Remember Austen, RPG du XIXe
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MessageSujet: ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons EmptyMer 30 Juin - 19:27

▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons 813295052510tom2 ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons 424595712df78bc8b35584f04f696cefa183af
ONE NIGHT ONLY
« Say you don't want it »



    Nous étions Dimanche matin, le jour de la messe. Le jour du Seigneur, en l'occurrence. Tous les habitants de Meryton se hâtaient en direction de l'église, tel un troupeau de moutons pressés d'aller au purgatoire. C'était bien ça l'église pour moi un purgatoire, voire même l'Enfer. Un endroit où je détestais me rendre, mais dans lequel j'allais par obligation. Je n'avais jamais été un grand croyant, ni un admirateur de la religion. Bien au contraire. Le culte voué au protestantisme m'était toujours apparu comme surfait ou incohérent, avec l'évolution actuelle du monde et de la société. Le dix-huitième siècle avait été le berceau des Lumières, époque durant laquelle quelques philosophes avaient mis un point d'honneur à s'émanciper de la religion qui dominait la vie de tous les êtres humains et je les comprenais. La pensée de Voltaire à ce sujet, m'était souvent apparue comme faisant partie des plus justes que l'on pouvait trouver à l'heure actuelle et je prenais plaisir à la lire, dès que j'en avais l'occasion. L'idéologie qui m'animait était semblable à celle du philosophe français. Je croyais bel et bien en l'existence d'un Dieu, créateur de l’Univers mais intervenant peu dans les affaires du monde. Dieu étant avant tout le garant des valeurs éthiques et morales, en aucun cas celui dictant nos actes et actions. Je n'avais jamais compris les efforts que l'Homme faisait pour prouver l'existence de Dieu. C'est pourquoi, les offrandes et la messe me paraissaient toujours incohérentes avec cette croyance, mais surtout superflues. Démontrer la présence d'un Dieu dans notre Univers, n'apportait rien. C'était futile et cela nous faisait perdre du temps que l'Homme devrait utiliser à des choses, nettement plus, concrètes. Néanmoins, je préférais taire la thèse que j'éprouvais à ce sujet et me comporter comme un fils de bonne famille en allant à la messe chaque dimanche, comme la tradition le voulait. C'était la seule raison de ma présence, ici. La perspective de passer la matinée à écouter le pasteur dicter la messe ne m'enthousiasmait guère. Loin de là. Malheureusement, il n'était pas concevable qu'une personne faisant partie de la haute bourgeoisie, ne vienne pas écouter le service. Heureusement pour moi, c'était le premier office auquel j'assistais depuis mon arrivée à Meryton. Ceux des précédentes semaines, ayant été annulés à cause de la tempête qui sévissait dans le comté de Hertfordshire. Depuis quelques jours, la pluie avait cessé et avait cédé la place à des nuages gris qui englobaient une grande partie du ciel. C'était mieux que les rafales de vent et les averses, que j'avais connu depuis mon arrivée.

    Je finis par pénétrer dans l'antre du lieu sacré et vint m'asseoir sur l'un des rares bancs vides, situés au fond du monument. Je savais pertinemment, que ce n'était pas une place pour une personne de ma classe sociale, mais l'église étant pleine, je n'allais pas expulser les personnes déjà présentes dans le simple but de respecter la tradition. L'idée de me retrouver tout devant à quelques mètres du pasteur et des sœurs, suffisait à me donner le vertige. Certains des habitants de Meryton présents dans l'édifice, me regardèrent, comme si j'étais un ingénu ne connaissant pas les convenances, ce qui était loin d'être le cas mais ils ne le savaient guère. Je n'arrivais pas vraiment à me faire de réelles opinions sur ce village. Il était comme Hertford. Ennuyeux et petit, mais il avait un avantage en plus. Personne ne savait qui j'étais, pour le moment en tout cas, et ça me plaisait. A peine, eus-je le temps de m'installer, que le pasteur commença son office: «Je suis heureux et fier de vous accueillir une nouvelle fois dans la demeure de notre Seigneur. Tout comme, je suis ému et honoré de voir que le nombre de fidèles dans mon Église ne cesse de s'accroître. Ce matin, nous sommes réunis tous ensemble pour célébrer notre Père, mais avant de commencer, je propose que l'on fasse une prière pour le remercier de nous avoir protégé durant la catastrophe météorologique qui a sévi par chez nous. ». A peine avait-il dit quelques phrases, que l'ennui me gagna. Étais-je le seul à trouver tout ceci surfait? Une œillade à ma droite suffit à me rassurer. La jeune femme installée près de moi avait l'air elle aussi, de trouver cela légèrement médisant. Elle se morfondait sur le banc, le visage fermé n'exprimant aucune parcelle de sentiment. Apparemment, je n'étais pas le seul vilain petit canard.

