Remember Austen, RPG du XIXe
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Where do you hide my hero? (feat Audric W.)

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Elizabeth Forbes
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MessageSujet: Where do you hide my hero? (feat Audric W.) Where do you hide my hero? (feat Audric W.) EmptyLun 20 Déc - 21:17

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La beauté de l’animal réside dans sa nature
Mais mieux vaut la voir de loin que de près

Grrr, il faisait un froid de canard aujourd’hui, mais mieux valait être dehors qu’au manoir. Une ambiance des plus déplaisante y régnait, et Elizabeth n’avait pas du tout envie d’en subir les conséquences. Non loin de là, elle avait préféré faire un tour, quitte à rentrer les doigts gelés. Habillée chaudement, elle avait refusé de prendre la calèche, trop voyant et bruyant pour une sortie en douce du manoir. Non, elle avait marché, mais pas en direction de Meryton. Aucune envie de se rendre là bas non plus. Elle ne voulait personne, enfin pour le moment…

Elle avait donc contourné le manoir et s’était dirigée vers les alentours de Meryton. Fort heureusement, la neige n’était pas si imposante que l’on pouvait le croire. Certes, il devait bien y avoir une petite dizaine de centimètre, mais ce n’était pas non plus la mer à boire. Cependant, Elizabeth faisait attention en marchant, ce serait le pompon si la jolie demoiselle se foulait la cheville. Qui viendrait à son secours ? Aux alentours, il n’y avait personne, à cette époque, on préférait très souvent rester au chaud chez soi ! Soit, elle était dehors et avait le bout du nez quelque peu gelé, mais rien ne lui faisait plus plaisir que d’être dehors. Elle aurait bien proposé à Harmony de l’accompagner, malheureusement, elle ne l’avait pas trouvée. Elle était donc sortie seule. Chemin faisant, les pas d’Elizabeth la conduisirent tout droit dans les bois avoisinants Meryton. C’était bien la première fois qu’elle venait par ici. La lisière, elle connaissait, mais la forêt, elle n’était du genre aventurière pour mettre les pieds. Quoiqu’aujourd’hui, elle allait faire exception, et pour cause, elle ne s’était pas rendue compte qu’elle venait d’y pénétrer. Perdue dans ses pensées, elle s’enfonça dans les bois, quand d’un coup elle entendit un bruit. Elle s’arrêta quelques instants et regarda autour d’elle. Mais elle ne vit rien, pas d’individu, ni même un animal. Haussant les épaules, elle continua d’avancer, quand….

CRACK ….

Une branche ou toute autre chose venait de se casser. Elizabeth avait beau être une femme forte et au caractère d’acier, elle n’était pas non plus une héroïne. Les sens en alerte, Elizabeth regarda tout autour d’elle, tentant d’apercevoir ne serait-ce qu’un indice. Infime soit-il. Elle ramassa cependant une branche, quelque peu morte, afin de s’en faire une arme (pas si efficace que ça tout de même). Mais la branche la rassurait quelque peu.

« Il y a quelqu’un ? Qui que vous soyez montrez vous !!!! »

Un buisson bougea, elle s’en approcha doucement. Tout doucement, alors que le buisson bougeait de plus en plus. La peur s’emparait petit à petit d’elle, son cœur battait à tout rompre. Alors qu’elle était à quelques centimètres du buisson, une chose en surgit la faisant tomber à la renverse. Etalée sur le dos, Elizabeth eut le souffle coupé l’espace d’un instant. Elle se tourna tant bien que mal sur le ventre pour apercevoir quelle était cette chose qui l’avait fait bousculé. ET ce n’était pas rien. En se retournant, elle avait pu constater qu’il s’agissait d’un loup. Aussi blême que la neige, Elizabeth ne sut quoi faire. Faire la morte ou s’échapper. En face d’elle, il grognait, dévoilant ses canines. Fuir, était le seul mot qui lui venait à l’esprit. Au moins, elle aurait une chance de s’en sortir. Elle attrapa des petites pierres, des branches pourries qu’elle lança au loup. Mauvaise idée, ce dernier semblait s’énerver de plus en plus. L’adrénaline étant à son comble, Elizabeth fit un effort surhumain et se releva à la vitesse de la lumière. Regardant encore le loup une dernière fois, elle se mit à courir, effrayée au point d’en crier à s’en déchirer les poumons. Le loup s’était lancé à sa poursuite, tandis qu’elle faisait le sprint de sa vie. Il était bien rare de la voir courir, mais pour sauver sa peau, c’était la seule idée raisonnable, selon elle, qui lui était venue à l’esprit. Déci, delà, elle trébuchait, se relevant tout aussi vite qu’elle le pouvait. Le plus incroyable, c’est qu’elle trouvait encore le temps de pester, sa robe s’accrochait aux buissons, aux branches les plus basses et aux branches mortes, se déchirant quelque fois. Ne voyant pas la lisière à l’horizon, Elizabeth se rendit compte qu’elle s’était perdue. Elle avait pris une direction au hasard pour échapper à ce loup, direction qui semblait la mener en bateau. Vite, une idée… Elle commençait à s’essouffler, n’ayant pas l’habitude de courir. Continuer de courir ? Non, ce n’était pas la peine, bientôt il allait la rattraper. Monter dans un arbre ? L’idée semblait risquer, mais c’était la seule solution. Voyant un arbre possédant des branches pas trop hautes, Elizabeth entreprit de grimper. Malheureusement, le loup l’avait rattrapé, attrapant son manteau et sa robe afin de la faire descendre. C’est à coup de pied, qu’elle réussit à le faire lâcher prise, juste le temps pour elle de prendre de la hauteur. Sa robe et son manteau étaient fichus, mais elle était envie. Enfin pour encore combien de temps ? Même perchée dans son arbre, la menace restait à sa portée.
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MessageSujet: Re: Where do you hide my hero? (feat Audric W.) Where do you hide my hero? (feat Audric W.) EmptyMar 21 Déc - 0:59

