Remember Austen, RPG du XIXe
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Je vous méprise, mais vous êtes encore là.

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Lydia Shatterney
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MessageSujet: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyJeu 10 Juin - 22:47


    En ce jeudi matin, Lydia semblait anxieuse. Agitée, elle parcourait les couloirs en toute hâte, sursautait à chaque fois qu’elle croisait un domestique, tendait l’oreille au moindre bruit. On attendait un messager au manoir des Tiddler. Celui du médecin du village qui devait transmettre à Mr William Shatterney, frère de Lydia, ses conclusions sur sa dernière visite de contrôle. Lydia savait son frère très malade et était donc anxieuse. Elle ne saurait souffrir que son frère lise cette lettre avant elle. Et elle ne saurait la lui transmettre si elle n’annonçait pas de bonnes nouvelles. Elle avait donc interceptait la lettre, l’avait cachée dans son corsage, et s’était faufilée dans la maison, jusqu’à trouver LA pièce idéale : le cabinet de lecture de son oncle. Il avait plusieurs rendez-vous ce jour-là, elle y serait tranquille. Elle entra, se colla dos à la porte, ferma les yeux et inspira profondément. Elle sortit la lettre de son corsage et ouvrit les yeux. A ce moment, elle devint livide, en face d’elle Lucas Meauravier.

    Le majordome l’avait surement installé dans cette pièce fort agréable de la maison pour le faire patienter en attendant que Lord Tiddler puisse le recevoir. Lydia se sentit très compromise, avec sa lettre sortie de… là d’où elle venait de la sortir.

    Elle récapitula dans sa tête ses relations avec le sieur Meauravier. Ils tenaient entre eux une distance respectable et lorsqu’ils se parlaient, ils n’avaient de cesse de s’envoyer promener et de se mépriser. Cependant, ils se retrouvaient toujours, attirés comme deux aimants, ce qui les contraignait à se supporter. Elle voyait en Lucas un homme qui, enfin, osait lui tenir tête et la remettre à sa place.
    Elle regarda, mordant sa lèvre inférieure, cherchant désespérément que dire.

    - Ce n’est pas ce que vous pensez. Et ne me regardez pas avec cet air hautain. Je ne fais rien de mal.

    Elle prit un air méprisant, de défi. Qu’il essaie de dire quelque chose, juste pour voir. Situation certe compromettante mais elle savait qu’elle pouvait s’en sortir. Elle cacha « discrètement » la lettre encore fermée dans son dos.
    Elle avait le don de toujours maltraiter le pauvre Lucas. Et celui-ci semblait toujours revenir. Ce qui l’intriguait au plus haut point. Qu’allait-il lui dire aujourd’hui ? Elle attendit.
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MessageSujet: Re: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyLun 14 Juin - 22:06

    En ce jeudi matin, la tempête semblait prête à s'abattre d'une seconde à l'autre, et pourtant, je n'en ressentais ni frayeur, ni désappointement. J'en concevais, au contraire, une profonde indifférence, qui me poussait dans les limites de l'acceptable. En réalité, je ne sus point comment je m'étais retrouvé dans une situation telle, je pensais même que ce fut de mon propre chef, bien que je ne comprenne pas comment cela s'était produit. Ce matin, au déjeuner, Mr. Gray avait eu une envie soudaine d'aller demander de l'aide aux plus riches propriétaires du coin pour nous conférer une certaine sécurité. Je n'eus pas compris la moitié de ses propos, lorsque je nom de Shatterney eut résonné à mes oreilles. Ainsi que celui de Lord Tiddler. Je me souvenais instantanément du visage d'ange d'une douce Lydia, que j'avais rencontré à mon arrivé en ville. Et comme l'oublier en somme, puisqu'elle avait réussit à me réduire au silence, là où beaucoup avaient échoué.
    Je partais donc, sous le commandements de Mr. Gray, jusqu'au château du Lord, en voiture. Je ne pris pas la peine de contempler le paysage, bien monotone, et me contentais de compter le temps qui me séparer de mon arrivé. Je n'eus pas le temps d'arriver à la seconde centaine, que la silhouette se profiler sous la brume épaisse. Je fus introduit pas le majordome dans un petit salon bien confortable, et nous n'étions surs - ni l'un ni l'autre - que je puisse atteindre mon but de voir le Lord. Cela ne me dérangeait guère, au moins je n'étais pas dans ma chambre à attendre que le temps passe.

