Le soleil brillait toujours sur Meryton, pour le plus grand plaisir de lady Spencer, qui avait renoué avec ses longues ballades solitaires dès la fin de la tempête. Néanmoins, ce n’était pas l’une d’entre elles qui avait attiré la jeune femme hors du manoir ce jour-là, mais des informations qu’elle souhaitait trouver. La bibliothèque des Lefroys était énorme, pourtant Lyssandre la trouvait trop peu remplie, et la librairie du village ne pouvait toujours combler ses lacunes, bien que ce fût souvent le cas. Cependant, avouons que des livres interdits, remplis des plus noirs secrets des grandes personnalités de ce monde (ou de Meryton ...) ne se trouvaient pas facilement, ce ne serait pas du jeu sinon.

Arrivée à la librairie, la lady fit mine de flâner sans but réel dans les rayons, jusqu’à ce qu’elle arrive, par le plus grand des hasards, bien sûr, au rayon des livres peu conseillés. Elle passa son doigt sur les antiques reliures, puis s’arrêta pour sortir un gros bouquin empoussiéré, qu’elle reposa après l’avoir quelques peu feuilleté, sans avoir trouvé son bonheur. Sans plus de succès, elle recommença plusieurs fois l’expérience. Le désespoir et l’ennui la gagnaient, lorsqu’un livre attira son regard ; livre qui se trouvait sur le plus haut étalage. Se hissant sur la pointe des pieds, Lyssandre tenta de l’attraper, mais elle ne réussit qu’à le mettre plus hors de sa portée. Pas décidée à abandonner sa trouvaille, et après un rapide coup d’oeil pour s’assurer que personne ne la voyait, elle sauta, et réussit à attraper le bouquin tant désirer, et à le faire descendre. Entraînant une dizaine d’autres livres dans sa chute. Il en résultat un boucan tout à fait indésiré, et lady Spencer laissa échapper un gémissement pitoyable. Son premier réflexe fut de contrôler que personne n’avait vu l’accident, et que personne ne la voyait maintenant, debout au milieu de livres interdits désormais en mauvais état, et surtout mal coiffée. Manque de bol, quelqu’un était là. Elle vit néanmoins de la chance dans son malheur, car la miss l’ayant vue était passablement gentille. La bienséance l’exigeant, Lyssandre salua Charlotte, mais ne chercha pas à s’expliquer. Restait à espérer que la miss n'irait pas raconter cette mésaventure à tout le village ...

Spoiler:

Enfin le soleil se levait, réveillée par cette lumière qui passait entre mes volets, par la chaleur qui se posait sur mon corps, et par la douceur de ce minuscule vent, les oiseaux chantaient, l’odeur des fleurs venait a moi mais aussi l’odeur du petit déjeuner qui commençait à être servie. On pouvait entendre tout le régiment se levait, je le sentais, ce jour allais être magnifique. Il manquerait toujours quelque chose, surement mes parents, leur visage et leur sourire mais je dois y faire face et apprendre à vivre avec car ils seront a jamais en moi, dans mon cœur pour une éternité. Je soulevais légèrement mes draps de mon corps et me dirigeait en robe de chambre dans ma salle de bain. Après m’être prélassé dans mon bain, je sortis avec une grâce pur, je portais une robe, magnifique a vrai dire, elle m’avais été offert par ma mère pour mon dix neuvième anniversaire, elle était blanche, décolleté avec de la dentelle par-dessus ma poitrine, par trop longue, ni trop courte, légère pour ne pas me faire envahir par la chaleur et surtout, parfait pour un jour d’été, parfait pour cette journée. Je descendis à table, afin de prendre le déjeuner avec toute mon humble compagnie, ma deuxième famille, le régiment. Tout étais présent sur la table, du thé pour nous jeune demoiselle, du chocolat chaud au cas ou, du café, du pain, des petits pains et des croissant frais apporter par le boulanger lui-même pendant sa visite ce matin, tout le monde paraissait heureux en cette journée, j’en étais sur, rien ne pouvait gâcher cette journée. Enfin jusqu'à ce que ce moment arrive. Le capitaine Henry Fieldway, attendais qu’un silence complet arrive afin de nous annoncer quelque chose, je me trouver a sa droite et en me regardant gentiment, il me fit par de cette nouvelle qui me concernait plus que quelqu’un d’autre apparemment. Je devais aller passais la journée à la mansion, les maisons riche et surtout la ou Alexander Chesterfield. J’avais passais une matinée assez dur pour les nerfs juste a cause d’une seule et unique personne qui m’horripilait depuis mon enfance. Après ce court moment de ballade pendant que nous revenions, de chez les mansions nous nous arrêtons devant le bookshop. Henry qui était fatigué, décidait de rentré alors que je voulais rester ici à la librairie. Je repliais mon ombrelle et entrais dans la librairie, j’adorais c’était comme une passions pour m’envoler dans des rêves lointains dans des villages encore inconnue. Un bruit incroyable venait de se produire. Quelqu’un venait de faire tomber les livres, je me dirigeais vers le rayon dit et vit Miss Spencer. Je fis la révérence comme tout femme bien élevée dans notre monde et la regardais je m’approchais d’elle, m’abaissait et ramassait les livres, puis étant plus grande qu’elle je les rangeait sans aucune difficulté, tout en lui tendant le livre qu’elle avait choisit avec un léger sourire je répliquais :

