Remember Austen, RPG du XIXe
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Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary]

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Mary Springbury
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MessageSujet: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMer 31 Mar - 22:07

Mary se promenait dans les plaines, l'esprit troublé par toutes sortes de tracas dont est remplie la tête d'une fille de dix-neuf ans. Au cœur de ses préoccupations, se trouvait un jeune homme, qui répondait au nom d'Henry Fieldway et qui se trouvait être son cousin. Au vu des récents évènements, Mary se voyait obligée de revoir son jugement sur celui-ci. Est-il si mauvais et méprisable ? S'était il joué d'elle en lui déblatérant des mensonges ? à cela, elle n'y croyait pas. Non, il avait l'air trop sincère, elle se souvenait à la perfection de son air triste et désemparé. Il n'était pas acteur à ce point-là, ou du moins Mary ne le pensait pas. Ou plutôt espérait que non. Elle commençait tout juste à sentir naître en elle des sentiments nouveaux pour son cousin, un soupçon d'amitié sans doute, et Mary ne voulait pas tout gâcher.

Elle en était là de ses réflexions quand le ciel se couvrit brusquement. Des nuages d'un gris foncé se massèrent au dessus des plaines, et un roulement sourd et lointain convainquit la jeune Lady que la pluie arrivait. Son regard survola les plaines en quête d'un abri, mais ne vit rien. Rien que de l'herbe verte et grasse. Et une pluie froide et glaciale s'abattit sur elle. Mary se mit en marche le plus vite qu'elle put vers la forêt qui bordait les plaines mais elle était tellement loin... Son souffle se fit plus court, et elle tenta en vain de mettre ses cheveux épars à l'abri sous son châle. Elle sentait ses jupons et sa robe collés sur sa peau, et elle se mit à claquer des dents. La fine mousseline de sa robe de printemps pesait lourd sur ses hanches et révélait sa silhouette.

Mary se mit à courir, mais n'étant pas d'une grande endurance elle dut se résigner et repris un rythme plus lent, bien plus lent. Trempée pour trempée... Elle s'était pourtant assurer que le ciel était dégagé, et il ne lui semblait pas être allée si loin. Sans doute que ses pensées avaient complètement occulté le monde extérieur. Elle grelottait mais continuait de marcher. Peu à peu elle perdit espoir d'arriver à l'abri avant d'avoir attraper la mort, et elle ne sut trop pour quoi, mais elle commença à sangloter bêtement. Il lui semblait de plus qu'elle s'était perdue. Tout se ressemblait. Des plaines interminables. Soudain la cavalcade d'un cheval lui redonna espoir. Elle leva son visage trempé en direction du bruit, et la silhouette d'un haut cheval noir se dirigeant vers elle se dessina.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyLun 5 Avr - 15:05

    La pensée avait concrétiser l'acte, mais qu'est-ce qui avait concrétiser la pensée ? La peur, la peur de quoi ? De perdre quelqu'un ou que celle-ci soit en danger. Qu'est-ce qui avait donner la peur ? La vue, et qu'avais-je vu ? Elle, ce matin, partir, seule. Je n'avais pas eu le temps de la rattraper une fois véritablement réveillé pour lui demander ou elle allait ainsi, seule. J'avais, heureusement demandé a une domestique de la maison ou Mary s'était en allée. Elle m'avait répondu vaguement qu'elle était parti promener, mais où ? Je ne savais pas, et c'était cela qui me chagrinait, j'aurais voulu l'accompagner. J'étais remonté dans ma chambre, contrarié, penaud. Je me laissais tomber sur mon lit, le regard vague visant le plafond, je ne disais mot, j'étais silencieux. L'amour que je portais pour ma cousine ne m'empêcher pas de voler a droites a gauches avec des filles captivant mon désir pour d'autres femme,s je ne pouvais rester longtemps sans me satisfaire sexuellement, j'étais devenu un truand, truand des femmes ! Mais je ne voulais que les charmer, avoir ce que je voulais et m'enfuir au loin après avoir eu ce que je voulais, c'était ce que je faisais a droites et a gauches, a l'insu de tous et dans le plus grand secret car personne ne le savait a par moi & les dîtes concernées. Je me levais, demandant a ce que l'on m'aide pour ma douche, qu'une des domestiques m'apporte sa précieuse aide, juste pour me laver le dos, je vous rassure. Je pris donc mon bain, une domestique me frotta le dos au moment voulu et elle m'apporta que si je sortais je risquais de me mouiller et que cette douche n'aurait plus de sens c'est a cet instant que je pris conscience qu'il y avait danger, non pour moi, mais pour Elle. Je criais qu'on selle mon cheval, qu'on le prépare de ce pas, je sortais de mon bain a toute allure, me faisant sécher au plus vite, et habillé normalement, je demandais juste une veste chaude.

    Une fois cela fait, je descendais et allait dans l'écurie, sautant sur le cheval et galopant dans toute la comté. Je ne savais où aller, personne ne le savait, mais je pris, par raison, le chemin que je pensais qu'elle avait prise. Les premières gouttes tombaient, et aucune trace d'elle. Je m'énervais contre mon cheval et accélérait le pas. Rien en Ville, et encore moins dans la forêt, je m'égosillais en hurlant son nom. Je ne la trouvais point. Et c'est a cet instant que la pluie se fit plus sévère, frappante, froide. Je la vis, au loin de la forêt, marchant lentement, les cheveux mouillés, elle était entièrement mouillée et je galopais a sa rencontre, heureux de l'avoir retrouvée, inquiet sur sa santé. J'étais mouillé aussi, mais je le sentais moins, arrivé a sa hauteur, je ralentis, et me dévêtis de ma veste que je lui lançais après l'avoir aidé a monter, j'espérais au moins qu'elle m'eus reconnu. Je n'étais même pas descendu, j'avais juste croisé son regard et bien sûr avait tendu un bras pour qu'elle le prenne sans poser de questions, mais au cas où, si elle ne m'avait reconnu, je me devais d'éclaircir les choses a ces yeux, la veste chaude et épaisse ne laissait pas l'eau filtrer au travers ce qui l'aiderait sans doute mieux que moi. Le cheval galopa jusqu'à l'abri des bois ou je commençais a ralentir.

