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Sujet: Every night is exactly the same ... & Matthew Jeu 19 Aoû - 22:28
C'était une nuit comme les autres au manoir des Leycesters, Ambre remuait dans son lit, les traits du visage durs à croire que le sommeil dans lequel elle se trouvait n'était pas de tout repos. Elle se redressa d'un coup, les mains crispées autour du drap. Elle s'assit en tailleur, se passa la main dans ses cheveux pour les placer derrière les oreilles et calma petit à petit sa respiration forte. Ce n'était pas possible... quand est-ce qu'elle pourrait retrouver un sommeil tranquille, pas rempli de cauchemars terribles qui l'empêchaient de profiter de ses nuits. Oui ce n'était pas anodin, mais régulier... tous les soirs, depuis son agression, son subconscient lui rappelait cet épisode qu'elle voulait oublier à tout prix. Toutes les nuits elle devait vivre et revivre cette enfer, ces nuits étaient très agitées et peu reposantes, alors souvent elle s'accordait des siestes l'après-midi, écourtées par les cauchemars qui ne lui laissaient aucun repos. D'ailleurs sa fatigue se lisait sur son visage fin et angélique, son caractère était parfois plus irritable, elle gardait moins on calme. Bref cela ne passait pas inaperçu et sa tante s'inquiétait, ce qui agaçait Ambre car elle n'aimait pas qu'on l'a plaigne, se montrer faible, non elle n'aimait pas qu'on s'intéresse trop à elle, trop à ce qui n'allait pas.
Cela faisait depuis son agression qu'elle n'avait pas passé un sommeil sans ces cauchemars incessant. Sauf.. une exception, la seule fois où elle avait dormi d'un sommeil profond, calme ... réparateur c'était en compagnie de Matthew Livingston, ami des Leycesters, celui qu'elle n'arrêtait pas d'embêter à longueur de temps. Ironique oui. Cela s'était produit lors d'un séjour à Londres. Ambre avait supplié le Capitaine pour aller à Londres, le temps d'une journée, pour voir ses parents, et même ses frères. Après un numéro de charme, le Capitaine n'avait pas pu dire non, et elle avait obtenu son accord. Seulement, un problème se posait. Avant, elle n'aurait aucun problème à faire la route toute seule, mais depuis l'agression, même si elle ne l'avouerait à personne, car cela l'avait affaibli, elle était parano, restée seule, surtout lors de ce voyage en diligence... cela lui faisait peur. Surtout qu'au retour, la nuit tomberait, et qui sait qui elle pourrait croiser sur son chemin. Elle tressaillit à cette pensée. Elle ne pouvait pas y aller toute seule, il fallait qu'on l'accompagne. Alors qu'elle était toujours face à capitaine, elle vit par dessus son épaule, Matthew passé. Elle sourit, et proposa au Capitaine que Matthew l'escorte, car le Capitaine était bien d'accord que cela n'était pas responsable de laisser une jeune femme voyager seule.
Pour une fois, que le statut de femme - le statut qui le caractérisait comme des créatures fragiles et sans défense à protéger-, l'arrangeait, elle en avait profiter. Et le plaisir de voir la mine déconfite de Matthew était très satisfaisait. Elle lui souriait de façon adorable et le prit par le bras, en se montrant insupportablement excitée par ce voyage en tête à tête. Pauvre Matthew (a). Bref la journée s'était écoulée, avec plus ou moins de disputes puériles, vu qu'ils se cherchaient à longueur de temps. Au retour, alors qu'Ambre grimpait à peine sur le trépied de la diligence, elle démarra directement. Elle perdit l'équilibre et tomba sur Matthew, c'était la première fois qu'ils étaient si proches physiquement. Ambre rit, un petit rire cachant une légère gêne certes. Mais elle rebondit sur cette situation, pour l'embêter derechef et se coller contre lui, au grand désespoir de Matthew, qui avait du la supporter toute la journée, et le répit n'était pas encore pour toute suite. Mais Ambre fut calme, bercée par la diligence, elle s'endormit sur l'épaule due jeune homme. Et elle dormit durant tout le retour, première fois pour Matthew qu'il passait autant de temps avec Ambre et qu'elle se montrait si... supportable. (xD <3). Et pour la première fois depuis longtemps, Ambre dormait paisiblement, sans aucuns cauchemars accablant.
Alors maintenant qu'elle était seule dans son lit, à maudire ses rêves noirs qui ne la lâchait jamais, elle repensa à ce somme, contre Matthew. Une idée stupide lui vint en tête, peut-être sa présence avait chassé ces mauvais rêves. Elle se rallongea, en riant légèrement... quelle idée stupide! Vraiment, la fatigue ne l'aidait pas! Puis elle essayait de retrouver le sommeil, mais sa peur secrète l'en empêchait chaque bruit, de bois qui craque, de vent qui souffle sur la fenêtre la faisait frémir. Elle se releva. Son idée était peut-être stupide, mais n'était-ce pas stupide de ne pas réussir à dormir paisiblement au moins une fois. A croire qu'elle était redevenue une enfant ayant peur du noir. Alors stupide pour stupide, autant tenter. Elle se leva, et gagna la porte. Elle marchait sur la pointe des pieds, ne faisait aucuns de bruits pour ne réveiller personne. Elle longea le couloir et le traversa, Matthew avait sa chambre pas loin de la sienne au même étage. Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre et s'y engouffra toujours en ne faisant aucuns bruits, n'osant plus respirer de peur de se faire prendre. Les rideaux étaient mal tirés, la lune éclairait alors la chambre, et un rayon de lumière venait éclairer le lit, où dormait Matthew, torse nu. Elle s'arrêta net. Et si... ça se trouve il ne portait aucune parure pour dormir... ainsi si elle se glissait à côté de lui... Elle rougit rien qu'en imaginant la scène, ça serait vraiment trop gênant! C'est à cet instant, qu'elle vit que son idée était vraiment absurde. Mais que faisait-elle là bon sang! Elle commença à faire demi-tour, pour retourner à sa chambre. Mais à l'idée de retrouver son lit, et ses cauchemars, elle décida d'aller au bout de cette mission sauvetage. Sauvetage d'elle-même, ou plutôt de ses nuits. Elle s'avança à pas de loup vers le lit et se glissa entre le drap et la couverture .. au cas où, on sait jamais.
Ambre s'endormit peu de temps après, faisant attention de ne pas toucher Matthew pour pas le réveiller. Elle tomba dans un sommeil calme, paisible, agréable. Elle rêvait même. Dans son rêve, elle se voyait dormir blotti contre un homme, elle était bien, en sécurité. Puis c'est là qu'elle réalisait.. et se réveilla. Son imagination n'était pas allée très loin, vu que c'était vraiment le cas. Et en ouvrant les yeux, son regard tomba sur le torse dévêti de Matthew. Et pourquoi? Car sa tête était posée dessus, et son bras l'entourait même. AU SECOURS. La sonnette d'alarme retentit dans tous le corps d'Ambre, mais dans quel pétrin s'était-elle encore mise? Elle paniquait. Quelle idée mais quelle idée! Elle souleva lentement son bras, et souleva sa tête du torse... appétissant il fallait l'avouer >< de Matthew. Mais HORREUR. Il n'y avait pas qu'elle qui l'enlaçait, lui aussi avait enroulé ses chambres autour des épaules d'Ambre. Elle était prisonnière de Matthew qui dormait toujours, si elle bougeait trop, elle le réveillerait à coup sur. Elle était fichue, elle a envie de pleurer tellement elle avait honte. Que pourrait-elle dire s'il la surprenait. Non cette option était impossible, elle devait s'échapper de cette situation catastrophique.
Elle prit une grande respiration, et se calma. Paniquer ne servirait à rien. Alors doucement elle essaya de déplacer les bras de Matthew, mais .. rien n'allait comme elle le souhaitait, au contraire. Matthew réagit en dormant, et il la serra encore plus contre lui, ses mains glissaient sur ses hanches pour coller le corps d'Ambre au sien. Bon sang, dans quelle galère elle se trouvait. Elle aurait pu frissonner sous ce contact, mais la panique était telle, qu'elle ne pouvait en aucun réagir positivement à ça. Une seule solution lui restait, s'arracher de force.. et courir espérant qu'il mette du temps à sortir de son sommeil. 1, 2, 3... Ambre se redressa promptement, et s'arracha brutalement de sa prison humaine (**), et se mit à courir vers la porte, elle y était presque, la liberté était devant elle. Elle posa sa main sur la poignée, ravie de la réussite de cette mission sauvetage, reconvertie en mission suicide, mais avant qu'elle puisse ouvrir la porte, la voix endormie de Matthew raisonna dans son dos.
Echec total. Honte absolue. Ambre voulait juste creuser un trou et s'y terrer à jamais.
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Ven 20 Aoû - 23:23
RYAN STAR - LAST TRAIN HOME
Il était déjà plus de deux heures du matin, lorsque je pénétrai dans ma chambre. J’étais sorti en catimini quand tout le monde était couché. Maintenant que la tempête avait disparu, je pouvais librement reprendre mes anciennes habitudes peu convenables. La Cave était le meilleur endroit pour cela, et lors de ma première visite j’avais pu constater que je n’étais point le seul du village à m’y rendre. Il y avait pas mal de monde là-bas. Des gens qu’ils valaient mieux ne pas fréquenter, pour certains d’ailleurs. Et d’autres, qui étaient agréables. J’avais déjà eu l’occasion d’y faire quelques rencontres, parfois sympathiques. Parfois fortes désagréables. Comme celle de ce soir par exemple. Un ivrogne avait cru bon d’essayer de m’escroquer tandis que nous jouions. Malheureusement pour lui, il ne me connaissait pas suffisamment pour savoir que je détestais cela. Résultat pour lui, il avait perdu et pas que son argent. La soirée avait été mouvementée, j’étais donc content de retrouver enfin mon lit. Je savais que comme toujours la nuit serait bonne. Il suffisait que j’imagine le visage d’Eileen et j’arrivais à dormir…Paisiblement. Je me posai sur le lit, fixant le plafond quelques instants. Mes yeux devinrent lourds, comme s'il m'était impossible de les garder ouverts. Je n'avais pas envie de lutter contre le sommeil qui venait, je me laissai aller.
