toujours. Mais ça l'était presque. Seulement, quelque chose n'allait pas, Henry n'était pas censé l'aimer ou vouloir la désirer, il avait toujours été un ami envers elle et même si celle-ci en avait longtemps secrètement rêvé, elle n'arrivait à y croire. Après tout, peut-être était-elle juste une fille parmi tant d'autre, surtout connaissant sa réputation. Ses amies l'avaient pourtant prévenue...

    Une fois leur baisé échangé, Henry posa avec délicatesse son front contre celui de la jeune Grant. Quelque chose n'était véritablement pas cohérent, comment un homme pouvait-il être si doux et attentionné avec une femme qu'il n'appréciait guère, et comment pouvait-il aimer une femme telle que Daphnée. Car même si les hommes lui avaient longtemps couru après à Londres, aucun n'avait jamais réussis à attirer suffisamment son attention pour qu'elle l'apprécie plus que cela. Seulement, dès leur premier regard, Lady Grant avait été sous le charme d'Henry, à tel point qu'elle avait commencé à douter d'elle-même et de son charme. Comme son esprit était torturé et ne cessait de réfléchir ! Reprenant lentement son souffle, la jeune femme n'avait jusqu'à présent pas dit mot et ne savait quoi dire, quoi faire. Elle ne souhaitait pour rien au monde être une femme, juste comme ça, particulièrement pas pour lui... Il continuait de la tenir contre lui, plus fermement cette fois et cela était terriblement agréable.

      Je ne pense pas que rester ici cette nuit soit une bonne idée. Je dois partir.


    Sa respiration haletait, sa voix était heurtée mais peu lui importait. Daphnée se dégagea lentement et sans même regarder celui pour qui son cœur ne cessait de battre, se retourna, attrapa son manteau et s'arrêta. Elle ferma les yeux et respira profondément. Il lui fallait réfléchir et en restant près d'Henry cela ne lui était pas possible. Elle devait partir. Son manteau sur le bras elle regarda au dehors, il tombait des averses d'eau et étant venu avec la monture d'Henry, elle était seule pour repartir. Se retournant mollement ,elle demanda avec hésitation :

      Pouvez-vous me faire préparer un cocher je vous pris ?


    Son regard essayait tant bien que mal d'éviter celui du jeune homme, se posant sur l'étalon, puis sur les murs, ses propres pieds et enfin, Henry. Qu'il était beau, comme elle le désirait. Mais son cœur et son esprit étaient troublés à présent, et..et si elle l'aimait ? Non elle ne pouvait s'y résoudre. Son regard se perdait de nouveau dans celui du jeune homme, sa bouche entre-ouverte voulait l'embrasser une nouvelle fois, mais sa tête était à ce jour plus forte et cruelle.

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyMar 15 Juin - 15:59

    Elle contre moi, le baiser avait comme stopper le temps nous enfermant dans notre bulle, une belle qui avait un goût amer, du moins pour moi je ressentais un certain remords ainsi qu'une satisfaction pleine d'avoir enfin embrasser la jeune femme. Pleins de souvenirs me revenaient mais je n'y faisais pas attention, j'avais une impression de déjà vu mais je ne voyais pas où et quand, et je ne l'avais pas embrasser, je n'embrassais plus beaucoup de monde a part Mary et Daphnée à présent. J'avais senti ces mains sur mon torse, s'agrippant a ma chemise, mais je n'avais rien dit, j'en avais était même heureux, je l'avais attendu ce baiser, mais je l'avais surement trop attendu et m'était attendu à que ce soit encore plus magique que ça l'a été. Ça l'avait été mais pas assez, il y avait quelque chose qui clochait, je le voyais dans son regard. Une chose manquait a tout, une chose n'était pas bien dans la tête de la demoiselle alors qu'elle ouvrait doucement les yeux, je la regardais aussi, je ne disait mots, elle non plus, tout était calme après la pluie, les éclairs, le tonnerre. Doucement elle réussit a s'extirper de contre moi, je ne voulais pas mais je n'en avais pas le choix, j'avais pensé qu'elle en serait satisfait, qu'elle aurait voulu cela mais non, peut-être se faisait-elle des idées sur moi ? Je savais que j'avais une réputation mais cela faisait bien longtemps, voir trois moi que je n'étais plus allé au Cave. Une réputation ne s'éclipsait pas comme ça et de plus, mon père était la pour la ternir encore un peu plus chaque jour, tant qu'il ne serait pas mort je ne pourrais pas changer cette famille qui serait alors mienne car étant le successeur d'un monstre je devais le changer.. mais n'en étais-je pas un moi aussi ? A jouer avec deux femmes en même temps, mais le pire était que ce n'était pas un jeu, au contraire, c'était bel & bien réel et j'en souffrais déjà, car je venais de me souvenir les lèvres qui m'avait embrassé lors du bal d'April's Fool. Par la suite elle prit enfin la parole et me dit que rester ici était une mauvaise idée et qu'elle devait partir, loin de moi, je ne savais pas ce que j'avais fait de mal a part l'embrasser, je pensais que c'était ce qu'elle aurait voulu avec moi, elle y avait répondu, je le savais et ne m'était pas fait d'illusions, elle avait répondu au baiser que je lui avait donné. C'était donc ce baiser ? Elle n'avait pas voulu m'y répondre ou y avait-elle répondu juste pour me faire plaisir, par politesse ? Je la voyais bouger, de droite, à fauche, son regard ne restait pas en place et surtout ne se posait pas sur moi, j'étais frustré. Parce que l'on me résistait et surtout car je pensais m'être trompé, avoir fait une bourde et avoir réveiller une chose que je ne pensais pas ressentir une nouvelle fois pour une autre personne. Son regard vint se poser sur le mien au bout d'un temps, elle me demandait un cocher, elle voulait rentrer. Je ne disais mot, laissant ce silence pesait encore, je n'avais envie de rien dire, j'étais déçu et cela se lisait sur mon visage, je réfléchissais. Alors que mes mains s'attelait sur le cheval le plus proche, un gris a crinière noir, je sellais la selle, rembourrais aussi celle-i pour qu'elle tienne bien en place, par la suite je demandais a ce que l'on apporte un autre manteau pour la Lady, et lui tendit, attendant qu'elle le prenne, puis murmura enfin.

