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Sujet: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Jeu 22 Juil - 4:55
-Citation de Christian Bobin.-
La tempête offrait un court répit dont Crystal était décidée à profiter. Les baraquements militaires étaient les seules choses qu'elle avait pu voir dernièrement, exception faite pour le manoir Leycester il y a peu. Cela la froissait horriblement d'ailleurs ! Elle était à Meryton depuis très peu de temps et voilà qu'elle s'ennuyait déjà ! Les activités étaient déjà bien peu nombreuses en comparaison de celles que lui offraient Londres -seulement une boutique tout juste intéressante où acheter de quoi se vêtir, moins d'un bal par saison semblait-il etc...- mais voilà qu'en plus de cela, le mauvais temps bloquait ses moindres mouvements ! Et puis l'écarlate avait beau l'attirer quelque peu, même les militaires désertaient le camp pour aller tuer leur ennui ailleurs. Elle se retrouvait seule au monde, sans rien pour l'occuper.
Ce matin là, à son réveil, quelque chose retint donc son attention. Le martèlement furieux de la pluie contre sa fenêtre s'était tempéré en un doux clapotis. Il ne lui en fallu pas plus. Elle attrapa la première robe qui lui passa sous la main, l'enfila tant bien que mal -elle s'habituait très mal au fait de ne plus avoir de domestiques pour l'aider- et brossa vaguement ses cheveux. Lorsqu'elle courut à l'écurie après avoir jetée sa cape sur ses épaules pour la protéger du froid, qui lui en revanche persistait, il ne restait plus qu'une jument d'un blanc étincelant. Une bouffée de joie l'envahit. Elle pourrait fuir ! De plus, cette couleur neige contrastait avec ce ciel si foncé ces derniers temps et emplissait son cœur d'un sentiment nouveau, la liberté. Elle sella rapidement l'animal -l'ayant souvent vu faire, elle eut peu de mal- et partit aussi vite qu'elle le put, bien cramponnée toutefois afin de ne pas glisser sur le côté.
Elle n'eut pas d'idée précise de l'endroit où elle désirait se rendre jusqu'à entrevoir un manoir au loin. Elle l'identifia rapidement grâce aux descriptions qui circulaient, afin d'alimenter plus encore les rumeurs sur l'endroit qui était dit hanté. La demoiselle n'ayant pas cru une seconde à la tempête avant de se retrouvée coincée par celle-ci, elle n'imaginait pas non plus une minute à l'existence de ces soit-disant fantômes. En revanche un élément des rumeurs avait retenu son attention, celui stipulant que la bibliothèque était de celles les plus garnies du pays. Voilà qui intriguait son esprit curieux. Elle avait beau avoir une tante écrivain ayant gagné plus de mille livres grâce à sa seule plume, les livres qu'elle possédait se comptaient par dizaines et non par centaines, voir milliers. De plus ce n'était pas les bâtiments militaires qui la rassasieraient quant à son besoin de lecture ! Il lui fallut peu de temps pour rejoindre l'entrée du manoir. Elle quitta son cheval à regret. Sans le vent qui fouettait son visage et cette sensation de voler, elle se sentait moins libre. Sentiment renforcé lorsque s'approchant de l'imposante demeure, elle remarqua à qu'elle point elle était lugubre. C'est sûr qu'il y avait de quoi alimenter les rumeurs !
Un domestique lui ouvrit rapidement, et un autre vint s'occuper de son cheval. Elle fut accueillit aimablement et on ne lui refusa pas l'accès à la bibliothèque. Elle aurait aimé demandé si elle pourrait en emporter quelques uns pour s'occuper durant la tempête, mais elle songea que cela n'était surement pas du ressort des domestiques et se retint. On l'y conduisit et enfin, elle fut seule. Plusieurs allées s'étalaient devant elle, de nombreuses allées. La pièce lui sembla plus remplie de livres que ne l'était sa librairie fétiche à Londres ! Voilà qui était impressionnant et qu'elle ne se retiendrait de vanter plus tard ! Peut-être ajouterait-elle avoir aperçu un spectre aussi... A coup sûr les regards se riveraient alors vers elle et toutes seraient pendues à ses lèvres ! Elle en rit d'avance...
Elle parcourait les rayons sans voir un nom connu. De temps en temps elle s'arrêtait et lisait quelques pages. Parfois le livre lui paraissait si ennuyant qu'elle le reposait dès les premières phrases, à d'autres moments elle devait s'arrêter après des dizaines de pages tant elle s'y plongeait aussitôt ! Et puis il y avait ces livres qui la faisait rougir mais dont elle ne parvenait à s'arracher ! Elle comprenait pourquoi ces noms lui étaient inconnus: une librairie convenable n'aurait osé les proposer à la vente si elle espérait ne pas faire jaser ! Elle tenait un de ces livres peu recommandable en avançant dans l'allée. Elle était d'ailleurs si plongée dedans que la terre aurait pu s'écrouler qu'elle ne s'en serait aperçue ! Ce fut elle en revanche qui s'étala. Et de toute beauté ! Un tabouret rencontra ses pieds -que fichait-il ici celui-là !- et la fit trébucher. Ce qu'elle ne remarqua pas tout de suite, c'est que sur ce tabouret étaient posés des pieds, et que juste à côté était placé un imposant fauteuil d'où un homme la regardait étonné.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Sam 24 Juil - 2:14
Encore une journée à tuer. Seul et enfermer dans le manoir. William n'était pas vraiment chez lui. Les Tiddlers étaient d'une remarquable gentillesse à son égard, mais ces occupations londonienne lui manquaient terriblement. Ici tout était plus sombre, plus monotone. L'air était plus lourd, et les gens plus renfermés sur eux même. Et ce manoir était terriblement isolé. Et immensément grand. Mais vu le temps à l'extérieur, il allait devoir s'occuper. William pris donc son courage à deux mains et décida de ce promener un peu. En longeant un couloir, il s'arrêta quelques minutes pour contempler le temps. La tempête faisait rage depuis plusieurs jours déjà, contraignant tous le village à rester cloitrer chez lui. La pluie cognait dur aux fenêtre et le mugissement du vent résonnait même dans le couloir. Il soufflait tellement que l'air passait à travers les grandes fenêtres. William ne pouvait pas rester dans le corridor plus longtemps où sa tête allait exploser. Ce bruit aigu et ininterrompus allait le rendre fou. mieux valait s'éloigner sur le champs.
Mais où aller... Sa soeur n'était certainement pas là, Miss Tiddlers devait s'occuper de ces animaux, les employés vaquaient à leurs occupation. William était désemparer. Sans Blythe au manoir, il tournait en rond. Il ne discutait avec personne, il ne pouvait s'entrainer aux cartes seul et il ne pouvait décemment pas discuter seul, un comportement aussi bizarre ne manquant pas de passer inaperçu. Il continua donc à marcher, passa devant les appartements de Lydia et descendit le grand escalier. De nombreux tableaux étaient accrochés aux murs. De magnifiques paysages de contrés lointaines, certaines représentant même des villes d'autres continents, d'autres des lieux quasi-inexplorés, des paysages vierges de toute présence humaine. Des coins où il devait faire bon de vivre dans le silence. William secoua la tête comme pour chasser ces idées noir de sa tête. "Cesse de broyer du noir William" lui disait constamment sa soeur. "Tu dois prendre les choses comme elles sont et essayer de les rendre meilleurs". William devait essayer de faire ça. Son objectif du jours, profiter d'être enfermer seul ici pour faire quelque chose de bien, quelque chose de positif. Objectif très difficile, mais pas impossible!
Que faire quand on est seul pour passer le temps... Pourquoi pas écrire un peu de poésie? Les femmes aiment la poésie, cela devrait être un bon entrainement. Mais il n'allait certainement pas écrire dans le noir de l'escalier et sans plumes ni sans encre. Le bureau le plus proche, ce trouvait remarquablement loin enfaite. Quoi que il y avait des bougies et du papier dans LA BIBLIOTHEQUE.
Mais comment avait il put oublier la bibliothèque, lui qui ne vivait presque que pour lire. Surtout dans cette bibliothèque si. Surtout les livres de ce manoir. Une vrai mine d'or. Mr Tiddlers pouvait être fier de ce qu'il avait fait. Rassembler tous les romans, même les moins recommandés dans cette pièce. Elle ressemblait à une bibliothèque normale, mais aussi à un théâtre. Comme pour montrer que la fiction et la réalité ne ce rejoignent que dans les livres. Qu'il faut vivre ces rêves et non rêver sa vie. Ces tentures chaudes, d'un rouge profond atténuaient le bruit de la pluie. Il ce sentait bien dans cet endroit. Oui c'était ce qu'il allait faire de son après-midi. Lire, ce plonger dans le livre, prendre la place du personnage principal et vivre une autre vie.
Il devait s'évader. Mais ce qui suivit, n'était pas écrit dans le livre.