Un rayon de soleil, pénétra dans la chambre et vint près de mes yeux. Je sortais tout doucement de mon sommeil réparateur. J'avais cette impression de sentir quelque chose sur moi. Comme un poids, des plus agréables qui serait venu poser sa tête sur mon torse. Comme Eileen avait l'habitude de le faire par le passé, lorsqu’elle dormait près de moi. J'avais la sensation que c'était elle, sur mon corps. Que tout ce qui s'était passé en quatre ans, n'était qu'un cauchemar dont je ressortais enfin. Qu'elle était là près de moi. Comme avant. J'étais comme dans un rêve, le plus beau qui pouvait exister pour moi d’ailleurs, celui que j’avais toujours espéré. Mes mains entourèrent le corps de la personne qui dormait sur moi. J'étais bien. J'avais l'image constante du visage d'Eileen dans ma tête. Ses yeux verts d’une beauté à couper le souffle. Son teint pâle. Ses cheveux flamboyants qui avaient l’habitude de tomber le long de son dos. Je me sentais bien, comme à chaque fois que je dormais et je ne désirais pas me réveiller. Pas pour le moment du moins. Mon nez finit par sentir l'odeur de la personne qui était avec moi. Je la connaissais. Mais ce n'était pas Eileen, j’en étais sûr et certain. Son parfum, je pouvais le reconnaître parmi tous. Un mélange de vanille, de fragilité et de force en même temps. J'essayai tant bien que mal de réfléchir mais je n'y arrivais pas. Avant que j'aie eu le temps d'ouvrir les yeux, des bruits se firent entendre dans la chambre. Je ne sentais plus rien sur mon torse, la personne avait comme disparu. Ou peut-être essayait-elle de se sauver en catimini. Je n’avais pas l’envie de bouger. Plus je cherchais, plus j’étais proche du but. Mes yeux s'ouvrirent précipitamment regardant le plafond, je savais enfin qui avait dormi avec moi. Cette odeur je l’avais senti la dernière fois dans la diligence lorsque j’avais été à Londres avec Ambre. Je m’en souvenais à présent. Il y avait de cela quelques jours, le Capitaine Leycester avait tenu à ce que j’accompagne la jeune cousine des Leycester pour passer une journée à Londres. Nul doute que c’était elle, qui avait tout manigancé pour se retrouver un jour complet seule avec moi, avec dans l’espoir de m’horripiler encore plus que ce n’était déjà le cas à présent. Contrairement, à ce que j’avais imaginé, il y avait eu moins de disputes qu’auparavant. A croire que l’air Londonien suffisait à nous calmer. La demoiselle et moi. J’avais toujours adoré cette ville, et y retourner même en compagnie de la jeune Ambre, était un plaisir pour moi. La miss avait réussi à ne pas se montrer forte désagréable, ce qui était un exploit, la concernant. J’avais espéré que le retour annonce le début de mon répit. Mais ça avait été tout le contraire. C’était à ce moment-là que les choses avaient pris une autre tournure. A peine était-elle rentrée dans la diligence, que celle-ci avait démarrée brusquement. Le résultat de ce départ fort « brutal » avait été l’arrivée d’Ambre sur moi. Elle était restée de longues secondes, sans bouger, et avait émis un petit rire pour dissimuler sa gêne. Ce n’était pas mon cas. Ce n’était point la première fois, que j’avais eu une jeune femme sur moi, son corps près du mien. Après ça, elle avait passé de longues minutes à m’embêter, cherchant à retourner la situation à son avantage, sûrement. Puis, elle avait fini par s’endormir. La tête posée contre mon épaule. C’était là que j’avais senti son parfum. Celui qui était à l’instant même présent dans ma chambre. Doux, séduisant et attirant. J’avais eu l’occasion de le sentir durant tout le trajet du retour. C’était la première fois, qu’elle m’était apparue si calme et si fragile en même temps. Je n’avais pas osé la déplacer ou quand bien même bouger de peur de la réveiller. Il fallait avouer que le silence était des plus apaisants et reposants. Le plus drôle avait été quand elle s’était réveillée. Elle avait eu cette petite moue d’enfant, à la fois comique mais aussi très mignonne. Et puis, elle s’était rendue compte qu’elle avait dormi sur moi et alors, elle avait changé totalement de comportement. Elle avait presque eu honte d’elle et elle avait encore une fois essayé de retourner la situation à son avantage. J’en aurais presque ri. Je réalisai enfin. Ambre avait passé la nuit avec moi. Je me levai précipitamment du lit. Que faisait-elle ici ? Pourquoi était-elle venue passer la nuit dans ma chambre ? Que cherchait-elle en dormant dans mon lit ? Et comment avais-je fait pour ne pas me rendre compte de sa présence à mes côtés ? J’avais tout une quantité de questions qui restaient sans réponse. Je voulais savoir et comprendre. Ce n’était pas que l’idée d’avoir une jeune femme près de moi durant la nuit me gênait, bien au contraire, mais je n’avais pas l’habitude d’en voir une s’introduire en catimini dans ma chambre. Surtout si c’était pour ne rien faire avec moi. Elle allait devoir fournir des explications, si elle ne voulait pas que je m’énerve. Jusque là j’avais accepté qu’elle me choisisse comme bouc émissaire, j’étais même entré dans le jeu. Mais il y avait des limites tout de même et des choses à ne pas faire. Entrer dans ma chambre pour se glisser sous mes draps en faisait partie. Ambre était une belle femme, séduisante – séductrice – donc la savoir dans mon lit n’était pas la chose la plus désagréable. C’était le contexte et la situation qui l’étaient. Elle allait devoir trouver une explication censée à sa présence à mes côtés et vite. Elle avait pris des gros risques en se déplaçant jusqu’ici. Si on la surprenait, cela risquait d’être fort déplaisant. Pour elle, comme pour moi d’ailleurs. J’étais sûr et certain, que quelqu’un nous avait déjà vu tous les deux. Un domestique des Leycester avait pour habitude de passer chaque matin dans ma chambre. J’espérais simplement, qu’il n’était pas encore venu. Sinon cela risquait de tourner au carnage dans quelques minutes. L’heure d’interroger la jeune Ambre était venue. Et elle allait devoir être convaincante, car je n’étais pas d’humeur à écouter des foutaises. Il fallait avouer que je détestais être réveillé, et encore plus quand j’avais le droit à une surprise dès le lever. Je sortis de mon lit et la fixai.
« Ambre, que faites-vous dans ma chambre...et dans cette tenue? Demandai-je la voix endormie »
Je la regardais de haut en bas, elle qui tenait la poignée de la porte et qui n’osait pas fixer mes yeux. Et je devais bien avouer que malgré les circonstances, la vue n'était point désagréable. Bien au contraire. J'attendais des explications sur sa présence à mes côtés. Elle avait l'air comme confuse. Chaque pore de sa peau avait l’air prêt à s’empourprer à la moindre de mes phrases. Elle n'osait pas me regarder dans les yeux. Mais dans ces cas-là pourquoi était-elle venue dormir avec moi? Avait-elle un quelconque fantasme ?
« Vous savez que vous prenez de gros risques en venant dans ma chambre j’espère ? Etes-vous complètement inconsciente ou suicidaire Ambre ? Ou rêviez-vous de passer une nuit à mes côtés ? Interrogeai-je en la regardant. Car dans tous les cas, vous êtes folle d'avoir pénétré en pleine nuit ici et dans mon lit. Imaginez que quelqu'un nous ait vu, vous risquez gros comparé à moi. J'attends des explications réelles et vite, alors ne me sortez pas des foutaises, vous risquez de m'énerver »
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Dim 22 Aoû - 15:05
THE VERVE - BITTER SWEET SYMPHONY
« Ambre, que faites-vous dans ma chambre...et dans cette tenue? Demandai-je la voix endormie » Ambre était dos à lui, n'osant pas le regarder, n'osant pas faire face. Elle qui d'habitude assumait avec courage ses différentes bavures, là elle n'avait aucunes envies d'assumer son idée idiote, son hérésie. Même si.. au final elle avait diantrement bien dormi, au moins tout ne sera pas négatif, il faudra qu'elle s'en souvienne quand elle devra vivre toute sa vie avec cette honte ultime. Au moins, elle avait eu raison, elle pourrait même faire diversion, et troubler Matthew en lui disant qu'il était vraiment étrange qu'elle dorme bien en sa présence alors que d'habitude... Non elle pourrait jamais lui dire ça, lui avouer qu'il était comme un chasseur de ses plus noirs cauchemars .. non c'était tout bonnement impossible, plutôt se faire enfermer, renier, que de souligner sa faiblesse stupide et l'utilité de Matthew. Non, elle s'en relèverait pas, Matthew n'allait plus sentir son égo... horreur pourquoi elle avait fait ça.
