Remember Austen, RPG du XIXe
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Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie]

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MessageSujet: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyMar 1 Juin - 21:27



Pour un jours dans la semaine, Rose pouvait renter du travail suffisment tôt pour voir le soleil ce coucher. ELle ne se plaignait pas de sa condition, mais elle avait hâte du dimanche pour pouvoir un peu sortir. La ville l'étouffait. ELle aimait l'air de la campagne, sa petite maison et même la présence rassurante de sa mère.

Rose attachait la mèche qui tombait dans son visage avec une petite broche quand son regard ce posa sur une étole grise sur son lit. Elle la pris dans ces mains et regarda avec surprise le tissus gris, doux et cousu main. Quand avait-elle acheter ça? Sa y est elle perdait la tête. Pourtant elle n'avait pas si souvent que cela des vêtements neufs.... Mais à qui était ce tissus?

Afin de trouver une réponse elle ce dirigea vers le petit bureau où sa mère était en train de rédiger une lettre, certainement pour père.
"C'est à moi cet étole?" demanda-t-elle.
Après un sursaut, sa mère lui répondit "Tu l'as rapporté à la maison il y a quelques jours en me demandant de la laver délicatement et de te la rendre le plus tôt possible"

Sa y est, tout ce remettait en place dans les souvenirs de Rose. C'était l'étole de Jane! Elle l'a lui avait prêter quelques jours avant quand sa petite soeur Mary lui avait abîmer la sienne sur le chemin de la boutique. Vraiment serviable cette Jane Wyatt. Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre, il faisait encore jours. Elle ce décida donc à aller lui rendre son vêtement (On approche de la rencontre, on approche!)

Rose vérifia son reflet dans la glace la plus proche, remis sa robe en place et ouvrit la porte qui grinça comme à son habitude. Personne n'avait songer à huiler les gongs.
"Je sors, je vais chez les Wyatt cria-t-elle à sa mère". Elle n'avait de comptes à rendre à personne, et c'était bien ainsi.

Elle ce mit donc en chemin, longeant le lopin de terre de la famille et contournant la maison des O'Loughlins. Le soleil commençait à détendre mais il faisait encore suffisamment beau pour qu'elle ne rentre pas de nuit chez elle.

Elle arriva en vue de la ferme des Wyatt. La maison était baignée de soleil et ce reflétait sur les fenêtres. C'était éblouissant. Elle mis donc une main devant les yeux en visière et marcha d'un pas déterminé vers la porte d'entrée.
Devant la porte elle eu un moment d'hésitation mais ce repris et commença à lever la main qui pendait le long de son corps pour aller frapper quand la porte s'ouvrir soudainement. Rose fut percutée de plein fouet.



Dernière édition par Rose Simmons le Mar 1 Juin - 22:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyMar 1 Juin - 22:10

    'Til the dark clouds have all blown away and the sun shines again
    I keep trying, I've been holding on, though the days are empty in a world that's gone wrong
    Life's a miracle or a foolish tale, I don't know, go ask Shakespeare


    RUFUS WAINWRIGHT ▬ Go Ask Shakespeare




    Il était arrivé. Il y était, ici. Pas plus vraiment heureux, il accomplissait les tâches sans rechigner, lèvres serrés, soleil tapant sur ses tempes. Il savait qu’ici, il serait en sécurité plus longtemps. Il savait qu’il n’en resterait pas moins inconnu aux autres encore un bout de temps. Il savait qu’il avait une marche de manœuvre.

    Mais il ne fallait pas s’emballer. Il devait rester invisible. Encore. Il devait garder ce silence, ses sourires un peu trop gentils, sans réelle saveur. Il devait jouer un jeu de vie, la mort guettant son existence de miséreux décalé dans sa propre ère. Ses mains tachés de la terre, iris verdâtres éclatés par la lumière du feu qui brillait au dessus de sa tête, le jeune homme se résonnait, sans cesse. Il se retenait. Il s’emprisonnait.

    Pourtant, son but, c’était de plaire aux autres. C’était de les voir, amoureux d’une vie que lui ne connaissait pas. C’était ce contraste des yeux brillants, lumineux, qu’il voyait, avec les siens, maquillés d’une amertume acide, d’une couleur éclatante par sa rancœur du type humain, de son propre comportement, du Démon. Attaché aux autres, désabusé de lui-même, c’était ça, c’était lui. Et cette existence qu’il vivait, il la vivait pour les autres.