Non il n'était pas prévu qu'une jeune fille aux cheveux clair, comme le soleil faillit s'étaler à ces pieds. Faillit, car il ne pouvait pas la laisser tomber. Il devait la rattraper.
D'une main vivre il lui saisit la main et la jeune fille trébucha juste contre le tabouret. Il ne lui avait éfleurer la main que légèrement si bien que quand elle leva les yeux sur lui, elle sembla le voir pour la première fois. Quel regard saisissant.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Sam 24 Juil - 5:34
Crystal releva lentement son visage. Elle s'était tellement attendue à rencontrer de plein fouet la pierre dure et froide qu'un cri de surprise lui avait échappé avant même le dit contact. Ce à quoi elle ne s'était pas attendu, c'était à la main qui effleura la sienne et qui lui permis de garder l'équilibre. Les doigts chauds sur sa peau toujours glacée -au extrémité xD- la firent frissonner. A moins que ce ne fut son regard.
Il la transperça, et eut même le mérite de la troubler quelque peu ! Sans quitter son regard, elle se redressa afin de reprendre quelque peu contenance. Alors une chose lui effleura l'esprit, et d'un geste vif elle passa dans son dos la main avec lequel elle tenait le livre. Voilà qui était embarrassant ! Peut-être était-ce pour cela qu'elle s'était troublé finalement ? Oui ce ne pouvait qu'être cela ! Crystal n'était jamais confuse face à un homme ! Pourtant elle regretta de s'être habillée aussi rapidement. Lorsqu'elle se mit à songer à sa coiffure après sa folle course à cheval... Non il valait mieux ne pas y penser !
Crystal : Veuillez me pardonnez. J'étais distraite...
Ce qu'elle se retint d'ajouter, c'est qu'elle l'était toujours, si ce n'est plus ! Elle se mit à détailler le jeune homme, et apprécia ce qu'elle put voir d'ailleurs. Il devait être âgé d'une vingtaine d'année tout comme elle, bien que son visage est quelque chose de grave, ce qu'elle n'aurait su expliquer. Il était très bel homme, et possédait un charme fou ! De plus il dégageait une certaine noblesse qui n'était pas pour lui déplaire. Elle s'abstint d'entrer dans les détails, comme ses cheveux à l'apparence si soyeuse, ses yeux qui la transperçaient toujours...
Un sourire étira ses lèvres, oui il était plutôt bel homme... Elle réprima d'ailleurs le regard charmeur qu'elle servait d'habitude aux hommes qui lui plaisaient. Un sentiment étrange lui avait intimé de n'en rien faire... Alors elle se contenta de lui sourire aimablement, sans songer le moins du monde qu'il était inconvenant de discuter ainsi avec un inconnu dans un lieu isolé. Ah si, l'idée lui vint soudain à l'esprit. Cela le gênerait-il ? Elle espérait que non, le seul souvenir de leur bref contact secouait encore son échine.
Crystal : J'espère ne pas vous avoir blessé au moins ? J'ai toujours été si maladroite ! Je me suis laissée emporter dans ma lecture et... Et...
Elle soupira. Quelle importance ? Elle lui avait juste poussé un peu les pieds après tout ! Et puis mieux valait ne pas aborder le sujet de sa lecture, ni la raison pour laquelle elle l'avait tant accaparée. C'est simplement qu'elle n'aimait pas laisser s'installer de longs silences... Ou alors c'est plutôt qu'elle aimait beaucoup -trop- parler. Alors elle déballait sa vie et se laisser emporter, jusqu'aux moments où elle en arrivait aux choses embarrassantes voir compromettantes et devait s'arrêter tout net... Parfois aussi un bâillement s'échapper des lèvres de son interlocuteurs tant elle l'ennuyait. Elle avait beau être très séduisante, elle était surtout très bavarde ! Stoppant son défilé mental de toutes les personnes qu'elle avait ainsi pu agacer, elle fronça les sourcils et observa plus attentivement l'homme lui faisant face, pour surprendre le moindre signe d'ennui -bien qu'au bout de deux phrases, elle aurait réellement été peiné de le voir si vite lassé.
Avec le spectacle qu'elle lui offrait pourtant, il y avait peu de chance que cela arrive. Depuis leur rencontre, il y avait deux minutes (xD), son visage était passé par l'émerveillement, le trouble, le regret, la séduction, la politesse, la gêne, l'énervement -non mais de quel droit ces personnes s'étaient-elles affichées aussi clairement ennuyées ?- et enfin la... frustration ? La curiosité ? Que signifiait ce froncement de sourcil mêlé à ce regard si scrutateur ? Oui il n'y avait pas de doute, toutes ces expressions n'avaient aucun sens, et représentaient un vrai spectacle, voir une comédie presque ! Le temps qu'il comprenne qu'elle en avait changé qu'elle serait déjà sur une autre idée ! D'ailleurs elle lui souriait de nouveau. Étrange petite Crystal ! Et incompréhensible surtout... A moins que ce ne soit là le lot de toutes les femmes ?
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Dim 25 Juil - 2:11
Mais qui était-ce? William n'en avait pas la moindre idée. Il ne l'avait jamais vu, pour sur. Une fille comme cela, sa ne s'oublie pas. Sa marque l'esprit, comme on marque les chiens de chasse au fer rouge. Sa laisse une emprunte indélébile sur la peau, ici sur l'âme. C'est sur cela que les poètes, écrivains, musiciens chantent, écrivent. Sur des rencontres soudaines, de quelques instants qui peuvent changer de vie. Où dans ce cas la les marquer à jamais. Il n'oublierait jamais ces yeux d'un doux qui le dévisageaient avec une douce insistance, comme si elle essayait de percer son âme. La jeune fille repris vite contenance mais ne prononça pas un mot. Elle s'épousseta, remis sa robe en place et cacha son livre derrière son dos. Un des livre interdit. Comme le siens. Qui était sagement ouvert sur ces genoux. Mais à un passage tout à fait décent, c'était toujours cela....
Quand elle s'excusa, William remarqua le petite voix de cette jeune femme et ces cheveux humide. Elle venait de dehors. Elle devait avoir froid. Pas tout à fait sur cependant, elle ne frissonnait pas, et elle avait une cape sur les épaules. Elle devait être venue à cheval. Rupert l'avait laisser entrée, elle devait donc être connue de la maison. Mais pas de lui. Maudit Karma, il n'était jamais la quand il fallait. Mais il avait une chance de ce rattraper, une chance de faire sa connaissance si elle ne ce sauvait pas.
Elle lui présentait même des excuses, quel drôle de personnage!
"Non tout va bien! Le seul tort subit fait est que je ne sais plus à quelle ligne je me suis arrêter mais je relirais la page, j'ai beaucoup de courage aujourd'hui!" lui dit-il dans un sourire.
"Vous devez sans doute avoir perdu la votre aussi!" ajouta-il.
Elle le regarda avec suspision comme si elle s'attendait à le voir éclater de rire et sauter de son fauteuil pour s'enfuir. Mais il n'avait pas du tout envie de fuir. Il en pouvait plus de cette solitude, n'importe qui aurait pu passer la porte, il aurait été heureux d'avoir de la compagnie. Il aimait sa manière de déglutir un peu comme si elle ravalait ces paroles. William ce sentait scruter et sentis qu'il valait mieux ce présenter pour éviter à la demoiselle de ce faire trop de plans sur la comète.
"Je suis William Shatterney, cousin de Miss Sarah Tiddler. Ravie de vous rencontrer mademoiselle. Puis-je vous proposer de rester à mes coter pour lire et faire la conversation? Avec cette pluie je n'ai vu personne depuis des jours. Apparement nous avons les mêmes gouts en lecture." Lui dit-il en ce levant.
L'évocation de ces romans interdit ne le dérangeait pas du tout. D'après ce qu'il avait pu entrevoir, le livre de l'inconnu était relativement convenable pour qu'il y fasse allusion. Il ne reconnaissait pas le livre, mais sa couleur d'un beige pâle montrait sa quasi-innocence. Comme le siens. Heureusement qu'il n'en avait pas pris un rouge bordeaux. Dieu bénisse son sixème sens. Il chercha des yeux un autre fauteuil et en repéra un à quelques mètres derrière lui. Trop lourd pour être déplacer, il l'emmènerait surement en haut sur la mezzanine où il y avait de petites tables et de magnifiques fauteuils très confortable.
La pluie ce remis à tomber. William espéra que la jeune femme ne ce sentirait pas prise au piège et qu'elle déclinerait son invitation si elle avait envie d'être seule.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Dim 25 Juil - 4:10
A son tour il la scrutait. Elle pencha légèrement le visage de côté et lui offrit un sourire rayonnant à sa plaisanterie. Elle n'aurait su trop dire si cette fois encore elle jouait un personnage, comme avec tous les autres. Il lui sembla que non, car elle s'inquiéta réellement de l'avis qu'il pouvait se faire d'elle. Lorsque son regard s'attarda sur sa cape, elle réalisa pour la première fois qu'elle ne l'avait pas encore ôtée. Il est vrai qu'en entrant dans la bibliothèque, elle avait été si impressionnée par la quantité de livres qu'elle put contenir qu'elle ne s'en était plus souciée. Toutefois, sentant l'humidité qui commençait à l'atteindre, elle la retira et la posa sur son bras.