Alors ne voulant pas faire face à cet inconvénient, elle fixait la poignée qui était entre ses mains. Elle avait si proche de s'en sortir in extremis, que cette liberté à porter de main, cette victoire à porter de main, était tentante, frustrante. Elle réfléchissait à l'option : FUITE. Une première pour Ambre qui ne fuit jamais. Téméraire. Mais voilà aujourd'hui, à cet instant, elle mourrait d'envie de fuir. Du coup elle songeait aux scénarios si elle ouvrait cette porte et qu'elle courrait à sa chambre. Dans le meilleur des cas, elle se précipitait dehors, ne rencontrait personne, et bloquait la porte de sa chambre pour que Matthew ne rentre pas. Solution miracle, elle aurait juste à attendre que Matthew sorte du manoir pour sortir de sa prison, et elle l'éviterait jusqu'à la fin de ses jours. Mais cette hypothèse était peut-être pas la meilleure. Si elle ouvrait la porte, deux facteurs pouvaient empêcher la solution miracle: que Matthew lui court après, et qu'il soit plus rapide, et elle devrait subir la confrontation. Ou pire, qu'en courant dans le couloir, elle bouscule des domestiques, ou pire des membres de la famille, qu'ils voient d'où elle sort et dans quelle tenue, en plus avec Matthew derrière si peu vêtu.
« Vous savez que vous prenez de gros risques en venant dans ma chambre j’espère ? Etes-vous complètement inconsciente ou suicidaire Ambre ? Ou rêviez-vous de passer une nuit à mes côtés ? Car dans tous les cas, vous êtes folle d'avoir pénétré en pleine nuit ici et dans mon lit. Imaginez que quelqu'un nous ait vu, vous risquez gros comparé à moi. J'attends des explications réelles et vite, alors ne me sortez pas des foutaises, vous risquez de m'énerver » Et alors qu'elle pensait à cette situation, où elle serait démasquée en plein jour, la voix de Matthew la rappela à l'ordre. Un dur retour à la réalité. Lentement et avec tristesse elle lâcha la poignée. Elle pivota pour faire face à Matthew, le regard fixé sur ses pieds.. sur une chaise, sur le lit, partout sauf sur Matthew. Elle avait les joues rouge pivoine, honteuse comme jamais. Elle se détestait et elle le détestait aussi. N'avait-il donc aucune pitié pour lui éviter cet affront?
"Ou rêviez-vous de passer une nuit à mes côtés ?" Cependant, cette question l'aida à faire face. Elle ne put s'empêcher de rire, un petit rire gêné, comme si cette question était la plus sotte qu'elle n'est jamais entendu. Comme si... et bien le voilà bien sur de lui. D'accord la situation pouvait encourager cet élan de non-modestie, mais il devait commencer à connaître Ambre, comme si... elle rêvait de ça. Elle riait d'autant plus. Vraiment alors où il allait chercher cette idée! Bon certes... elle s'était introduit en catimini dans sa chambre mais... bon d'accord tout pouvait aller dans le sens de son idée, mais bon .. quand même c'est Ambre! Cela eut pour but d'adoucir la panique d'Ambre. Le rouge de ses joues se dissipa, et elle osa même le défier du regard.
- Matthew ... je vous croyais plus perspicace! Comme si ... *rit encore* non vraiment, cela n'a pas de sens!
"J'attends des explications réelles et vite, alors ne me sortez pas des foutaises, vous risquez de m'énerver" Alors elle risquait de l'énerver. Ambre n'allait pas abdiquer facilement et lui avouer tous ses démons intérieurs et surtout lui avouer qu'il était son bienfaiteur. Elle allait employer mainte et mainte foutaises et peut-être qu'un moment il se lasserait? Elle allait lui débiter tous les mensonges le plus pitoyables, les plus plausibles et plus délirants pour protéger son jardin secret. Si Matthew voulait vraiment la vérité, il devrait faire preuve d'un sang froid exceptionnel.
- Sérieusement, j'ai été étourdie, je me suis trompée de chambre, je pensais que c'était la chambre de Kenneth.
Spoiler:
elle est con <3333333 j'adore elle me fait rire >< xD
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Sam 28 Aoû - 19:50
SEE YOU SOON - COLDPLAY
« Sérieusement, j'ai été étourdie, je me suis trompée de chambre, je pensais que c'était la chambre de Kenneth. » Se moquait-elle de moi comme j’en avais bien l’impression ? Croyait-elle un seul instant que j’allais trouver cette explication vraie ? Dans les deux cas, j’étais sûr et certain qu’elle me mentait. La chambre de Kenneth était cinq portes plus loin, je ne pouvais donc pas imaginer qu’elle s’était malencontreusement introduite dans la mauvaise couchette. Je ne pouvais point la croire et j’étais sûr qu’elle s’en doutait. C’était comme si elle me disait qu’elle avait eu une crise de somnambulisme, et qu’elle s’était retrouvée par mégarde dans ma chambre. C’était totalement improbable, quand même. J’essayais d’imaginer, qu’elle devait bel et bien avoir une bonne raison pour avoir pénétré ici mais pourtant, je n’en trouvais aucune de convenable. Elles étaient toutes complètement sans aucun sens et sordides. Comme elle à cet instant. Elle tenait la poignée de la porte, cherchant sûrement un moyen d’échapper à mes questions, et à mes interrogations concernant sa présence à mes côtés dans mon lit. Elle devait espérer, que j’allais me contenter de sa fausse explication, et que j’allais avoir pitié d’elle, bien rapidement, au vue de son air gêné et de ses joues empourprées. Mais ce n’était pas le cas. Tant que je n’aurais pas eu de réponses à mes questions, elle n’allait pas quitter cette chambre, j’en faisais la promesse, et j’avais pour habitude de toujours tenir, ce que je promettais. Cela faisait partie des seules règles et morales que je convenais à respecter. J’étais un homme de parole parfois, il fallait le mériter la plupart du temps d’ailleurs et je ne montrais que très peu cet aspect de ma personnalité. Je n’avais pas envie de laisser croire à tout le monde, que j’étais une personne de parole, qui pouvait être sympathique et agréable parfois. Les gentils étaient ceux, qui se faisaient toujours avoir par les autres. Il était facile de les berner, pour ensuite les faire souffrir. C’était courant même de voir ce genre de comportements. La gentillesse n’avait jamais rien apporté à part des torts et de la souffrance. Car après tout, c’était connu c’était le plus souvent les personnes les plus sympathiques, les plus cordiales à qui ils arrivaient les malheurs et les ennuis les plus durs. C’était comme ça la vie et cela ne risquait point de changer à l’avenir d’après moi. Je ne voulais pas faire partie de cette classe d’individus.
La jeune Turner continuait de fixer le sol, espérant sûrement un retournement de situation qui allait lui permettre de s’enfuir loin de moi et de mes interrogations. Elle devait croire, qu’elle allait réussir à me berner avec sa pauvre explication qui ne se tenait point. Elle rêvait et elle n’imaginait même pas à quel point. Je devais la faire craquer, trouver un moyen de lui faire dire la vérité et pas ces foutaises, qu’elle s’embêtait à me faire croire. Malheureusement, j’allais devoir trouver un moyen de la retenir dans cette chambre, sans que cela éveille les soupçons, car je savais parfaitement, que si quelqu’un pénétrait dans la pièce à l’instant, il risquait de se poser une quantité forte nombreuse de questions. Et cela aurait été tout naturel. Ambre n’était pas censée se trouver ici, dans la couchette d’un « homme ». Cela ne faisait pas partie des convenances, qui voulaient qu’une femme reste pure jusqu’au mariage. Sinon sa réputation en était bafouée et elle était alors disgraciée. C’était comme ça, la vie en 1815. Pour les hommes, par contre c’était nettement différent. Nous étions autorisés à tout. Avoir des relations adultères. Avoir des enfants illégitimes. Nous avions le droit de faire, tout ce que nous désirions, tant que cela ne s’ébruitait pas et ne perturbait pas l’honneur de notre nom. Apparemment, dans mon cas, j’avais de nombreuses fois noirci et sali la réputation des Livingston et cela dès mon entrée à la pension de Cambridge, d’où j’avais été exclu après avoir été surpris en train de fumer de l’opium. Mon défunt paternel avait trouvé ce comportement des plus péjoratifs et dégradants. Je n’avais jamais compris pourquoi d’ailleurs. J’étais jeune, et je m’étais simplement accordé un moment d’amusement. Je ne considérais point cela, comme une offense à son égard. Mais il n’avait jamais été de cet avis. J’avais atteint le summum de la médiocrité pour lui, le jour où je m’étais épris d’Eileen. C’était une injure à son nom, la disgrâce la plus totale d’après lui. Pour la simple et bonne raison que malgré son statut de Miss, elle ne faisait pas des personnes les plus riches, du comté ou d’Angleterre. Tout était question d’argent et de réputation avec lui de toute manière. Il n’avait jamais compris à quel point, cette Miss qu’il trouvait insignifiante et sans intérêt pouvait me plaire et à quel point je pouvais l’aimer. Il voyait dans cette relation, une manière pour moi de me rebeller encore une fois, contre le joug paternel. Et j’aurais préféré que ce soit ça, plutôt qu’une relation des plus sincères, qui s’était finie de la manière la plus tragique qu’il soit. Je ne lui avais jamais pardonné, de m’avoir envoyé sur l’un de ses navires pour me séparer d’elle. Il avait réussi ce qu’il souhaitait. Il nous avait divisés et par sa faute je n’avais jamais pu dire à Eileen, tout ce que j’avais pu ressentir pour elle. Elle avait sûrement cru que je l’avais abandonné de mon plein gré, alors que c’était la bêtise la plus stupide. Je n’avais jamais désiré partir. Je n’avais voulu la quitter et me retrouver loin d’elle. C’était lui qui avait décidé pour moi. Je lui en avais voulu durant des années, d’avoir fait ça et je devais avouer que sa mort était un soulagement, le plus grand que j’avais ressenti depuis fort longtemps. J’en étais presque heureux, sûrement parce qu’il ne représentait plus rien pour moi, et cela depuis quatre ans. Enfin bref, cet aspect de ma vie faisait partie du passé, comme j’essayais de m’en convaincre, même si j’en avais fort du mal. Je devais me concentrer sur le présent, retourner à la situation actuelle et arrêter de ressasser à chaque fois, les souvenirs les plus douloureux de ma vie. J’étais dans l’obligation d’arrêter de repenser chaque jour à toutes ces choses horribles et qui me faisaient le plus grand mal. Il fallait que je me canalise et que je me focalise sur Ambre.
