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Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et Lynn était heureuse ! Pourquoi vous me demanderez vous ? Tout simplement parce qu’après plusieurs jours de pluie intenses, Lynn avait pu enfin mettre le bout de son nez dehors. Cela peut vous paraitre fantaisiste et futile, mais Lynn aimait les choses simples, alors ne venez pas lui interrompre son bonheur. Même si ce dernier devait être le plus court de sa vie. Chaque minute comptait, chaque instant pouvait devenir un instant mémorable. Ainsi allait la vie pour Lynn. Certes son bonheur n’était pas à son comble, certes, elle attendait toujours avec impatience les retrouvailles avec sa sœur, mais pour l’heure, elle souriait à la vie. Elle pouvait enfin sortir. Elle alla se balader dans le centre de Meryton, jusqu’à arriver au théâtre. Jamais encore, elle n’y avait vu une représentation. Elle s’imaginait que l’on y jouait des scènes dramatiques mêlées à un romantisme parfait. Un romantisme auquel, elle pourrait y gouter un jour. Oh oui, un jour elle vivrait le parfait amour. Inconsciente, naïve, Lynn rêvait un peu trop.

Arrivée devant le théâtre, elle alla se poster devant les portes de ce dernier. Malheureusement, il était fermé, elle avait tenté d’ouvrir les portes mais sans succès. Rien n’y faisait, elle ne pouvait pas y entre. Petite déception de la journée, Lynn fit la moue. Elle regarda sur les côtés, et y découvrit une femme. A ses vêtements, Lynn devina qu’il devait s’agir là d’une grande dame. Une de ces dames que l’on voyait très souvent en ville. Pouponnée, maquillées, coiffée et habillée comme des reines. Jack se moquait souvent de ces femmes. Mais Lynn avait tout de même du respect pour ces femmes, enfin pas pour toute. Certaines ressemblaient tout de même à pas grand-chose. Trop d’artifices tués le naturel. Chose que Lynn ne pouvait pas faire, elle n’aimait pas réellement le maquillage. Elle en mettait le strict nécessaire, juste assez pour rehausser le teint de son visage. Tout comme les vêtements, une simple robe sans trop de dentelle suffisait, si bien que ce n’était pas l’avis de certaines…. Mais tandis que Lynn dévisageait cette femme, elle tenta de savoir si elle la connaissait. Malheureusement non, elle était incapable d’y mettre un nom. C’était peut être une femme de passage, ou une nouvelle arrivante. Ainsi, sous le joug de la curiosité, Lynn s’avança pour mieux dévisagée cette femme. Elle était trop curieuse, et voulait tout savoir. Qui pouvait-elle bien être ? La curiosité finirait un jour par la tuer. Une fois assez proche de cette femme, elle la salua comme il se devait ou non. A son geste, elle accompagna ces mots :

« Bonjour Madame, quel temps magnifique, vous ne trouvez pas »

Etait-ce réellement une bonne chose que Lynn prenne les devants et engage la conversation avec cette femme ? Lynn allait très bientôt le découvrir à ses dépens.