Rose était incroyablement énervée. Elle avait travailler d'arrache pieds toute la semaine. Ses patrons avaient décider de faire encore d'avantage de profits, ils avaient envoyer à grands frais, des messagers dans les villes voisines pour vanter les mérites de la boutique de rubans. Ils avaient commander de la marchandise en quantitée, fait fasse à un afflut de clients. Rose avait entre autre due servir une miriade de Miss, décharger les livraisons, ranger la réserve, faire l'inventaire, travailler plus tard, et écrire toutes les commandes privés des dames les plus riches des allentours.
Sa journée ne s'arêterais jamais. Elle avait des crampes aux joues à force de sourire, Vers midi, son employeur lui dit d'aller prendre les boites qui étaient sur la table dans l'arrière boutique et de ce rendre à toute vitesse chez Mr Tiddlers où sa nièce, Lady Elisabeth Forbes l'attendait pour midi.

"Mais c'est midi Monsieur" dit-elle avec ces grands yeux écarquillés

"Vous ferriez mieu de courir vite dans ce cas là Rose" lui répondit-il sans une once de compassion
(quel méchant big boss XDXDXD)

Rose détestait être en retard. Mais ce qu'elle détestait par dessus tout c'était courir. Cela faisait voler la poussière et salissait les volants de sa robe. Elle arriva donc chez les Tiddlers lourdements chargés avec une heure de retard. Elle n'avait pas trainer en chemin mais elle était lourdement chargée. Les domestiques l'introduirent dans le grand hall.
C'est la qu'elle vit Lady Elisabeth qui faisait les cents pas. Elle avait la mine grave et semplait passablement énerver. On lui pris les boites des mains pour les porter à l'étage et on lui enleva son manteau. Elle était prète à affronter le tigre. Rose s'attendait à pire vu le statut social de Madame Forbes et son heure de retard.

"Je vous pris de recovoir mes plus plates excuses ainsi que celle de mes employeurs Miss Forbes. Ils sont débordés, même si ils savent que ce n'est pas une excuse, mais vous prie de vous souvenir que vous passerez toujours en priorité ches Ribbons&. Je suis Rose, Madame, et j'ai apporter tout ce que nous avions de plus raffiné et en accord avec la couleur de votre robe."

Elle détestait les excuses, s'abaisser ainsi, ce sentir si dépendant que quelques choses, de l'argent dans ce cas, qu'on est prêt à renfouer tous ces principes. Elisabeth savait près bien mettre mal à l'aise les gens, et en particulier les domestiques observa Rose en regardant le personnel qui s'affairait autour de la jeune et belle Femme. On ditait une reine de glace, une beauté implacable mais une attitude et des relations frigides. Rose plaignait grandemant la famille, les amis et les prétendants où le mari de Lady Forbes.

Elle aussi ce plaignait de cette longue et harassante journée qui s'annonçait. Les essayages allaient êtres intances.>/blockquote>

Quelle grande gourde cette Elisabeth. Sa suffisance ne faisait ni chaud ni froid à Rose. Après tout ce n'était que des paroles et son patron était la seule personne responsable de ce retard. Il n'avait cas embaucher une personne de plus pour faire face à la gigantesque demande de commande. Mais non il préférait ce décharger sur Rose. Quel hypocrite. Les gens qui ce croient supérieurs, très intelligents, très beaux, elle en servaient des centaines par jours. C'était pas cette statue de glace en particulier qui allait lui faire peur.

Il y a quelque jours un couple de l'aristocratie londonienne était arriver au magasin. Avec l'intention tout à fait visible de retourner le magasin. Rose avait passer toute la matinée à leur montrer tous les rubans possible, à rajouter des rubans sur la robe que portait madame, à coudre de la dentelle puis à l'enlever, à rajouter des plumes, à les enlever, à les remettre, à les coudre sur un autre chapeau... Une vrai mégère. Monsieur avait passer son temps avachis sur les coussins, à critiquer son travail. Il était complètement sous le joug de cette femme, elle le dirigeait comme un petit chien docile. Quel homme faible. Rose ne comprenait pas ce qu'une femme pouvait trouver à un homme comme ça, à elle il lui fallait un homme un vrai. Il devait lui prouver son amour, être exigent, céder à ces caprices, la captiver, être tendre et patient. Cet homme n'était pas du tout comme ça. Le meilleur adjectif pour le qualifier c'était ennuyant. Et pour la décrire elle: dédaigneuse.

C'était pour cela qu'elle avait garder son poste si longtemps. Elle pensait énormément, mais elle ne disait jamais un mot plus haut que l'autre. Elle était une employée modèle.