Comment allais-je faire pour la maintenir ici à mes côtés ? Il était certain, qu’elle n’allait jamais accepté de son plein gré de rester près de moi, dans ma chambre. Je la connaissais suffisamment pour savoir, que cela ne devait pas faire partie de ses désirs. Mais après tout, elle avait bien passé la nuit dans mon lit. Tout cela n’avait point de sens, voilà la seule chose dont j’étais certain à cet instant. Tout ce qui se produisait dans cette demeure, ne voulait rien dire. J’avais bien une idée des plus tordues pour la retenir et pour l’obliger à parler, cela risquait de me faire passer pour une personne détestable mais après tout, j’avais l’habitude. Je m’approchais doucement de l’endroit où elle se trouvait et me mis juste devant elle, posant une main sur la porte. J’étais certain qu’elle n’allait pas mettre longtemps avant de changer sa position. La proximité entre nos deux corps allait la gêner, encore plus que la situation avait l’air de la déranger et c’était parfait. A l’instant, où elle allait se pousser, j’allais pouvoir fermer la porte à double tour. Ambre Turner était ma prisonnière, pour quelques temps.
« Vous vous êtes trompées de chambre ? Croyez-vous un seul instant que je vais croire des foutaises pareilles et une explication aussi stupide ? Je pensais pourtant avoir été clair avec vous Ambre, je veux savoir la véritable raison de votre présence ici et je vais tout faire pour l’avoir. Vous savez sûrement ce que cela veut dire ? Je vais vous expliquer quand même. Vous n’allez pas sortir de cette chambre, jusqu’à tant que je sache la vérité. Je peux rester des heures durant, dans cette pièce à vous maintenir « prisonnière », vous savez. Par contre, dans votre cas, cela risque d’être plus gênant pour vous. Si vous ne finissez pas par apparaître auprès de votre famille, ils risquent de s’inquiéter, vous ne pensez pas ? Et si par malheur, il venait à découvrir que vous étiez dans ma chambre cette nuit, il est certain que les rumeurs sur votre compte vont aller bon train. C’est à vous de voir ma chère Ambre, chuchotai-je d’une voix suave à son oreille »
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Dim 29 Aoû - 5:24
DAN BLACK - SYMPHONIES
Ambre ne savait pas vraiment si c'était sa réponse qui l'avait fait partir dans des réflexions lointaines, mais en tout cas pendant un court moment Matthew avait l'air absent, perdu dans ses pensées. Elle n'essayait pas de savoir en quoi cela s'agissait, après tout elle n'y portait peu d'importance, elle ne voit pas pourquoi elle se préoccupait de la vie de Matthew, mais pendant ce moment "d'absence" elle détailla avec minutie le visage de Matthew. En réalité, elle ne l'avait jamais regardé attentivement, elle n'avait jamais remarqué que son visage était doux, beau. Peut-être que l'air dur qu'il se donne ou son attitude désagréable, avait brouillé la vue d'Ambre, ou plutôt l'envie de l'embêter l'avait empêché d'y faire attention, mais son visage était vraiment d'une beauté simple. Même si Matthew, était de mauvaise humeur, il faut dire que ce n'était pas un réveil qu'on vit tous les jours... mais son attitude reflétait surtout l'incompréhension totale. Ce qui était normale, après tout même Ambre, qui connaissait les vraies raisons, était complètement perdue par l'absurdité et l'incrédulité de la situation. Mais l'incompréhension sur le visage de Matthew, le rendait plus... charmant?
Elle détourna le regard quand Matthew revint à lui, se rappelant enfin de la réalité. Elle ne réagit pas lorsqu'il s'avança, et se retrouva donc coincer entre la porte et Matthew. Matthew qui rappelons-le, était toujours si peu vêtu, dévoilant sans honte son torse nu. Après tout, c'est normal, qui aurait honte d'un buste si bien musclé? A cette époque, il n'était pas dans les habitudes des demoiselles de profiter n'importe quand de l'anatomie masculine. Elle avait bien sur déjà vu des torses en vrai, mais rarement ils étaient si bien sculptés. Même les bustes des statues qui reflétait les proportions parfaites du corps humain, avait du soucis à se faire, car Matthew leur faisait concurrence. Ce n'était donc pas la premier buste qu'elle regardait... mais c'était le premier qu'elle pouvait observer d'aussi près, vu qu'elle avait le nez dessus tellement Matthew était proche. Ses bras étaient croisées contre sa poitrine, et il était tellement près d'elle, que si elle tendait légèrement les doigts, elle pourrait toucher ce buste d'Adonis. Alors oui, ce n'était pas habituel, Ambre n'était pas à son aise, mais elle ne le montrait pas, non à la place elle préférait faire face et répliquer.
- Je pense que physiquement, nous avons été assez proches pour la journée.. et pour quelques années.
Elle fit des gros yeux, et lui adressa un regard hautain, comme si être si près de lui, était comme une injure à sa personne. Elle se faufila pour se libérer de cette situation trop restreinte. "Vous vous êtes trompées de chambre ? Croyez-vous un seul instant que je vais croire des foutaises pareilles et une explication aussi stupide ? Je pensais pourtant avoir été clair avec vous Ambre, je veux savoir la véritable raison de votre présence ici et je vais tout faire pour l’avoir." L'apparence, l'hypocrisie étaient des plus importants. Lui faire sentir, lui faire croire, qu'elle contrôlait la situation, qu'elle n'était pas "soumise" par sa gêne était primordiale. Alors elle essayait de se sortir de cette situation, où il l'avait vu si déboussolée. Elle choisit donc d'utiliser l'humour, les railleries, pour se sortir de ce mauvais pas.
- Vous n'êtes pas très amusant au quotidien mais au réveil c'est encore pire il faut croire, cela ne m'étonne pas que les prétendantes ne se bousculent pas devant votre porte.
Voulait-elle le faire encore plus sortir de ses gonds? Empirer encore plus la situation? Si c'était le cas, alors elle s'y prenait parfaitement, car elle ne calmait pas la situation à provoquer Matthew ainsi. Mais pour sa défense, c'est naturel, c'est devenu une habitude maintenant, toujours chercher la petite bête pour l'agacer. Ambre, après s'être écartée de Matthew, était restée dos à lui. Elle vit volte face quand elle entendit un bruit de verrou. Rêvait-elle? Il venait d'en faire sa prisonnière, elle ouvrit légèrement la bouche, et fronça les sourcils en lui adressant un lourd regard de reproches. Elle n'était pas vraiment enchanter, par la tournure que prenait la situation. Elle serra les poings, elle n'était vraiment pas contente. "Je vais vous expliquer quand même. Vous n’allez pas sortir de cette chambre, jusqu’à tant que je sache la vérité. Je peux rester des heures durant, dans cette pièce à vous maintenir « prisonnière », vous savez. Par contre, dans votre cas, cela risque d’être plus gênant pour vous. Si vous ne finissez pas par apparaître auprès de votre famille, ils risquent de s’inquiéter, vous ne pensez pas ? Et si par malheur, il venait à découvrir que vous étiez dans ma chambre cette nuit, il est certain que les rumeurs sur votre compte vont aller bon train. C’est à vous de voir ma chère Ambre."
- Faites de moi votre prisonnière si cela vous fait plaisir... Mais n'oubliez pas à qui vous vous adresser! Vous pensez peut-être seulement me gêner en m'enfermant ici, mais au final c'est peut-être vous que vous gênerez le plus. Vous devez bien savoir que ma compagnie vous est insupportable, allez vous avoir assez de sang fort, pour me garder prisonnière? Je ne suis pas sure.
Elle lui lança un regard de défi. Elle n'allait pas abdiquer sans un minimum sauver le peu de fierté qu'il lui restait. Elle savait bien qu'elle avait perdu cette bataille, mais cela ne voulait pas dire qu'elle devait rendre les armes et se soumettre. Non Ambre préférait se battre jusqu'à la fin, même si la cause était perdue, au moins elle n'aura pas de regret et puis si elle pouvait causer quelques torts à son adversaire alors pourquoi pas.
- C'est sur que s'ils viennent à apprendre cet ... incident cela serait fort fâcheux, mais tout dépend de quelle version ils auront vent. Après tout, si vous affirmez que c'est moi, douce et parfaite Ambre à l'oeil du Capitaine, qui me suis introduite ici; mais que moi je lui fais part d'une autre version qui croira-t-il? Si en mentant bien, je lui dis que vous m'avez emmené de force dans votre chambre et m'avez faite prisonnière ! Peut-être qu'il croira ma version. Alors il vaut mieux pour nous deux, que cela ne se sache pas, que PERSONNE ne le sache.