Maladroite comme elle l'était, elle ne put à la fois ce faire et masquer plus encore le livre. Il avait déjà entrevu qu'elle en lisait un, elle s'en doutait, il était en à présent certain qu'il en connaissait même la nature à la vue de la couverture. Pourtant elle même remarqua tout juste qu'il en tenait un aussi, et de même nature sembla-t-il. Elle en fut soulagée et répondit plus aisément.
Crystal : Je crains d'avoir aussi perdue la page, mais ce n'est pas bien grave. Ce doit être le dixième livre que j'entame alors que je ne suis là que depuis quelques dizaines de minutes ! J'aimerais pouvoir tous les lire à la fois !
A l'entente de son nom et de sa parenté avec les Tiddlers, elle ajouta.
Crystal : Vous disposez d'une bibliothèque remarquable. J'aimerais en avoir une semblable, bien que je craigne d'y passer mes journées si tel était le cas ! Demoiselle Crystal Radcliffe, je suis enchantée.
"Enchantée", c'était précisément le mot qu'il lui fallait. "Charmée" aurait aussi convenu mais il était certainement moins approprié dans une telle conversation. Encore qu'elle se permit d'en douter un instant, lorsqu'il l'invita à rester à ses côtés pour sa lecture, évoquant jusqu'à leurs goûts communs. En songeant de nouveau à la dernière phrase qu'elle avait lu, elle rougit légèrement. "Les traits de son visage n'étaient en rien très beaux, mais ses vêtements avaient étés arrachés du haut de sa personne, dénudant des seins de belles formes et très blancs, sur lesquels se posa le regard de son libérateur et quelques instants ils restèrent silencieux à se regarder." [Becoming Jane] Était-il convenable de lire ce genre de chose auprès d'un homme tout juste rencontré ? Qui plus est dans l'intimité d'une bibliothèque que nul ne semblait perturber ? Non... La vraie question était : depuis quand Crystal se souciait-elle de ce qui était convenable ou pas ?
Crystal : Je serais ravie de lire à vos côtés. Il est vrai que cette tempête m'a contrainte à une solitude dont je me serais bien passée. D'autant que je n'ai ni bibliothèque immense, ni tant d'invités qu'en reçoit en ce moment votre demeure sans doute aucun.
Elle lui évita son mensonge sur sa soi-disant résidence à l'auberge, mais ne révéla pas non plus qu'elle vivait avec un militaire. Elle ne désirait démarrer leur relation par un mensonge mais n'allait pas non plus lui annoncer la vérité de but en blanc après trois mots échangés, bien que leurs lectures respectives les épargnent certainement de nombreux préjugés. Ainsi lorsqu'il se leva, elle lui adressa un nouveau sourire, se rapprochant légèrement de lui pour lui montrer qu'elle était prête à le suivre.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Dim 25 Juil - 20:40
Elle avait accepter. Quel soulagement. Il ne voulait pas rester seul, être seul le tuait à petit feu. Il fallait qu'il se sente vivant. Et les femmes, à leur manière le faisait vivre. Elles étaient douces et charmeuses, intelligente et drôles. Elles étaient belles, il pouvait les admirés, ces poupées ce porcelaine. Les femmes de Meryton n'avaient rien à envier aux londoniennes souvent pompeuses, stupides et grasses. Mais celle çi était encore plus belle que les autres. Et elle aimait lire. La lecture était l'amour de sa vie, elle l'avait accompagner dans les bons comme dans les mauvais moments, depuis qu'il est enfant, dans les périodes de deuils, de faiblesse, de tristesse mais aussi dans les moments de joie et de plénitude. La lecture le rappel à son insouciante, elle lui permet d'attraper les étoiles et de danser au sommet des montagnes. Oui William aimait les livres presque plus que tout. D'habitude il lisait seul, les autres n'arrivaient jamais à accepter de rester silencieux. Surtout sa soeur, elle commentait toutes les phrases, elle lisait même à voix haute des fois. Un calvaire. Il lui avait interdit de s'approcher d' un livre pour sa sécurités physique et mentale. Lire le cultivait et le préparait à affronter la vie. Il avait de l'expérience, une certaine culture, et des références pour combler des silences trop longs où pour impressionné des amis de la famille.
"C'est vrai que quand il y a trop de choix, on a du mal à en choisir un et dire 'je vais lire que celui la, on a peut de passer à côté d'un autre livre qui serrait sans doute mieux'" lui répondit-il.
Il mémorisa bien son nom quand elle le prononça. Miss Crystal Radcliffe. Il n'avait jamais entendu parler d'elle où que ce fut. Peut être était elle la que récemment après tout.
"Appelez moi William, on va rester coincer ici un moment" dit il en lui proposant son bras.
Elle l'attrapa, et ils marchèrent doucement à travers la bibliothèque. La jeune femme avait la main froide. Finalement n'avait elle pas si chaud que ça. Il pensa qu'un feu crépitait en haut, ils s'essayeraient près de la cheminée. Hors de question que Miss Crystal prenne froid. Il la trouvait très belle, même avec sa cape mouiller, ces cheveux en batailles et ces airs de femme forte. Il l'admirait enfaite. Elle avait braver la tempête pour venir lire ici, et elle n'avait pas perdu sa contenance même en "tombant" XDXDXDXD sur lui.
Elle ne parlait pas beaucoup, et c'était tant mieux, William aimait les femmes mystérieuses et trop de bruit le rendait malade. Il n'allait certainement pas être obliger d'inventer une excuse pour s'éloigner de cette femme comme il le faisait avec certaines pies de son entourage. Arriver en bas des escaliers, il lui proposa de porter son livre pour qu'elle puisse tenir sa robe avec ces mains. Apparemment ce geste sembla la toucher. Comme quoi, les cours de courtoisies bien que mortellement ennuyeux pendant son adolescence lui auront finalement servie. Il devait penser à remercier son père!
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Lun 26 Juil - 0:49
L'homme sembla heureux de la voir accepter de si bonne grâce, et elle n'en fut que plus comblée. Elle consentit à sa remarque et ajouta.
Crystal : C'est ce que je me dis toujours ! Aurais-je le loisir de venir ici aussi souvent que vous que le choix me paraitrait moins rude, mais je ne voudrais abuser de votre hospitalité. Avec cette tempête, vous devez déjà accueillir bien du monde. J'espère donc que ce livre sera à la hauteur de mes attentes.
Elle prit son bras et avança à ses côtés. William. Elle fut heureuse qu'il l'autorise déjà à l'appeler par son prénom. Détesterait-il lui aussi cette distance qu'imposait les règles de bienséance ? En tout cas elle lui retourna la politesse.
Crystal : C'est entendu, William. Je vous en prie, faite de même !
Elle préférait même qu'il en soit ainsi. Son nom de famille lui rappelait trop les espérances déçues de sa famille, sa fuite... Peut-être aurait-elle dû en changer ? Il était trop tard pour y penser. Au moins, il n'avait pas fait le rapprochement avec sa tante. Après tout, ils étaient tout deux si jeunes, le scandale avait éclaté avant même leur naissance. Son sourire fleurit de plus belle et son esprit put s'envoler à de plus agréables pensées.
Comme la douce chaleur que provoquait son contact. Ou bien leur marche lente qui l'apaisait. Elle se sentait bien ainsi. Elle tourna la tête vers lui un instant, mais croisant son regard elle se remit à regarder où elle mettait les pieds (><). En réalité elle.. Elle... Rougissait ? Bien peu, certes, mais une petite rougeur lui montait bien aux joues. Tout cela était bien étrange ! Jamais elle ne s'était comportée ainsi, comme une de ces jeunes niaises qui croient en l'amour et s'émeuvent du moindre regard en coin. Peut-être la fièvre la gagnait-elle ? De sa main libre, elle fit mine de remettre une mèche en place -si on pouvait encore considérer que sa coiffure était en place xD- pour effleurer son front et percevoir un quelconque changement de température. Le contact fut trop bref pour qu'elle remarque quoi que ce soit. Ah oui parce qu'en plus de ne pas savoir mettre un pied devant l'autre, Crystal n'était pas du tout doué dans la subtilité ! (xD)
Lorsqu'ils arrivèrent au pied d'un imposant escalier, la demoiselle se mit à envisager toutes les possibilités pour attraper sa robe en tenant cape et livre. Elle allait coincer le tout sous un bras lorsqu'une main aimable se tendit. Elle lui tendit ses affaires, émerveillée par tant de galanterie. Tel homme existait-il encore ? Tous ceux qu'elle côtoyait habituellement n'étaient que des brutes ! Ou de vils séducteurs... Se pourrait-il qu'il en soit ? Si tel était le cas, elle était réellement sous le charme.