    Et il se dévorait le cœur, mal de cœur, mal d’âme le prenant, fragilité l’enlaçant de ses bras doucereux, l’antithèse même de son allure de labeur infini, œuvre incomplète, faite de roc, infrangible, serviable, serviteur du Monde.

    Sous ses nuages, ses averses sombres de pensées, le nouvel arrivé en avait oublié son rôle. Il replongea ses mains dans la terre, arrachant délicatement des provisions pour les semaines à venir. Les banalités devaient reprendre. La vie devait continuer, tranquillement, insensiblement. Attrapant un canif, il coupa la racine d’un légume pourri. Soudain ébloui par le soleil qui se commençait à perdre de l’altitude à l’horizon, il ne vit rien, l’espace de malheureuses secondes. Et puis, après, ce qu’il vit, c’était rouge, liquide. C’était du sang.

    Abandonnant son lieu de travail, il rentra sans grande modalité dans la maison des Wyatt et versa l’eau qu’on prenait pour arroser les plantes dans sa main gauche, maintenant rougeâtre. C’était mineur. Il prit un linge et tenta de nettoyer la plaie, s’apprêtant promptement à sortir à l’extérieur. Le français posant ses doigts engourdis sur la porte pour l’ouvrir, il fut surpris par le visage inconnu auquel il était confronté, tout à coup, en ouvrant rapidement la porte d’une main maladroite. Un simple mètre le séparant d’une jeune femme, il eut comme réflexe de stopper son geste, alors que la porte le cachait encore un peu. Hébété, il se tenait au seuil de l’entrée, aillant eut peur que sa malchance se continue en ayant poussé la porte au moment où elle tentait d’entrer. Sa main ensanglanté prit dans la guenille, il la considéra un bref instant, et, ne sachant pas à qui il s’affairait, il lui fit un signe courtois de la tête, sa voix insécurisé traversant la douce brise de la fin d’après-midi :

    « Pardonnez-moi, j’étais… Remarquant qu’elle avait posé les yeux sur sa main, il continua, embarrassé. Ce n’est rien. »

    Ses joues ayant pris une teinte rosâtre, il n’osa affronter son regard, ayant perdu tout sens des présentations, de l’ordre. Le paysan crut bon signifier sa courtoisie malhabile, son humanité mal placé :

    « Enchanté, madame. C’est que… Je travaille pour les Wyatt depuis peu.»


    Il ne savait comment continuer, se tenant dans l’entrée, lâchant le chiffon de sa main, remarquant qu’il devait être sale, aux allures des fins de journées abasourdissantes, terre s’étant imprégné dans sa peau aux couleurs du soleil.

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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyMer 2 Juin - 1:26

Une main surgis devant elle, et attrapa son bras tendu. Oh mon dieu, que ce passait-il, elle ne réalisait pas. Quel choc, quel soudaineté. Elle s'efforça de respirer et tourna légèrement la tête. Un jeune homme la regardait. C'était ce jeune homme qui avait stopper sa main. Ne voulait-il pas qu'elle frappe? Mais qui était-il? Jane et encore moins Cassie n'avaient parler de ce jeune homme. Et il n'avait certainement pas un air de famille avec les Wyatt! Oh sa non, sa peau était trop mat.

"Il évite mon regard" remarqua-t-elle Se sentait-il embarasser? Rose elle ce sentait bête. Le beau jeune homme tenait toujours sa main dans la sienne. De l'autre il tenait un linge blanc tacher de sang.
"Oh non il est blessé" pensa-t-elle. Mais que ce passe-t-il ici? Elle ne comprenais décidément pas.
Mais je jeune homme la rassura vite quand il vit son regard sur ce bandage ensanglanté et lui lâcha doucement la main:

"Ce n’est rien."
dit-il.

Ce n'était rien, vraiment? Rien n'était moins sur. De plus ill était rare que les hommes s'adressent ainsi aux femmes, de façon si direct et si brusque. Cependant Rose comprennait, ils ne s'attendaient ni l'un ni l'autre à ce trouver nez-à-nez avec un inconnu à cet heure-çi. Quelle impromptue rencontre.

