Remember Austen, RPG du XIXe
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Rire, fou-rires & larmes | Rupert

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MessageSujet: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptyVen 18 Juin - 22:20

CHARLOTTE & RUPERT - NEVER FORGET ♥️


    Un magnifique soleil se levait sur notre humble ville. Les passants se multiplier de plus en plus, les mendiants, les jeunes progénitures, les parents et nos humbles, grands-parents, nos ancêtres étaient de sortie. Mes quelques jours passait ici, se résumait a notre demeure, je n’eu point le droit de sortir mais je ne pouvais point supporter un instant de plus, la froideur de nos murs, la chaleur du soleil qui tapait sur les vitres et tout ces bavardages incessant, et de plus nos jeunes amoureux du jour. Je voulais partir avec Crystal, ma dame de compagnie et mon amie, cependant occupée, je dus partir seule.

    Ombrelle a la main, robe blanche qui me plaisait assez. Du marche lente, décontracter mais aussi simple et distingué je m’en allais seule marchant vers le village. J’aimais énormément admirer notre magnifique paysage, bois, jardin et sublime plantation. Le soleil tapait vraiment fort ce jour ci, voyait vous, je n’aime pas sa, le soleil nous fait marcher moins vite et ces rayonnement, nous vont droit dans les yeux, un sentiment si désagréable mais à la fois indispensable de nos jours. Me voila enfin arrivée dans notre humble village, tout était comme on m’avait décrit, simple et sobre, des boutiques a chaque coin de rue, la gazette distribuer a chaque coin de rue, les jeunes enfants, comme nos plus vieux habitants, tout était magique, réel, invraisemblable. Tout était comme dans mes rêves, elle était devenue, un rêve, une ville, ma ville, mon âme. Les passant, était accueillant, les hommes était très distinguée, et d’une beauté incroyable, les jeunes femmes se saluait et se connaissait tous, rien n’était comparable a ma ville d’avant, surtout quand je vu ce « tea-time ».

    En une poignée de seconde, tout remonté a la surface, elle, moi, nous. La passions de ma mère pour le thé était irréel, elle ne pouvait faire une journée sans en acheter, sans passer par son « tea-time » , avec ces dames de compagnie , avec moi ou même avec mon père. Maintenant, tout cela m’était impossible, j’étais seule face au monde, je devais m’élever seule face au reste de la population, je serais abandonnée a jamais, comme une orpheline ou un enfant ayant perdu son bonheur, son doudou. Je prenais place a la terrasse de ce tea-time, dans une chaise rose, seule. Alors que tout allait bien pour ma part, je commander mon thé avec une attente qui ne pouvait me satisfaire. J’analyser les gens autour de moi, jusqu'à ce que mon regard tombe sur lui, sur tout ce que je pouvais espérer. Il était beau, grand et séduisant mais surtout on aurait dit Rupert Cassian.

    Il était mon unique, mon tout étant petit, frère de cœur c’était ce qui nous lier auparavant. Jusqu'à que ces parents déménage à Meryton, d’après mes souvenirs. Il m’avait accompagnée dans tout, mes peines, mes joies, mes fou-rires, mes larmes. Tout cela ma paraissait trop beau pour arriver, alors que mon thé arrivait je tournais ma tête en me disant que tout cela était impossible.
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MessageSujet: Re: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptyMar 22 Juin - 11:21

    Lorsque Rupert ouvrit les rideaux de sa modeste chambre ce matin-là, il ne réussit à en croire ses yeux. C'était tout simplement impossible! Après des jours et des jours de pluie incessantes qui se déferlait impitoyablement sur le village de Meryton, voilà qu'un grand soleil perçait le ciel et éclairait de ses rayons le paysage alentour. Cela faisait plusieurs journées que nulle personne n'avait vu ne serait-ce qu'un infime rayon de soleil, que l'on croyait à jamais caché derrière les nuages gris et orageux, et à présent, cette énorme boule de feu nous montrait tout sa superbe comme s'il n'avait jamais quitté le ciel. Et bien, quel revirement de situation! Mais cela devait sans doute n'être qu'un simple jour de beau temps qui disparaîtrait dès le lendemain. Rupert n'était pas pessimiste mais il se doutait que la tempête n'avait pas dit son dernier mot. Après tout, comme on le disait si bien, c'était le "calme avant la tempête". Toutefois, cela faisait toujours une journée ensoleillée et tout les habitants de Meryton en avait bien besoin après tous ces problèmes qui avaient surgit à cause de la tempête. Avec un petit hochement de tête qui montrait son contentement, Rupert se détourna de la fenêtre et enfila ses vêtements avant de commencer une autre journée en tant que majordome, qu'il fasse soleil ou non.