    " Ma cousine, Mary, vous allez bien ? "

    Je descendais du cheval, l'aidant de même et gardant sa main dans la mienne, elle était frigorifié, je ne calculais pas l'étendue des dégâts sur sa robe qui laissait voir ces formes plus qu'appétissantes, en ce moment, ce qui me préoccupait le plus n'était pas son corps, mais sa santé.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 6 Avr - 23:16

    Mary ne reconnut pas immédiatement l'imposant et mystérieux cavalier qui venait à son secours. La pluie qui perlait à ses cils lui brouillaient la vue et son sauveur ressemblait simplement à une ombre grise... Une ombre grise qui lui tendit une veste chaude et imperméable. Elle fit un sourire infiniment large et reconnaissant et saisit rapidement la veste. Ce fut à l'odeur musquée et agréable du vêtement que Mary identifia son propriétaire. Elle leva des yeux surpris et plein de gratitude vers son cousin et mit la veste sur ses épaules, sentant son poids et sa chaleur sur elle.

    Elle s'agrippa ensuite à l'avant bras de son cousin et se hissa sur la croupe du pur sang, puis ceint de ses bras humides la taille d'Henry pour ne pas tomber en arrière alors qu'il talonnait sa monture pour se réfugier à l'abri. La joue posée sur le dos trempé de son sauveur, une étrange sensation envahit Mary. Quelque chose qui allait plus loin, sans doute, que la simple gratitude. Qu'était-ce donc ? Elle ne le savait. Quelque chose d'aussi confus mais de beaucoup plus agréable que ce qu'elle avait ressenti lorsque Lord Chesterfield s'en était pris à elle. Le rouge lui monta aux joues au souvenir de cet épisode, autant qu'à la prise de conscience de la douceur qui l'animait à l'égard de son cousin. Elle se raisonna et se conseilla la prudence.

    Lorsqu'ils furent à couvert, Henry s'adressa à elle sur un ton absolument charmant, et Mary, s'essuyant les yeux, réalisa soudain que son cousin était trempé pour lui avoir prêté sa veste. Elle s'en dévêtit sur le champ une fois à terre, la main dans celle de Henry, frissonnant lorsque le froid s'abattit à nouveau sur elle. Elle s'efforça de ne pas claquer des dents et de réprimer la toux qui lui montait à la gorge.

    "Beaucoup mieux depuis que vous m'avez aidée. Mais reprenez ceci, il serait malheureux que vous soyez malade à cause de moi. J'en serais fort mortifiée, à la v-vérité."

    Elle vacilla légèrement et se rattrapa au bras de son cousin.

    "Excusez-moi, ce n'est rien, simplement l'émotion..."
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptySam 10 Avr - 16:23

    Tant de politesses, tant de barrières, tout ce qu'elle avait appris et que j'avais décidé de laisser tomber depuis un certain temps, merci père. J'avais reçu une éducation qui me déliait de tout cela, qui me déliait d'elle alors que je tentais de me lier a elle avec une hargne et une envie caché par la peur de ne pas être accepter. Je voulais qu'elle m'accepte comme je suis et je pourrais en contre partie changeait sans changeait au complet pour qu'elle puisse m'accepter comme je le voudrais. Je ne voulais pas faire de moi le parfait romantique ou le parfait Dom Juan, je voulais l'obtenir, je l'aimais, c'était indéniable, mais je ne voulais changer, enfin pas totalement car elle ne m'aimerait pas moi, mais une image que j'avais crée pour l'obtenir. Je ne voulais pas devenir ainsi, mais mon cœur était hôte de mon corps, et quand il était dans cet transe, je n'avais que le droit de lui obéir, ma tête n'était plus maître de mes envies, de mes pensées, de mes dires, mais mon cœur n'en faisait qu'a son envie. J'étais un esclave de mon propre amour. Une fois a l'abri, je descendis, et l'aidant de même, sa main dans la sienne, elle était froide, la mienne aussi, mais pas aussi froide qu'elle l'était. Sans le comprendre je me retrouvais avec le manteau chaud sur les épaules et sans une, ni deux, je le lui remis sur les épaules, roulant des yeux, prenant soin d'elle, je la coinçait bien dedans de sorte qu'elle ai bien chaud, par la suite, je séchais son visage de mes mains, lui enlevant les cheveux et les rangeant puis, ramenant le cheval a nos côtés qui lui était d'une chaleur intense. Une frayeur me prit lorsqu'elle faillit tombée si elle ne m'avait pas attraper, je fus soulagés mais j'accélérais le pas. Le faisant s'asseoir, je posais avec douceur ma cousine contre celui-ci, avant de prendre parole.

    " Ne dîtes pas de sottises ma cousine. Je suis un homme je n'ai pas besoin de ça, et je préfère milles fois être malade que vous le soyez. Reposez-vous.. pour moi ? "

    Elle serait difficile a convaincre, mais je ne la laisserais faire, mon cœur était sien, et je me levais, cherchant du regard du bois qui me servirait a faire un feu, mais par temps de pluie, trouvait du bon bois serait tâche ardue, ce qui me semblait bien difficile. Oui, il n'y avait rien, je le savais bien, je grognais de cette vaine recherche et retournait auprès de ma cousine, et du cheval, qui dégageait une bonne odeur, le temps quant a lui, ne changeait pas et restait d'une couleur grise avec ces clapotements du a la pluie.

    " Puis-je savoir ce qui vous a pris de ne pas prévenir de l'endroit ou vous sortiez en cas d'imprévue ? Vous m'avez fait une frayeur sans pareil, et je ne parle pas de votre père, qui sans doute doit être rassurer maintenant. Du moins je l'espère. Je vous connais Mary, vous aimez votre liberté, mais partir ainsi sans domestique et sans rien pour vous protéger de quelconque malheur c'est de la folie pur et simple, je désapprouve votre comportement insouciant. " - Me levant, je ne supportais pas d'être assis près d'elle sans pouvoir la toucher, lui dire tout haut ce que mon cœur murmurait tout bas, j'étais lâche - Un homme aurait pu vous attaquer, et vous faire tellement de choses que je ne supportes pas d'imaginer. - Je me rapprochais doucement d'elle, mon cœur prenant totalement le contrôle de mon corps - Je ne peux supporter ma cousine, que quelqu'un vous touche. "

    Prenant doucement conscience des mots que je disais, je lâchais sa main, me relevant et regarder au loin, si le temps se calmait, fermant les yeux, je réfléchissais, j'étais si lâche, je ne devais pas être l'esclave de mon propre amour ni de mon amour propre, deux amours s'offrait a moi et deux façons d'être aussi, je ne pouvais encore me décider, j'étais si incertain.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyLun 12 Avr - 20:25

    Mary se laissa aller contre le flanc du cheval, qui somme toute ne sentait pas aussi bon qu'une bonne couverture, mais qui la réchauffait très agréablement. Elle était trop épuisée pour refuser les attentions si agréables de son cousin mais elle savait qu'elle finirait par culpabiliser. Lorsqu'il s'assit auprès d'elle, le mouvement fit alors revenir à ses narines l'odeur merveilleuse que dégageait Henry et cela la fit rougir légèrement. Elle l'observait à travers ses cils lourds de pluie, et se laissait emplir d'une douce torpeur lorsque la voix de son cousin la fit sursauter. Elle s'aperçut alors qu'il avait l'air furieux, elle se redressa surprise.