« Ce livre est vraiment très bon mademoiselle Spencer, vous avez fait un très bon choix »

La pseudo-affection que la lady avait envers miss Monroe était mise à rude épreuve. Peut-être que celle-ci n’avait pas mal pensé en rangeant ces livres, mais pour Lyssandre cela revenait presque à une attaque directe ; la demoiselle venait de montrait ouvertement sa supériorité ! De taille, du moins, mais pour lady spencer, peut importait, elle devait toujours être supérieur aux autres. Sauf en bêtises, et autres vices de ce genre, évidemment. De toute façon, la jeune femme était bien trop grande, elle ressemblait à un géant ! Bien sûr, la vérité était tout autre, mais que voulez-vous, Lyssandre ne peut simplement pas se résoudre à être inférieure à quelqu’un. Néanmoins, elle ne laissa rien paraître de ses peu sympathiques pensées, et remercia la miss d’un signe de tête, bien qu’un sourire eût été plus représentatif, cela était impensable de la part de la jeune femme.
Les paroles de Charlotte rendirent lady Spencer perplexe ; elle, lire ce genre de livre ? De plus, sa présence l’embêtait grandement, car elle ne pouvait pas feuilleter le livre en sa présence ; premièrement, ce serait extrêmement malpoli, et deuxièmement, ses recherches ne regardaient en rien son interlocutrice. Se rappelant soudain de la mèche pendouillant lamentablement devant ses yeux, elle la remit à sa place initiale, et s’adonna en quelques mouvements à se coiffer convenablement.

« Je dois avouer que je ne vous voyais pas lire ce genre de documents, miss Monroe. Il faut dire, la première impression est rarement la bonne. »

Son ton était froid, comme à son habitude. Voilà, elle lui avait dit deux phrases, elle pouvait y aller maintenant ? Eh non, car la librairie n’offrait aucune issue ; ses seules chances de partir sans être malpolies seraient de simuler un malaise, mais cela n’aurait fait qu’attrouper les autres clients, ce qu’elle ne souhaitait absolument pas, ou alors prétexter un rendez-vous, après quoi elle devrait s’enfermer dans le manoir pour le reste de la journée, et par cette belle journée, elle en avait tout sauf envie. Lady Spencer choisit donc la troisième option : échanger rapidement quelques mondanités, et s’en aller ensuite. En espérant que miss Monroe n’en ait pas décidé autrement.

« Merci de vous être portée à mon secours, j’en connais beaucoup qui n’auraient pas daigné de lever leur petit doigt. »

Blablabla, Lyssandre avait horreur de parler pour ne rien dire, pourquoi ne pas simplement accepter le silence ? Tellement plus simple, et plus agréable qu’avoir à déblatérer sur des sujets dont personne n’avait cure. Pour accompagner ces paroles, elle esquissa un sourire ; ou plutôt l’esquisse de l’esquisse d’un sourire, et c’était déjà énorme pour la lady.

J’avais déjà rencontrais Lady Lyssandre auparavant, je pouvais constater qu’elle n’avait pas changé ce qu’elle adorait par-dessus tout c’était de se sentir supérieur au autres. Peut être que comme j’étais plus grande cela la gênait mais au moins je ne faisais pas tombé les livres moi. Je le regardais lui esquissant un léger sourire mais rien de plus, je ne ferais pas le premier pas. Je voyais la femme bien mal a l’aise, elle avait un drôle de livre, peut être cela la déranger de voir ceci devant moi-même. Pourtant je n’étais pas du genre a tout rapportais dans le village, je suis plutôt timide et de bonne compagnie.

Lyssandre : « Je dois avouer que je ne vous voyais pas lire ce genre de documents, miss Monroe. Il faut dire, la première impression est rarement la bonne. »

Charlotte : « Oui, l’impression ne sont pas toujours les bonnes. Vous me paraissez mal a l’aise Lady Lyssandre. Pourtant, elle était d’un rang supérieur a moi, je ne comprenais pas. Voulez-vous que je remette le livre a sa place ?

Je regardais la jeune femme, un silence s’installait. La jeune femme ne parlait pas ce qui me dérangeait quand même, serait-elle mécontente de se savoir en ma compagnie. Le pire dans tout ceci, c’est qu’elle parlait d’un ton comment dire froid, quelque chose que je déteste je commençais a la trouvait un beau impolie envers moi.

Lyssandre : « Merci de vous être portée à mon secours, j’en connais beaucoup qui n’auraient pas daigné de lever leur petit doigt. »

Charlotte : « Je vous en prie Lady, c’est tout naturelle..