Il avait une voix chaude comme le soleil. Et douce, comme un murmure. Mais elle ne reconnaissait pas l'accent du jeune homme. En même temps il n'avait presque rien dis. Il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle, mais il l'a regardait comme si elle était minuscule. Comme si elle empiétait sur son territoire, où comme si elle l'avait importuner. Rose secoua légèrement sa tête, faisait tomber la mèche rebelle sur son front. "Je dois arrêter de faire des suppositions, je tomberais jamais juste de...." Oh il ouvrait la bouche pour lui parler...

« Enchanté, madame. C’est que… Je travaille pour les Wyatt depuis peu.»

Définitivement, ce garçon était singulier. Le plus spécial qu'elle ait rencontrer. Même depuis le retour de Kasey. Et cet accent... indéchiffrable...
Sa y est elle avait vu ces yeux. Ils étaient très beaux, mais c'est surtout leurs inexpressivité qui la marqua. Pas un regard froid, ni un regard chaleureux. Juste deux billes, rendu clair par le soleil qui tapait sur la porte de la maison. Essayait-il de reprendre une contenance? Cela lui fit reprendre ces esprits. Elle devait passer au delà du choc. Mais cette main blessée l'intriguait.

Elle fit une légère révérence (je sais plus comment on dit quand les même saluent les hommes...) et ce présenta au jeune homme.

"Bonjours, je suis Rose, une amie de Jane, savez vous si elle est là?" dt-elle d'un ton mal assuré en remettant l'étole sur son bras.

Cet homme était-il un employé? Les Wyatt n'avaient certainement pas assez d'argent pour employer quelqu'un. C'était peut être un ami de Mr où de son fils. Elle allait devoir demander à Jane, il était peut être un prétendant. Non, un prétendant couvert de terre, peut probable. Mais ne sais-t-on jamais. "Les gens de Meyton sont si extravagants". Le jeune homme avait travailler dans les champs toute l'après midi, et il avait du mettre du coeur à la tache pour être si sale.

Elle s'attendais à ce que le jeune homme lui réponde et la laisse mais il n'en fit rien. Il lui montra la porte d'un signe de main. Oh!, elle devait entrer. Il allait certainement la conduire à Jane.
Elle hocha la tête et entra par la porte à laquelle elle n'avait pas toquer.

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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyMer 2 Juin - 7:27


    I know what the caged bird feels.
    Ah me, when the sun is bright on the upland slopes,
    when the wind blows soft through the springing grass
    and the river floats like a sheet of glass,
    when the first bird sings and the first bud ops,
    and the faint perfume from its chalice steals.
    I know what the caged bird feels.


    PAUL LAURENCE DUNBAR, 1899 ▬ Sympathy





        ATTRAPANT son bras maladroitement pour stopper son avancé, Samuel se découvrait en situation improvisé, désarmé de sa calme transparence qu’il faisait souvent fit, dans l’ombre. Il l’observait, à sa dérobée, comme un voleur, voyageur de grands chemins anonymes, mais il conservait cette réserve polie, cette affabilité qui lui enlevait ce manque de raffinement. Comme un bandit, il la forçait presqu’au mutisme, de son air qui n’engageait rien, de son attitude presque déplacé, la surprise le pétrifiant.

        Fantôme de glace, imperméable, difficilement malléable aux situations, le bellâtre regardait la figure anonyme aux traits délicats devant lui, à sa dérobée, tentant de cacher sa main ou son chiffon, légèrement confus, tandis que son corps prenait appui sur la porte en bois, mal entretenue. De son murmure éternel, de quelques mots amers, il la rassura quant à son état, qu’il ne jugeait pas important pour l’étrangère. Sans être rude, les mots sortaient d’entre ses lèvres, comme de maigres excuses désolés, y montrant son manque de confort, son manque de diplomatie, mais aussi sa déficience humaine, la fracture de lui entre la vérité et les gens.

        Il n’avait pas prit soin de changer son accent : il savait qu’il était bien accueilli chez les Wyatt. Il savait qu’il n’avait pas à cacher cela. Cependant, Samuel n’en restait pas moins un inconnu, en terrain vague, vaporeux dans sa définition de paysan, se camouflant dans son travail, s’oubliant dans ses besognes. Ne donnant pas ses raisons quant à son arrivée dans la famille peu fortunée, il coupa court aux possibilités silencieuses qu’il insinuait, ce malaise qu’il contribuait à grandir, sans cesse : Davis se dit enchanté, et parvint à prononcer une phrase presque complète, presque cohérente. Loin de la tradition anglaise, retrouvant au sein de cette rencontre improvisé un parallèle avec son enfance de campagne, sa chaleur, son âcre énigme que lui procuraient ses origines, Samuel articulait l’anglais assez bien, les innombrables ententes aux marchés britanniques l’ayant habitué à cet accent froid qu’il avait redouté en premier.