    L'heure suivante s'écoula avec une lenteur exagérée et surtout déprimante. Le service n'était qu'un rempli de balivernes et foutaises, comme chaque Dimanche. Comme le voulait la tradition, les premiers rangs sortirent de l'Église les premiers. J'allais devoir attendre encore quelques minutes avant d'être libéré de ce fardeau. Après tout, je n'étais plus à ça près. Je jubilai intérieurement à l'idée de sortir enfin de ce purgatoire. Lorsque notre tour arriva, la demoiselle assise à ma gauche, me précéda et laissa tomber un châle sur la banquette. Que les femmes pouvaient être distraites parfois. Je pris l'étole blanche dans la main et me dirigeai vers la porte, qui serait synonyme de liberté pour moi. Je n'avais plus qu'à espérer que ma voisine soit encore présente devant l'édifice. Mon regard balaya l'assemblée à la recherche de la jeune brune, et finit par la repérer toute seule attendant patiemment. Je m'avançai vers elle, son châle à la main. Au vue de son habillement, elle ne semblait ni être une Lady ou une Miss, mais cela n'avait pas d'importance. J'allais accomplir la seule et unique bonne action de la journée, c'était déjà ça.

    « Mademoiselle, pardonnez-moi pour le dérangement mais il y avait ce châle à votre place. Je suppose que c'est votre bien que vous avez malencontreusement laissé tomber, c'est pourquoi je vous l'ai ramassé, dis-je le sourire aux lèvres en étant le plus courtois possible »

    Ce n'était pas le moment ni l'endroit pour être désagréable et irrespectueux, surtout avec une demoiselle qui était plutôt fort agréable à contempler.

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MessageSujet: Re: ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons EmptySam 3 Juil - 2:30

Era-Divano
Le Dimanche arriva. Comme un coup de grâce à cette semaine de calvaire. La tempête m' avait contraint à rester enfermer chez moi, avec ma mère et ces lettres interminables que nous devions rédiger pour prendre nouvelle de ces amis où plutôt devrais-je dire de 'son réseau tissé avec patience et courage toutes ces années'. Je ne pouvais l'en blâmer. Elle avait fait fructifier le commerce de mon père et nous assurait une vie convenable ici à Meryton. Mais il était tout de même temps que le temps s'apaise et que je puisse retourner à ma liberté. Mais aller au service du dimanche n'était cependant pas l'idée que je me faisais du mot liberté.
Comme je l'avais dit à mon amie Jane, l'église n'était pour moi d'aucun réconfort. Pour elle oui, elle y était au calme, on l'écoutait, on la faisait ce sentir comme appartenant à quelque chose, comme faisant partie d'un groupe.
Je n'avais aucunement besoin de me sentir entourée. Je n'était pas seule et être en cohésion avec tout Meryton avait quelque chose de dégoutant. Plus je m'approchait de l'église, plus le ciel tonnait. Dieu m'en voulait peut être.
"Je crois en toi" me murmurais-je. Mais nous imposer une si longue messe, c'est presque un pêcher. Je ralenti le pas, de cette manière je rentrerais parmi les dernière et j'aurais une place au fond. Loin des regards accusateurs des gens d'église et de certaines Miss plus pieuses intelligentes. La religion ne m'apportait aucun réconfort. J'aurais préféré aller travailler, vendre des rubans toute la journée, conseiller toutes les jeunes filles de bonne famille du compté, commander des tonnes et des tonnes de tissus pour des messieurs aux goût intransigeant quand à la couleur de leur costume plutôt que d'entrer dans cette église encore. Comme tous les dimanche. Tel un ballet incessant, les gens de Meryton entraient dans l'église, cherchant la meilleur place selon leur statut social où leurs affinités avec tel où tel personne. Les nobles occupaient le premier rang, les gens du peuple ce trouvaient au fond de l'église.