    Ses paroles et son inquiétude lui allaient droit au cœur tandis qu'elle plongeait son regard clair dans le sien. Elle approcha sa main de la sienne, timide et bouleversée, mais il se leva, échappant à sa douce emprise. Ce qu'il lui dit lui souleva le cœur d'une manière étrange et celui-ci battit soudainement plus vite alors qu'elle rougissait jusqu'au blanc des yeux. Elle ne sut pas pourquoi, mais les larmes lui montèrent brusquement aux yeux. Elle se contint alors qu'il se pencha vers elle et lui saisit la main. Cependant, lorsqu'il s'éloigna encore d'elle, les larmes coulèrent sur ses joues satinées déjà humides.

    Mary se leva soudain, faisant face au dos de son cousin. A la fois furieuse et triste, tendrement émue. Elle ne savait pas si Henry était sincère, pis, elle redoutait qu'il ne le fut pas. Elle aurait tout fait pour qu'il le soit. Pour que ses paroles et ses regards soient parfaitement honnêtes, qu'il la regarde avec son cœur et non en réfléchissant comme il le faisait avec les autres femmes. Mais rien n'était moins sûr. Elle s'adressa à son cousin sur un ton désespéré, empli de colère et pourtant plein de sanglots.

    "Pourquoi ? Pourquoi êtes vous si gentil ? Est-ce ainsi que vous traitez toutes les femmes ? Est-ce ainsi que vous les abusez ? Si c'est ainsi, alors je vous en prie, cessez ce jeu avec moi..."

    Elle s'approcha de lui, le forçant à lui faire face, rougissant de ce qu'elle allait dire, mais elle voulait en avoir le cœur net.

    "Car, enfin, mon cœur n'est pas si froid qu'on le pense, et il se pourrait qu'il soit plus aisément conquis qu'on ne le croit... Je vous en prie, ne vous jouez pas de moi, je n'exige rien de plus que l'affection d'un frère, alors ne me faites pas croire que vous éprouvez autre chose à mon égard... Ce serait cruel de votre part... "
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 17:39

    Quel être abject étais-je pour faire perler sur son visage d'ange des larmes que je ne méritais pas. Quand je croisais son regard je voyais des larmes prêtes a s'enfuir de leur refuge pour déverser leur torrent. Je souffrais, je la faisais souffrir et j'en souffrais milles fois plus a mon tour, j'étais dégueulasse, je ne me comprenais pas, jouais-je vraiment avec elle ? Non, jamais, je ne me le permettrais jamais, je l'aimais plus que tout au monde, mais j'étais aussi ouvert, je respectais ces dires et surtout elle-même, c'était sans doute la seule des femmes que je respectais en ce bas monde. Mon regard ne croisait le sien que lorsque je le pouvais, son regard vert émeraude a mes yeux devenaient floues et j'eusse envie de moi-même pleurer. Mais je ne pouvais pas a mon tour me lâcher, je souffrais mais je ne disais rien, je l'écoutais simplement, les yeux fermés, les poings aussi contre moi, je n'écoutais que le son de sa voix, elle était embrouillée. Avait-elle compris que je lui portais plus d'attention qu'un frère ? Surement, elle n'était pas bête, je la connaissais par cœur. Mon cœur s'arrêta quelque secondes, enfin c'était l'impression que j'avais. Je ne faisais qu'écouter ces mots qui me déchiraient doucement, je sentais qu'elle avait bougé, mes sens étaient a l'affût et j'entendis qu'elle marchait sur une brindille, elle était juste derrière moi, aurais-je le courage de me retourner et de lui dire en face et tout haut ce que mon cœur murmurait tout bas ? Aurais-je le tact de répondre défavorablement a sa demande de n'être qu'un frère a ces yeux ? Devrais-je paraître égoïste ou non ? Je ne savais plus quoi faire, les battements de mon cœur, qui s'était mis a battre lentement tantôt, s'agiter a toute vitesse maintenant, ma respiration s'accentuait, je m'énervais d'être lâche, je n'étais jamais timide, mais là ce n'était pas de la timidité, mais de la peur. Sa souffrance ou la mienne ? Non, je ne pouvais pas. Ce silence était trop lourd, je me devais d'y répondre, répondre aux questions qu'elle m'avait posé. Elle voulait savoir, elle voulait tout savoir, j'allais tout lui répondre, mon cœur me l'ordonnait, mais aussi ma tête, un parfait accord. Ma respiration se calmait, je me retournais vers elle, l'air calme, serein, j'avais pris ma décision.

    " Ma cousine, jamais je n'oserais abusez de vous, loin de moi cet idée. Je ne peux expliquer pourquoi je ne me montre pas gentil tout le temps avec tout le monde, je suis ainsi, je ne sais même pas comment je marches moi-même. Peut-être que c'est ainsi que je les charme, peut-être pas, je ne le sais pas, c'est instinctif, même si je le hais, même si je ne veux être a aucun point associer a mon paternel, je suis indéniablement comme lui, un être abject. "

    Ce qu'elle dit par la suite me rendait fou, je ne pouvais répondre a cela, mais j'avais déjà pris ma décision, je la regardais dans les yeux, m'approchant d'elle et de mes deux mains, et de mes pouces je séchais ces larmes, frôlant ces lèvres a la limite de l'indécence, je ne pouvais pas, je ne voulais pas, je ne serais pas égoïste, si elle ne voulait pas d'une relation avec moi plus qu'en terme fraternel, c'était son choix et le respectais, j'avais mal mais je ne disais rien, je me haïrais plus tard. Je lui fis un sourire, j'avais tant envie de l'embrasser mais je ne le faisais pas, je ne bougeais pas et allait lui répondre franchement, car ce qu'elle avait dit pouvait être aussi bénéfique pour nous que pour elle, mais je ne voulais pas la mêler a être un aussi abject que moi qui la faisait pleurer, je ne voulais pas, je m'étais dégoûté sur ce coup là. Je me noyais doucement dans son regard, mes lèvres frôlèrent les siennes une nouvelle fois et je murmurais tout bas les mots qui me briserait le cœur.