        La neutralité englobant chacun de ses gestes, il tentait de ne paraître pas plus déplacé qu’il pouvait l’être. Sans le vouloir, il intriguait, déjà. Il l’intriguait, elle. Regards émeraude et céruléen se croisant, il ne put s’empêcher de voir son visage, encadré par sa chevelure ténébreuse. Cachant sa main derrière son dos depuis qu’il s’était présenté simplement, il la vit s’abaisser doucement, se présenter. Ainsi, se dévoilant être l’amie de Jane -elle-même une amie de correspondance de longue date avec la famille Davis alors qu’elle avait exilé la France pour le territoire britannique-, il remarqua l’étole qu’elle tenait. Presqu’imperceptiblement, alors qu’elle venait de lui demander si mademoiselle Wyatt était là, il lui fit un signe vers l’intérieur de la maison, gardant la porte ouverte et la faisant passer à ses devants. Refermant la porte derrière eux, il lui fit signe d’attendre, puis, regardant par un carreau d’une fenêtre à sa diagonale, aperçu Jane, qui s’approchait de la maison, les ayant sûrement aperçu ensemble.

        Le jeune paysan se tourna vers Rose, se rendant compte qu’il ne s’était pas présenté : il le fit de la manière la plus simple, avant d’ouvrir la porte à Jane, qui entrait simultanément.

        « Je suis Samuel Davis : un ami de longue date de Jane. »


        Et cette manière, cette tournure, les syllabes qui effleuraient sa gorge, ce net susurrement dans les airs, la composition de ses détails, ça renvoyait à une image d’un homme d’ailleurs. Un homme lointain. Un homme d’exil.


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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyDim 27 Juin - 2:57

La poésie ne peut se permettre l'humour.
-Tahar Ben Jelloun-



    Cet "ami" de Jane l'intriguait. Elle n'avait jamais entendu parler de lui. Ces yeux brillaient de trop d'intelligence pour qu'il ne soit qu'un simple fermier. Mais s'il était un ami de Jane, il n'était probablement pas si instruit que cela. Ce garçon était plein de mystères. Et Rose aimait les mystères, elle aimait encore plus les résoudre. Comme elle avait trouver le secret de Emily. Mais elle chassa cette idée de son esprit. Ce jeune homme paraissait tout à fait convenable et si il ce disait l'ami de Jane, la plus droite, honnête et religieuse des filles, c'est qu'il devait avoir de nombreuses qualités.

    Rose s'engouffra dans la maison de Jane passant devant le bras tendu du jeune homme.

    Elle avait vu son amie descendre la colline elle aussi, elle n'allait pas tarder. Rose préférait s'installer à l'intérieur, de toute façons elle n'allait certainement pas rester niaisement sur le seuil de la porte. Elle était venu rendre l'étole et prendre des nouvelles de son amie et elle n'allait certainement pas partie sans avoir parler à son amie. Autant s'asseoir confortablement sur le champ et en profiter pour questionner ce Samuel.
    Elle continua d'avancer en direction du petit salon et quand elle fut arriver très de la fenêtre elle ce retourna pour s'asseoir sur la liseuse et fit ainsi face à l'inconnu. Rose plongea son regard dans les beau yeux clair de ce jeune homme, qu'elle savait maintenant nommé Samuel grâce à sa présentation exhaustive.

    Elle ne savait pas par où commencer. Ce jeune homme était pour le moins singulier. Il ce déplaçait souplement et silencieusement derrière elle, à la manière qu'un chat. Elle ce retournant, elle vit que lui aussi semblait en pleine réflexion. Il dansait d'un pied à l'autre comme s'il ne savait pas de quel côté s'asseoir. La pièce offrait pourtant de nombreuses possibilités. Peut-être l'avait elle déranger en plein travail (l'image de sa main ensanglanté lui apparut mais fut vite chassé par la terre qu'elle voyait sur la chemise entrouverte de ce Samuel). Il n'était as loquace pour sur, elle engagea donc elle même la conversation comme elle le faisait souvent avec son ami Danny O'Loughlin.