Ce matin, Audric avait été appelé aux chevets d’une riche vieille dame sur son lit de mort. Sa famille, comptant sur le pouvoir de Dieu pour guérir leur aïeule, n’avait pas désiré appelé un médecin. Mais, constatant que son état n’allait pas en s’améliorant, ils s’étaient tout de même résignés à faire appeler le Docteur Wesley qui, malgré ses croyances douteuses, avait une réputation plus qu’assise dans la petite ville de Meryton. Ses traitements et ses capacités de diagnostic étaient enviées par les vieux guérisseurs de la région qui, loin d’avoir fait des études de médecine à proprement parler, se trouvaient vite dépassés dès que les maladies évoluaient au-delà du rhume ou de la simple toux. Comme il l’avait suspecté en entendant le père de famille décrire l’état de sa belle-mère, la dame était dans sa phase finale. Une pneumonie s’était emparée d’elle et l’avait empêchée de respirer. Elle s’était étouffé dans une quinte de toux, tenant dans sa main calleuse celle du jeune médecin qui s’efforçait de la soulager en lui faisant respirer une décoction de plantes médicinales destinées à ouvrir les voies respiratoires. Malgré ses efforts, la vieille dame s’éteignit dans un souffle rauque. On ne lui en tint cependant pas rigueur, car tous avaient constaté que les vapeurs de plantes avaient soulagé la grand-mère. Il était rentré au manoir dans l’espoir d’y trouver un peu de calme après cette matinée riche en émotions. Car si le jeune homme ne voyait pas la mort pour la première fois, il n’en n’était pas moins sensible à la douleur des proches et au fait de n’avoir pu sauver son patient. Certes, il n’avait eu aucun espoir pour elle, mais le médecin avait tout de même prié pour qu’on accorde une mort tranquille à cette pauvre femme. Malheureusement le Seigneur n’avait pas entendu ses prières. Il rentra à pied, ayant fait renvoyer la voiture des Tiddlers au manoir.

L’air était frais et lui fit du bien après avoir passé quelques heures dans l’atmosphère souillée de la chambre de cette vieille dame où l’air brûlant avait des relents de poussière et de maladie. Audric ne s’était jamais habitué à l’atmosphère confinée des chambres de malades et de mourants, persuadé que seul de l’air frais et renouvelé était bénéfique à leur bien-être. Mais lorsqu’il avait voulu ouvrir les fenêtres tout à l’heure, on l’en avait dissuadé, prétextant que la grand-mère avait froid. Il avait obéi, étant donné que cette pauvre femme était sur son lit de mort, la moindre des choses était qu’elle n’ait pas froid. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aurait peut-être moins souffert si elle avait pu respirer l’air frais de l’hiver et non pas cet air vicié où des restes d’encens flottaient encore. Le pasteur était sans doute venu avant le médecin et, par miracle, les deux ne s’étaient pas croisés. Le pasteur Price n’appréciait guère le docteur Wesley, et l’inverse était vraie également. Marcher jusqu’au manoir Tiddler ferait donc du bien à Audric qui marchait d’un pas allant. Sa patiente n’habitait pas très loin de son lieu de résidence, aussi fut-il rapidement arrivé à destination et c’est avec un grand étonnement qu’il constata que l’ambiance au manoir n’était pas des plus agréables.