Ainsi elle attrapa ses jupons et se mit à gravir les marches. Un petit coup d'œil autour d'elle lui apprit que la pièce était plus vaste encore que ce qu'elle avait imaginé. Surtout vue de plus haut ! Elle ne s'attarda tout de même pas sur les détails et se remit à fixer ses pieds, mieux valait ne pas tenter le diable ! Pourtant le pas velouté de William à ses côtés attirèrent aussi son regard. Il possédait une telle grâce, un tel charme ! Elle aurait voulu... Elle voulait... Elle avait... Elle avait tenté le diable ! xD Trop distraite, elle en oublia qu'elle grimpait des escaliers. Un jupon lui échappa, vint se glisser sous son pied et de nouveau elle trébucha ! Décidément !!! Sa maladresse ne la quitterait donc jamais...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Lun 26 Juil - 3:47
"Vous avez très bien choisi Miss! Un roman tout en douceur, avec une pointe de sentimentalisme, balayer d'un revers de main par l'écriture tranchante de d'écrivain. On ce laisse porter par le caractère du personnage principal, qui bouleverse tout d'un revers de main. Je crois que j'aurais aimé écrire ce livre à la place de son auteur."
William détestait être appeler autrement que par son prénom. Et certainement pas par de ridicules surnoms tout sauf élégants et affectueux. Autant aider la jeune femme à bien choisir. Il désirait garder un petit contrôle sur la jeune femme, mais il ne ressentait pas le besoin ni l'envie de la dirigée. Elle semblait être une femme forte et indépendante et William en plus d'admirer cette qualité, aimait les personne aptes à penser par elles mêmes. Il n'était pas du genre à s'arrêter sur un physique, mais plutôt sur une âme. Il savait que le corps était une enveloppe de chair, de sang et de douleurs. Alors que l'âme était belle, tranquille et indolore. Les plus belles rencontres qu'il avait fait étaient souvent de vieux hommes qui avaient vécu leur vie comme ils l'avaient entendu. Loin de tous les dictats et limites de la société. Des hommes aimés et respectés pour leurs actes et non pour leurs paroles.
La jeune femme semblait perdue dans ces pensées, il ne l'aurait interrompus pour rien au monde. Il aimait comme elle mordillait sa lèvre inférieur comme si elle devait résoudre un dilemme, il aimait aussi comme elle marchait. Tout doucement et avec prudence comme si elle avait peur de tomber. Elle était si délicate et si belle même mouillé qu'il ne la lâcherait pas jusqu'a ce qu'elle soit en sécurité dans un fauteuil. Elle risquait de ce briser si elle tombait.
Malheureusement c'était sans compter sur la maladresse de Crystal. A peine avait elle grimper quelques marches qu'elle glissa. Elle avait essayer de ce tourner pour regarder l'étendue de la bibliothèque où pour le regarder lui allez savoir et son pieds avait perdu son appuis. Heureusement qu'il ce trouvait juste une marche derrière elle. Il la rattrapa doucement en lui poussant les hanches pour qu'elle reprenne son équilibre. Normalement il évitait ce genre de contact, mais elle tenait ses jupons, il ne pouvait pas l'attraper par les bras, il allait lui faire mal. Elle était légère et le temps d'un battement de cil ce fut fini. Ils allaient pouvoir atteindre le haut de l'escalier dans encombre, la jeune femme allait sans doute faire d'avantage attention maintenant. Le tabouret, maintenant la glissade dans l'escalier... Il ce retins de sourire. Crystal était un vrai danger publique! Le sourire perça quand même sur son visage. Heureusement il ce trouvait derrière lui.
"Les marches sont glissantes, l'humidité venue de dehors" expliqua-til vaguement en engobant les fenêtres de son regard. Mieux valait lui donner une excuse pour ne pas la faire ce sentir inconfortable.
"Étrangement, nous n'avons pas eu temps de monde que cela au manoir. Les gens croient toujours qu'il y a un fantôme dans les murs. Ils restent loin de cette bâtisse. Mais je vous assure que j'ai fouillé les pièces de fond en comble pour rassurer ma soeur et je n'ai rien vu ni rien trouver d'intéressant".
Et voila qu'il parlait de sa soeur... Parfois William était aussi impressionner par quelque chose et racontait n'importe quoi... Il ne ce sentirais sans doute jamais mieux à la place d'une femme qu'a cet instant la.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Mar 27 Juil - 3:21
Elle qui s'imaginait dévalant les marches retrouva pourtant son équilibre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle se serait étonnée elle-même de tant adresse mais le mérite revenait au charmant compagnon qui la suivait de près. Elle sentit ses mains se poser délicatement sur ses hanches pour la repousser un peu en avant. Elle aurait pu être gênée par le fait qu'elle ait de nouveau faillit lui tomber dessus si ce n'est que c'était le fait qu'il est choisi de la rattraper par les hanches qui la troublait. Elle en conclut rapidement que ce n'était que par réflexe, qu'il n'avait du y faire attention dans la précipitation pourtant...
Crystal : Les marches glissantes et moi bien maladroite. Voilà déjà deux fois que vous m'éviter bien des ecchymoses. Je vous en sais gré William.
Elle se retourna -non sans s'être arrêtée auparavant- pour lui sourire. Elle aurait alors juré le voir s'efforcer d'en masquer un lui-même ! Cela était bien probable tant elle était maladroite ! Et puis elle préférait remarquer un sourire qu'un soupir d'exaspération. Elle reprit son ascension avec plus de prudence et ne quitta plus les marches des yeux. Lui même attendit d'ailleurs d'être arrivé en haut pour reprendre la parole. S'inquiéterait-il qu'elle détourne une fois de plus son attention de ses pieds et ne rechute ? Elle se plaisait à y penser.
Crystal : Un fantôme ? Oui il me semble en avoir entendu parler aussi. Mais s'il n'y en a point, me voilà bien déçue, j'y aurais trouvé là quelque distraction... Mais peut-être changeait-il de pièce lorsqu'il vous sentait approcher ? Elle fit une pause et lui offrit un sourire des plus malicieux. Il est heureux que cette idée n'est pas été celle de votre sœur !
Reprenant ses affaires, puis son bras lorsqu'il fut à son côté elle se laissa mener. Elle sentait la chaleur du feu à mesure qu'ils s'approchaient. C'était agréable mais elle aurait volontiers conjugué cette douce chaleur à des vêtements secs. Il est vrai qu'en prenant le cheval, elle n'avait songé que cette pauvre brume se verrait renforcée par la vitesse avec laquelle elle plongeait dedans ! Par chance le plus gros s'était limité à sa cape, mais tout de même... Et puis... Le feu n'était pas sa seule source de chaleur. William était d'une aide toute aussi efficace sur le bras qu'il touchait. Elle songea un instant à ce que pourrait représenter une étreinte plus étroite... Hum !
Crystal : Votre sœur ne vous tient-elle pas compagnie ? J'imagine qu'elle doit se sentir aussi seule que vous avec cet isolement.
Sa sœur ? Pourquoi diable abordait-elle un tel sujet ? Ce n'est pas comme si elle la connaissait, et penser à elle pour la détourner de ses pensées... réchauffante, était des plus étrange. Au moins peut-être justifierait-il la lueur d'envie qui brillait dans les yeux de la demoiselle pour de la curiosité ? Crystal s'intima de calmer ses folles pensées, il n'en résulta que le fait qu'elle recommença à se mordiller les lèvres. D'où lui venait ce désir de paraître si correcte alors qu'elle avait tant fait parler d'elle à Londres par son comportement si imprudent et grossier sans qu'elle s'en préoccupe un instant ? Ce William la mettait dans bien des états...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Mar 10 Aoû - 10:02
Cette Crystal était décidement pleine de répartie. Apparement elle avait relever la référence à sa soeur. William ce sentait si bête d'avoir parler d'elle. Son écervellée mais adorable soeur, qu'il n'arrivait pas à contrôler. Sa vie mondaine devait avoir depuis longtemps fait le tour de Meryton, et il s'étonnait que la jeune femme n'ait pas mentionner qu'elle connaissait Lydia. Mais après tout personne n'était jamais connu comme le loup blanc. Et Crystal était peut être arrivée à Meryton que depuis quelques jours où quelques semaines.Ce qui n'était certainement pas suffisant pour connaitre du monde surtout si elle était venue seule.
Et si elle n'avait pas de connaissances ici pour lui parler de la ville et de ces habitants. William aimait bien faire des hypothèses, des dizaines, des centaines d'hypothèses sur tout et sur rien. C'était à ce rendre fou. Mais quand une de ces théorie ce révélair exact, le plaisir que celà lui procurait vallait toutes ces heures à penser seul. Sans compter que la fatigue de l'esprit était bien plus agréable que ces incroyables migraines que lui donnaient sa maladie.