    " Je n'éprouves pour vous, ma cousine, que ceux que vous souhaitiez que j'éprouve. Soyez-en sûr, jamais je ne me jouerez de vous, je suis peut-être un scélérat avec d'autre, mais avec vous je ne peux, c'est ainsi. Pardonnez-moi de vous avoir fait pleurer, je le regrette tellement. - Laissant une courte pause, je ne bougeais pas, toujours si proche, l'un de l'autre - Dès que le temps se calmera, nous rentrerons. "

    Je plongeais presque a la tentation, mais je me rétractais, je ne lui faisais plus face, je m'étais retourné pour regarder le temps, il pleuvait certes moins, mais toujours. Foutu pays ou la pluie ne rimait pas avec beau temps que quelques jours après. J'avais mal mais je ne disais rien, je ne me savais pas aussi fort mentalement, j'allais craquer, mais quand ? Jamais devant elle, ni qui que ce soit. Solitaire a jamais.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 19:29

    Mary resta pantelante, trempée, désespérée, avide de sentir encore ses mains sur son visage, frustrée d'avoir sentit ses lèvres si près de les siennes et de ne pas les avoir senties contre les siennes, déçue de n'avoir entendu que ce qu'elle avait dit vouloir entendre. Aussi, loin de la soulager comme elle le croyait, les paroles d'Henry ne firent qu'augmenter le flux intempestif de ses larmes, et elle dut se contenir pour ne pas se mettre à sangloter. Elle se sentait si vide et avait si froid qu'une vague de désespoir l'envahit et la fit presque suffoquer. Il l'aimait comme un frère, n'était-ce pas formidable ? Elle tentait de sourire, de croire qu'elle était heureuse et soulagée des réponses de son cousin, mais rien ni faisait.

    Elle contemplait le dos de son cousin, les yeux rougis, se demandant vaguement ce qu'elle attendait. Pourquoi ce dos, qui semblait si fort, si sûr, la blessait autant ? Elle savait qu'il fallait qu'elle dise quelque chose. Surtout ne pas laisser durer ce silence enfler entre eux jusqu'à ce que la gêne ce soit immiscée irréversiblement. Elle s'approcha de son cousin, prit une inspiration légèrement saccadée, essayant de contenir les larmes qui faisait tant souffrir Henry, mais sans grand succès. Elle le contourna, saisissant ses mains et plongeant son regard lumineux et désespéré dans le sien. Elle ouvrit la bouche, hésitante, ne sachant pas trop quoi dire, comment expliquer qu'elle n'ait pas l'air plus heureuse :

    "Hen-Henry, je vous en prie, ne dites pas que vous ressemblez à votre père... Car je ne peux l'aimer ni le sentir, et je suis loin d'éprouver les mêmes sentiments à votre égard... Comme expliqueriez vous cela si vous étiez semblable ? F-faites confiance à mon jugement, j-je vous assure que vous n'êtes pas comme votre père..."

    Elle prit une longue inspiration, renifla de manière peu élégante mais discrètement. Elle ne savait pas quoi dire, maintenant que l'ombre de cet oncle si détesté s'était insinué entre eux. Cela lui rappelait tout ce qui lui avait déplu chez Henry. Et pourtant, lorsqu'elle leva les yeux, lorsqu'elle vit la lueur qui animait le regard de son cousin, lorsqu'elle vit son visage si beau, elle se rendit compte qu'il ne lui était plus détestable. Qu'il pouvait changer, peut-être ? Elle se força à sourire, sans toutefois parvenir à avoir l'air heureuse.

    "V-vous n'avez rien à vous faire pardonner, ce n'est pas de votre fait si je pleure... J-je suis simplement fatiguée et épuisée, sans doute..."


    Elle serra les mains de son cousin plus fort et se redressa, plongeant son regard assombri par l'orage dans le sien, disant d'un ton éperdu :

    "Mais ne m'aimez pas comme une sœur parce que vous croyez que je le souhaite... Et ne dites pas que vous êtes abjecte quand mes reproches ne sont pas justifiés... Car je suis la seule ici à éprouver des sentiments q-qui ne sont... Je veux dire que..."


    Mary fut incapable d'aller plus loin. Elle ne savait plus ce qu'elle voulait dire. Lui déballer comme ça qu'il lui semblait qu'elle éprouvait des sentiments bien trop tendres pour être ceux d'une sœur semblait complètement insensé.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 21:14