      "Asseyons-nous" dit Rose avant d'ajouter "J'ai moi aussi vu Jane descendre la colline, elle ne devrait plus tarder".
      Comme il restait silencieux elle continua à parler: "Je suis venu rendre cette étole à Jane, elle me l'a si gentiment prêter que je me devait de la lui ramener au plus vite. Elle a vraiment bon coeur, je suis heureuse d'être son amie et voisine Mr Davis. Et vous, où avez vous connu Jane? Je ne vous avait jamais vu Meryton avant... Je me serait rappeler de vous si tel avait été le cas." Rose rougit un peu pour souligner l'embarras qui commençait à transparaitre dans son monologue.







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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyLun 19 Juil - 22:33


    My name, my name
    Nothing is the same
    I won't go back
    The way I came


    LHASA DE SELA ▬ My Name





        CE pouvoir, qu'il contrôlait mal sur autrui, c'était de la voir, pleine de questions. C'était cette habitude faire naître les soupçons, qu'il avait, dans sa manière de faire, de vivre. C'était ce qui lui permettait de vivre, de mieux souffrir de ses questions qu'il évitait. C'était de respirer l'exil, et d'être objet d'insoupçonné, dans un instant découpé, partiel, incongru, comme aujourd'hui, à l'aube de non-changements dans un village trop ordinaire, aux milles secrets. C'était de la rencontrer, entre deux temps, inconnu à son histoire, étranger dans ce pays. C'était de la rencontrer, lui seulement ami des lettres de Jane, étranger à cette vie humaine, débordante de passions refoulées, d'imaginer cette vie que Jane pouvait avoir entre ces murs trop maigres, dans cette intimité qu'elle gardait pourtant intacte.
        Il lui ouvrait la porte, une part de vie nouvelle, au souffle nouveau. Sans plus de formalité, ils se retrouvèrent à côté, à attendre son amie. Assise devant lui, elle lui présentait un profil rassurant, sympathique. Ainsi confronté, ainsi appréhendé, Samuel pouvait souffler, doucement. Emprisonné dans les autres, dans ce qui leur importait, on découvrait sa vraie nature face à cet homme: on découvrait alors l'étendu de sa profondeur, de sa quantité d'âme qui vivait, de la discrétion de ses conversations et de son coeur qui murmurait. Yeux effleurant ses billes d'océan, douces, aux reflets bleutés, son corps s'appuya sur le comptoir, comme s'il hésitait à vouloir se plonger dans la confession avec elle, à vouloir se mettre à son même niveau: au contraire, il voulait créer cet espace, cet espace pour respirer, por penser, qu'on sous-estimait trop.

        Sans vouloir leur dicter le silence, il gardait ses pensées pour lui, gardant cette distance avec elle pour ne pas l'indisposer, pour ne pas s'indisposer lui-même. Mais, c'est qu'il indisposait malgré tout...

        Passant son linge dans sa main, il l'écouta attentivement, mince sourire se dessinant sur ses lèvres rosés. L'écoutant, il déposa le tissu sur la table adjacente, et, avec une soumission qui lui était propre, qui le rendait aussi garçon qu'homme, il s'assit à sa diagonale.
        Sentant qu'il l'indisposait, un rictus nerveux sortit d'entre sa gorge, tandis qu'il retrouvait son habilité à parler anglais, dans ses économies de mots, sans en dénigrer la finesse, le paysan lui répondait:

        « Oui, vous avez raison. Jane... Jane est une amie de correspondance. Nos familles -sa mère, puis elle-même et moi- avons gardé contact afin de trouver refuge en Angleterre. »


        S'interrompant dans la réponse qu'il lui donnait, il l'interrogeait, peu habitué aux procédures du genre:

        «... Pardonnez-moi, c'est que... Est-ce que vous voulez quelque chose à boire?
        Remarquant son habillement, sale, qui promettait des vues les plus prometteuses, vulgaire, il sourit bêtement, agacé par son laissé-faire, puis continua, tentant de masquer sa gêne par des mots, voulant assouvir la curiosité de sa voisine. Nous avons été obligés, mes parents et moi, suite à de grands changements au sein de notre gouvernement, à changer la source de nos revenus pour pouvoir subvenir à nos besoins. Tout est si chaotique, dans cette république... »