"Toutes mes excuses pour la saleté Mil-lady, je ferais en sorte que cela ne ce reproduise plus jamais."

Elle attendis patiemment que les domestiques achèvent de la nettoyer plus elle commença son travail. Savoir ce que le client voulait pour le lui donner au plus vite et le mieux possible. Une sorte d'analyse de la personne, à la manière d'une introspection. Cette Miss Forbes avait l'air d'être une femme exigeante et Rose n'avait pas envie de jouer sa place sur cette commande.

"Que diriez vous de voir d'abord la robe? Il n'est peut être pas nécessaire que vous la portiez jusqu'à ce qu'on décide de la version final. On ce rend toujours mieux compte quand on regarde quelque chose que l'on ne porte pas Mademoiselle Forbes"

Rose prenait un risque, mais c'tait bien plus facile d'apposer les rubans sur un modèle inanimés que sur une personne qui bouge et ce trémousse tout le temps. Un mal pour un bien?

Elizabeth soupçonnait qu’elle n’allait pas aimait de sitôt cette employée. Le simple fait d’avoir insisté sur le Milady en disait long pour elle. Mais ce petit jeu n’allait pas du tout, mais vraiment pas continuer. Elle n’était guère patiente et l’avoir fait attendu pendant minimum une heure et si ce n’était plus, ne l’avait bien évidemment pas attendri. Elle était connue pour sa froideur envers les domestiques et les employés de quelconques boutiques. Rose allait le vérifier à ses dépens. Et pas plus tard que maintenant.

« Veuillez me parler autrement, et non vous amusez à insister sur certaines syllabes, comme vous venez de le faire. Je hais le manque de ponctualité, la saleté, mais par-dessus tout, je hais l’insolence, comme vous venez d’en faire preuve. Et concernant la saleté, j’y compte bien. Que se soit la première et dernière fois. »

Chaque syllabe claquait froidement dans la bouche d’Elizabeth, la colère commençait à montrer son bout du nez. Peut être que cela n’était pas voulu de la part de Rose, mais pour le moment, Elizabeth n’appréciait guère ce genre de comportement. Mais peut être avait-elle eut vent des rumeurs ? Et si c’était là, la cause de ce comportement ? Humm, cela demandait tout de même réflexion. Jusqu’à présent, Elizabeth n’avait rien entamé comme procédure, personne n’était venu à elle, par rapport à cette rumeur, à ces deux rumeurs. Elle repensa au spectacle qu’elle avait donné sur la place du marché et également à la conversation avec sa sœur cadette, Pearl. Que le spectacle délie les langues, elle le savait parfaitement, il ne fallait pas du tout s’attendre à la de discrétion de la part des badauds. Les langues de vipère se délient très vite dans ce genre de situation. Mais, sa conversation avec Pearl avait également était ébruité, tout le monde savait à présent que les deux sœurs n’étaient pas si unies que ça. Et si Rose se permettait d’être ainsi avec elle à cause de ces rumeurs ? Et si Rose croyait qu’elle pouvait se mettre plus en avant, parce qu’elle avait été trainé dans la boue à cause d’une furie ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête. Que devait-elle réellement penser ? Mais la suite des événements allaient la conforter dans sa réponse et avoir les idées plus claires.

En effet, Rose lui proposa d’aller voir la robe, mais de ne pas la porter pour qu’elle puisse mieux la voir d’elle-même. Rose n’était-elle pas entrain de dire à Elizabeth ce qu’elle devait faire ou non ? Deux grands yeux ahuris se dessinèrent sur son visage et la colère continua d’arriver. Si Rose ne voulait pas la voir en furie, elle avait tout intérêt à calmer le jeu et assez rapidement. Qui était-elle pour lui dire ce qu’elle devait faire ou non ?

« Sachez que je n’ai pas besoin de vous pour savoir ce que je dois faire ou non. Et en aucun cas, je ne mettrais la robe sur moi, vous seriez très certainement sujette à me piquer le bras, la jambe ou le dos pour n’importe quelle raison. »

Elizabeth devait garder son calme, mais face à elle, impossible. Elle se sentais sous estimée, alors qu’elle était intelligente et cultivée. Elle savait parfaitement comme si prendre avec les finitions d’une robe. Plus d’une fois, elle avait aimé observer sa mère lors des essayages de ses robes. Et jamais au grand jamais, elle n’avait mis la robe une fois finie. Elle avait toujours gardé un œil dessus, mais ne la portait pas. Elle disait toujours qu’il en était mieux ainsi, car elle pouvait s’imaginer la portait en de grandes occasions. Elizabeth connaissait et appliquait ce genre de connaissance, comme le faisait auparavant sa mère. Elle regarda droit dans les yeux Rose, et lui ordonna sèchement de la suivre. Puis se retourna et entreprit de monter à l’étage. Sur les premières marches, elle se retourna et rajouta à l’attention de Rose.