    J'écoutais tout, je lui faisais encore de nouveau dos, mais j'entendais tout, je ne pleurais pas, mais presque, de plus je la faisais encore pleurer, je voulais me frapper a mort, je voulais mourir, sa souffrance m'était insupportable, je voulais crier a la mort, je voulais crier sous cette pluie, courir sans m'arrêter, que je meurs dans les plus atroces souffrances ne suffirait pas comparer a ces sanglots que j'entendais, je ne pouvais rien faire d'autre, c'était sans doute l'émotion, mais ces pleurs avaient redoublé, qu'avais-je fait ? J'avais exaucé son vœu, je lui faisais peut-être de la peine ? Oui, je lui faisais pitié, ou peut-être étais-je froid avec elle en lui tournant dos ? Ou encore cet colère que je lui avais montré lui avais fait peur ? Je ne savais plus, je me lamentais, j'avais fait une connerie je le savais mais laquelle, j'étais idiot, sot, un scélérat, un goujat, un être qui ne méritait pas la vie de faire pleurer un si belle ange, même si j'ignorais les raisons exactes de son nouveau malheur, mais cela ne pouvait être autre que ma faute, nous étions deux et le temps avait carte un facteur a jouer dans tout cela mais le pire était de ma faute. Je ne disais mot, l'écoutant elle parlait a mon dos mais c'était comme si, en fermant les yeux, elle me parlait de face, elle ne pouvait savoir combien je souffrais pour son bonheur mais elle ne semblait pas être heureuse, qui devais-tuer pour que son bonheur soit là ? Que devais-je donc faire ? Je ne le savais pas, je ne pouvais le savoir, cela me mettait sur les nerfs, si j'avais un fusil j'aurais tué mon propre cheval, j'en devenais fou. Je perdais la tête de ne pas savoir quel était l'auteur de ces tourments a part ma propre personne, mais c'était indéniable, j'étais la source de ces tourments, je me devais de mourir. Je l'écoutais donc, elle ne me jugeait pas si pourri que je l'étais, elle avait tort de s'apitoyer sur mon sort, moi-même je n'y prêtais aucune attention, je devais mourir, c'était simple, la mort ne me faisait pas peur tant qu'elle soulageait ma cousine de son malheur. Les mots qu'elle utilisait résonnait en moi, tel une chute d'eau, un rythme non ininterrompue, une douce mélodie, du vent et de l'eau. Je me calmais intérieurement, elle me calmait pour être véridique. Je me fiais donc aux sentiment qu'elle me portait, aux sentiments fraternels qu'elle me portait, elle ne me jugeait point comme mon père, si elle savait, mais elle savait.. . Justement elle savait, et c'était pour cela que je la crus. Je ne disais toujours rien, gardant silence, regardant en face de moi, ce temps qui ne se calmerait sans doute pas avant quelques heures. Elle m'avait pris les mains, me regardant dans les yeux alors que je n'osais affronter son regard qui me trahirait, je faillirais, mais je m'y risquer. Son regard vint se perdre dans le mien et le mien dans le sien, je ne pouvais y échapper, c'était une fatalité que j'acceptais avec une joie bien caché. Je sentais sa poigne se resserrait sur mes mains, je la laissais faire, je ne souffrais pas, je l'écoutais plus qu'attentivement, c'était comme si ma vie dépendait de la fin de sa phrase, mon cœur accélérait d'un coup, encore plus vite, je ne comprenais pas, je ne pouvais pas comprendre une fille au fond, mais le résultat était là. Mon regard ne quitta pas le sien, je lui faisais doucement lâcher, avec une certaine force, mes mains, je ne voulais pas qu'elle me touche. Par contre, je voulais la toucher. Une main sur la taille, mon autre main lui prenant la sienne je la reculais tandis que j'avançais, contre, elle, mes lèvres contre les siennes, je ne disais mots vu que mes lèvres étaient occupés. Je l'embrassais, un baiser ardent qui semblait être répondu, j'espérais ne pas l'avoir forcer et j'espérais avoir bien compris ce qu'elle voulait dire. Deux minutes passèrent et je finis par reculer, conscient de ce que j'avais fait, elle semblant abasourdi, j'avais encore eu faux.

    " Désolé.. je pensais que... je veux dire que.. je vous aime ma cousine et je... pensais que vous me disiez de même.. je.. désolé. "

    J'étais abasourdi, je me sentais détruit de l'intérieur par ma propre connerie, j'étais tellement fou d'avoir cru ça, j'étais totalement malade, j'étais pire que mon père. Des larmes coulait de mes joues, je me haïssait, je le tournais dos encore une fois, séchant les larmes qui coulait juste que je reprenne contenance pour arrêter ce flot de larmes. J'étais détruit par ma propre connerie.
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Mary Springbury
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 21:47

    Le cœur de Mary se souleva et il lui sembla que les anges chantaient au creux de ses oreilles lorsqu'elle sentit ses lèvres sur les siennes, son corps contre le sien. Il y avait là-dedans quelque chose de si merveilleux que cela en restait inexprimable. La jeune Lady, de sa main livre, s'appuya sur la nuque d'Henry, ne pouvant rester passive, espérant répondre avec autant de passion que celle qui semblait animer son cousin. Elle aurait voulu que ce moment dure toujours, car il n'y avait alors plus ni doute ni questions alors qu'elle était obnubilée par ce baiser. Certes, ses lèvres n'étaient malheureusement plus vierge de baisers, mais la violence de celui-ci le fit devenir unique et premier. Leurs lèvres s'échappaient et se retrouvaient avec bonheur, avides d'autres embrassades. Le pauvre cœur de Mary semblait battre croissant, et flirtait avec l'arrêt cardiaque, lorsque Henry s'écarta brutalement d'elle et la laissant pantelante. Le froid remplaça sur sa robe la chaleur du corps de son cousin. Un flot d'incompréhension l'inonda, et elle se sentit blanchir, restant coite et tremblante, les lèvres encore gonflées de ce concentré de bonheur.
    Elle l'entendit s'excuser et ce repentir la désola. Elle ne voulait pas qu'il culpabilise pour une chose qui l'avait rendue si heureuse. Bien sûr, Mary n'était pas sûre d'aimer son cousin, car elle n'avait jamais connu l'amour, mais elle savait que dans son cœur une tendresse plus grande que toute autre s'épanouissait pour son cousin. Il fallait jouer l'entière honnêteté avec son cousin bien aimé, lui dire ce qu'elle ressentait, et ne pas le laisser dans cet état de culpabilité.

    Mary s'avança vers lui, chancelante. Elle tendit la main, mais la laissa en suspens dans l'air. Et si elle lui disait, que se passerait-il ? Lui était il sincère ? Mary secoua la tête, se refusant cette pensée. Il devait forcément l'être, elle ne devait pas en douter. Et puis de toute manière, qu'il le soit ou non, cela ne changerait pas ses propres sentiments. Elle effleura son dos humide de ses doigts, et, cédant à une impulsion étrange, elle ceignit son dos de ses bras, se serrant contre lui, posant sa joue contre son dos.

    "Ne vous excusez pas pour une chose qui m'a rendue si heureuse, je vous en supplie... Je ne sais si je vous aime, Henry, comme l'on peut aimer un homme, car je ne sais pas ce qu'est l'Amour... Ce que je sais, c'est que vous faites naître en mon cœur des sentiments trop doux pour être mauvais, et que chacune de vos intentions me rend parfaitement heureuse. Je ne sais ce que cela vaut pour vous, je ne sais même pas ce que cela signifie... Seulement, je vous en prie, ne culpabilisez pas alors que je suis heureuse..."


    Mary s'écarta de son cousin, les joues rosés, et le coeur battant. Que leur vaudrait toutes ses révélations, elle l'ignorait. Elle ne savait pas ce que cela engendrerait, elle ne savait même pas si cela inconvenant ou pas. Elle savait simplement qu'ils étaient là, en ce jour d'orage, trempés et émus, pour sa part, plus transportée qu'elle ne l'avait jamais été. Elle baissa la tête, et appela, timide :

    "Henry, regardez-moi, je vous en prie, ne me tournez pas le dos..."