J'entrais finalement dans l'église. Je fis glisser mon châle sur mes avants-bras car il faisait tiède sous la voute en pierre. Je resserra mon livre de prière contre moi, faisant de nombreux efforts pour ne pas l'abattre sur le pasteur qui aidait un jeune homme blesser à la jambe à s'asseoir le plus convenablement possible étant donner l'incomfortabilité des bancs en bois. Il fallait que je m'asseye, et vite. A droite les deux vieilles femmes de la semaine dernière me lançaient des regards noir, me faisant bien comprendre que si j'osais m'asseoir avec elles, elle me chasseraient à coup de canne en bois. Tout au fond des jeunes hommes qui avaient passer apparemment la nuit à ce souler à "La Cave" semblaient une intéressante alternative. Mais les trois jeunes filles qui ce trouvaient vers le fond de l'église ce levèrent pour aller rejoindre ce qui semblait être leurs parents quelques rangs plus loin. Il n'y avait qu'un jeune homme qui semblait lui aussi s'ennuyer à mourir. Je décida donc de m'asseoir à une distance respectable de lui. Il n'était pas au bon rang. A voir son costume, il méritait même peut être une place au premier rang. Juste sous les yeux du pasteurs.
Mais bon vu l'expression de son visage, il aurait préféré rester debout sous la tempête que une minute de plus ici.

Le pasteur commença à parler pour ne plus s'arrêter. Entre les chansons, les prières à adresser, et faire semblant d'écouter, j'avais complètement oublier le jeune homme d'à côté.
Spoiler:
Le temps s'écoula remarquablement lentement, tout le monde était heureux d'être ici. Vu les ravages de la tempête, tout le monde priait pour que le déluge s'arrête. Moi c'était pour que l'office s'arrête. Et honnêtement, ma prière était bien plus réalisable que celle de tous ces gens. Le temps de la délivrance approchait.

Quand le pasteur eu fini de parler, un léger brouhaha enveloppa les bancs de Meryton. C'était le glas qui annonçait la liberté. Ni une ni deux, je me levais et partis à toute vitesse vers la porte principale une fois que les premiers rangs atteignirent le banc où j'étais assise. Il y avait foule, je passai incognito. Arriver sous l'arbre qui était face à l'église, je pris le temps de m'arrêter pour respirer un peu d'air frais et reprendre mes esprits. Je sentais mon cerveau léthargique. Un jeune homme ce détacha de la foule pour venir à ma rencontre. Que me voulait-il et pourquoi me fixait-il ainsi? Arriver près de moi il me tendis mon châle que j'avais oublier dans l'église.

    "Merci de me l'avoir ramener. C'est très aimable à vous. Navré de vous abandonner ainsi, Monsieur, mais il est temps pour moi de rentrer, et armer de ça (elle lui montra son châle) je suis prête à affronter une autre tempête. Passez une agréable après-midi et encore merci pour le châle." lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux.


Il était très beau, certainement très riche, mais je n'aimais guère le lueur dans ces yeux. Mieu valait partir le plus vite possible.



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MessageSujet: Re: ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons EmptyMer 14 Juil - 22:54


    ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons 329970livwk255a ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons 464704919Smallville0108