« J’espère pour vous que vous ne prêtez aucun intérêt aux ces déplaisantes rumeurs. »

Spoiler:

Et encore une à lui faire son cinéma de femme froide, et forte. Bon sang mais elles avaient toutes envie de s'exprimer ici! Elles avaient cas monter une révolution pour ce soustraire du joug des hommes au lieu de de hurler sur les pauvres domestiques. Tout le monde avait ces mauvais jours, mais ça ressemblait plus à un jours ordinaire dans la maison Tiddlers.
Qu'elle était pointilleuse cette jolie blonde... Une vingtaine d'années et déjà le besoin de crier pour ce faire respecter. Sa mère n'y avait jamais eu recours, plus elle criait, moins d'autorité elle avait. Le secret c'était d'effrayer les autres. Qu'il te craigne. Ainsi ils te respecterons coûte de coûte. Mais les hululement de la statue comme elle ce plaisait à l'appeler ne lui faisaient ni chaud ni froid.

"Toutes mes excuses Lady Elisabeth, mon intention n'était pas de vous énerver, ma langue à juste fourcher. " Ce qui était exact. Oui absolument. Elle avait marcher un bon moment avant d'arriver ici. Elle avait la bouche sèche et le cerveau fatigué tout comme ces jambes. Mais elle n'allait pas ce plaindre. Sa cliente était suffisement tendu.

C'était un mal pour un mal finalement, Lady Elisabeth n'avait pas compris le sens de sa phrase et l'avait retourner de façon à l'accuser elle.
"Cesse de jouer les victimes Rosy" s'exhorta-t-elle. Ce n'était ni le lieu ni le moment. Elle n'aurait cas ce plaindre à sa mère quand elle rentrerait ce soir. Pour le moment elle devait faire un focus sur son objectif: faire cette robe le plus vite possible et le mieux possible en essayant de ne pas ce faire tuer par la statue de glace. "Mégère" ce lança-t-elle. Ces insultes silencieuses la réconfortaient. Elle ce sentait d'attaque pour vaincre le monstre.

"Très bien, je vous suis, j'attrape mes boites et allons faire de votre superbe robe une véritable merveille Lady Elisabeth."

Mieux valait éviter de lui répondre sous peine de mourir dans d'atroces souffrances...
Ensemble, enfin Madame devant et Rose derrière elles entamèrent la montée du superbe escalier. Et la, oh surprise, elle s'adressa à elle. Et pour parler des rumeurs, cette personne qui faisait chanter les habitants en divulguant d'horribles -et réalistes- rumeurs. Toutes les couches de la ville avaient été touchés, les hommes les femmes, les jeunes et les moins jeune. Rose en avait aussi fait les frais.

"A vrai dire madame, je m'y intéresse seulement pour savoir de quoi cette personne m'accuse. J'entend aussi les rumeurs sur tout Meryton à la boutique, mais je me passe de tout commentaires. Cela doit être suffisamment dur à vivre pour les personnes touchées."

Les nerfs d’Elizabeth étaient mis à rude épreuve, elle voulait garder son sang froid, mais petit détail sur petit détail et les choses dérapaient assez vite. Cette robe, elle en avait besoin rapidement. En effet, malgré qu’elle ne fût plus à Paris, il y avait tout de même une sorte de mondanité à Meryton. Ennuyant certes, mais elle était obligée d’y assister et de faire honneur à sa on oncle. Brrr, quelle triste idée ! Un rictus se dessina sur son visage, heureusement pour elle personne ne le remarqua.

Rose présenta rapidement ses excuses, mais Elizabeth n’eut aucune envie de la croire. Que sa langue fourche ou non, elle aurait du de suite présenter ses excuses et non attendre qu’elle le lui fasse remarquer. C’était un manque d’éducation de sa part. En temps normal, Elizabeth l’aurait également fait remarquer, mais elle n’avait pas que ça à faire. D’autres préoccupations lui tourmentaient l’esprit. Tellement de chose à faire en si peu de temps. C’était ainsi qu’elle laissa l’affaire derrière elle, mais que Rose n’alla pas croire qu’Elizabeth lui laissait du répit. Au moindre faux pas, et la lionne qui l’abritait lui tomberait dessus, sans même qu’elle puisse ouvrir de nouveau la bouche. Un rien, hop tout finirait mal !