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Mar 7 Sep - 22:24
LINKIN PARK - THE CATALYST
« Je pense que physiquement, nous avons été assez proches pour la journée.. et pour quelques années. » Son petit instant d’hésitation entre les derniers mots qu’elle avait prononcé, montrait peut-être la petite gêne qu’elle devait ressentir à cet instant, maintenant que nos corps étaient si proches l’un de l’autre. Proximité qui était loin de me déplaire pour le moment. Il fallait tout de même avouer, que la jeune miss était loin d’être désagréable à l’œil et à contempler. Surtout lorsqu’elle se trouvait dans une si tenue légère, dont on pouvait la débarrasser en seulement quelques secondes. Habillement bien différent des autres. En effet, il fallait bien avouer que les parures habituelles portées par les demoiselles étaient des plus imposantes et loin d’être facile à dévêtir. Il était vrai, que ces toilettes leur apportaient énormément de grâce. Elles paraissaient alors des plus sophistiquées et la plupart du temps, cela leur allait à ravir. Mais le naturel avait du bon tout de même, dans le cas d’Ambre en tout cas. La voir dans des vêtements aussi peu recherchés et simples, changeait les choses. Et j’étais forcé de constater, qu’une toilette comme la sienne à cet instant, lui donnait une allure des plus appréciables. Son corps tout entier regorgeait de naturel ce matin. Sa coiffure simpliste. Son maquillage inexistant. Son visage endormi. Elle était une beauté simple. Elle était des plus spontanées, ce qui avait l’air d’être une chose rare chez elle. En sa compagnie, j’avais toujours ce sentiment étrange et pénétrant, que chacun de ses gestes était prémédité, prévu à l’avance. Je n’arrivais pourtant pas à savoir si elle agissait de cette manière, seulement avec moi, ou si cet aspect d’elle-même était quotidien. La jeune miss avait beau avoir un nombre de défauts, assez grand, elle me devenait tout de même beaucoup moins détestable même dans cette situation, je n’arrivais plus à la haïr comme au tout début. Sa présence à mes côtes m’importunait de moins en moins. Elle était presque devenue « agréable ». Que s’était-il produit ?
« Je ne suis pas d’accord avec vous, ma chère Ambre. Ce n’est que le commencement, vous n’avez encore rien vu, lui chuchotai-je à l’oreille en souriant »
J’étais forcé d’avouer que pour une fois, je ne lui mentais pas. Contrairement aux nombreuses fois, où je ne faisais que baliverner en sa compagnie. Elle me devenait agréable et sentir son corps si près du mien, n’était point dérangeant.
« Vous n'êtes pas très amusant au quotidien mais au réveil c'est encore pire il faut croire, cela ne m'étonne pas que les prétendantes ne se bousculent pas devant votre porte. » Croyait-elle m’apprendre quelque chose en me disant que je n’étais pas amusant ? Je le savais pertinemment cela, que je n’étais pas la personne la plus drôle à fréquenter au quotidien. Il m’arrivait de l’être tout de même, et de prendre cette façade d’homme joyeux et gai. Mais ce n’était pas moi, ce genre de personnes. Au naturel, je ne me comportais pas comme tel. Il fallait que j’y m’oblige pour le devenir ne serait-ce que quelques minutes. Mais j’avais l’habitude après tout. C’était moi qui le désirais, après tout. La deuxième partie de sa phrase, me fit sourire. Imaginait-elle que les prétendantes que je pouvais avoir, je les avais amené dans le manoir des Leycester, prenant le risque de me faire surprendre ? Elle ne me connaissait pas. Je n’avais jamais agi de cette manière. Certaines de mes prétendantes, les seules à avoir duré quelques temps, je les avais longtemps courtisés et elles avaient eu la chance de découvrir ma couchette. Mais elles étaient peu nombreuses. Dans la majorité des cas, je trouvais toujours une solution pour ne point les ramener dans ma demeure. Et les choses ne changeaient pas à Meryton, même si pour le moment, je devais bien admettre que du côté de la séduction c’était plutôt calme. J’allais devoir remédier enfin à ça. Cela ne changeait rien au fait que la jeune Ambre se trompait littéralement. Je plaisais à la gente féminine, même si mon charme n’avait pas l’air d’avoir d’effet sur elle, elle était l’une des seules dans ce cas par ailleurs. Quant aux autres demoiselles, j’avais l’impression de parfaitement leur convenir et de savoir les courtiser, de la meilleure façon.
« Je n’ai jamais dit que j’étais drôle, jeune Ambre, vous vous faites encore beaucoup trop d’illusions à mon sujet. Vous risquez d’être fort déçue je crois. Ne vous inquiétez pas pour mes prétendantes, elles sont nettement plus nombreuses que vous ne pouvez le croire »
La proximité de mon corps près du sien gênait enfin la Miss Leycester. Elle s’écarta enfin de la porte, me laissant la possibilité de verrouiller la porte, ce que je m’empressais de faire. Je me tournais vers elle et pus la voir me lancer des regards remplis de reproches. Avait-elle imaginé un instant que je n’étais pas sincère lorsque je lui disais que j’allais la faire ma prisonnière et que j’allais devenir son tortionnaire ? Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement à cette idée. Elle serra ses petits poings, qu’elle était mignonne. Elle ne semblait vraiment pas contente et pourtant elle ne savait pas encore ce que j’allais lui faire vivre à présent que j’étais certain qu’elle n’allait pas s’enfuir.
« Faites de moi votre prisonnière si cela vous fait plaisir... Mais n'oubliez pas à qui vous vous adresser! Vous pensez peut-être seulement me gêner en m'enfermant ici, mais au final c'est peut-être vous que vous gênerez le plus. Vous devez bien savoir que ma compagnie vous est insupportable, allez-vous avoir assez de sang fort, pour me garder prisonnière? Je ne suis pas sure. » Elle n’imaginait pas à quel point, la faire devenir ma prisonnière me faisait plaisir. J’exaltais intérieurement même en l’imaginant me supplier de la sortir de sa cellule. Depuis tout ce temps, j’avais enfin le dessus sur la jeune Leycester et j’en étais fort heureux. Je ne pouvais même pas expliquer à quel point, cela me plaisait. Contrairement à ce qu’elle pouvait penser, je n’oubliais guère à qui j’avais affaire. Je la connaissais, je savais qui elle était et je voyais que pour le moment, elle ne semblait pas à l’aise de se retrouver enfermée dans la même pièce que moi. Que craignait-elle venant de moi ? J’allais juste lui faire vivre un enfer et j’adorais cette idée. D’ordinaire, c’était elle qui m’en faisait vivre un, je méritais bien une fois de retourner la situation à mon avantage. De plus, elle se trompait grandement. Je m’étais habitué à sa présence. Je ne pensais nullement faire cette confession, un jour, mais je ne pouvais pas nier plus longtemps. Le temps passait, les jours s’écoulaient et je m’accoutumais à l’avoir à mes côtés. Les attitudes, les remarques qui au tout début, m’apparaissaient comme exécrable, ne m’apportaient maintenant plus que des petites gênes. J’étais donc certain d’avoir le sang froid nécessaire pour la garder enfermée ici, je l’espérais fortement en tout cas. Et je comptais bien lui prouver de quoi j’étais capable. Après tout, elle me devait des explications et j’allais les obtenir.
« Vous retenir prisonnière m’apporte une certaine..jouissance je devrais dire. Croyez-vous cependant que j’ai oublié à qui je m’adressais ? Que d’illusions, ma chère ! Votre présence a beau m’être importune, j’ai réussi à rester un jour entier en votre compagnie à Londres, je ne vois pas pourquoi je n’y parviendrais pas aujourd’hui. J’ai suffisamment de sang-froid pour vous maintenir à mes côtes durant une éternité, dis-je en la fixant et en m’avançant vers elle »
Elle continuait de me regarder, espérant sûrement m’impressionner avec son petit air de défi. Pourtant elle avait déjà perdu cette bataille, il fallait qu’elle s’y fasse. J’étais sur mon terrain de jeu préféré, je ne pouvais nullement perdre cette partie. Et c’était bel et bien ce que j’allais lui prouver.
« C'est sûr que s'ils viennent à apprendre cet ... incident cela serait fort fâcheux, mais tout dépend de quelle version ils auront vent. Après tout, si vous affirmez que c'est moi, douce et parfaite Ambre à l'œil du Capitaine, qui me suis introduite ici; mais que moi je lui fais part d'une autre version qui croira-t-il? Si en mentant bien, je lui dis que vous m'avez emmené de force dans votre chambre et m'avez faite prisonnière ! Peut-être qu'il croira ma version. Alors il vaut mieux pour nous deux, que cela ne se sache pas, que PERSONNE ne le sache. » La jeune Ambre était futée, elle me « menaçait » indirectement mais elle ne pouvait guère se douter que son discours n’avait aucun impact sur moi. Il était vrai que si elle racontait sa propre version des faits au Capitaine Leycester, il risquait fortement de croire sa nièce plutôt que moi, mais après tout, cela était-il important ? Je ne vivais pas à Meryton et j’étais un homme qui plus est. Je pouvais commettre tous les actes que je désirais, jamais ils n’auraient un impact sur ma réputation. Néanmoins, si elle arrivait à les convaincre que je n’étais qu’un tortionnaire sans scrupules, il me restait toujours un moyen de me sauver : la fuite. Ce n’était point parce que je ne pouvais pas retourner dans la demeure familiale des Livingston, que j’étais dans l’obligation de rester dans le village de Meryton. Il y avait pleins d’autres contrées et d’autres villages, non loin de Hertford. Sa menace n’avait donc point d’impact sur la personne que j’étais. Elle avait pourtant l’air de l’imaginer.