Je regardais la femme qui n’avais qu’une envie partir, je le sentais, le voyais il ne fallait pas être dupe pour comprendre. Sur mon front il n’était pas marquer imbécile quand même. Après quelques instants de silence je la regardais droit dans les yeux n’ayant pas peur qu’elle soit plus riche que moi ou autre.

Charlotte : « Lady, cela vous dérange de vous trouvez en ma compagnie a ce que je vois, ce n’est pas agréable si vous pouvez comprendre mais rien ne vous retiens ici. Allez lire votre livre comment dire une peu trop basse gamme pour votre rang. »

Puis, je m’écartais, fis demi tour et reprit mon chemin sans dire un mot me dirigeant vers le rayons des romans d’amour.

Vous semblez mal à l’aise. Non mais non, cette jeune femme venait de perdre le peu de sympathie que Lyssandre lui accordait. Elle ne semblait rien, point. Peut-être que ce livre sur sa tête lui remettrait les idées en place ... Non, ce ne serait pas raisonnable. La lady s’appliqua à revenir impassible, et planta son regard perçant dans les yeux de son interlocutrice.

« Encore une fois, les impressions sont mauvaises ... Merci, mais ça ira, je devrez pouvoir me débrouiller sans vous, à présent. »

Le court silence qui s’était installé avait semblé gêner la miss, contrairement à Lyssandre ; pourquoi personne dans le village ne préférait-il se taire ? Du moins, s’il existait quelqu’un affectionnant le silence autant qu’elle, il se faisait bien discret car elle ne l’avait malheureusement pas rencontré, et pourtant, ils auraient pu bien s’entendre ... Enfin, s’entendre, façon de parler.

Le petit discours de Charlotte fit hausser un sourcil à lady Spencer ; qu’est-ce qu’elle lui faisait ? On devait le respect à une lady, si elle s’avisait de parler ainsi régulièrement, elle n’allait pas se faire des amies ... Et puis, ce n’était pas comme si Lyssandre avait été irrespectueuse ! A moins que son ton froid l’ait dérangée, dans ce cas la lady n’y pouvait rien, jamais elle ne parlait différemment.

« Votre arrogance vous perdra, miss. »

Le «miss» n’avait pas vraiment été accentué, cependant, Lyssandre l’avait placé pour lui rappeler le respect qu’elle lui devait, et plus indirectement encore que sa réputation allait en prendre un coup si elle s’en allait de cette façon, déjà que les rumeurs à propos d’elle et lord Chesterfield la salissait quelques peu ... Ce fut également le moment pour un client de passer, leur lançant au passage un regard de reproches, bien que on put facilement deviné que c’était plus de la curiosité qu’autre chose.

Spoiler:

« Oh je vous pris mademoiselle de ne pas croire ceci! Si moi je suis arrogante qu’êtes-vous alors ? Dans tout le village vous êtes connue comme une femme froide ayant peu d’amis et surement bien trop mystérieuse. Alors je vous pris d’arrêter de dire ceci, c’est vrai, beaucoup de personne dans le village serait heureux d’apprendre ce qu’une Lady vient lire dans une bibliothèque. Si vous pouvez vous débrouiller seule et bien bonne chance, en espérant que personne ne vous aidera pour remettre votre livre car la honte vous accaparer, une lady qui lit ces livres, laissez moi rire. Vous savez- vous n’avait rien compris, je me fous de ce que vous pouvait dire sur moi car croyait moi, j’ai des amis moi, par rapport a une femme dans votre genre toujours en train de parler avec les gens d’un ton presque méprisable, comme ci on vous agresser. Comment espérer vous faire des contacts alors que vous mépriser chaque personne qui vous vient en aide, tout sa parce que vous voudrait rester la meilleure partout, il faut savoir évoluer. Surtout que vous vous sentait rabaisser juste parce que je suis plus grande que vous et que cela vous dérange. Et oui, je ne me laisse pas faire et même si vous êtes un rang supérieur a moi, je n’ai peur de rien et surtout pas de vous ! »

Puis je la regardais droit dans les yeux, sans lâchais prise si il avait bien quelque chose que je détestais par-dessus tout c’était qu’on ose me critiquer alors qu’on n’est pas forcement mieux que les autres. D’un ton haut par rapport au siens je répliquais :

« Sur ceux mademoiselle, en espérant que votre taille ne vous fasse pas défaut je vous laisse vous débrouiller seule. »
Puis, je tournais mes talons me dirigeant vers les rayons historiques et surtout vers la sortie.

Miss Monroe partit avant même qu’elle puisse répondre, ce que Lyssandre n’avait pas l’intention de faire ; ce serait gaspiller sa salive pour rien. Lady Spencer se savait être beaucoup de chose, mais pas arrogante ; pauvre miss qui ne savait pas distinguer le mépris de la froideur. Et elle savait également que si elle voulait des amis, elle en aurait, cependant elle n’en voyait même pas l’intérêt, c’était uniquement une source de problèmes et de trahison pour Lyssandre.

Elle attendit donc que la jeune femme sorte de son champ de vision, avant de se remettre à ses précédentes activités.


HJ : fin, j'imagine ? xD Le sujet juste pas court