    En effet, regarder ce dos blessé était comme subir un véritable martyr.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 23:07

    Doucement je me tournais vers celle qui répondait a mon âme qui se martyrisait seul depuis tout a l'heure, j'avais en faite vu juste, et obnubilé par la peur avait inventé un scénario des plus terrifiants qui me faisait croire a un rêve inexistant. Je ne savais toujours pas si ce rêve était réel, rêvais-je ? N'étais-je pas mort sur le coup ? Je voyais certes un ange, sa douceur m'atteignit au plus profond de mon âme, je l'avais souillé de mes lèvre,s mais celle-ci y avait répondu avec une passion dont je ne pensais pas l'existence, j'étais amoureux d'elle et je l'avais embrassé, logique. Dans tout le mondes on vous direz que c'est normal, pas pour moi, je ne la méritais pas, je ne pouvais oser croire que tout cela était réel, et pourtant, je la sentais dans mon dos, m'étreignant. Un ange m'enlevait de la Terre pour m'emmenait au cieux, j'allais au paradis, mais j'y étais déjà. Non ? Je la regardais et l'écoutais attentivement. Elle ne connaissait donc pas l'Amour, celui qui vous tombe dessus, il pleuvait et il y avait peut-être eu coup de foudre, pour elle, moi c'était depuis tout petit, l'amour que je lui avais porté avait lui aussi un âge., et que je lui portais toujours, elle s'ouvrait a moi comme une fleur s'ouvrant a la lumière, mais je n'étais pas la lumière, j'étais l'obscurité, je n'étais rien comparé a elle. Et pourquoi me lamentais-je ? Pourquoi m'apitoyais-je sur mon propre sort ? J'en avais marre es lamentations, je me calmais doucement et d'un léger mouvement je me pinçais, ce n'était pas un rêve; c'était réel. Je me devais de lui répondre mais je prenais mon temps, je sentais sa souffrance lorsqu'elle me demanda de me tourner face a elle, me laissant libre de mouvements, elle avait besoin de moi autant que j'avais besoin d'elle. Nous étions sans doute liés, je n'osais y croire, mais pourtant, les preuves y étaient, nos sentiments l'un pour l'autre changeait, augmentait d'ardeur, évoluait. Elle ne savait ce qu'était l'Amour et je lui montrerais le signe, je savais ce qu'étais l'Amour ais je n'avais jamais pu y goûter, jusqu'à présent l'Amour pour moi était de souffrir en silence et d'espérer qu'aucun homme ne s'approche d'elle sans que je le consens. Donc, doucement je me tournais vers elle, ne lui faisant pas dos, je la regardais, la tête baissée, doucement, et timidement je posais ma main droite sur sa joue, relevant cette ange, je m'approchais d'elle, frôlant ces lèvres et étant prêt, du moins je l'espérais a lui avouer ce que j'avais sur le cœur, je n'avais pas changé pour elle, enfin je ne l'avais pas encore réellement vu en moi.

    " Mary, écoutez-moi.. l'amour que j'ai pour vous est réel, je le porte en moi depuis bien des années, depuis tout petit a vrai dire. C'est par jalousie de ne pas avoir votre attention que j'ai chercher a vous rendre jalouse, mais cela a encore moins bien marcher que je l'espérais, mais a présent je n'ai plus peur de m'attacher totalement à vous, je vous aime et ceci ne peut rester en moi, c'est une chose qui est rester trop longtemps enfermés en moi. - Doucement, ma main sur sa taille, je la collais un peu plus a moi, murmurant contre ces lèvres - Je vous aime Mary. "

    Je l'avais dit, j'avais révéler ma partie que je n'aimais pas mais qui était a présent gravé en moi, mais je n'avais pas détaillé cela et était vu au plus important, l'amour que je lui portais. Doucement je l'embrassais, reculant sans le voir contre cet arbre de nouveau ou je la plaquais avec une douceur que je ne connaissais pas, et l'embrassant doucement, mon regard croisant le sien, je l'embrassais avec amour, un amour débordant que je lui donnais, j'étais a sa merci a présent, mais je n'avais plus peur de l'être, je n'avais pas peur de souffrir, si ça venait d'elle, tout cela était acceptable. J'étais depuis tout petit fou d'elle, mon amour me porterait ou au Paradis ou tout droit en Enfer, je n'avais pas peur de mourir, si c'était en son nom, je crèverais, j'étais totalement cinglé, mais j'étais fou d'elle, tout simplement. Le cœur a ces raisons que la raison ignore, voilà exactement ce qui me définissait a l'instant présent alors que nous échangions n baiser passionnée.

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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 13 Avr - 23:31

    Chacun de ses contacts électrisait le corps de la douce Mary et le rendait ultrasensible, avide. Elle sentait avec un intensité multipliée sa main sur sa joue comme une caresse, ses lèvres si proches et son souffle sur son visage. Ses mots entraient en son cœur et y restaient figés, elle sentait les reliefs de son corps contre le sien malgré l'épaisseur de ses vêtements. Et enfin ces Mots, ceux qu'une fille attend forcément et qui sonnent doux qu'ils paraissent irréels et éphémères. Elle sentit ses lèvres contre les siennes puis le contact de l'arbre dans son dos, si froid comparé à la chaleur qu'ils dégageaient. Mais Mary n'en avait rien à faire. Elle se donnait tout entière à ces baisers qu'ils partageaient avec passion. Il n'y avait rien de plus doux à ce qu'elle vivait, elle en était certaine. Et elle qui disait qu'elle ne voulait pas connaître l'amour... Sans doute cela était-ce comme un poison, dont on devient dépendant après l'avoir goûté rien qu'une minute. Mary se cramponna à la veste de Henry d'un main, et de l'autre caressa la nuque du jeune homme, glissait sur son visage sur sa nuque, empressée et douce. Elle interrompit leur embrassade pour dire, essoufflée, joyeuse :

    "Par pitié, qu'il ne s'arrête jamais de pleuvoir..."