« Ô que oui cela risquerait d’être très fâcheux, ma chère, je n’ose point imaginer ce qui pourrait se produire pour moi si jamais cela venait à se voir. Je risquerais de me retrouver sans demeure où vivre, quel immense désagrément, déclarai-je en riant. Voyez-vous ma chère Ambre, je n’ai rien à perdre contrairement à vous. Même si vous racontez tout à votre oncle, et qu’il vous croit, la situation n’en sera pas des plus embarrassantes pour la personne que je suis. Je ne vis pas à Meryton et je ne suis pas une femme, je peux disparaître de ce village en quelques secondes, je suis libre d’aller où bon me semble. Contrairement à vous, Miss, dis-je en la regardant. Je vous repose donc la question : Etes-vous prête à m’expliquer, pour quelles raisons vous vous êtes glissée dans ma couchette ? Ou vais-je devoir vous arracher les explications que j’attends en vous torturant par tous les moyens que je possède ? Demandai-je en la fixant
Reputation Famille: Leycesters Age du personnage: 20 yo. Relations :
Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Mer 8 Sep - 21:48
PHOENIX - ROME <333333333
« Je ne suis pas d’accord avec vous, ma chère Ambre. Ce n’est que le commencement, vous n’avez encore rien vu. » Ambre se mordit la joue pour réprimer un frisson des plus désagréables, qu'avait-il donc à installer tant de proximité, lui qui d'habitude, s'enfuyait en la voyant. Elle se rappela de ce pique-nique en plein air, où il s'était même levé pour essayer de la fuir. Et maintenant la voilà, entre lui et la cloison, un rien les séparant. Après peut-être qu'elle pouvait s'en prendre qu'à elle-même, elle se doutait bien, que tôt ou tard il répliquerait, peut-être cette proximité était sa façon de rentrer réellement de son jeu. Mais son petit sourire, faisait monter une secrète envie de violence chez Ambre, ce petit sourire qu'elle trouvait agaçant et qui pourrait la faire sortir de ses gonds. Mais non, même si elle réprime une envie qui oscille entre lui donner des coups, ou bien se coller à lui, elle est assez forte pour contrôler ses envies stupides et irrationnelles. Même si elle ne le comprenait pas encore, le charme de Matthew avait un impact conséquent sur sa personne, seulement elle était aveuglée par sa fierté, et sa passion de l'embêter dès que cela est possible. Mais un jour, et peut-être plus proche qu'elle ne le veut, Ambre comprendra que ce n'est pas seulement embêter Matthew qu'elle apprécie, mais beaucoup plus. Et quand elle réalisera ceci, alors cela sera très dur à encaisser. « Je n’ai jamais dit que j’étais drôle, jeune Ambre, vous vous faites encore beaucoup trop d’illusions à mon sujet. Vous risquez d’être fort déçue je crois. Ne vous inquiétez pas pour mes prétendantes, elles sont nettement plus nombreuses que vous ne pouvez le croire »
- Je ne suis pas la seule à faire fausse route alors. En effet, pour être déçue par vous, il faudrait déjà que je vous porte une attention, une espérance particulière. Et heureusement ce n'est pas le cas, quelle espérance pourrais-je entretenir pour un homme qui se vante du nombre de ses conquêtes. Cela vous réjouit-il de jouer avec ses prétendantes? Est-ce une quête sans fin? Un jeu?
Ambre avait ajouté cela avant de s'éclipser, et de gagner une distance raisonnable avec le buste dénudé de Matthew. Elle soutenait son air de défi, et de reproches. Elle sentait bien que Matthew sentait sa victoire à porter de main, mais même s'il allait gagnait cette bataille, qu'il ne se réjouisse pas si vite, Ambre n'allait pas se démonter si vite. Non, elle ferait tout pour gagner du temps, et retarder la confidence qu'elle devait lui faire. Car oui, elle était réaliste, Matthew ne la laisserait pas sortir tant qu'elle ne lui aurait pas expliqué les raisons de sa venue. Elle ne pouvait pas lui reprocher d'exiger des explications, mais elle n'appréciait pas la façon dont il la forçait, et cet air agaçant qu'il prenait. Cet air, où sa confiance en lui était bien trop prononcé, certes il avait le contrôle de la situation, mais ce n'était pas une raison pour l'afficher aussi honteusement. Bon bien sur, Ambre serait à sa place, s'y serait pris exactement comme lui. Quoi de meilleur, que de sentir sa supériorité face à son interlocuteur. Mais, ce n'est pas parce qu'elle l'aurait fait, qu'il devait lui faire subir ça. Non, elle n'aimait pas vraiment cette idée de parité.
« Vous retenir prisonnière m’apporte une certaine..jouissance je devrais dire. Croyez-vous cependant que j’ai oublié à qui je m’adressais ? Que d’illusions, ma chère ! Votre présence a beau m’être importune, j’ai réussi à rester un jour entier en votre compagnie à Londres, je ne vois pas pourquoi je n’y parviendrais pas aujourd’hui. J’ai suffisamment de sang-froid pour vous maintenir à mes côtes durant une éternité. » Ambre afficha un petit sourire en coin, malicieux, coquin. Cette réplique l'amusait. Même si pourtant ce qu'il lui disait n'était pas des plus amusants, vu qu'il lui assurait qu'il ne craquerait pas et que par conséquent elle sera bien forcée de tout lui avouer, mais .. pour une raison inexpliquée, elle ne put s'empêcher de sourire. Elle tourna légèrement la tête, pour cacher ce sourire étrange et l'observa du coin de l'oeil s'avancer. Ambre tourna les talons et se dirigea vers le fenêtre où les rideaux étaient encore tirés. La lumière filtrait seulement par une légère fente. Une fois devant la fenêtre, elle se mit sur la pointe des pieds, et leva les bras, pour tirer au maximum le rideau, d'un côté puis de l'autre. Et en faisant ça, la lumière jaillit dans la pièce, une lumière vive, éblouissante.
Ambre ne se doutait pas, qu'elle venait d'offrir une vue très agréable à Matthew. Elle qui ne portait qu'une tenue légère blanche, la lumière avait traversé le tissu et avait dévoilé très nettement ce que masquait le vêtement. Matthew avait pu voir, lorsqu'elle ouvrait les rideaux, les formes simples mais voluptueuses de la jeune femme. Des formes, retraçant des courbes délicieuses et attirantes. Etant légèrement de profil, l'ombre de la silhouette qu'elle avait montré à Matthew était juste parfaite: que ça soit les courbes de son buste ou encore celles de ses hanches, rare seraient les hommes qui resteraient de marbre devant se spectacle. Elle se retourna, pour lui faire face,et s'éloigna de cette source de lumière, mettant fin à ce beau spectacle.
- Je me doutais bien, que notre escapade à Londres, même si vous le niez, vous avez plu... mais j'étais loin de me douter que cela vous aviez autant charmé. Une éternité à mes côtés, ce n'est pas rien.
Elle émit un petit rire cristallin. Elle jouait sur ces mots, juste pour l'embêter gentiment. Il n'y avait plus rien d'agaçant, enfin plus vraiment, dans ses répliques, c'était plus des remarques appuyées sur de joyeuses moqueries, que sur des paroles cassantes. Ambre l'écouta attentivement, alors qu'il ne lui épargnait aucunes de ces menaces, qu'elle savait vraie. Après tout, elle savait à quoi s'attendre, même si on croyait sa version, il n'y perdrait rien même en étant coupable, alors qu'elle perdrait tout même en étant innocente. Voyez donc pourquoi elle ne portait que peu d'importance à la parité. Alors qu'il parlait, un frisson fit frémir tout son corps. Ce n'était pas ce qu'il disait, mais elle était habituée à sa sortie du lit, de se faire habiller chaudement par les domestiques. Elle n'était pas habituée à rester si longtemps hors du lit, dans une tenue si légère et les pieds nus. D'ailleurs elle pensa un moment, au domestique qui avait du découvrir son lit vide.. mais elle ne se faisait pas de soucis, ils ne s'en inquiéteront pas. Ils se diront sans doute, que le jeune miss, s'était encore octroyée une promenade très matinale comme elle avait l'habitude de faire, c'était le moment idéal pour observer l'éveil de Meryton, et elle était au calme. Elle s'avança vers la couchette de Matthew, et attrapa brusquement une couverture et s'enroula dedans. Le lit de Matthew ressemblait maintenant à un panier de chat, Ambre leva la tête vers lui, lui adressant une moue désolée, et se mordilla la lèvre. « Je vous repose donc la question : Etes-vous prête à m’expliquer, pour quelles raisons vous vous êtes glissée dans ma couchette ? Ou vais-je devoir vous arracher les explications que j’attends en vous torturant par tous les moyens que je possède ? »
- Me torturer? Ma curiosité attisée par ses moyens de torture énigmatique, me pousse à vous avouer que non, je ne suis pas prête à vous avouer quoique ce soit.