        Il s'arrêta dans son monologue, se sentant mélancolique, trop de mots n'ayant peut-être pas, malgré tout, calmés la polie mais ardieuse curiosité de Mademoiselle Simmons. Il imaginait, quoique peut-être moins éduquée, qu'elle sache qu'il parlait de la République qui haïssait les Anglais, la France. Ces phrases, quoique concrètes, renfermaient ces teintes qu'il lui laissait deviner, assumer. Samuel la considéra un moment, puis, lui rendit la pareille:

        « Désolé, ce n'est sans doute que peu intéressant... La vie me semble si légère, ici! Et vous,... Est-ce que Meryton vous est moins inconnu que ce ne l'est pour moi? »

        C'est qu'il hésitait toujours, mais maintenant, il continuait, ne voulant raviver son avidité sur lui, en voulant renverser la situation. Situation, qui, au plus profond de lui-même, n'était pas si banale que ça: il se forgeait une vie. Une double vie.




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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt. [&Samuel,&Jane,&Cassie] Une rencontre des plus soudaine: le tout nouveau membre de la famille Wyatt.  [&Samuel,&Jane,&Cassie] EmptyLun 26 Juil - 3:53

Les lieux que nous avons laissés
Sont beaucoup plus heureux qu'autres lieux de la terre;
Le dégoût de la paix, ni la peur de la guerre;
Jamais ne les a menacés.

-Théophile de Viau-


Cet homme évitait ces questions et son regard de façon étrange. Comme si son corps lui disait de ce rapprocher de Rose et sa tête de s'en éloigner. La jeune femme ce sentait incroyablement mal à l'aise. Elle ne savait que dire pour ne pas embarrasser ce Mr Davis. Il lui parlait de gouvernement, d'exil, de soucis financier et de travail acharné, pourquoi ce livrait il aussi rapidement à elle. Serrais-ce des paroles creuses, juste pour détourner l'attention sur autre chose où était-il si mal à l'aise qu'il disait tout et n'importe quoi? Rose aurait bien aimé que ce soir le cas. Que ce soit elle qui mette le jeune homme dans l'embarras, qu'elle le face rougir et balbutier. Mais il était tellement inexpressif qu'elle ne serrait sans doute jamais ce que cachaient les yeux mystérieux du jeune homme.

Elle comprenait que Jane fut amie avec pareil personne. Elle aussi était renfermée, du genre timide et à longtemps réfléchir avant de parler. Douce, mais parfois au regard dur et toujours en train d'esquiver les questions, préférant écouter que parler. Elle ne ce confiait que peu à Rose, mais si elle était amie avec Mr Davis, elle devait avoir partager des choses avec lui. Si il avait réellement fui, il semblait s'adapter assez bien à ce nouvel environnement.

Rose allait devoir faire des efforts pour converser avec lui. Après on allait dire que les filles étaient bavardes. Mais elle préférait raconter des banalités plutôt que de laisser son esprit vagabonder et penser à tout ce que ce Mr Davis avait dit et fait. Ces yeux tombèrent de nouveau sur sa main blesser. Elle n'allait pas le laisser comme ça.

    "Vous saver où ce trouve les pommades, on va soigner votre main, on dirait que sa continu à saigner. Il va peut être falloir cautériser la plaie."

Elle ce leva, ce rapprocha de lui et tandis la main. Le jeune homme la regarda avec surprise, un peu comme si personne n'avait été aimable avec lui, comme s il était surpris qu'on l'aide. Il lui donna quand même son bras après quelques secondes d'hésitation.
La plaie était boursouflée, il fallait la désinfectée mais à part ça, la blessure n'était pas grave. "Vous n'aurez pas besoin de vous faire amputer le bras Mr Davis d'après ce que je vois! C'est une bonne nouvelle!"

Elle continua a lui parler pendant qu'elle nettoyait la plaie. Elle lui parla de sa maison, de sa porte qui grinçait, des gens de Meryton, de son travail à la boutique, de sa vie. Elle lui parla du temps qui passait, des activités à faire pendant le peu de temps libre qu'ils avaient, des lieux pour s'isolés, des gens à éviter.
Il l'écouta avec attention, comme si il savait toit cela. Mais il avait encore sa tête du début. Il ne pouvait pas savoir tout cela. Feintait il tout en écoutant avec attention tout ce qu'elle avait à lui dire? Décidément, mieux valait parler que penser....



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