Maison des Tiddlers
Meryton, 21 décembre

Chère Leïa,

Je ne suis pas sur de comment m'y prendre pour entrer en contact avec vous. Vous vous cachez je ne sais où, mais votre influence sur moi n'est en aucun cas perturbée par la distance. J'ai été surpris de lire vos deux précédentes lettres, et pas dans le bon sens du terme. A vrai dire j'espérai ne jamais vous revoir, ne jamais vous lire, vous rayer de ma vie. Je ne souhaitais mélanger ni le passé, ni le présent et en aucun cas compromettre mon futur. Mais comme il semble courant maintenant, les femmes font ce que bon leur semble. Au moins avez vous eu la décence de m'écrire une lettre au lieu de débarquer ici où j'ai recommencer ma vie. Loin de Londres, loin de toute cette agitation et de toutes ces tentations. Loin de vous aussi, je suis si triste que vous n'ayez pas tenu votre parole. Nous ne devions plus jamais nous revoir, devenir des étranges l'un pour l'autre. Je l'avais promis à votre frère, quand je l'ai supplié de vos épargner. Comme je regrette ce temps où nous étions aussi proche que des amis, où la distance qui nous séparait n'était pas plus grande que l'écart de classe sociale entre nous.

Jamais je ne vous aurais cru capable d'inventer une telle histoire. Je vous croyais au dessus de ça, je vous pensais différente de toutes ces femmes. Et bien enfaîte non, vous profitez des gens, quitte à leur faire du mal. Vous me mentez, et vous me soudoyez moi, votre ami de toujours, votre amant d'un jours. Pire que cela, vous me menacez. Impliquer Crystal à cela ne vas certainement pas m'aider à être d'avantage conciliant. C'est une femme si différente de vous, qu'à chaque fois que je la vois, j'en oublie votre existence. Pour la première fois depuis longtemps je regrette quelque chose. Je regrette notre liaison, je regrette d'avoir bravé la colère de la famille chez laquelle vous serviez, je regrette de m'être opposé à votre père.

Vous n'êtes pas la première à vouloir mon argent, et certainement pas la dernière, mais de là a dire que nous ayons eu un fils ensemble... Quelle folie c'est emparer de votre corps Leïa? Je souhaiterais le voir, pour confirmer vos dire. Je pense que vous mentez, et j'outrepasserai ma promesse en venant vous voir, ainsi soit-il. je me parjurerais en toute conscience. Il me faut le voir, savoir si il me ressemble, si il est mon fils. Vous savez de quelle maladie je souffre, je dois voir si le bébé est malade aussi. Comment avez vous pu être une mère si irresponsable en le gardant éloigner de moi? J'aurais pu voir plus tôt si il souffrait du même mal que moi. Si il est bien mon fils, cela va de moi. La vie à tendance à ce moquer de moi, et à ne pas être tendre avec vous, je serais surpris si cet enfant n'ait pas hériter des tares de son géniteur.

Quoi qu'il en soit, vous n'aurez rien tant que je ne l'aurais pas vu. Affrontez le destin que vous êtes venu provoquer Leïa, où fuiez. Mais laisser Crystal en dehors de sa. Ainsi que ma famille. Entendez raison mon amie. Je vous en conjure. Laissez moi ma vie, et allez vous en avec votre mensonge.

William Shatterney