Finalement, rose avait attrapé ses boites et suivait docilement Elizabeth au premier étage. Aurait-elle compris qu’il valait mieux pour elle de ne pas continuer sur le terrain glissant, où elle s’était engagée ? Sûrement. Peut être n’était-elle pas si idiote finalement ? Si bien, que cela restait à prouver. Très rare étaient les femmes cultivées chez le bas peuple, comme elle aimait le dire. Elle en connaissait quelques unes, qu’elle avait prises sous son aile. Mais il était facile de faire le compte. Une main suffisait d’ailleurs, elles n’étaient pas plus de cinq. Généralement, si elle croisait, chez une autre famille, une femme cultivée, c’était uniquement parce que cette dernière appartenait à une bonne famille qui lui avait fourni une réelle éducation. Personne n’était traité sur un pied d’égalité dans ce vaste monde. Jamais au grand jamais, Elizabeth se serait imaginée en paysanne ou en domestique, ni même en employée d’une boutique, comme l’était Rose. Un frisson lui parcourut l’échine rien qu’à la mention de cette idée farfelue dans sa tête. Lorsqu’elle se retourna vers Rose pour l’avertir qu’elle n’avait aucun intérêt à prêter oreille aux rumeurs, elle fut étonnée d’apprendre que cette simple employée était également touchée par ces dernières. Elle ne les avait pas toutes écoutées, mais généralement ces rumeurs touchées des personnes appartenant à la haute société et non aux autres. Et voilà qu’une simple employée était également concernée. Au tout début, Elizabeth pensait qu’une personne malveillante cherchait uniquement à toucher de plein fouet les personnes appartenant à la haute société. Que tout le monde parle de son combat de boue, elle s’en fichait, car elle le reconnaissait aisément qu’elle s’était donnée en spectacle ce jour-là. Mais que tout le monde parle de l’arrivée de sa sœur Pearl, de sa relation avec elle, mais également de leur embrouille, crêpage de chignon, il y avait de quoi se poser des questions. Surtout que toute cette scène s’était passée uniquement dans le manoir de son oncle. Alors comment cette histoire avait-elle pu se répercuter dehors ? En dehors de ses murs ?

« Je pensais que seule la haute société en était la cible. Vous m’en apprenez davantage Rose. Voyez-vous, j’aimerai démasquer cette personne, afin de régler mes comptes avec elle. Mais à part déposez plainte au cabinet juridique, peu d’actions sont envisageables. »

Le fait de trouver un semblant de terrain d’entente avait suffit pour faire diminuer quelque peu, la moutarde qui montait petit à petit au nez d’Elizabeth. Peut être pourrait-elle en apprendre davantage sur cette maudite personne. Oui, Rose devait peut être avoir plus d’informations qu’elle en avait à son effectif. Si l’on voyait une personne, telle que Rose, pour fureter à droite et à gauche, personne ne serait choquée. Mais si cette personne était Elizabeth, alors beaucoup se poserait des questions. Et d’autres penseraient que les rumeurs à son compte sont entièrement vraies. Malgré qu’elle avait décidé de jouer la carte de l’indifférence, de ne pas prêter oreille à ces dernières. L’histoire avec sa sœur était plus que vraie. Depuis quelques années, elle vouait une haine sans merci à cette dernière, mais en aucun cas, elle voulait que cela se sache. Maintenant qu’elle avait Rose sous la main, le tout était d’emmener la conversation et de lui soutirer toutes les informations possibles. Mais pour cela, Elizabeth allait devoir changer de tactique. Humm, comment faire ? Les quinze premières minutes s’étaient, comment dire, pas très bien passées entre les deux jeunes femmes. Elizabeth avait été sèche, et elle avait trouvé Rose insolente. Une femme qui aurait tout au bien besoin qu’on lui rappelle sa place dans la société. Cela devait faire cinq minutes qu’elle regardait dans le vide. En effet, elle sentit d’un coup des milliers de paires de yeux fixés sur elle, ce qui l’a mit un peu mal à l’aise. Tout le monde avait du remarquer que quelque chose la tracassait. Heureusement, personne n’était doté de supers pouvoirs pour aller lire dans ses pensées. D’un coup, elle déclara.

« Montons au premier étage, nous continuerons notre conversation une fois installée »

Puis, elle demanda à un domestique présent dans le hall de leur apporter des gâteaux et du thé dans la salle où elle s’installerait avec Rose. Une fois fait, elle finissait de monter les escaliers et se dirigea tout droit vers la salle où sa robe l’attendait. Sur le reste du trajet, elle demeura muette comme une tombe, réfléchissant à la meilleure solution pour soutirer toutes les informations dont elle aurait besoin pour faire taire une fois pour toutes les rumeurs qui circulaient autour d’elle.