Il n'avait prévu d'en parler à personne. Ni à ces amis, ni aux inconnus qu'il pouvait rencontrer. A personne. Les gens s'appitoient trop facilement sur les autres et veulent le plus souvent profiter de la détresse des gens. Dans son malheur, sa maladie n'était pas visible. Pas de symptômes autres que ces horribles mal de crâne. Crystal ne devrait jamais le savoir. C'était très important. Il répugnait mentir mais quelque fois, il n'avait pas le choix. Et sa conscience ne s'en portait pas plus mal. Sa maladie était déja un fardeau suffisant. Pas la peine de ce rajouter un poid sur les épaules en plus. Comme disait Rupert son majordome, chacun à sa croix à porter. Pour certains, elle est juste plus lourde que d'autres.
Mais la jeune femme parlait doucement et peu, ce qui était tout à fait suportable du point de vue de William. Il avait plaisir à converser avec elle. Et pour le moment il fallait l'installer près du feu. Il secoua la tête comme pour revenir à la réalitée et dit à Crystal:
"Je vous en prie, installer vous ici très chère, vous serrez près du feu ainsi. Il ne faudrait pas que vous preniez froid. Avec cet horrible temps, c'est toutefois difficile, mais nous allons faire ce que nous pouvons pour sécher votre cape. Et ne comptez pas rentrer chez vous à cheval, je vous racompagnerais en calèche. Si il devait trop pleuvoir, je vous en conjure, commencer à songer à rester ici. Le manoir n'est certe peut être pas hanter, mais le personnel est serviable et vous serez traiter comme une princesse."
William ne voulait pas que la jeune femme reste ici si jamais il ne pleuvait plus quand elle repartirait, il voulait surtout qu'elle ne ce sente pas obligée de partir et de braver la tempête si elle ce sentait indésirée dans sa demeure. Heureusement que les Tiddlers lui avaient dit qu'il pouvait disposer de tout, des serviteurs en passsant par les chambres d'amis, les moyens de transports et ainsi de suite. Tandis que la jeune femme s'installait confortablement dans le fauteuil bien rembourer et tès confortable, il étandit sa cape près du feu, tira un autre fauteuil vers le feu, et s'intalla autour de la petite table , à quelques mètres de la jeune femme. Il posa les livres devant lui posa les coudes sur le accoudoirs et croisa les mains sous son menton (tu vois comment je veux dire XDXDXD). L'après midi s'annonçait d'hors et déja très interessante. (Ohhh oui!)
Dernière édition par William Shatterney le Dim 15 Aoû - 23:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Mer 11 Aoû - 2:02
William l'accompagna jusqu'au feu, près duquel quelques fauteuils d'allures tout à fait confortables étaient installés. Il ne s'éloigna que lorsqu'elle eut pris place sur l'un d'eux, ce dont elle rit intérieurement. S'inquiétait-il à ce point qu'elle ne trébuche à nouveau ? Elle avait beau être maladroite, elle se serait plutôt crue maudite de ne savoir à ce point garder son équilibre ! Elle regretta pourtant de le sentir lâcher son bras et trouva qu'il plaçait bien trop loin son fauteuil du sien ! Quelques mètres y croyez-vous ! A trop être proche des hommes, elle en avait oublié que tout cela était peu convenable. Pourtant lorsqu'elle resongeait à ses mains sur ses hanches... Elle se demanda si faire basculer son fauteuil en arrière et mimer une affreuse blessure -autre que celle de son orgueil- lui permettrait de se rapprocher plus étroitement de lui... Certainement que oui, mais lorsqu'elle tenta de se propulser en arrière, elle ne bougea pas d'un pouce. Ce plan là tombait à l'eau ! Elle devrait se montrait plus subtile... Si tant est qu'elle en était capable !
Crystal : Vos attentions me touchent William. Me voilà bien heureuse d'être tombée sur vous, elle esquissa un sourire pour le double sens de sa phrase, je n'aurais pu rêver rencontrer plus gentilhomme que vous. Mais prenez garde à vos paroles ! Je pourrais bien prier que la pluie ne cesse jamais pour être ainsi traitée. Et puis je me sais protégée des chutes car vous semblez toujours plus prompt à me rattraper que moi-même ne le suis à tenir debout ! C'est donc là un lourd fardeau que je retire de mes épaules au profit des vôtres !
Cette fois elle rit de bon cœur, bien que cela se fit tout de même assez bas. C'était comme si l'ambiance de la bibliothèque lui intimait le silence sans même qu'elle ne s'en rende compte. Pourtant, elle s'arrêta aussitôt lorsqu'elle croisa le regard du jeune homme. En effet celui-ci avait posé son livre et la fixait à présent, mains croisées sous son menton. (J'ai compris t'inquiètes xD) Elle tenta de le soutenir un instant... Ses yeux étaient... Indescriptibles ! Elle s'y serait perdue tant ils semblaient en raconter long ! Ils étaient d'une profondeur, d'une émotion incroyable. "Les yeux sont la fenêtre de l'âme" dit-on. Si tel était réellement le cas, Crystal était d'autant plus heureuse d'avoir croisé sa route.
Toutefois elle ne permit pas à cette émotion de la submerger plus de quelques instants. En effet si elle était capable de deviner que les yeux de William exprimaient de grandes choses en seulement quelques instants, alors qu'il lui était habituellement difficile de penser à autre chose qu'à elle-même plus d'une seconde, elle préféra ne pas imaginer ce qu'il avait déjà pu deviner dans les siens. Elle avait bien trop de choses à cacher pour se permettre de lui laisser plus de temps pour cela. Ou alors peut-être se mentait-elle à elle-même et était-elle simplement troublée de se savoir ainsi observée ? Troublée... Oui certainement...
Elle ne reprit ses esprits que lorsqu'un étrange goût de ferraille envahit sa bouche; du sang. A trop avoir la tête en l'air, voilà qu'elle s'était de nouveau mordu les lèvres, un peu trop fort cette fois-ci. Le goût s'estampa vite, mais elle put néanmoins deviner que sa lèvres inférieures demeurait rougie. Quelle sotte elle pouvait être quand elle s'y mettait ! Elle devait à tout prix se ressaisir. Penser à quelque chose de sain, qui ne la troublerait pas, qui ne la regarderait pas ainsi...
Crystal : Je ne vous ai jamais rencontré à Meryton. Y êtes-vous installé depuis longtemps ?
Raté. Ce sujet là tournait autour de lui ! Ce serait pour la prochaine alors...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Dim 15 Aoû - 23:28
Spoiler:
XDXDXD je z'aime Crystal ^^
Elle souhaite rester en ma compagnie ce réjouit William. C'était comme un feu d'artifice faisant exploser son coeur , pétiller ces yeux et rendre fou son cerveau.
Qu'elle est élégante... Que j'admire la grâce de ces mouvements quand elle fait tournoyer lentement ces mains en parlant. Je ne pouvais m'empêcher de regarder ces joues qui lentement commençaient à ce coloriser d'une jolie couleur rouge. Elle ce réchauffait. Je ne m'étais donc pas tromper, elle avait froid.
William n'arrivait pas à faire taire sa tête. Il passait un si bon moment en compagnie de Crystal qu'il avait envie d'apprendre à la connaitre d'avantage. Etaient-ils en train de fonder les bases solides d'une longue amitié? Will l'espérait ardemment.
"Je suis arriver il y a quelques semaines à Meryton. Mon oncle nous a gentiment invité ma soeur et moi à venir bous ressourcer ici. La pression et les tentations de la villes peuvent êtres pesantes et dangereuses? Voyez-vous, ici je me sens plus libre que je ne l'ai jamais été à Londres et pourtant je suis d'avantage contrôler. C'est paradoxale hein!" lui expliqua-t-il.
Il était encore trop tôt pour lui dire que ainsi il échappait à son père qui voyait en lui le nouveau chef de famille des Shatterney? Il esquivait aussi les négociations entre les Price et sa famille qui essayaient de toutes leur force de marier William à une des fille de leur amis. Et il était hors de question de lui parler de sa maladie. Jamais. Cela sonnait comme une promesse dans la tête de William. Encore une fois, il préférait faire bonne figure plutôt que d'avouer que lui aussi avait ces moments de faiblesse. Oui, il agissait stupidement, comme les hommes le font régulièrement XDXDXD. Mais les yeux équarquillés de plaisir de la jeune femme à côté de lui coupa net les préoccupations de son esprit. Il devait profiter de l'instant présent.
"Et vous Crystal, êtes vos à Meryton depuis longtemps? Avez vous entendu parler de toutes ces rumeur? Il faut vraiment avoir un grand mépris des gens pour oser dire de tels choses, qu'elles soient vrai où non..."