    Rupert passa la matinée à mettre de l'ordre dans le grand manoir des Tiddler, à offrir son aide aux autres domestiques du domaine afin de réaliser quelques tâches quotidiennes comme le ménage ou la cuisine. Chose qu'il n'avait pas faite depuis un moment à cause du mauvais temps, Rupert fit également entré quelques personnes qui venait prendre des nouvelles de leurs voisins. Le jeune homme les conduisait aux personnes qu'ils souhaitaient voir avant de s'éclipser de la pièce pour revenir quelques minutes après, les bras chargé d'un plateau ou se trouvaient une petite collation. Voilà comment se déroula le début de la journée. Il était impressionnant de voir combien les gens étaient souriant par ce beau jour ensoleillé. La pluie avait eu pour effet d'assombrir les visages mais cela semblait être totalement oublié, comme un mauvais rêve. Rupert lui, n'affichait aucun signe de contentement, gardant sa mine froide et distante comme à son habitude. Ses maîtres le lui reprochèrent à une ou deux reprises, deux d'entre eux se demandant ce qui arriverait à le faire sourire s'il n'était pas heureux par le beau temps. Rupert se contentait de hausser les épaules et de retourner à ses tâches.

    A la première heure de l'après-midi, un de ses maîtres le fit demander. Lorsqu'il entra dans le bureau de son maître, ce dernier le pria de se rendre chez Oliver's Bookshop pour faire l'achat de quelques livres qui l'intéressaient. Il était vrai que la famille Tiddler était connue pour avoir une bibliothèque très riche et ses maîtres avaient sûrement regretté de ne pas pouvoir sortir aussi souvent qu'avant pour l'agrandir un peu plus. Après s'être fait remis le morceau de papier où étaient inscrits les titres des livres, Rupert s'inclina et quitta la pièce. Il se rendit au cœur du village à bord de la charrette d'un des palefreniers des Tiddler qui devait également faire quelques achats. Après l'avoir remercié, Tiddler descendit de la charrette et alla acheter les livres que son maître lui avait demandé. Quelques minutes plus tard, il ressortait de chez Oliver's Bookshop avec ses achats sous le bras. Sachant que le palefrenier ne repartirait pas avant une heure au moins, le jeune homme décida de se promener un peu. Les rues quelques jours auparavant totalement désertes étaient à présent très animées par la foule qui riait joyeusement en retrouvant ses habitudes d'avant la tempête. Rupert devait bien faire défaut dans le décors à être le seul à garder un air glacial. En passant devant le salon de thé, le regard du majordome fut attiré par une jeune femme, vêtue d'une robe blanche, une ombrelle à la main qui était assise à une table en terrasse. Sa longue chevelure blonde et son petit air angélique lui rappelait incroyablement quelqu'un. Fronçant les sourcils, Rupert tenta de se rappeler lorsque le souvenir lui rentra dedans de plein fouet. Mais bien sûr! C'était Charlotte Monroe! Il ne comptait plus le nombre de fois qu'elle et lui, enfants, s'étaient baladés en ville. Charlotte avait bien été la seule enfant à ne pas être effrayé par son air taciturne. Rupert s'avança alors vers elle. Une fois près d'elle, il s'inclina tout d'abord avec respect avec de demander avec courtoisie.

    -Veuillez me pardonner de vous déranger dans un tel moment Miss, mais j'ai la sensation de vous connaître. Ne seriez-vous pas Miss Charlotte Monroe?

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MessageSujet: Re: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptyMar 22 Juin - 15:45

    RUPERT : Veuillez me pardonner de vous déranger dans un tel moment Miss, mais j'ai la sensation de vous connaître. Ne seriez-vous pas Miss Charlotte Monroe?

    Cette voix, ce visage, cette homme je le connaissais mais de ou, de quand. Sans savoir comment, mon esprit me ramener dans un passé lointain, un passé ou mes parents était encore la, unis comme jamais.