    La jeune fille n’avait pas l’air d’être à l’aise, en ma présence. La gênais-je ? Ou avait-elle peur de moi ? Peut-être bien les deux à la fois, comme c’était promptement le cas ces derniers temps. Il fallait bien avouer, que chaque acte que je commettais, je le faisais dans ce propre but. J’aimais faire fuir les personnes, cherchant à s’approcher de manière démesurée de moi. Je n’avais que très peu envie, de voir une personne de n’importe quelle couche sociale, se rapprocher ne serait-ce qu’un minimum de moi. L’idée même, de m’ouvrir à quelqu’un me paraissait inopportune et complètement déplacée. Depuis l’hiver 1811, j’avais arrêté de confier mes pensées les plus sombres à la gente féminine et encore plus à la gente masculine. Il n’était pas dans mes projets de recommencer à parler librement à qui que ce soit. Cela risquait de me coûter beaucoup plus, que cela pourrait m’apporter. J’avais toujours été méfiant, de cet aspect de l’existence de notre époque. La population, plus souvent la populace avait tendance à baliverner sur la vie de toutes les personnes vivant dans le village, et ces manières m’horripilaient, je l’avouais très librement d’ailleurs. A Hertford, j’avais été de nombreuses fois le sujet principal des discussions autour d’un thé, de la gente féminine, de par mon comportement qui troublait toutes les personnes me connaissant, mais aussi par les évènements tragiques qui s’étaient produits dans mon existence et je devais bien avouer, que je n’avais jamais réellement compris, pourquoi les jeunes femmes s’intéressaient tant à ça. Il était vrai que j’étais considéré comme étant un très bon parti, c’était le cas, et comme étant un gentleman des plus désirables de mon village natal, mais cela ne changeait rien. Farfouiller dans la vie privée de qui que ce soit n’était qu’un acte malsain et cela le resterait éternellement. Pourtant, j’avais toujours été un être à la nature curieuse, mais pour autant, je n’avais jamais cherché à fouiner dans les secrets les plus obscurs d’une personne, sauf peut-être quand j’en avais été contraint. Comme cela pouvait arriver parfois.

    Pour autant, à cet instant, je n’avais aucunement envie de faire fuir la jolie demoiselle qui se trouvait en face de moi. Je devais bel et bien constater, que la jeune brune avait des yeux d’un bleu extraordinaire, mais ce n’était pas simplement ses courbes avantageuses qui me procuraient cet intérêt pour elle. Même si comme toujours, avec moi, cela y contribuait grandement. Néanmoins, dans son cas, il n’y avait pas que ça. Ce détachement et cette indifférence apparente à mon égard, me plaisait plutôt assez. Et j’avais bien envie de découvrir, ce qu’il pouvait y avoir en dessous de la surface, dans les profondeurs de son enveloppe corporelle et psychique. En plus de ça, j’étais dans l’obligation d’annoncer que l’ennui me gagnait à Meryton. Ce village était comme tous ceux se trouvant dans le comté de Hertfordshire, il n’avait rien de plus, que les autres à part peut-être le fait que c’était un nouveau lieu à découvrir pour moi. Une sorte de « nouvelle aventure » à proprement parlé. En outre, quelques coins avaient aiguisé ma curiosité et suscité mon enthousiasme depuis mon arrivée. La cave par exemple avec son ambiance typiquement sordide me plaisait assez. Il fallait bien avouer, que toutes les choses interdites faisaient naître en moi, une sorte de montée d’adrénaline. Connaître les lois de la morale, pour mieux les contourner était un loisir, comme les autres. Il faisait partie des miens. Malheureusement, la Cave avait beau occuper toutes mes sombres soirées, je devais bien avouer que la journée, je la passais très souvent à me morfondre, guidé par l’ennui que j’éprouvais de plus en plus. Les demoiselles du comté n’arrivaient pas spécialement à m’amuser. Je ne voulais pas dire par là, qu’elles étaient toutes « inintéressantes », ce n’était pas le cas. Malgré tout, pour le moment peu d’entre elles parvenaient à m’occuper plus de quelques heures. Je n’avais pas toujours été ce genre d’hommes à l’antithèse du gentleman, que les pères rêvaient de marier à leurs filles. Je l’étais devenu avec le temps. La vie m’y avait poussé, voire même obligée. J’espérais trouver un peu d’occupation et d’animation auprès de la jeune femme brune, dont je ne connaissais pas encore le nom. Pourtant, elle n’avait pas l’air d’être de cet avis. En effet, son regard et sa façon de parler laissait clairement penser, qu’elle ne souhaitait qu’une chose, partir au plus vite de cet endroit et je ne pouvais que la comprendre. Je n’avais pas non plus le désir de m’éterniser dans le lieu sacré de Dieu. Simplement, l’idée de me rentrer très bientôt chez les Leycester ne me convenait guère. Ô non, je n’étais point en train d’affirmer à cet instant, que la famille qui me recevait durant mon séjour à Meryton n’était pas accueillante, ce n’était point le cas. Bien au contraire. Ils étaient tous forts agréables à côtoyer et à découvrir de par leurs caractères totalement opposés et différents, mais comme toute personne normale ils avaient une vie. Et je ne désirais pas m’immiscer dedans, pour le moment. Ils étaient déjà fort à faire avec la tempête qui s’abattait en ce moment dans le comté et à Meryton.