William n'avait que du mépris et de la colère envers la personne qui répendait toutes ces rumeurs? Cela le rendait fou. Lui qui était doux comme un agneaux, il ne comprenait pas qu'on puisse être aussi cruel. Sa soeur avait beau aimé les ragots, jamais elle n'aurait pris plaisir à étendre son tendre et enfantin machiavelisme à toute la ville. Qui avait assez d'ambition, de pouvoir de savoir, de courage et de folie pour faire cela... Si la personne ce faisait prendre...c'était équivalent à un quasi-suicide pensa Willial.
Et il avait bien raison. Mais ce qu'il ne savait oas, c'était que le corbeau n'en avait pas fini avec Meryton ni avec lui. Les prochains jours s'annonçaient prometteurs...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Jeu 26 Aoû - 5:33
Tout cela ne lui ressemblait vraiment pas ! Elle rougissait, se mordillait les lèvres, sentait ses mains moites... Et c'était sans compter sur son cœur qui battait si fort qu'elle pensait que toute la bibliothèque pouvait l'entendre, et ce n'était pas peu dire ! Non, vraiment, s'il continuait à la fixer ainsi avec cette lueur dans les yeux, Crystal ne répondrait plus d'elle même. Non pas qu'elle n'en est point l'habitude, c'était même un de ses pires défauts, mais voilà que le seul homme avec qui elle tentait de se contrôler se révélait être celui à lui faire le plus tourner la tête ! Malgré tout elle tenta de soutenir son regard et de lui faire une réponse convenable. Convenable car vu la manière dont tout ce qu'elle désirait à la base lui dire dérivait... Elle n'était sure de rien jusqu'à ce qu'elle l'est dit !
Crystal : Voyez-vous je comprends tout à fait ce que vous voulez dire, aussi paradoxale cela soit-il ! La vie est moins mouvementée à Meryton, moins dangereuse sous certains aspects, en effet, autant pour les femmes que pour les hommes d'ailleurs me semble-t-il; et c'est sans compter sur toutes ces vastes étendues verdoyantes qui cernent le village pour en fait un petit village isolé de tout... Ainsi je puis admettre qu'être d'avantage contrôlé n'est qu'un détail.
Ce qu'elle se garda d'ajouter, c'est que c'était ce même train de vie si pressant et dangereux qu'elle aimait tant à Londres, cet isolement qu'elle haïssait à ce point à Meryton, et ce contrôle étouffant qui l'avait fait fuir de sa ville natale. Elle le comprenait, c'était toujours ça non ? Après tout, détester Meryton n'était qu'un détail en comparaison de la liberté qu'elle gagnait à être là plutôt que près de ses proches. Et puis sans cela elle ne l'aurait jamais rencontré, lui... Malheureusement il poursuivit sur deux nouveaux points dérangeants, sa venue à Meryton, et les rumeurs.
La chose qui la gênait quant à sa présence au village était évidente en vue de son passée, et du fait que moins elle en dirait, mieux ce serait. Après tout il venait de Londres aussi, peut-être en était-il parti après elle, peut-être avait-il eu vent d'une fuite il y a quelques mois, peut-être ferait-il le rapprochement ! Non c'était idiot... Mais alors se posait le problème de sa réponse face à son mépris des rumeurs. Bien sur elle haïssait le fait qu'on puisse répandre autant de mal... Sur elle ! Elle le faisait continuellement sur les autres, et certaines de ses amies avaient même décidées de ne plus lui adresser la parole en pensant qu'elle était la source de tout cela ! Ce qui évidemment était ridicule car elle ne connaissait la moitié des noms mentionnés dans ces lettres anonymes... Si elle avait trouvé il y a quelques secondes que son cœur battait fort, ce n'était rien comparé à maintenant.
Crystal : Ma venue à Meryton remonte à peu de temps, tout comme vous. Peut-être nous sommes-nous même croisés sur la route après tout !
Elle marqua une pause durant laquelle elle lui sourit. Non, elle ne lisait dans son regard nul outrage qui put confirmer qu'il eut fait un quelconque lien. Il fallait dire qu'elle devenait un peu paranoïaque à propos de cette histoire. Il était même ridicule qu'elle ait craint une chose aussi peu probable. Ainsi elle put poursuivre, au moins rassurée sur ce point là.
Crystal : Oh oui ces rumeurs sont une bien fâcheuse histoire ! Je ne puis admettre que quelqu'un fasse autant de mal à tant de gens sans remords aucun. Je crains pourtant que le pire est à venir, il est apparemment déjà question d'une... "suite".
Dès lors qu'elle remplaçait les "moi" pour des pluriels, ce n'était pas si dur finalement ! Et puis il est vrai qu'au fond, de telles rumeurs pourraient encore passer si l'on n'en faisait une telle histoire, et si elle n'était révélé d'un ton si cassant ! Mais les gens trouvaient-ils cela détestable car l'acte leur paraissait ignoble, ou parce qu'ils avaient en réalité peur d'être les prochaines "victimes" ?
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Ven 27 Aoû - 22:01
"Oh non, je suis sur que nous ne nous sommes jamais croiser avant Crystal, je m'en serrait souvenu! Mais bon c'est vrai que dans les diligences, moi je dors. Il faudrait demander à Lydia, elle épie tout le monde par la fenêtre, peut être vous a-t-elle vu, elle."
Sa soeur était une espionne, elle savait tout, elle entendait tout même ce qu'elle n'aurait pas du. c'est vrai que dans certains cas c'était utile, même très utile. Comme cette fois où des amis avaient eu des doutes sur la santé de William et sur le fait qu'ils refusaient de commercer avec son père de peur que l'affaire s'écroule si le fils n'était pas en était de reprendre l'entreprise familiale. Lydia avait fait croire que c'était elle l'enfant malade. Elle savait aussi qu'elles étaient ces prétendants, les prétendantes de William, les négociations en cours pour leurs mariages respectifs. Ils étaient d'ailleurs passer maitre en briseurs de réputation. Ils engagaient des prostitués hommes où femmes et s'arrengeaient pour que les personnes qu'ils devaient épouser soient vu en compagnie de ces personnes. La réactions des parents ne ce faisaient pas attendre, ils partaient au couvent, en France. Pour de nombreuses années. Leur père appelait sa "la punition de Dieu". Un homme bien trop croyant leur père.
Crystal ne lui rappelait personne qu'il n'avait connu, elle était unique. De par sa beauté, de par sa façon d'être et de par ses mots. Elle réussissait à faire bruler la flamme qu'il avait en lui plus fort que personne d'autre. Cette flamme qui faisait qu'il ce battait pour vivre. Des fois la chandelle était presque éteinte. Mais sa soeur réussissait toujours à la faire repartir. Mais la, la chandelle avait non seulement repris des force mais elle avait aussi grandit. Son envie de vivre et de ce battre contre sa maladie grandissait en lui. Oui cette pimpante Crystal avait un fort pouvoir sur lui, plus grand que ce à quoi il s'attendait. En même temps, ils s'étaient rencontrés dans une bibliothèque, l'endroit préféré de William, elle était discrète et silencieuse, elle n'avait pas eu peur de lui, elle était drôle et amusante. Et elle avait ce quelque chose dans le regard. Elle était indéchiffrable, comme lui. Elle avait quelque chose qu'elle taisait, pas pour ce donner un genre, mais elle avait quelque chose à cacher, quelque chose qui avait suffisamment d'importance pour qu'on mente. Comme lui.
Pour la première fois de son existence William n'avait pas peur de révéler son secret volontairement et spontanément à quelqu'un. Il savait qu'il serrait compris. Peut être avait elle encore plus à perdre que lui.
Pour en revenir à des sujets banals, la jeune femme avait aussi un avis sur le fauteur de trouble de Meryton. Un avis incisif et bien défini, comme il s'y attendait. Elle non plus n'était pas du genre à danser sur deux pieds. Tant mieux, les gens indéscis il en avait souper. "je sais pas si je vais aller la voir..." "je sais pas si je l'aime bien où pas..." "je sais pas si ce noeud va vraiment avec ma robe " "je sais pas si son père va vouloir que je l'épouse". Et lui avait envie de leurs crier "MOI JE SAIS PAS SI JE VAIS VIRE DEMAIN ALORS VIE TA VIE TANT QUE TU PEUX". (je me sens en mode Gregory Lemarchal la! Je suis fooolle sa y est c'est définitif)
"Oh une suite... êtes vous d'humeur aux commérages aujourd'hui très chère Crystal?"
la taquina-t-il.
"Je suis sur que ce n'est pas fini. C'est comme manger un gâteau à trois étage. On goute les deux premiers puis on ets rassasier. Mais on doit goûter le 3eme étage pour être sur d'avoir pleinement manger ce gâteau. Sinon on reste insatisfait!"
Et c'était une histoire vrai. Sauf que dans ce cas la, le dernier étage était le ventre d'une danseuse. Merci à Blythe pour ces anniversaires, oh oui, merci!