    Une herbe verte comme la couleur d’une pomme, du fruit défendue, une herbe fraiche, avec des millions de chose posait dedans. Plus loin, deux enfants, une jolie petite blonde avec une chevelure si brillante et douce au toucher et un jeune garçon pas plus grand que trois pommes, très mignon. On aurait dit qu’il était inséparable, comme deux enfants qui se sont trouvé, unis a jamais. Une cabane, ou ils se réfugier comme s’il était pourchasser par un dragon, un loup garou, et dans mes souvenirs les plus profond il sortait une phrase : « Ne craignez rien princesse, je suis votre prince, personne ne s’attaquera a vous ». Et pourtant, le jeune homme semblait bien avoir 9 ans alors que la jeune demoiselle 4 ans à peine mais il était si proche. Pourquoi je l’ai voyais ? Pourquoi eux et pas d’autre enfants. Une chose est sur, ils étaient magnifique. Puis au lointain souvenir une voix intense d’une femme mure, qui n’attendait que nous.

    « Rupert, Charlotte il est l’heure de passer à table mes chéris »

    Je revenais dans mon esprit normal. Je n’en croyais pas mes yeux, cet homme merveilleux et plein d’esprit ne pouvait être Rupert. Il avait bien changé, toutes ces filles qui l’on repoussé étant gamin devait s’en mordre les doigts désormais. Il était grand, musclé, la forme de son visage était tout simplement parfaite. Mes émotions me submerger a un point que je ne trouvait plus mes mots, le soleil dans les yeux, avec un immense plaisir je me levais et m’inclinais d’une façon respectable envers ce jeune homme qui avait bercée tout mon enfance, aidé a réaliser mes rêves et souvent soutenue enfin presque. Il a déménagé il y a bien longtemps sans savoir de ce qui était arrivé a mes parents j’avais dut surmonter cette épreuve sans lui, surtout loin de lui. Dans mes yeux, on pouvait y voir, le bonheur de l’avoir retrouvé, mon seul ami.

    Charlotte : Monsieur Rupert Cassian ? Cela n’est pas possible, je vous prie de me déranger. Je vous y oblige même. Je vous en pris, très cher, prenait place avec moi afin de prendre une tasse de thé.

    A peine assis l’un en face de l’autre, je levais mon index, et le serveur arrivait, sans hésiter, je lui commandais une tasse de thé. Je m’en rappelais maintenant, de tout, de lui, de nos souvenirs. Surtout ce jour merveilleux ou pendant le mariage de ma tante, nous nous étions mariés tout deux sous une table de la salle. Je voulais dire par la, que tout remonter a la surface, les images de mes parents, de nous, de lui rien n’étais comme je l’avais imaginé. Le soleil tournait alors, je tournais mon ombrelle de façon délicate afin de respecter mon rang. J’étais devenue une femme distinguer, jeune et peut être un peu plus jolie que dans notre enfance. Plus âgé surtout et toujours sans un seul prétendant, mes parents me voulait marier avant mes 20 ans et pour dire, j’en ai aujourd’hui 19 depuis un moment et rien que de voir l’image de mon père me le demandant me rend frustrée. Je n’en pouvais plus de les voir partout ou j’allais alors je pris les devants et commençait une conversation sérieuse avec mon ami.

    Charlotte : « Alors mon ami, que deviens tu ? »
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MessageSujet: Re: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptyMer 7 Juil - 10:27

    Lorsque la ravissante jeune femme leva les yeux vers pour observer celui qui lui avait adressé la parole, le regard des deux jeunes gens se croisèrent. A cet instant, Rupert comprit, sans le moindre doute possible, que c'était bien Charlotte Monroe, son amie d'enfance qui se tenait assise devant lui. Charlotte... Sa seule amie d'enfance, la seule personne en bas âge à ne pas avoir été effrayée par le regard dur et froid de Rupert. Pendant quelques instants, il revint des années en arrière, bien avant qu'il ait déménagé et bien avant tous les soucis qui avaient habité sa vie par la suite. Il se souvint d'une enfant à la chevelure couleur miel, plus petite que lui de quelques années, avec qui il lui arrivait de jouer. Bien qu'il n'ait jamais sourit en sa présence, ou très peu, il lui montrait son affection d'une autre manière: enfant, il avait toujours été très tendre avec elle, la protégeait contre le moindre risque, jouant avec elle pour lui faire plaisir... Ses souvenirs qui s'étaient échappés de son esprit depuis bien longtemps firent un drôle d'effet à Rupert. Après son déménagement en compagnie de son père, les souvenirs de Charlotte avaient peu à peu déserté sa mémoire jusqu'à ne plus exister du tout. Mais à présent, ils refaisaient tous surface. Revoir sa seule amie qui faisait partie d'un passé moins malheureux lui mit un peu de baume au cœur et, bien que ses lèvres ne s'étirèrent pas en un sourire comme à son habitude, son masque glacial s'effaça quelque peu pour laisser place à un peu de chaleur.