    J’avais pour espoir infime que la jeune demoiselle accepterait de passer un moment de cet après-midi, qui s’annonçait, en ma compagnie. Il ne me restait qu’une chose à faire, et c’était d’essayer de la convaincre. En temps normal, c’était un acte plutôt simple. Peu de femmes, que j’avais connues, avaient refusé de passer une partie de leur temps avec moi. Apparemment, les beaux discours n’étaient pas nécessaires, quand il s’agissait de moi et des femmes. Quelques-unes d’entre elles, avaient avoué que le sourire angélique, que j’arborais, et mes yeux bleus, suffisaient amplement à les convaincre, de rester près de moi. Allait-elle être de cet avis, elle aussi ? Je n’avais plus qu’à le souhaiter même si la lueur dans ses yeux était en train de me laisser penser le contraire, chose qui était tout de même bien dommage. Je n’étais pas l’homme le plus désagréable que les femmes pouvaient rencontrer en Angleterre. Malgré, mes convenances plutôt particulières, je n’avais jamais eu un comportement immoral lorsqu’il s’agissait de la gente féminine. C’était là, le seul principe que je respectais depuis de nombreuses années. Je m’autorisais à les courtiser, voire les séduire, mais je n’avais jamais eu le désir de faire souffrir l’une d’entre elles. Une bourrasque de vent, me fit surgir de mes pensées profondes et eut pour effet de refroidir de manière instantanée mon corps. Le temps commençait nettement à se couvrir, et il faisait un froid hivernal ces derniers jours. J’allais devoir être convaincant, rapidement avec la jeune femme, si je ne désirais pas attraper une pneumonie.

    « Tout le plaisir était pour moi, ma chère demoiselle. Cela n’aurait été point normal de vous laisser sans votre vêtement surtout avec ces nuages menaçants à l’horizon. Je comprends votre impatience à vous mettre à l’abri, mais si vous le désirez je peux vous raccompagner, en diligence, dans votre habitation. Vous risquez d’attraper la mort avec ce froid qui arrive, dis-je en lui souriant »

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MessageSujet: Re: ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons ▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons EmptyMar 27 Juil - 1:22


▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons Rjfept10▬ Say you don't want it || { PV: Rose Simmons Lt00710

Quel homme plein de suffisance. J'irradiais de colère, une rage monter du fond de mon ventre pour former une boule au creux de mon estomac. Cet homme n'était que suffisance, et rien que rester près de lui faisait croitre ma colère. Je n'avais que rarement ressenti de si fortes émotions pour un homme. Même pour une femme. Mais là, ce ressenti m'empêchait de penser, de parler et d'agir. Il me privait de ma volonté et de mes mouvements. Il entravait mon corps entier. Je n'avais, non jamais ressentis un si fort sentiment à l'égare d'un homme. Je m'obligea à respirer lentement, comme pour me défaire de l'emprise qu'il avait inconsciemment sur moi. Je ne savais pas à quoi il jouait, pourquoi il ce donnait de si grand airs. Puis mes yeux croisèrent les siens. Ces magnifiques yeux couleur de la tempête où le bleu ce battait avec le gris pour donner une teinte si parfaite à ces iris. Tant de douceur cachée dans ces yeux. Mais tant de dureté dans ces traits.