    " Voilà votre cocher très chère. "

    Je tenais le cheval par les lanières et le fit avancer, le tirant vers la Lady, je ne voulais plus rien savoir, je ne voulais pas qu'elle s'en aille mais vu que son désir était tel, je n'y ferais rien contre, elle partirait donc. Moi j'attendrais, j'avais des révélations qui se révélait supposés ou exactes, je ne le savais encore, et il me fallait du temps pour y réfléchir. Mon regard se posa sur le sien, je ne disait mot, j'avais envie de l'avoir contre moi, de l'embrasser a nouveau. Ma main frôla la sienne lorsque je lui mis en main propre les lanières, je frémissais a ces yeux lors de ce contact puis mordit ma lèvre inférieur, j'en raffolais déjà, je la voulais, c'était indéniable, mon regard était empli de désir et d'amour, j'étais amoureux, d'une deuxième fille, j'étais volage, mais je ne savais pas que je pouvais trouver deux nids sur lesquels me poser, j'étais piéger sans le savoir.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] EmptyMar 15 Juin - 20:36

    Leur regard se perdaient une fois encore l'un dans celui de l'autre, Daphnée avait une telle difficulté à décrocher le sien de celui d'Henry, que cela en devenait presque éreintant. Il avait un charme d'une puissante invraisemblable, son regard la foudroyait à chacun de ses battements de cils, sa carrure était désirable, sa personne toute entière l'était. Le silence était devenu comme un troisième interlocuteur dans les écuries de ce cher Fieldway, l'un comme l'autre n'osait dire mot. Jamais une situation comme celle-ci avait eu lieu entre eux auparavant, car même si ils ne c'étaient jamais embrassés, officiellement tout du moins, un tel silence n'était habituellement pas présent...et cela devenait pesant. Mais après tout, si la jeune Grant n'était pas aussi compliquée et confuse en elle, alors la situation aurait peut-être été moins étrange.. Une fois qu'elle eut demandé un cheval, une voiture, quelque chose pour rentrer chez elle, Daphnée put lire sur le visage d'Henry la déception et la réflexion. Ainsi, elle l'avait déçu. Elle n'était pas celle qu'il imaginait. A moins que ce soit juste sa propre personnalité qui l'ai déçu, ou le fait qu'elle parte... Comme son esprit s'embrouillait de nouveau ! Cela lui en donnait mal à la tête, c'est pourquoi elle se devait de rentrer. Pour mettre tout cela au clair...

    Après quelques instants de silence, où ni l'un ni l'autre ne bougea et ne parla, Henry alla préparer un cheval pour la demoiselle. Une fois prêt, il lui tendit un autre manteau que Daphnée s'empressa d'enfiler par dessus le sien. Leur regard se croisèrent une nouvelle fois, la douce Lady était désolé que cela se passe de la sorte mais ne savait comment le dire, comment comprendre toute cette scène également... Le militaire s'avança et tendit la lanière de l'animal à la jeune femme, leur main se frôlèrent ce qui déclencha un courant électrique dans tout le corps de Daphnée. Comme elle avait envie de rester collée à lui, de le caresser et l'embrasser... Elle le désirait ça en était trop sûr, mais parfois le désir ou l'amour ne suffisent pas... La lanière en main, Daphnée tira une révérence à Henry et monta sur l'animal.

      Veuillez m'excuser... Adieu !


    Sur ces mots, la demoiselle donna un léger coup de pied sur le flanc droit de l'animal, là où se trouvait ses jambes et ce dernier déguerpit. Tout au long du chemin du retour, Daphnée dut subir la tempête qui à présent arrivait fortement sur Meryton.. Finalement, elle déposa l'animal chez elle et partit en courant chez les Tiddlers, malgré les interdictions de l'Etat.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty
MessageSujet: Re: Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Un cheval, la belle et la bête (a) [Henry & Daphnée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Y croire le temps d'un aurevoir... [Henry & Daphnée]» "Mon royaume pour un cheval" | Pv. Ezeckiel» 'Cause God is High [Daphnée]» Une Lydia & Un Henry dans les bois, ça donne quoi ?» Un jour avec toi, paraît comme l'infini [...] Mary & Henry
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Remember Austen, RPG du XIXe ::  :: Archives - Meryton :: Les Habitations-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com