    Ce bonheur, Rupert le lit également dans les yeux de Charlotte lorsque, l'ayant reconnu, elle s'inclina respectueusement. Cette marque de politesse fit se raidir Rupert: une dame de la haute société n'avait pas à s'incliner devant un majordome! Il était évident qu'elle ne connaissait pas sa condition... Elle le pria ensuite de prendre place près de lui pour prendre une tasse de thé. Rupert fut quelque peu embarrassé par cette demande: après tout, il n'était qu'un majordome et cela pouvait paraître déplacé qu'il boive ce breuvage en compagnie d'une dame. Cependant, ne pouvant contester le désir d'une grande dame, il s'assit sans protester avec un bref hochement de tête en guise de remerciement. Posant son paquet contenant les livres de son maître sur un bout de table, Rupert releva la tête et regarda respectueusement la jeune femme qui se tenait devant lui. Elle avait bien changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Elle avait grandi, était devenue une parfaite jeune femme d'une ravissante beauté. Visiblement, sa condition dans la société était assez agréable comme le prouvaient ses vêtements et son ombrelle qu'elle redressa avec grâce. Charlotte lui demanda alors qu'est-ce qu'il était devenu depuis tout ce temps.

    -Je suis devenu majordome de la famille Tiddler, Miss Monroe.

    Évidemment, Rupert ne la tutoyait pas et ne l'appelait par son prénom comme il le faisait autrefois. Il ne pouvait se le permettre, d'une part car cela serait manqué de respect à une dame, et d'autre part car il était connu dans la ville pour être le majordome "fantomatique" de l'effrayant Manoir Tiddler. Aussi, s'il était aperçu et entendu par quelqu'un de connu, il risquerait de se faire remonté par son maître s'il apprenait qu'il avait parlé familièrement à une dame.

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MessageSujet: Re: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptySam 7 Aoû - 1:30

Ne regardez pas en arrière et ne pleurez pas sur le passé car il est passé et ne vous en faites pas pour le futur car il n’est pas encore arrivé. Vivez dans le présent et faites en quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu’on s’en rappelle.

Je pense que Ida Scott Taylor doit avoir raison, mais quand j’étais avec lui tout changeais, j’avais toujours conçue la vie, vivre au jour le jour sans trop se poser de question comme presque tout le monde ici, il faut vivre, que la vie soit compliqué ou facile, qu’elle soit heureuse ou malheureuse. Pourquoi avec lui, tout était différent ? Mon tout depuis enfant, le seule qui a su me comprendre et m’acceptait. Tout devenais compliqué, sa présence me ramenait vers des sourire lointains, son visage, son odeur me ramenait loin très loin, un léger sourire se lisait sur mon visage. Nous parlons pendant quelques instants quand il m’annonçait qu’il était devenu majordome. Ma tête ne changeait point, il resterait mon ami quoi qu’il puisse arriver. De plus, je n’avais pas autant réussit moi non plus, parents morts, habitant avec les militaires qui travaillaient avec mon père, rien ne marchais pour moi. Surtout depuis que j’avais succombé a Alexander tout ce compliqué. Je le regardais, une seule chose m’énervé chez lui. Il me vouvoyait alors qu’on se connaissait depuis je ne sais combien d’année. Droit dans les yeux, mon regard bleu pénétra le sien et je répliquais :

« Rupert Cassian, dis moi depuis quand on se connait ? . Un léger silence se mit entre nous puis je repris vite la phrase que j’avais commençait. Oui, parce que c’était une question rhétorique alors que je connais la question. Oui, c’est bien sa, depuis notre plus tendre enfance alors que je n’avais que trois ans monsieur Cassian. Je lui glissais un petit sourire pendant que j’étais limite entrain de lui faire la leçon. Puis, je reprenais quelque temps plus tard. Donc, je ne vais pas te le dire ne serais-je une fois de plus, je te donne l’ordre de me tutoyait, nous sommes amis depuis tellement longtemps que tu me vouvoyé.Je pense avoir était clair mais avec lui on n’était jamais vraiment sur. Tu as compris j’espère . Un dernier sourire.