Il grimpa immédiatement dans sa chambre après avoir fait savoir à un domestique qu’il était rentré. S’il n’entendait rien des éclats de voix qui retentissaient au rez-de-chaussée, Audric les devinait et la tension presque palpable qui régnait dans la demeure lui pesa rapidement. Il emporta donc son manteau, un petit sac de tulle et une paire de ciseaux avant de sortir du manoir par la porte de derrière. Il avait besoin de quelques plantes pour une préparation destinée à Miss Springbury, qui souffrait actuellement d’une pneumonie, mais qui, contrairement à la vieille dame qui s’était éteinte aujourd’hui matin, avait de très grandes chances de s’en sortir. Le médecin se dirigea donc vers les bois, armé d’un bâton qu’il emportait toujours pour ses longues marches. L’air frais le sortit de sa torpeur et l’effort eut tôt fait de gommer la tension qui s’était emparée de lui en arrivant chez les Tiddlers. Etrangement, le jeune homme n’avait croisé personne. Les Miss se terraient sûrement dans la bibliothèque ou dans leurs appartements afin de ne pas entendre la dispute qui rageait dans le salon. Audric atteignit rapidement les bois, non sans avoir traîné un peu dans les champs auparavant. Là, l’air se fit plus lourd qu’à l’air libre, les sapins et les autres arbres empêchant le vent de se frayer un passage. La neige n’avait pas réussi à briser le bouclier de branches et, comme le médecin l’avait prévu, le sol était intact. Il n’aurait donc aucun mal à trouver les plantes dont il avait besoin, d’autant qu’il savait où elles poussaient.

Sur son chemin, un grognement sourd le tira de ses réflexions. Prudent, il leva les yeux du sol et chercha du regard l’origine de ce bruit. Un animal, sans aucun doute. Mais quelle sorte de bête pouvait bien grogner ainsi ? Sa main droite resserra son étreinte sur le bâton. D’instinct, le jeune homme eut envie de battre en retraite, mais les cris d’une jeune femme lui parvinrent à l’oreille, au même titre que les aboiements rageurs d’un loup. Audric prit son courage à deux mains et courut à en perdre haleine vers la source des bruits. Il fit quelques centaines de mètres avant de repérer, plus loin, un loup enragé gratter le tronc d’un arbre pour tenter d’y grimper. La jeune femme s’était très probablement réfugiée dans les branches, mais la bête n’était pas prête à renoncer à son festin. Audric s’avança doucement afin que le loup ne l’entende pas venir, mais ses efforts furent réduits à néant lorsqu’il marcha sur une branche sèche qui craqua sous son pied. Le loup tourna immédiatement la tête vers le nouveau venu et ne mit qu’une seconde à se décider : la femme perchée sur l’arbre qui le martelait de coups de pieds dès qu’il s’approchait trop ou cet homme imprudent ? Le choix n’était pas difficile, il fonça sur le jeune homme. Mais, préparé à l’attaque, Audric utilisa sont bâton contre son assaillant et lui envoya un coup sur la tête. Cela ne suffit néanmoins pas à assommer la bête qui, plus coriace qu’elle n’en n’avait l’air, se jeta sur lui. Le jeune homme eut bien du mal à garder prise sur son bâton, mais, sachant que c’était peut-être sa seule chance de survie, il s’y cramponna désespérément et parvint à la retirer des crocs du loup. A son grand dam, le loup lâcha prise mais le mordit au mollet. Heureusement, les bottes du jeune homme atténuèrent la douleur et il eut le réflexe de mettre un coup de pied sur le museau du loup qui lâcha prise. Encore à moitié allongé, Audric brandit son bâton et allait l’abattre à nouveau sur le museau du loup lorsque celui-ci décida qu’il serait plus sage de s’en aller. Le médecin se releva, le cœur battant la chamade. Les jambes tremblantes, il se dirigea, toujours armé de son bâton, vers l’arbre où la jeune femme s’était perchée pour échapper à la bête. A son grand étonnement, ce fut un visage bien connu qu’il distingua dans les branches, et pour cause, c’était celui d’Elizabeth Forbes !

« Miss Forbes ! Vous allez bien ? Vous n’êtes pas blessée ? »

Il lui tendit une main afin de l’aider à descendre de l’arbre et il la réceptionna avant qu’elle ne touche le sol. Sitôt qu’elle eut les pieds sur terre, le jeune homme la lâcha, ainsi que le prescrivait l’usage.

« Mais quelle folie vous a menée seule dans ces bois ? Vous auriez pu vous faire tuer par cette bête ! »

Par instinct, le jeune homme regarda autour de lui pour vérifier que le loup ne tentait pas une autre attaque. Rien ne semblait bouger à l’horizon, mais Audric n’en n’était pas pour autant rassuré : les loups restaient généralement en meutes.