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Dim 29 Aoû - 1:29
"Oh non, je suis sûr que nous ne nous sommes jamais croisés avant Crystal, je m'en serais souvenu !" Crystal fut touchée du compliment voilé. Non pas qu'elle n'y fut habituée, mais cette fois était différente. L'homme qui le lui faisait lui plaisait réellement. Ainsi l'attirance serait-elle réciproque ? Aux regards qu'il lui lançait, elle osait l'espérer. Mais elle savait devoir prendre garde. Se connaissant parfaitement -bien que reniant tous ses défauts !- Crystal savait parfaitement que si elle espérait de trop, elle n'aurait la patience de voir ses attentions lui être retournées, et alors, comme toujours, elle se montrerait trop pressante ! Cela marchait souvent, bien entendu un homme repousse rarement une femme qui s'offre à lui si volontiers, mais elle ne voudrait pour rien au monde passer à ses yeux pour une fille facile. Avec lui, elle aimerait que tout soit... parfait. C'était mal parti vu leur secret respectif !
Bon il fallait tout remettre au clair, parce que pour le moment, tout était brouillé dans sa pauvre tête ! Fermant les yeux une petite seconde, elle s'efforça de ne plus le fixer. C'était cela qui la troublait tant après tout, alors peut-être que si elle ne croisait plus son regard... Sa vois résonna, tout tomba à l'eau, de nouveau le flou total ! Zut ! Tant pis, elle avancerait sans trop savoir vers où aller.
Crystal : Lydia ? Vous parlez de votre sœur sans doute ? Je suis certaine que nous nous entendrions à merveille, je crains de n'être pareil en diligence ! Je ne puis refouler ma curiosité ! D'autant que les voyages m'ennuient et que je trouve là l'occupation parfaite. Mais vous avez raison, nous ne nous sommes surement pas croisé, je m'en serais souvenue aussi.
Échapper au trouble prenant des allures de mission impossible, elle baissa les armes et releva son regard dans sa direction, lui offrant un nouveau sourire. Qu'est-ce qu'il était... Beau ! Arf ! Comment rester de marbre devant un tel homme... D'autant qu'il avait de l'humour !
Crystal : Oh ! Me voilà donc découverte ! Je me vois donc dans l'obligation de vous enfermer à jamais pour que vous ne divulguiez mon secret, j'en suis navrée.
Elle lui sourit de nouveau. Elle s'était bien gardée d'ajouter qu'elle se verrait surtout forcée de s'enfermer avec lui pour être certaine qu'il ne prendrait la fuite ! Et pour cette raison là uniquement, voyons !
Crystal : Je comprends ce que vous voulez dire, mais je crains que les nouvelles que nous apportent ces lettres ne soient aussi délicieuses que l'est un gâteau à étages. De même que les conséquences qu'elle entrainent...
Après tout, ses amies l'avaient abandonnée en l'accusant, alors qu'elle avait été elle-même victime de ces rumeurs ! Vraiment, une fâcheuse histoire que tout cela ! Elle qui s'efforçait de préserver sa réputation depuis son arrivée à Meryton...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Jeu 2 Sep - 0:31
Elle semblait confortable dans ce fauteuil, le dos droit, les mains croisés sur le livre posé sur ces genoux. Il n'était plus qu'une excuse. Aucun de deux n'avait ne serais-ce que esquisser un mouvement à l'attention du livre. Et c'était tant mieux. Passer la journée à lire, même un bon livre, même avec de la bonne compagnie, c'était une journée un peu trop semblable aux autres. Aucun embarras entre les deux jeunes gens, juste des regards, des mots prononcés à voix basses comme pour respecter l'ambiance intime qui ce dégageait de leur rencontre. Avec elle, il ce sentait comme chez lui. "At Home". Il avait envie de la connaitre, elle pouvait continuer à parler, encore et encore, avec son sourire espiègle et ses mouvements de tête. Il l'aurait suivie au bout du monde. Il espérait tant qu'elle avait envie de rester aussi... C'eut été le paradis dans ce cas sa. Et vu les délicates attentions que lui portait Crystal le jeune homme ce sentait conforté dans ces sentiments. Elle faisait battre son coeur bien trop fort. Mais il ce contenterais d'une simple et fade amitié, pour ne jamais risquer de la perdre. Il pourrait être tout ce qu'elle voulait, mais il pouvait être lui, ce qui était encore mieux. Elle était si belle...
Ces pensées continuaient à tournoyer dans sa tête, comme une mini-tornade. Un vortex d'émotion, prenait son cerveau en otage, il devait ce ressaisir sous peine de louper ce qu'allait lui répondre Crystal. A cette pensée, sa tête ce calma. Répit mérité. "Aller mon grand, c'est à toi de lui répondre. Sois toi même, si elle est la c'est bien parce que elle ce trouve bien ici."
"Oui Lydia est ma petite soeur. Elle semble avoir déja la ville à ces pieds, elle est jeune elle aime s'amuser et profiter de la vie. Je vous la présenterais à l'occasion, je suis sur qu'elle va beaucoup vous aimer Crystal! Elle va vouloir vous entrainer dans ces sorties... J'espère que vous aimez le thé"
William comptait bien lui en offrir si elle était le cas. C'était une occasion comme une autre de la revoir, l'invitation pour le thé était un classique. Et si le temps s'améliorait, ils pourraient même s'installer dans le jardin. Parler et aller ce promener.
"Je me vois donc dans l'obligation de vous enfermer à jamais" Oh une quasi invitation ^^ La jeune Crystal avait intérêt à faire attention à ces paroles... Il allait l'enfermer, mais avec lui! ( :heyyou: )
"Je n'enferme pas les jolis oiseaux mademoiselle, je préfère les admirés en liberté. Pas vous?"
Dit-il en chuchotant. Il ce pencha très légèrement comme pour qu'elle soit la seule qui entendrait ces paroles. (Du coup je sais plus si il est assez près pour lui chuchoter à l'oreille
Les rumeurs semblaient l'affecter elle aussi... En même temps tous le monde avait peur d'être la nouvelle victime. mais peut être que Crystal l'était déja...
"Avez vous déja été la victime de cette odieuse personne Crystal? Pour ma part je crains énormément pour ma soeur, elle est une cible si facile. Les gens ont tellement vite fait de croire aux rumeurs..."
Il espérait que vue son arrivée récente et sa discretion il était à l'abrit. Mais il n'en était pas forcement de même pour Crystal et Lydia. Lui non plus n'était pas à l'abri. Cependant, il avait et il affrontait déjà pire. il pouvait tout affronter. Sauf si on dévoilait sa maladie. Sa y est, la boule sur son ventre était ré-apparut. Pourvu que Crystal lui souris pour lui faire oublier ces vilaines pensées...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Sam 4 Sep - 3:34
Le temps passait sans que la pluie ne récupère pour autant l'intensité des jours passés. Ayant trouvé un livre lui convenant, Crystal pouvait à loisir rentrer au régiment, où personne ne l'y dérangerait; elle était habitué à l'absence de Clive ces derniers temps. Sans compter que William lui proposait une calèche pour rentrer. Elle y aurait trouvé la paix pour pouvoir dévorer ce livre qui avait attisé sa curiosité, sans personne pour attirer son attention en conversant avec elle. Elle aurait aussi pu se changer, et enfiler une robe sèche, par dessus laquelle elle aurait surement pris un châle, plus pour le confort que lui procurerait la chaleur que pour le besoin de se réchauffer.
Et pourtant. Elle ne prenait même plus garde au doux clapotis de la pluie sur les fenêtres, et la seule invitation qui lui restait en tête était celle qu'il lui avait fait pour qu'elle reste ici, près de lui. "Vous serez traiter comme une princesse", elle voulait voir ça ! Elle préférait voir cela que cette maison vide, ou personne ne s'intéressait à elle, car il n'y avait simplement pas âme qui vive ! Elle aimait mieux discuter avec lui des jours entiers que se plonger dans la lecture de n'importe quel livre aussi intéressant soit-il. Après tout, sa voix, ses paroles, étaient à elles seules de douces mélodies à ses oreilles, et les plus belles mélodies ne sont-elle pas celles qui vous narrent les plus beaux récits ? Quelle importance avait une robe sèche alors que le feu près duquel il avait pris soin de la placer avait fait disparaître presque toute trace d'humidité de sa toilette ? Pourquoi donc espérer le confort d'un châle alors que le regard dont il la couvait lui procurait déjà la plus agréable des sensations ? Bien que celle-ci se fasse en revanche ressentir par des frissons, qui jamais encore ne l'avaient parcouru ainsi. Son échine en était parcouru délicatement, et s'il était bien une chose dont elle était certaine, c'était qu'elle aimait cela. Elle aimait l'impression qu'il lui renvoyait d'elle même, et les sentiments que ce regard, encore et toujours posé sur elle lui faisait ressentir.