Je buvais ma tasse de thé, un magnifique breuvage qui était vraiment exquis. Nous étions réunis et cela me faisait quand même bizarre, je ne l’avais pas vu depuis quelque années. J’étais encore plus qu’heureuse de le retrouvait aujourd’hui, il valait mieux que se soit maintenant, boire le thé seul ce n’est pas très amusant. Je souriais d’être en sa présence, il était toujours aussi beau.

« Mon cher ami, quelqu’un partage t-il ta vie en ce moment ? »

Il fallait bien que je m’informe et surtout de maintenir la conversation

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MessageSujet: Re: Rire, fou-rires & larmes | Rupert Rire, fou-rires & larmes | Rupert EmptySam 14 Aoû - 13:22

Il était étrange de voir à quel Miss Monroe et Rupert avaient évolué depuis qu'ils s'étaient perdue de vue, il y a plusieurs années de cela. Devenue une magnifique jeune femme distinguée, son amie d'enfance devait avoir une bonne situation à en juger par ses riches vêtements et ses manières élégantes. Le majordome songea qu'elle avait du faire tourner bien des têtes masculines lors de réceptions ou de bals organisés par les diverses familles de la haute société qui habitaient le village de Meryton. Elle semblait parfaitement épanouie ce qui rassura le jeune homme. Ce dernier, en comparaison, n'avait pas un passé très glorieux. Entre le décès de son père, sa vie monotone et le décès de sa fiancée, on ne pouvait pas réellement dire que sa vie avait été des plus joyeuses. Si on disait que la vie était faite de hauts et de bas, chez lui, elle était essentiellement constituée de bas. Le visage de Rupert s'assombrit quelque peu lorsqu'il se remémora le visage de sa douce Heather qui n'était plus. Chassant rapidement cette image, le jeune homme observa, avec une pointe de surprise, Miss Monroe qui affichait une mine légèrement agacée. Il ne comprit pas plus la raison de cet agacement lorsque la jeune homme se pencha vers lui, plantant son regard dans le sien et lui demanda depuis quand ils se connaissaient. Rupert comprit aussitôt qu'elle n'attendait pas de réponse aussi, il n'ouvrit pas la bouche. Lorsqu'elle reprit la parole, après un court silence, elle lui rappela qu'ils se connaissaient depuis que la demoiselle avaient trois ans. Ce ne fut que lorsque Miss Monroe s'exprima clairement que le jeune homme comprit l'origine de sa frustration: le fait qu'il la vouvoie, malgré le fait qu'ils se connaissaient depuis qu'ils étaient enfants, la dérangeait énormément. Lorsqu'elle lui ordonna de la tutoyer, Rupert fut obliger d'accepter. Il ne pouvait pas contester l'ordre d'une dame, même si c'était son amie d'enfance. Néanmoins, Rupert répondit avec sa neutralité habituelle.

-Je consens à te tutoyer si tel est ton désir Charlotte mais laisse-moi t'expliquer pourquoi je ne l'ai pas fait plutôt. Tu es une noble dame, je ne suis qu'un simple majordome qui ne vit pas dans un grand luxe et il aurait été plus convenable que je te parle comme à n'importe quelle autre femme comme toi. Quand nous étions enfants, cela n'avait guère d'importance mais aujourd'hui, les choses ont quelque peu changer: nos conditions ne sont pas les mêmes. Néanmoins, si cela te fait plaisir, je continuerai à te tutoyer comme avant.

Il était rare que Rupert parle autant. C'était assez surprenant d'entendre la "tombe humaine" prononcer aussi peu de mots en étant consentant et d'une seule traite! Le majordome songea un instant à la réaction de ses maitres s'ils l'avaient entendu: ils auraient sans doute fait une crise cardiaque! Un serveur vint apporter une tasse de thé à Rupert, tirant ce dernier de ses pensées. Il le remercia puis prit délicatement la tasse entre ses mains et sirotant une gorgée du breuvage. Excellent. Rupert commençait à se détendre lorsque Miss Monroe lui demanda si une personne partageait sa vie. Aussitôt, sa tasse près des lèvres, le jeune homme se raidit. Les mains légèrement tremblantes (tremblement qu'il s'efforça de maitriser), Rupert reposa sa tasse et fixa son amie. D'une neutralité incroyable, raide comme une statue, il répondit simplement.

- J'ai eu une amie il y a peu de temps. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

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