    Elle entra dans la pièce, regardant vers le sol, lorsque ses doigts glissèrent dans son corsage et en tirèrent une lettre. Je souris onctueusement lorsqu'elle blêmit en me découvrant dans la pièce. Je me levais, obligé lorsqu'une femme entrait dans une salle où un homme se trouvait, et la salua, comme le veux les moeurs. Mais elle semblait bien trop gênée pour se contraindre aux bonnes manières, ne m'en déplaise, je les trouvais moi-même fort contraignantes.
    Je ne pouvais me départir de ce sourire, figé sur mon visage, alors qu'elle cherchait à reprendre contenance, se mordant la lèvre dans un geste incroyablement érotique. Je déglutis avec difficulté, et m'en voulut d'un tel comportement.

    « Ce n’est pas ce que vous pensez. Et ne me regardez pas avec cet air hautain. Je ne fais rien de mal. »

    Je ris alors qu'elle semblait absolument certaine de ces propres paroles.

    « Êtes - vous aussi prétention, Miss. Shatterney, que vous déclarez pouvoir connaitre mes pensés ? Après tout, un tel comportement ne peux qu'engager et justifier ce regard et ce mal dont vous vous accusez seule. Après tout, je n'ai rien dit ... »

    Le regard qu'elle me lança me ravit, et j'eus l'impression que malgré le temps perdu et la pluie, je trouvais chez cette jolie demoiselle une semblable, une courtisane, ou plus encore, une amante, qui pouvait me comprendre mieux encore que quiconque, depuis la mort de ma femme. Ou pas, je pensais à Fran, sans pour autant concevoir l'actrice comme plus qu'une très bonne amie, ou une jeune soeur. Lydia Shatterney m'attirait dans les filets du sarcasme et de la belle parole.

    « Mais ne vous dérangez pas pour moi. J'imagine que ce billet doit vous tenir à coeur, si vous l'avez caché dans un tel endroit. Lisez donc, je me ferais silencieux et discret pour ne point vous mettre d'autant plus mal à l'aise ... » Dis-je de plus en souriant. Et en relevant son regard de défis.


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Lydia Shatterney
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MessageSujet: Re: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyMer 16 Juin - 22:57



    « Êtes - vous aussi prétention, Miss. Shatterney, que vous déclarez pouvoir connaitre mes pensés ? Après tout, un tel comportement ne peux qu'engager et justifier ce regard et ce mal dont vous vous accusez seule. Après tout, je n'ai rien dit ... »

    Digne de leurs joutes verbales habituelles, Lydia constata que Lucas ne se laissait pas déstabilisé par ses paroles. Elle fut profondément énervée par sa réponse. Comme à son habitude, il avait réussi à la faire taire, ce qui exaspéra la belle. Pourquoi avait-il fallu qu’il existât un homme, un unique homme qui la déstabilisât, alors que ce genre de spécimen fut si rare dans le monde. Elle le toisa, comment osait-il ? Comment pouvait-il tenter de la mettre à mal, et ce, en étant tout sourire ? Elle pensa qu’il n’était qu’un petit garnement avec assez d’esprit pour la déstabiliser et qui avait découvert ce pouvoir que les autres n’avaient point. Raison pour laquelle il ne cessait de l’importuner. Irritant. A tel point qu’elle ne sut que répondre à sa tirade, une nouvelle fois. En effet, elle fut d'accord avec lui, il n’avait rien dit, mais il la regardait avec ce petit sourire en coin qui en disait tellement long sur son état d’esprit, ce qu’il pensait. Il se délectait surement de cette situation compromettante. Le rustre, il ne l’aidait vraiment pas. Pour seule réponse, elle lui lança un nouveau regard exaspéré empli de dédain, sauf que cela n’eût pas le résultat escompté : il sourit de plus belle et se mit même à rire.