    Et elle ne dit rien d'autre, trop occupée à retourner aux lèvres de son cousin. Sa main glissait tendrement dans son cou, en sentait tous les creux et les bosses, caressait la courbe de ses épaules, sans jamais sans lasser. Oui, oui, pourvu qu'il ne s'arrête jamais de pleuvoir et que tout reste aussi simple, que rien n'existe plus autour d'eux que cette pluie torrentielle, havre de bonheur qui les rendaient ivres d'amour. Mais pour ce genre d'alcool, nul besoin de jamais s'arrêter, sauf pour se dire des choses plus belles encore :

    "N'existe-t-il au monde de choses plus douces ? En cet instant, même le paradis serait dérisoire en face de ce bonheur si implacable... Quelle joie de ne penser à rien si ce n'est à vous..."

    Et Mary était parfaitement sincère. Elle était trop étouffée habituellement par toutes sortes de responsabilités et de soucis des convenances, peut-être Lord Chesterfield avait il raison, mais cela ne lui apparaissait pas comme une obligation. C'était une chose dont le poids n'était perceptible que lorsqu'on s'en était débarrasser, mais qu'on ne peinait pas à reprendre en sachant qu'un jour on s'en départirait de nouveau. Elle s'adossa à l'arbre, regardant Henry à travers ses cils, quémandeuse :

    "Embrassez-moi encore, s'il vous plait de le faire..."
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMer 14 Avr - 19:59

    Je ne pouvais y croire, elle contre moi, nos baisers étaient bien plus que passionnés, nous transportant au Paradis ou qu'importe le lieu tandis que j'y étais avec elle, j'étais aux anges, mon regard ne faisait que croiser le sien, je ne pouvais y croire, et lorsque je sentais ces mains me parcourir, j'en frémissait d'un plaisir rare, je ne pouvais que faire de même, mais avec une douceur, mes mains parcoururent sa taille, l'autre doucement sur sa nuque, l'attirant toujours plus contre moi, mordillant ces lèvres, la fougue que je n'usais pas dans mes mouvements pour la garder contre moi je la lui donnais dans ces baisers. Chaque mouvement était empreint de sensualité, de douceur je ne faisais rien de brusque même si dans mon cœur j'étais en totale euphorie, l'amour n'était pas totalement partagé mais elle ne me repoussait pas, et m'acceptait même, avec envie. Je mordillais sa lèvre, la regardant doucement dans les yeux, j'étais totalement sien, et elle, doucement, mienne. Je n'y croyais pas, c'était tellement irréel dans ma tête mais vraiment réel, je ne touchais pas du bois, au contraire, collés l'un a l'autre, nous étions tellement bien, je ne voulais bouger, et elle non plus a ce que j'entendais, les mots qu'elle lançait me réconfortait intérieurement, elle aimait cela et tout comme moi ne voulait pas que tout cela s'arrête. Que la pluie ne s'arrête pas, que nous restions a jamais rien que nous deux, mais bien sûr cela serait impossible si l'on y voyait avec réalisme, nos familles s'inquièterait et partiraient a nos recherches et puis, j'avais des projets d'avenir que je ne voulais gâcher, mais encore trop tôt pour s'avancer dans quoique ce soit. Doucement le baiser se fit interrompre, l'écoutant attentivement, respirant cet odeur que j'aimais tellement, la sienne, j'étais totalement amoureux et mon amour pouvait enfin prendre une autre forme que depuis tout petit, habitué a souffrir, ces baisers, ces révélations, cette peur enfin disparu, il connaissait la joie d'être amoureux, le bonheur. Je me devais de lui répondre, elle ne connaissait pas ce qu'était l'Amour et moi je l'apprenais d'une toute autre manière.

    " J'ai tellement de fois rêvés qu'un jour vous m'accepteriez, d'entendre de tels douceurs sortir de votre bouche est un régale exquis qui me vont tout droit ici - Prenant sa main et la posant sur mon torse, a l'endroit de mon cœur - Ceci vous appartiendra a jamais Mary. "

    Après cela je m'approchais un peu plus d'elle, sa demande était très alléchante, elle était adossée a l'arbre et je n'eus qu'a la rejoindre, sa main dans la mienne j'entremêlais mes doigts aux siens et avant de lui donner le baiser le plus tendre que je n'ai jamais eu a donné. Qui rapidement se laissait porter par la fougue par tant d'années d'interdictions, de souffrance, je ne disais mot, mon autre main sur sa taille, collait l'un à l'autre, nous nous embrassions, je l'aimais, sans doute pas elle de la même intensité que moi mais ce n'était pas grave. Jouant de sa langue, mordillant ces lèvres, je répondais a la même intensité qu'elle me renvoyait a chaque fois, reprenant par moment nos souffles pour recommencer par la suite sans jamais aller trop loin, pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyLun 19 Avr - 20:10

    "Soyez certain que j'en prendrais soin autant que si c'était celui qui me faisait vivre"

    Il lui semblait qu'au monde, rien n'était plus agréable que de sentir ce battement de cœur au bout de ses doigts. Ou peut-être que ce qui suivait était encore meilleur. Le moment précis où on ne sait plus distinguer le sol du ciel, et que tout semble tourner dans un sensuel et renversant tourbillon. Ses mains se posaient tour à tour sur le torse de Henry, sur sa nuque ou ses épaules, tandis qu'elle sentait les siennes sur sa taille, ses joues et parfois sur ses hanches... Il lui semblait perdre pieds et délicieusement suffoquer, dans un doux pèle-mêle de lèvres et de mots doux, et sentit monter en elle un suave poison nommé désir.

    Elle eut toutefois bientôt besoin de reprendre un peu d'air, à la fois effrayée et trop euphorique, et mit fin à leur douce embrassade, passant ses bras autour de la taille de son cousin, posant son visage sur son cou, faisant une légère pause dans leurs mouvements passionnés. Elle leva soudain la tête lorsqu'elle sentit un rayon de soleil chauffer délicatement sa joue.

    Une vague de déception la submergea tout à coup. Il avait cessé de pleuvoir, les seules gouttes d'eau étaient celles qui tombaient des arbres détrempés. Elle constata cela, triste de voir leur bulle de bien-être se briser ainsi. Elle posa son menton sur l'épaule de Henry et regarda au-delà de lui. Elle murmura d'une voix blanche :

    "Je crains malheureusement qu'il est cessé de pleuvoir... Jamais la vue du soleil ne m'a causé un si vif chagrin."

