Encore une balade dans le parc. C'était censé être une parmi tant d'autre. D'habitude à cette heure la il n'y avait pas âme qui vivre et c'était bien pour cela que William était la. Pour reposer sa tête dans le calme de la nature. Encore quelques centaines de mètres et il allait faire demi-tour. Mais le destin avait prévu autre chose.
William marchait seul, et le silence transperçait la brume du matin. Mais il entendit comme une musique. Cela le fit penser au mythe d'Ulysse, à l'appel des sirènes. C'était un son si doux à ces oreilles qu'il ne doutait pas qu'il était la juste pour le séduire et l'attirer. Mais impossible de reconnaître ce bruit. Pas le chant des oiseau, c'était trop top pour cela. Pas une chanson, le son était trop lent. A moins que ce soir les bruits du village porter par le vent. Il laissa la dernière option enfouis dans son cerveau. Non sa maladie ne le rendait pas fou, et il n'avait ni bu ni fumer depuis des jours. Donc aucune hallucination possible.
Maintenant il devait ce prouver à lui même qu'il ne devenait pas fou. Pour cela il continua à marcher, mais en tendant bien l'oreille cette fois si. C'était devenu comme une quête, où comme un défis personnel. Et il allait le relever avec brio. Pas question de rentrer à la maison bredouille. Il pris une grande inspiration et allongea ces enjambés.

Partis à la poursuite de la sirène.

Son souffle commença à ce faire rapide alors qu'il escaladait un talus. Il ce rapprochait du but. Le son ce rapprochait, il pouvait entendre des mots maintenant. C'était la voix d'une femme. Mais que faisait une femme à cette heure ci dans le parc? Les gens ici avaient de drôles d'habitudes et de drôles de coutumes. Mais il allait continuer sa quête. Il marcha encore pendant quelques minutes. Les sons étaient plus distincts maintenant, il commençait à entendre la rythmique. C'était des phases, de longues phrases, entrecoupées de brefs respirations. Quelqu'un lisait où récitait un poème à voix haute. Encore quelques mètres et il serrait vraiment capable d'en comprendre le sens. Son coeur s'affolait, il allait trouver ce qu'il cherchait depuis quelques minutes. C'était à la fois exaltent et à la fois reposant.
C'est alors qu'il l'a vit. Cette jeune femme, les cheveux reflètent l'aube, adossée à un pin parasol. Qu'elle était belle dans la clarté du matin. Comme prévu elle tenait dans les mains un livre qu'elle ce lisait à haute voix de sa voix douce. Elle semblait prendre plaisir à cette lecture solitaire. Elle était tellement concentré qu'elle ne le vit pas. Et William n'avait pas envie de troubler ce moment de perfection cette beauté naturel. Cette pureté. Elle lisait un classique, et le vent portait ces mots jusqu’à lui.
Il décida donc de s'asseoir lui aussi sous un pin, et d'écouter. La lecture était sa vie, et écouter la jeune femme allait être un plaisir.
Il ce laissa donc bercer par la musique des mots et laissa son esprit vagabonder. Il allait pouvoir faire plein d'hypothèse sur la jeune femme.
En tout cas, il reviendrait demain, voir si elle aussi reviendrait.

"Le rendez vous est pris" murmura-t-il au vent.

Le soleil levant allait être le seul témoin de cette promesse, sauf si la beauté le découvrait en train de l'espionner...