    Lydia pensa à ce moment très précis qu’elle lui aurait volontiers arracher chacune de ses jolies dents pour s’en faire un collier. Elle trouverait bien un bijoutier véreux pour tailler chaque dent en forme de perle. Cela aurait été une sorte de collier de la victoire. Sauf qu’elle était loin d’être victorieuse. Et, en jugeant la stature de son adversaire, elle se ravisa, la joute était trop risquée pour se lancer à son cou pour entreprendre l’extraction des dents. Non, il lui serait plus facile d’utiliser orgueil et sens du mot tranchant pour mettre son adversaire à terre et le faire cesser de rire.

    « Mais ne vous dérangez pas pour moi. J'imagine que ce billet doit vous tenir à coeur, si vous l'avez caché dans un tel endroit. Lisez donc, je me ferais silencieux et discret pour ne point vous mettre d'autant plus mal à l'aise ... »


    Venait-il vraiment de dire cela ? Elle fronça des sourcils et pencha la tête sur le côté. Au vu de la situation, il venait vraiment de prononcer ces paroles. Il avait vraiment le don de la rendre plus folle qu’elle ne l’était déjà. Il voulait jouer, il voulait une joute verbale ? Très bien, il allait être servi, sur un plateau d'argent. S’il n’avait pas été aussi séduisant, elle aurait pu appeler Ruppert, le majordome, et le faire chasser de la maison pour insolence. Mais le jeu était lancé, et se dérober eût été une preuve de sa faiblesse. Or, elle n’était pas faible. Elle comptait même lui prouver qu’elle lui été supérieure dans leur petit jeu.

    - Mon cher ami, osez-vous vraiment espérer que je puisse ouvrir ma correspondance personnelle devant vous? Laissez-moi rire, l’idée que vous comptiez sur une telle folie me désole, car vous ne serez jamais satisfait sur ce point... et je peux imaginer à point cela puisse être frustrant pour un être comme vous. Rassurez-moi, vous n’espérez pas non plus que je songeasse à partager avec vous le contenu de la missive ? Je crois que j'ai pitié de vous, mon bon ami.

    A présent, elle pouvait, selon son jugement, sourire fièrement de sa réplique. Elle espérait de tout son cœur l’avoir remis à sa place. A une place de gentleman qui n’ose pas remettre en question une demoiselle. Cependant, elle devait se l’avouer, ce qui lui plaisait vraiment chez Monsieur Meauravier, c’était sa légendaire impertinence envers sa propre personne…
    Elle tint son menton haut, soutenant son air de défi. Elle se mit à compter silencieusement les secondes avant qu'il ne réponde. 1, 2, 3 ...

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MessageSujet: Re: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyJeu 17 Juin - 16:44

[ j'ai décidé de venir vous répondre, madame, une fois avoir terminé toutes mes révisions pour le BAC de demain o/ ] 

    Il n'y avait point de jour où je ne saurais regretter ma vie passée et il n'y avait point d'homme pour supporter les gémissements du pauvre bougre que j'étais devenu. Qui pouvait bien supporter la compagnie d'une ombre, indignée et blessée, seule dans ce monde soudainement trop vaste pour son corps, et trop étroit pour son esprit. Je préférais me rassurer, convaincu que si je fus assez sage pour un temps, le Seigneur me rappellerait à lui, et je retrouverais ma femme et ma douce et tendre fille dans un autre monde fait pour les esprits pures et les anges de lumières. La seule chose qui m'effrayait à présent, fut de ne pas avoir une âme assez pure pour pouvoir accéder à la félicité, mais ayant tué les personnes qui étaient si chères à mon coeur, je pense que mon espoir est vint.
    Pour dés lors, m'obliger à une conduite exemplaire, si elle ne sied guère à mon coeur et à mon esprit détruit, morose, en pleine rébellion contre ces Hommes qui font de mon monde un véritable supplice. Je ne pouvais me résoudre à me suicider, me tuer d'une corde ou d'un pistolet sur la tempe, ou ne serait que me jeter d'un pont et attendre la fatigue pour feindre un accident, une noyade, un regrettable accident ... Je voulais en être, je souhaitais ardemment en être, un accident, une simple disparition, et qui saurait le remarquer en réalité ? Je vous le demande, car j'espérais bien qu'il n'y eut personne pour regretter ma présence en ce monde. Je ne souhaitais pas être pleurer par mes semblables, car je ne méritais pas leur sympathie. Pas après ce que j'eus fait, cette évidence, logique et stupéfiante, fait de moi l'être le plus méprisable en ce monde.