    Elle frotta délicatement le dos de son compagnon, se blottissant à nouveau contre lui. Comme si l'apparition du soleil avait rendu ses vêtements plus lourds et plus froids qu'ils ne l'avaient jamais été. La peau d'Henry, elle, sentait merveilleusement bon et dégageait une douce chaleur. Elle soupira, son souffle se diffusant tendrement dans le cou d'Henry et elle continua de sa voix basse :

    "Et jamais je n'aurais été si malheureusement de devoir quitter un abri..."

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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMar 20 Avr - 21:11

    Les mots qui sortait de la bouche de Mary me gonflait de bonheur, je ne savais comment retenir cet amour qui battais pour elle et qui semblait prendre de l'ampleur de plus en plus dans mon corps, pour elle, cette petite blonde aux yeux émeraudes qui m'emporter au Paradis, là ou je pensais ne pas avoir ma place, mais il y a toujours des surprises. Nos corps, collés l'un contre l'autre, nous n'avions pas l'habitude d'une telle proximité entre nous mais elle ne semblait pas encore nous déranger. Bien sûr, j'essayais de me mettre a sa place, de penser ce qu'elle pensait, voir si nous allions trop vite, ou au contraire pas assez, car moi, comme mon père et autres truands, vilains de ce villages, et surtout paysans n'hésitaient pas a aller s'entrainer au Cave. Le désir montait, oui, je le sentais, mais il ne fallait pas le laisser s'épanouir autant, je le savais, je devais prendre sur moi et y allait étape par étape, il en allait de notre future a nous deux. Nous stoppions nos embrassades, reprenons notre souffle, le regard de l'un, dans l'autre, et vice versa, par la suite nous plongions l'un dans l'autre dans un câlin des plus tendres, et c'est dans cette instant que je voyais que la vie devenir rose, plaisante, accueillante. Je ne disais mot et pourtant, un sourire ornait mon visage, un sourire qu'on avait rarement vu, un sourire de joie, j'étais tout a fait heureux, une joie que je n'avais ressenti et qui avec elle ne faisait que s'amplifier de minutes en minutes, et pour l'instant n'allaient pas de jour en jour, mais je l'espérais de tout mon être et je ferais tout, pour. Le bonheur que nous vivions nous étais si privée, si intime que je ne remarquais pas que la bulle dans laquelle nous étions venais d'être percée par nos souhaits qui venaient de ne pas s'exaucer et au contraire, devenir notre plus grand désespoir, mais ça n'était rien, du moins, pour moi ça n'était qu'une pause, le temps que nos esprits digèrent tout ça et prenne des dispositions pour cela. Mais nous ne semblions pas vouloir bouger, c'était dur, elle toujours dans mes bras, je sentais ces mains dans mon dos, son souffle en mon cou et j'en éprouvais un intense bonheur, une animosité avait emplie mon cœur que je ne pouvais détacher. La pluie s'était arrêté lorsque je sentis un rayon de soleil me réchauffait la vie, et c'est a cet instant que je repris connaissance de nos états respectifs, trempés et peut-être malade qui sait, nous devions rentrer pour nos réchauffer, nous laver d'une eau chaude et nous débarrasser de cette eau de pluie qui souillait nos vêtements et nos corps, je la regardais dans les yeux, la remettant devant moi.

    " Moi de même ma cousine, mais nous ne devrions rester ainsi, rentrons nous sécher, laver & changer, je m'en voudrais tellement s'il vous arrivez quelque chose. - Prenant sa main, et hélant le cheval qui vint a moi - Un malheur qui nous offres des milliers de perspectives pour un futur encore meilleur. - J'amorçais le pas, l'ayant porter sur le cheval et l'ayant mise assise dessus, et j'avançais, au pied, sortant de sous les bois - En parlant de futur, le bal est pour bientôt, et je pensais que.. que.. vous pourriez être ma cavalière ? Je n'ai pas l'habitude d'apprécier ce genre de plaisance mais avec vous je suis sûr que cela me changera des antécédents. "

    Je souris avant de grimper a mon tour sur le cheval, a l'arrière d'elle, mes mains sur la lanière du cheval dont je faisais accélérer le pas, attendant sa réponse, avant que j'eusse monter au galop pour rentre chez nous.
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Mary Springbury
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MessageSujet: Re: Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] Jour pluvieux, jour heureux ? [Henry&Mary] EmptyMer 21 Avr - 22:15

    Mary se sentit soulevée de terre et grimpa sur le cheval. Elle rougit, constatant que la pudeur n'était pas respectée, puisque elle ne montait pas en amazone et que sa posture découvrait ses délicates chevilles blanches et ses jupons de dessous. Cependant, elle n'y prit pas trop garde, la pudeur étant assez mal conservée après tant de baisers langoureux et passionnés. Que lui importait maintenant que son aimable cousin vit ses chevilles, quand il avait goûté ses lèvres ? Elle contempla avec tendresse la chevelure humide d'Henry tandis qu'il guidait son cheval. Il ne lui avait jamais paru si beau qu'en ce jour...

    Lorsqu'il aborda le futur et le sujet du bal, elle sentit son cœur déborder d'assurance, toute peur en étant écartée. Ainsi ses baisers avait un sens autre que ponctuel, et elle pouvait espérer qu'il l'aimât encore pour quelques temps dont elle comptait bien profiter... Avant qu'elle n'ait pu répondre, il se glissa derrière elle et enserra sa taille de ses bras pour tenir les rênes. Ainsi, ils n'avaient pas l'air d'être autre chose que deux cousins pris de court par une terrible averse. Mais, en observant le visage rougi de Mary et ses lèvres gonflées, sa robe légèrement dérangée, on aurait pu y voir la vérité. Elle posa les mains sur celles de son cousin, et lui répondit d'un ton léger et timidement espiègle :

    "Je ne refuserai cette invitation pour rien au monde, mais... Encore faudrait il que vous me reconnaissiez parmi tant d'autres jeunes femmes masquées... Car ne comptez point que nous venions ensemble et que vous aurez l'occasion de voir ma robe... Je sortirai si discrètement de Springbury Hall, que vous ne me découvrirez que dans la salle de bal... Et j'ose croire que vous m'y reconnaîtrez... "


    Elle tourna légèrement la tête pour qu'il puisse voir la fossette sur sa joue crée par son sourire, et qu'il vit qu'elle plaisantait, cherchant à savoir si elle n'avait pas dépassé trop de limites... Ils rentrèrent ainsi en plaisantant, et il s'avéra qu'une fois arrivés chez eux il était convenu qu'ils aillent au bal ensemble...
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