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Jeu 9 Sep - 22:52
HANS ZIMMER - NOW WE ARE FREE
« Je ne suis pas la seule à faire fausse route alors. En effet, pour être déçue par vous, il faudrait déjà que je vous porte une attention, une espérance particulière. Et heureusement ce n'est pas le cas, quelle espérance pourrais-je entretenir pour un homme qui se vante du nombre de ses conquêtes. Cela vous réjouit-il de jouer avec ses prétendantes? Est-ce une quête sans fin? Un jeu? » J’avais pourtant l’infime impression, même minime que je ne faisais guère fausse route lorsqu’il s’agissait d’Ambre. J’avais bel et bien compris, que son unique but était de me provoquer, de m’exaspérer, jusqu’à l’instant où je finirais enfin par craquer. Chose qui ne s’était guère produite pour le moment ! Le sang froid dont je faisais preuve m’étonnait grandement néanmoins. L’impulsivité qui animait l’homme tout entier que j’étais, était légendaire, contrairement à mon calme. Nonobstant, dans le cas présent avec la chère Ambre, j’étais assez compétent pour dissimuler chaque parcelle des pensées désobligeantes que je pouvais ressentir à son égard. Même si en cette matinée, je n’arrivais pas ou plus, je ne le savais guère, à éprouver un sentiment antipathique pour la Miss Leycester. Elle avait beau avoir ce comportement toujours aussi désagréable et détestable en ma présence, ces paroles et ces gestes n’avaient plus d’impact et ne m’atteignaient plus. Ô non, je n’étais guère en train d’avouer que l’indifférence était devenue le seul sentiment que je pouvais ressentir pour elle. Je pouvais bien sentir que ce n’était point le cas, et que dans la situation actuelle, cela était complètement différent.
Chaque geste qu’elle commettait, chaque parole qu’elle déblatérait, étaient complètement superficiels, comme si elle ne faisait que réciter une pièce de théâtre qu’elle avait apprise, par cœur, comme une jeune enfant. Je n’arrivais pas à savoir si j’étais dans le faux, mais si ce n’était point le cas, cela voulait bien dire qu’elle m’accordait une attention ou une espérance particulière. Peut-être tout cela était-il complètement inconscient de sa part, mais je n’arrivais pas à croire que la seule chose qu’elle pouvait ressentir à mon égard était l’indifférence la plus totale. Elle ne se comportait guère, comme une demoiselle ne s’occupant point de ma personne. Il était possible, que je fasse fausse route mais j’avais cette intime conviction qui me faisait penser que ce n’était pas le cas.
« Cela vous réjouit-il de jouer avec ses prétendantes? Est-ce une quête sans fin? Un jeu? » Elle avait réussi à me cerner presque totalement. Le personnage que je jouais au quotidien, commençait à ne plus lui être inconnu. Je devais bien admettre que j’aimais jouer avec la gente féminine. Je courtisais les demoiselles espérant m’attirer leur grâce, et lorsque cela était le cas, il m’était alors très facile de les séduire pour parvenir à mes fins. Après tout, les Miss et les Lady étaient très souvent les personnes les plus influençables et naïves que l’on pouvait trouver. Elles avaient des convenances, des règles à respecter et une morale qui leur interdisait à accomplir certains actes charnels, mais une partie de leur être cherchait à s’en défaire. Je ne faisais que les aider à devenir d’autres personnes. Ce n’était guère ma faute si plus tard elles regrettaient leurs actes, je n’avais jamais forcé personne à faire partie de ma liste de prétendantes. Elles avaient toutes été..consentantes et jamais l’une d’entre elles ne s’étaient plaintes. Pour le moment en tout cas. Je ne savais pas vraiment ce que ce jeu m’apportait, à part le fait qu’à chaque instant passé avec l’une de ces jeunes femmes, je ne pensais enfin plus à Eileen. Durant ces moments, elle disparaît presque complètement de mon esprit. Sa voix que j’avais l’habitude d’entendre de manière continuelle n’était plus qu’un petit chuchotement agréable que je parvenais presque à contrôler. C’était étrange, je le comprenais bien mais pourtant c’était la seule issue que j’avais trouvé pour guérir les maux qui me blessaient à chaque instant de mon existence. J’étais incapable de survivre sans ces moments de répit que la séduction pouvait m’apporter mais je n’allais pas me risquer à l’avouer à Ambre. Elle en savait déjà bien trop sur la personne que j’étais, et sur celle que je faisais semblant d’être.
« Allez-vous me faire croire ma chère Ambre que vous ne m’accordez aucune attention ? Ô je crois bien, que vous êtes en train d’essayer de me duper, avec cette foutaise que je ne peux point prendre pour vraie ! Vous avez passé tellement de temps à essayer de rendre ma vie inconfortable, Miss, qu’il est évident que vous m’accordez de l’attention, ne serait-ce qu’involontairement. Le nier, ne serait point une bonne chose pour vous, dis-je en lui souriant. La séduction n’est pas seulement un jeu, c’est un plaisir et pour vous répondre, il est vrai que courtiser et charmer ces jeunes demoiselles apporte une certaine délectation, dont il me serait incapable de me séparer »
La Miss Leycester finit par reculer, elle cherchait clairement à s’éloigner de moi. Avait-elle peur de quelque chose, ou faisait-elle semblant de battre en retraite pour que je la laisse enfin tranquille ? Cet air de défi qu’elle me lançait suffit à me convaincre, qu’elle n’était guère prête à avouer qu’elle allait perdre cette bataille et qu’elle serait la grande perdante aujourd’hui. Son caractère de femme « forte » allait sûrement l’obliger à ne pas montrer son infériorité face à moi, son adversaire. Pourtant, je n’allais pas risquer de lui donner suffisamment d’armes pour qu’elle reprenne confiance en elle, ne serait-ce que légèrement. J’aimais la sentir affaiblie et gênée par ma présence et par la proximité de nos corps, qu’elle cherchait clairement à fuir. C’était plaisant de la contempler dans ces instants et j’allais tout faire pour que cela dure encore quelques temps. Je la laissai mettre de la distance entre nos deux personnes. J’allais la laisser croire qu’elle pouvait gagner, simplement pour augmenter le plaisir que j’aurais lorsque je remporterais la victoire contre elle.
Ambre se dirigea vers la fenêtre. Que comptait-elle faire ? Sauter pour se sauver de mon emprise ? Je souris légèrement à cette pensée plutôt comique. Pourtant, une fois près de la baie, elle se mit sur la pointe des pieds et tira fortement le rideau. Ce qui eut pour effet d’illuminer la pièce par un rayon de lumière. Faisceau qui vint aussi traverser son corps et sa tenue si … blanche et transparente. Avait-elle prémédité ce geste qui me laissait contempler la perfection de ses courbes à la fois simples mais pourtant si gracieuses ? Je ne le savais guère mais j’étais forcé d’admettre que cette vue des plus agréables était loin de me laisser de marbre et loin de me déplaire par ailleurs. Après tout quel homme censé pouvait trouver ce spectacle sans intérêt ou déplaisant ? Ambre avait beau n’être encore qu’une jeune femme, elle avait pourtant un corps des plus délicieux qu’il m’avait été donné de voir. Je ne pus m’empêcher de sourire. Néanmoins, la Miss finit par se retourner et par s’éloigner presque instantanément du rayon lumineux. J’étais forcé de constater que cette contemplation m’avait plu et pas qu’un peu.
« Je me doutais bien, que notre escapade à Londres, même si vous le niez, vous avez plu... mais j'étais loin de me douter que cela vous aviez autant charmé. Une éternité à mes côtés, ce n'est pas rien. » Un petit rire sortit de ma bouche lorsqu’elle finit de parler et de déblatérer autant de bêtises en une seule phrase. Qu’elle pouvait être comique par moment ! Croyait-elle elle-même les foutaises qu’elle venait de prononcer ou faisait-elle semblant ? J’espérais pour elle, que tout ceci faisait partie de son « plan » et qu’elle n’était point sérieuse. Dans le cas contraire, elle risquait d’être fort déçue. Durant la journée que nous avions passé à Londres, sa présence avait beau ne point m’avoir dérangé, ce n’était guère pour autant qu’elle m’avait charmé ou plu. Les seuls instants où j’avais éprouvé de l’intérêt envers elle durant ce long jour, avait été quand elle avait enfin daigné à s’endormir. Le calme et le silence, qui s’en étaient suivis étaient des plus reposants et des plus agréables. Ils avaient malheureusement été bien trop courts à mon goût.
Passer une éternité aux côtés d’Ambre devait apparaître comme un sentiment à la fois bon et mauvais. Il devait y avoir de bonnes choses, et d’autres nettement moins agréables. Comme toujours, lorsqu’il s’agissait d’elle. Elle était capable, je crois, du pire comme du meilleur. Chaque jour, elle jouait une partition aléatoire de son propre comportement, contemplant sûrement le résultat. Néanmoins, je n’avais guère pour ambition de finir mes jours, à ses côtés comme j’aimais à lui faire croire. Je jouais simplement avec elle, comme elle avait l’air d’adorer le faire avec moi. Le jeu n’était guère attirant, lorsque nous n’avions pas de partenaire avec qui « s’amuser » quelques instants.
« Voyez-vous ma chère, je ne saurais qualifier ce que cette journée à Londres m’a procuré, c’était si..intense que je ne saurais le décrire je crois. Je ne pouvais vous cacher cela plus longtemps, déclarai-je en me moquant le sourire aux lèvres. Trêve de plaisanteries, Ambre, je ne saurais comment vous l’expliquer mais il faut nettement plus qu’une journée à Londres pour me charmer, ou pour chercher à me séduire. Je ne suis pas un homme qui tombe facilement sous le charme de quelque chose ou de quelqu’un. Si vous ne vous décidez pas à enfin parler, l’éternité à mes côtés risque de vous paraître bien longue et désagréable »
Le corps de la jeune Leycester fut pris d’un frisson assez fort. Elle se dirigea vers ma couchette et s’enroula dans ma couette. Apparemment, l’air frais de ma chambre n’avait pas l’air de lui convenir, elle qui était habituée à ce que ses domestiques s’occupent tout le temps d’elle. Elle m’adressa une moue désolée qui se voulait sûrement touchante, et qui eut pour effet de me faire sourire. Elle savait se montrer adorable, c’est pourquoi je ne comprenais guère pourquoi elle ne se comportait pas plus souvent de cette manière. Préférait-elle qu’on la trouve détestable à souhait ? Malgré tout, je n'avais point l'envie de lui dire de retirer la couette de son corps frêle. J'avais beau être un personnage guère appréciable, je ne désirais pas la voir mourir de froid. Pas aujourd'hui en tout cas.