Cela me rendait folle. C'était comme si j'avais à faire à deux homme en même temps. Un qui s'amusait avec moi uniquement parce qu'il était beau, riche -très riche- et grand. Je détestais cet homme la. Mais j'étais heureuse qu'il fut comme cela. Il me faisait oublier la douceur de Liam, qui s'était arranger pour me rejeter tout en restant mielleux et en lançant la faute sur lui même. je n'avais rien pu y faire. Ni me battre, ni lutter, ni résister à tant de gentillesse. Celui ci ne s'embarrassait pas de manières. Il bombait le torse et gardait le port de tête altier, comme pour tenter de la dominer de par sa taille.
Mais il avait un regard si doux... comme si il s'était forger une carapace plus dur que la roche, plus solide que les murs d'un châteaux. Ce masque qu'il devait porter devait lui peser lourd. J'avais déjà du faire ça. Prétendre être quelqu'un que je ne suis pas pour plaire au plus grand nombre. Jouer des rôles m'épuisait tant... et j'avais des envies de meurtre quand ma mère m'obligeait à être sa fille parfaite quand elle recevait les amis de la famille. Je n'avais alors qu'une envie, me lever et crier que personne ne devait jamais ce fier à ce qu'il voyait, que la première approche est traitresse. Que l'on ne connait vraiment quelqu'un que quand on souhaite apprendre à le connaitre plus que d'avoir envie de parler de soi même. Oui ce Lord la faisait oublier sa vie. Et c'était fort agréable. Il annihilait toute la souffrance de ces derniers jours. De toutes ces années mêmes. Ces années sous l'emprise d'un homme qui en aimait un autre.
Je me sentais vivante quand je plongeait mes yeux dans ceux de ce jeune homme. La dernière fois que j'avais ressenti cela, j'ai perdu ma virginité dans les bois avec le fils de mes voisins. Nous étions tous les deux au plus bas, et ensemble nous retrouvions goût à la vie. Depuis, rien ne m'avait autant transporter plus que d'être dans ces bras et regarder des étoiles allongés à l'orée de la forêt, caché par les jeunes arbres qui poussaient en bordure des bois. Nous étions tous les deux dans un endroit interdit, libre, enfuis de nos lits respectifs à assister à un des plus beau spectacle de cette terre.

Voila ce que je ressentait à ce moment la. Debout, sous la pluie, à écouter les banalités de ce magnifique jeune homme. J'aurais voulu rester toute la journée ainsi, mais c'était sans compter sur le destin.

Je n'en cru pas mes oreilles quand il me proposa de me ramener chez moi. Avait-il vraiment cru que c'était ce que je comptait faire de ma journée? Me voila prise à mon propre piège. Je comptait aller boire un thé bien chaud en attendant que le ciel ce découvre. Mes amies devaient certainement y êtres depuis plusieurs minutes, je les avaient vu ce diriger vers le centre de la ville toutes ensembles. Elles allaient surement parler pendant des heures de ce qu'elles avaient vu et entendu pendant la messe et essayer de faire coincider les faits avec ce qu'elles savaient et ce qu'on leur avait dit. De vrai commères.
Je pris donc sur moi de retourner l'invitation à cet homme. je ne pouvais pas en rester la. je devais le connaitre mieux, savoir qu'elles étaient ces motivations à mon égards. Il m'avait parler à moi, et semblait souhaiter sa compagnie, mais je n'avais pourtant rien qu'il aurait pu vouloir de moi.
Songer me faisait trop mal à la tête. Je ne devais pas écouter mon cerveau, mais suivre ce que mon coeur disait. Et il avait un bon pressentiment pour lui.

    "Merci, je n'ai nul besoin d'être raccompagner. Je pense aller boire quelque chose avant de rentrer chez moi. Profiter un peu de la liberté avant de retourner m'enfermer. Et vous monsieur, que comptez vous faire pendant cette accalmie?" lui dis-je


Voila je m'étais lancer. C'est quand je le vis hausser un sourcil que je commença à me demander si c'était une si bonne idée que cela d'engager la conversation. Sa réponse ce faisait attendre. Les secondes s'égrainaient mais il ne me répondait toujours pas. je m'attendais à le voir partir subitement comme si je lui avait fait un énorme affront.

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