« Vous pouvez marcher ? Je pense qu’il serait plus prudent de rentrer. Venez. »

Il lui tendit une main afin de l’aider à marcher sans trébucher dans les branches et les ronces. Heureusement pour eux, Audric connaissait ce bois comme sa poche et savait quel chemin emprunter pour rentrer le plus vite possible au manoir. Au moins pour sortir rapidement du territoire des loups.
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MessageSujet: Re: Where do you hide my hero? (feat Audric W.) Where do you hide my hero? (feat Audric W.) EmptyLun 17 Jan - 0:59

Elizabeth hurlait à réveiller les morts, cette sale bête ne voulait pas la lâcher, mais surtout n’avait de cesse de lui arracher le bas de son manteau et de sa robe. A cause de cette famille, elle s’était aventurée dans les bois, et à cause d’elle, Elizabeth serait bien obligée d’acheter un nouveau manteau. Son plus beau manteau déchiquetait par une bête sanguinaire. Mais pourquoi personne ne venait à son secours ? Une femme en détresse qu’elle était, seule face à ce monstre. Quel triste sort ! Elizabeth se voyait déjà morte, en grande comédienne qu’elle était. Jamais elle ne pourrait dire à son cher amant ce qu’elle se ressentait, jamais plus elle ne pourrait tergiverser avec Harmony. La seule qui serait heureuse par contre, serait sa sœur, plus aucune farce de sa part, plus aucun mauvais coup d’Elizabeth. Le bonheur, la grande vie, elle allait pouvoir briller. Alors qu’elle se passait en revue, tous les meilleurs moments de sa vie, le loup continuait ses assauts, arrachant des morceaux de tissus et l’une de ses bottes. Sentant un froid glacial sur son pied, Elizabeth hurla à en faire pâlir les fantômes. Pourquoi elle ? Pourquoi devait-elle finir ainsi ?

« Seigneur, si vous m’entendez, aidez moi. Je suis bien trop jeune pour mourir. Ce n’est pas une mort digne d’une Lady. »

Bien agrippé à son arbre, Elizabeth pria pour que quelqu’un vienne la secourir. Quel fut son soulagement de voir qu’un homme l’avait entendu, que sa prière avait été entendue. Qui que c’était, Elizabeth lui était reconnaissante, la sauver de ce loup n’était pas une mince affaire. Elle suivit le combat du haut de son arbre, toujours aussi bien accroché. Pourvu que le loup parte ! Si jamais cet homme était croqué par la bête, alors plus personne ne pourrait venir la sauver. Elizabeth observait, et crut qu’elle allait demeurer dans son arbre. Armé d’un bâton, elle ne donnait pas beaucoup de chance à l’homme, à son sauveur. Elle allait rester sur son arbre, affamée, assoiffée et surtout morte de froid !! Elle continuait cependant d’observer, espérant tout de même la fuite du loup. Et forte heureusement, le loup prit enfin la fuite. Elizabeth était soulagée, elle allait pouvoir remercier cet homme et rentrer chez elle. Pour rien au monde, elle ne resterait une seconde de plus dans cette forêt. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir que son sauveur était ce cher Audric Wesley, le docteur de son cousin.

« A mon grand soulagement, Monsieur Wesley, je n’ai rien, mais on ne peut pas en dire autant de ma robe et de mon manteau. Comment vous remerciez ? J’ai bien cru que ma dernière heure approchait si vous n’étiez pas intervenu … »

Elle accepta volontiers la main d’Audric, afin de descendre et retrouver la terre ferme. En descendant, elle aperçut sa botte, qu’elle attrapa. Bousillée, et complètement foutue, Elizabeth la chaussa tout de même. Elle n’allait pas non plus marcher pieds nu, au risque d’avoir des engelures. Puis, elle regarda Audric. Folie ? Elle pouvait exactement le lui demander.

« Je ne suis point folle ! Mais connaissez vous un peu l’ambiance qui règne aujourd’hui chez mon oncle. Si vous savez un tantinet quelle est l’atmosphère là bas, alors vous comprendrez pourquoi je suis sortie. Je n’ai fait que marcher droit devant moi, avant de me rendre compte que j’étais dans cette forêt. Mais vous aussi, que faites-vous par ici ? Affrontez un loup avec un bout de bois, êtes vous aussi fou que moi ? »

Elle le regarda, la traiter de folle relevait tout de même de l’inconscience ! Surtout avec elle. Elle avait atterri dans les bois sans le vouloir, et elle n’était en rien une folle. Jamais elle ne serait sa patiente, même si c’était là un excellent moyen d’être en tête à tête avec lui.

« Oui, je peux marcher, et vous ? Je ne tiens pas à rester ici, une seconde de plus ! Il me faut un bon feu pour me réchauffer et un thé également. Rentrons, même si l’ambiance n’est pas des plus festives ! »

Sans même attendre Audric, Elizabeth commença à avancer droit devant elle, même si elle ne savait pas réellement où elle allait. Néanmoins, elle avait remarqué des traces au sol, celle d’un être humain, les siennes ou celles d’Audric. Dans les deux cas, elle allait sortir de ces bois et rentrer chez elle.
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