« Me torturer? Ma curiosité attisée par ses moyens de torture énigmatique, me pousse à vous avouer que non, je ne suis pas prête à vous avouer quoique ce soit. » Sa réaction était des plus prévisibles. Je crois même que j’aurais pu la prévoir, si seulement j’y avais réfléchi quelques instants. Ce qui n’avait pas été le cas, par ailleurs. Sa curiosité légendaire et son côté téméraire la poussaient à vouloir découvrir comment j’allais m’y prendre pour lui soutirer les explications que j’attendais tant. Et j’étais forcé d’avouer, que je n’avais pas d’idées exactes des moyens que j’allais employer. Je souhaitais simplement la pousser suffisamment dans ses retranchements, la gêner en restant toujours près d’elle pour qu’elle m’explique enfin. Je ne savais pas encore si cela allait être suffisant pour qu’elle parle mais je l’espérais. Néanmoins, je n’allais guère prendre le risque de lui montrer que je ne savais toujours pas comment agir pour lui soutirer des informations. J’allais donc devoir faire semblant, comme toujours.
« Votre curiosité devrait être un peu moins aiguisée, vous risquez d’être déçue par ce que vous allez découvrir. Les moyens de torture que j’emploie ne vont pas vous apparaître comme étant…. Agréables je pense. A moins que vous aimiez ressentir ce sentiment de souffrance et de gêne. Dans ce cas, vous allez être servie ma chère Ambre »
Reputation Famille: Leycesters Age du personnage: 20 yo. Relations :
Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew Ven 10 Sep - 22:17
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« Allez-vous me faire croire ma chère Ambre que vous ne m’accordez aucune attention ? Ô je crois bien, que vous êtes en train d’essayer de me duper, avec cette foutaise que je ne peux point prendre pour vraie ! Vous avez passé tellement de temps à essayer de rendre ma vie inconfortable, Miss, qu’il est évident que vous m’accordez de l’attention, ne serait-ce qu’involontairement. Le nier, ne serait point une bonne chose pour vous. » Matthew voyait plus clair dans son jeu, que Ambre ne le pensait. Ses pensées visaient juste, le quotidien d'Ambre, était telle une grande pièce de théâtre. Où installée derrière une carapace solide et redoutable, elle tirait les ficèles de l'image qu'elle donnait. Ambre haussa les épaules, son expression était désinvolte et déroutante, elle avait ce petit sourire au coin de la lèvre, mais pourtant on ne saurait dire si celui-ci exprimait de l'amusement ou de la moquerie. Elle ne souhaitait pas, commencer une dispute puérile, comme ils n'arrêtaient pas d'en faire depuis le début. Certes c'était souvent elle, en le provoquant, qui en était à l'origine, mais ce matin, elle n'en avait pas la force. Tout simplement, car même si en apparence, elle semblait plus forte, comme si la Ambre forte et impénétrable, avait rapidement remplacé celle qui s'était trouvé plus frêle et gênée, un instant auparavant. Même si son attitude, ne reflétait plus aucun malaise, cela ne signifiait pas que son angoisse n'était plus présente. Au contraire, au fur et à mesure, qu'elle lui répondait, et qu'elle l'éloignait du sujet fâcheux, elle savait très bien, que ces questions reviendraient au galop. Elle gagnait du temps, mais c'était au final pire. Peut-être fallait-il tout avouer, et pouvoir se terrer dans son lit, attendant que la honte disparaisse un peu. Mais cela lui était impossible, tout son l'être l'en empêchait. Elle ne pouvait pas abandonner la partie si facilement, cela allait à l'encontre à tous ses principes.
- Je pense qu'à trop jouer avec la gente féminine, vous ne prenez plus guère le temps d'observer. Les regards superficiels, que vous portez, doivent vous faire oublier, que toutes les femmes, ne sont pas seulement une distraction. Ainsi, j'espère pour vous, que vous ne réalisez pas seulement maintenant que il est possible que je ne joue pas franc jeu avec vous et que je puisse vous duper. J'ai bien peur que vous faites de fausses idées sur l'intention que je vous porte. L'ennui à raison de mon acharnement envers vous, vous êtes juste une simple occupation. Ainsi oui, je ne peux être déçue par vos actes, ils m'importent guère; on sait tous deux que c'est réciproque, alors ne vous bornez pas à me dire quelles choses sont bonnes pour moi, je crois que vous n'en savez rien, surtout que je ne peux nier quelque chose qui n'est pas.
Comme au théâtre, Ambre s'était emportée dans cette tirade. Elle l'avait dit d'une façon des plus démunies d'expression, un ton très neutre, alors que pourtant les choses qu'elle disait, touchaient des points sensibles. Elle lui reprochait clairement son estime relativement basse de la gente féminine, et le prenait mal personnellement. De quel droit croyait-il possédé pour se jouer avec "délectation" de toutes ses courtisanes. Mais est-ce vraiment ce mépris de la gente féminine qu'elle lui reprochait, ou le fait qu'il l'ai mise dans le même panier? Connaissant Ambre, ça serait plutôt la deuxième possibilité, elle était terriblement offensée qu'il la voit comme une de ses prétendantes, qui lui casserait le pied juste car elle était en quelque sorte séduite. C'était absurde...! Il n'y avait aucune ambiguïté dans l'attention qu'elle lui portait, et elle était très vexée qu'il la voit comme une miss-coeur-d'artichaut qui ne sait même pas résister à un homme séduisant. Cependant... si cela l'offensait autant, c'est peut-être que ... il y avait du vrai là-dedans? Mais non, Ambre niait catégoriquement.
« Voyez-vous ma chère, je ne saurais qualifier ce que cette journée à Londres m’a procuré, c’était si..intense que je ne saurais le décrire je crois. Je ne pouvais vous cacher cela plus longtemps. Trêve de plaisanteries, Ambre, je ne saurais comment vous l’expliquer mais il faut nettement plus qu’une journée à Londres pour me charmer, ou pour chercher à me séduire. Je ne suis pas un homme qui tombe facilement sous le charme de quelque chose ou de quelqu’un. Si vous ne vous décidez pas à enfin parler, l’éternité à mes côtés risque de vous paraître bien longue et désagréable » Ambre sourit en l'entendant répliquer. Dans un geste théâtrale elle plaqua sa main au-dessus de son sein, sur son coeur, comme si elle était profondément touchée par cet aveux. Elle soupira quand il annonça cette trêve de plaisanterie. Lui pourtant qui commençait à être plus amusant, et moins pesant, voilà qu'il recommençait avec ces beaux discours. Sa prétention était donc sans fin face à Ambre, on le dirait bien. Quand il n'accusait pas Ambre, de lui porter une intention autre que de l'indifférence, il lui expliquait qu'elle ne pouvait le charmer en un jour. Comme si cela l'intéressait! Elle ne voyait pas du tout pourquoi elle aurait envie de le charmer! Diantre quelle idée! Mais si elle le voulait, alors elle était persuadée qu'elle le pourrait. Matthew n'était pas le seul à avoir un égo fort dans cette pièce, non Ambre croyait plus que tout en elle-même.
- Mon cher, fi! Arrêtons de se remémorer cette journée si parfaite, rien que d'y penser me noierait dans un bonheur tellement immense, qu'il serait même dangereux. Ce n'est pas que je prends plaisir à vous contredire, ni même que je veuille vous flatter. Mais j'ai connu des choses beaucoup plus désagréables que votre compagnie. Même si celle-ci n'est pas des plus réjouissante, je suis sur que j'aurais la force de surmonter cette éternité avec vous.
Si Matthew, voulait vraiment plonger de nouveau Ambre dans un sentiment de souffrance et de gêne, il devrait trouver un autre moyen ou alors des paroles beaucoup plus persuasives. Car l'habitude d'Ambre à toujours vouloir le dernier mot, la poussera toujours à renchérir sur ses dires, et cette histoire pourrait ne pas voir la fin. Matthew, en s'avançant vers Ambre, s'était quelque peu éloigner de la porte, de son issue de secours. Elle savait bien que cela était trop beau, mais cela ne coutait rien d'essayer. Discrètement elle se rapprocha de ce symbole de liberté, l'air de rien, affichant une moue innocente. Mais comme elle se doutait bien, Matthew lui barra la route, Ambre soupira mais rit. Elle avait l'impression de retourner en enfance et de jouer au chat et à la souris. Elle se planta devant Matthew, les bras croisés, l'air résigné.
- J'ai bien peur que nous rencontrons un fâcheux problème. Une réelle impasse. Vous ne me rendrez ma liberté seulement après avoir entendu mes confessions. Mais cela n'arrivera jamais. Il va falloir que l'un de nous se dévoue, et se montre plus sage que l'autre. Car ce n'est pas avec vos menaces et votre torture de pacotille qu'on risque de sortir de cette impasse.
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Sujet: Re: Every night is exactly the same ... & Matthew