    Malgré tout ce que ce monde avait bien pu me faire subir, il y avait encore quelques instants où je retrouvais - dans une dispute, un regard ou un simple geste - les battements hiératiques d'un coeur bien en vie. Je recherchais, instinctivement, ces personnes qui me rendaient cette vitalité, bien que plus tard pourtant, ce fut la culpabilité qui me rattrape pour me faire perdre tous mes moyens et mes bons sentiments. Nonobstant, je ne pouvais me dépêtre de mon sarcasme. Mes actions, et mes paroles restaient profondément indigne d'un homme de mon rang, ou ne serait-ce que d'un homme simplement à notre époque vouée aux moeurs et à la bonne conduite. Il était ainsi que je ne pouvais expliquer mes paroles courroucées d'une telle réaction chez une fille de bonne famille comme pouvait l'être Miss Shatterney. Que pouvais-je bien faire pour ne pas être jeter, mis à la porte. Je regardais un instant à la fenêtre pour constater que quelques gouttes de pluie tombées déjà, et cela me conforta dans l'idée qu'elle - bien plus attachée aux bonnes manières que je ne le fus - ne pouvait pas sciemment me mettre à la porte. Je préférais de loin continuer un jeu mis en place entre nous depuis notre premier regard. Dieu ! que j'aimais la faire taire.

    Mais il aurait été fort méchant de ma part de laisser la stupeur la rendre muette, c'est pourquoi je m'amusais un temps de sa réaction avant de continuer d'une voix tout aussi calme, éprise de sarcasme et d'ironie, tout autant que d'une moquerie non-feinte. Combien de femme cacherait leur billet dans leur corset pour les sortir à la vue d'un homme, surtout tel que moi. Il fallait être fort stupide pour entreprendre une telle entreprise. Malgré cela, Miss Shatterney restait dans mon esprit comme l'une des femmes les plus intelligentes que j'eus à connaitre de ma vie, et probablement la plus intéressante depuis ma femme - qui elle représentait la perfection idéaliste que je ne retrouverais jamais plus -.
    Je proposais donc à la demoiselle de lire son courrier, amusé de son empressement.

    Sa réponse me surprit et me ravit par une même occasion, si bien qu'alors elle parla, le sourire me vint aux lèvres et je l'écoutais avec un intérêt tout particulier :

    « Mon cher ami, osez-vous vraiment espérer que je puisse ouvrir ma correspondance personnelle devant vous? Laissez-moi rire, l’idée que vous comptiez sur une telle folie me désole, car vous ne serez jamais satisfait sur ce point... et je peux imaginer à point cela puisse être frustrant pour un être comme vous. Rassurez-moi, vous n’espérez pas non plus que je songeasse à partager avec vous le contenu de la missive ? Je crois que j'ai pitié de vous, mon bon ami. »


    Elle me jugea d'un regard fier, contente que sa réplique m'eut laissé un temps stupéfait. Sourcil levé, sourire aux lèvres, bouche entrouverte, je l'observais sans avoir mot dire, avant de rire avec bonne mie.
    Elle semblait me voir comme quelqu'un de curieux , là où se trouvait du désintéressement le plus totale de ma part, car enfin, je n'étais pas un grand adepte des commérages et de tous ce qui en découle. Je les écoutais avec beaucoup d'amusement mais je ne souhaitais pas vraiment y participer activement. Mon rire se répercutait dans le salon, mais je ne pouvais l'arrêter, car enfin, tout ceci était bien curieux et stupéfiant.

    « Suis-je homme à susciter la pitié Miss. Shatterney, ne vous donnez pas cette peine pour moi, voyons, je ne saurais vous montrez ma gratitude ! Et moi qui essayait d'être gentil avec vous, me voila fort bien récompensé. Ne lisez donc point cette missive, et parlez moi plutôt de vous. Accepteriez-vous de me tenir compagnie Miss. Shatterney ? »

    Je souriais, et depuis longtemps cela ne m'était pas venu avec autant de naturelle. Je fis signe à la demoiselle de prendre place sur un canapé, puisque moi-même je ne pouvais m'assoir tant qu'elle ne me l'autorisait pas. Les moeurs ...

    «  Vous savez que je trouve un grand contentement dans nos échanges. Dites moi, êtes vous aussi cassante avec tous les hommes qui tentent de vous parler ? Ou cela m'est réservé spécifiquement ? J'en serais ravi ... »
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Lydia Shatterney
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MessageSujet: Re: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyLun 5 Juil - 15:18

Spoiler:


    Lucas agaçait Lydia. Il ne pouvait que s’en rendre compte. C’était même évident. Ce qui était aussi évident, c’était qu’il adorait la malmener autant qu’elle aimait le voir agacé. Elle sourit gaiement, elle avait un avantage sans comparaison possible sur son meilleur adversaire : elle pouvait le faire jeter dans la tempête à tout instant. Elle serait bien obligée d’aller le récupérer après quelques minutes, mais elle le laisserait volontiers se faire secouer dans la tempête quelques instants. La bienséance l’en empêchée, mais si les arguments venaient à lui manquer, elle pourrait appeler Rupert. Ou son frère, ou son cousin, ou n’importe quel homme de la maison. Il lui suffirait de crier, de se faire passer pour la victime d’un terrible affront. Elle était bonne comédienne, elle le savait.
    D’ailleurs, elle enviait la vie de bohême et le métier de Lucas. Elle avait longtemps rêvé de devenir chanteuse d’opéra. De voir tous les regards tournés vers elle dans un élan d’admiration et d’amour fanatique. Mais elle avait vite compris qu’elle n’avait pas les talents d’une diva, et puis, comme pour beaucoup des activités qu’elle avait pratiquées, le chant l’avait très vite ennuyée. Elle comprit donc qu’il fallait travailler pour obtenir ce qu’elle souhaiter : trop fatigant. La comédie, c’était différent. Un talent inné, qu’elle maitrisait à la perfection sans le moindre entrainement. Elle pouvait pratiquer son art au jour le jour, dupant amis, parents, et ennemis. Elle simulait plusieurs états d’âme, ou même personnages selon les situations, cependant, quelque soit son rôle du jour, elle ne pouvait cacher sa propre identité qui reprenait toujours le dessus.
    Le pauvre homme osait prendre un plaisir non dissimulé à se moquer d’elle, employant ironie. Il jubilait de l’avoir surprise dans une telle situation, de pouvoir ainsi alimenter des jours et des jours de sarcasmes envers elle. Il pourrait la mettre mal à l’aise des jours durant. Elle cherchait un moyen de lui faire passer son sourire. Lydia ne pouvait cependant cacher qu’elle adorait se retrouver en présence du jeune homme à l’esprit aiguisé. Elle pensait d’ailleurs qu’il était l’un des rares à égalait son propre Esprit.

    « Suis-je homme à susciter la pitié Miss. Shatterney, ne vous donnez pas cette peine pour moi, voyons, je ne saurais vous montrez ma gratitude ! Et moi qui essayait d'être gentil avec vous, me voila fort bien récompensé. Ne lisez donc point cette missive, et parlez moi plutôt de vous. Accepteriez-vous de me tenir compagnie Miss. Shatterney ? »

    - Oh, ne vous inquiétez pas, ce n’était que pure politesse. Je n’éprouve à votre égard que compassion. Votre faiblesse réside dans votre orgueil trop haut perché et dans votre impertinence. Je ne puis que compatir.

    Elle repoussa donc le moment de la lecture de son si précieux courrier. Passer un moment avec lui ? Merveilleux, elle pourrait jouer quelques instants, se mesurer à lui.
    Elle regarda la pendule.

    - A vrai dire, je n’ai pas mieux à faire. Je vous accorde ma présence. Soyez-en reconnaissant.

    Il avait envie de s’asseoir ? S’il respectait les règles, il ne le pourrait pas tant qu’elle n’aurait pas pris place sur le divan. Elle sourit, hors de question de lui faire plaisir.

    - Je n’ai pas vraiment envie de m’asseoir, je resterai debout.

    Elle sourit, lui montrant qu’elle savait qu’elle lui imposait de rester debout.

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MessageSujet: Re: Je vous méprise, mais vous êtes encore là. Je vous méprise, mais vous êtes encore là. EmptyMer 1 Sep - 3:47

HJ

Peux tu m'envoyer un mp quand tu répondras stp ? ^^
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