Crystal : Converser avec mes amis autour d'une tasse de thé est même l'un de mes passe-temps préféré. Je me ferais une joie de la rencontrer à l'occasion. Et puis, nos tasses finies, ce serait peut-être même l'occasion de retourner chasser ce fantôme qui attire tant ma curiosité !
Elle lui offrit un sourire espiègle, qu'elle assortit à un regard taquin. Le voyant s'approcher d'elle, elle fit donc de même. Leur fauteuil était quelque peu espacés, mais le fait que chacun se penche dans la direction de l'autre leur offrait une proximité, durable, qu'ils n'avaient pas encore pu goûter. Il l'avait en effet rattraper si brièvement lors de ses chutes... Pourtant si ces contacts l'avaient tant troublé, elle ne s'attendait pas à ce délicat chuchotis, un simple souffle, au creux de son oreille, qui venait du même fait chatouiller agréablement le creux de son cou. La remarque qu'il lui fit ne fit qu'agrémenter ce sentiment... Sans mot. Elle tourna légèrement la tête vers lui, et se rendit alors réellement compte de leur proximité. Une quinzaine de centimètres devait les séparer, pas plus. Elle perdit son regard dans le sien un instant, cligna des yeux à plusieurs reprises, comme pour reprendre contenance, sans succès, et osa enfin prendre la parole. Tout comme lui, ses mots ne furent qu'un doux murmure.
Crystal : Quel égocentrisme monsieur. Je parle de vous enfermer et vous vous défendez en prétendant ne pas enfermer les jolis oiseaux ! J'en déduis donc que vous vous rangez dans la catégorie de ces délicieux volatiles si agréable à la vue ? Peut-être faites vous bien...
Elle laissa sa dernière phase en suspens, énigmatique. Ou du moins l'aurait-elle voulu. Elle aurait aussi désiré donner à sa réplique le ton de quelque ironie taquine, mais elle fut bien forcé d'admettre qu'il l'avait totalement envouté, et que c'était totalement raté. Il n'en dégageait que l'impression... Qu'elle était charmée. Il pouvait être fière de lui, il était bien le premier à parvenir à un tel exploit. Malgré tout, elle gardait -plus ou moins- la tête sur les épaules, et gardait à l'esprit qu'il n'avait pas l'air au courant des rumeurs à son sujet. Autant que cela dure le plus longtemps possible... Sans bouger d'un millimètre, elle lui sourit avec tout le charme dont elle était capable de faire preuve, et poursuivit, du même ton. Et si au passage elle pouvait le mettre dans le même état qu'elle...
Crystal : William, je vous en prie, ne parlons plus de cette affreuse colporteuse de ragots... Une telle femme ne vaut pas la peine qu'on se préoccupe d'elle...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Lun 6 Sep - 2:24
et
"Un bon thé rassemble les gens Miss Radcliffe, un mauvais lui attire les personnes malhonnêtes et profiteuses. Croyez moi sur parole, mon grand-père utilisait cette technique: 'la méthode du thé très cher William, la méthode du thé' me répétait-il à chacune de mes visites. C'était une personne comme on en rencontre rarement Crystal, et je regrette que vous ne puissiez faire sa connaissance."
La "méthode" en question consistait à inviter un groupe d'ami dont on veut tester la sincérité. On leur sert un mauvais thé, et ce qui osent dire que le thé est bon montrait à la personne qui invitait la mauvaise foi de certains des 'amis' présents. Si ils mentaient à propos d'une boisson qu'en était il de la beauté de leurs filles, neveux où nièces, cousins cousines, petits enfants à marier, de la dot promise, des collaborations, des invitations... On ne pouvait pas ce fier à une personne qui n'était pas assez honnête pour dire que son thé n'est pas buvable. William lui ne s'embrassait pas de cette épreuve, il savait quand les gens portaient un masque.
Il aimait bien parler de sa vie à Crystal, lui donner des anecdotes sur les membres de sa famille, lui parler de ce qu'il avait vu, ce qu'il avait fait, des gens qu'il avait rencontrer. Il n'avait pas envie de lui cacher des choses, ni même de lui mentir. On ne mentait pas aux filles qui nous plaisaient. On mentait que à celle qui étaient fades, sans intérêts et avec lesquelles on voulait juste jouer. Mais William ne mentirais pas à la ravissante beauté qui ce trouvait à côter de lui. Non il s'y refusait. Il omettrais juste de parler de sa santé. Comme à son habitude. "Nous pourrions nous aussi converser autour d'un thé si vous le voulez, ici, mais aussi dans le salon de thé, chez des amis... Je serais ravi de profiter de votre présence même hors de cette bibliothèque. Il ferra meilleur dans les jours à venir, j'aimerais beaucoup vous faire visiter les jardins de Mr Tiddlers."
Dans cette ambiance cosy, il ce sentait le courage de parler à cette femme, de lui montrer son intérêt pour elle et son envie de la revoir. Il laissait son coeur entre ces mains. Elle avait le pouvoir, oui elle avait tous les pouvoirs sur lui. Son rythme cardiaque s'emballait. Qu'aurait dit son médecin... Dire qu'il était venu prendre de repos à Meryton, il ce retrouvais déja sous le charme d'une demoiselle.
Sa tête et son coeur ne savaient que penser de cette rencontre, mais le fait qu'il retienne sa respiration en attendant la réponse de Crystal signifiait quelque chose. Oh oui! Il était en train de tomber amoureux, de la douceur, de la grâce, de la beauté, de la vivacité d'esprit de cette femme qui avait débarquer en pleine tempête dans la bibliothèque. Il n'avait été amoureux qu'une fois, d'une femme plus âgé que lui, elle était d'une beauté égale à son inaccessibilité. L'esprit de William était encore marquer au fer rouge de la violence de ces sentiments, et avait compris pour la première fois le mot avoir le coeur brisé. Mais il était près à endurer une nouvelle fois cette souffrance pour Crystal. Il y avait ce petit quelque chose, et il n'allait pas la laisser partir avant d'avoir découvert ce que c'était. Pour ce donner contenance, il lui répondit.
"Oui, ne parlons plus de ces ragots. Je souhaite tellement qu'ils ne m'atteigne pas... Je vous souhaite la même chose. C'est vous le bel oiseau Crystal, moi je ne suis que l'homme de l'autre côté de la cage qui le contemple." (Hannn mais elle est touchée déja, tu vas me l'avouer?! XDXD DILEMME!)"
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Mar 7 Sep - 21:17
A sa réplique sur le thé, elle lui fit une moue, à la fois déçue et contrariée, peinée et vexée, en un mot, irrésistible. Rien à voir avec son anecdote sur le thé... Elle était même bien au courant de ce genre de pratique... Elle faisait tout à fait parti du genre de personnes à mentir sur le goût d'un thé pour se faire bien voir, flatter l'égo de son hôte. Elle fut d'ailleurs bien heureuse qu'il se trouvait non plus du côté du menteur mais de celui qui tentait de les débusquer : il lui évitait une énorme erreur qui aurait pu la faire baisser dans son estime. Non c'était plutôt sur ce qu'il avait tout d'abord dit ! Miss Radcliffe ! Et pourtant il l'avait rappelée Crystal un instant plus tard. Ce charmant William serait-il donc moins accoutumé qu'il le prétendait à appeler ses connaissances par leur prénom ? A cette pensée elle se retint de fendre son visage d'un sourire. Ainsi il aurait dès leur rencontre désirait instaurer entre eux une intimité qui lui était inaccoutumée ? Elle laissa échapper un long soupir, théâtral ! Quant a son regard... Était-il utile de préciser que Crystal savait se faire merveilleuse comédienne ?
Crystal : Vous aurais-je offusqué mon ami ? Pourquoi m'appelez-vous donc soudainement par mon nom ? Sans parler de cette anecdote visant à juger sur la sincérité de vos connaissances... Je crains de n'avoir prononcé quelque parole déplacée, je ferais mieux de me taire, je vous importune. Oui je vais reprendre ma lecture et ne plus vous déranger, je suis navrée, Mr Shatterney...
Elle fit mine de baisser la tête, attristée, et de porter la main à son livre. Elle joua la mascarade un instant, feuilleta l'ouvrage quelques secondes, comme pour rechercher la page où elle avait stoppé sa lecture, avant de relever les yeux, avec un air faussement intimidé. Elle le contempla un instant ainsi, le visage toujours penché, mais lui refit bien vite face convenablement, en l'entendant poursuivre. Comment se résoudre à ne gaspiller qu'une seule seconde alors qu'elle était en présence de l'homme le plus charmant qu'elle n'ait jamais rencontré !
Crystal : Oh je ne puis m'y résoudre ! William ne me regardez pas ainsi, car je ne puis vous en vouloir bien longtemps dans ces conditions ! Je me ferais un plaisir de partager un thé avec vous, chez vos amis, n'importe où ! Et je ne parle de cette invitation à une promenade. Avec l'enfermement que nous cause depuis tant de temps cette tempête, je me ferais une joie de visiter les jardins de Mr Tiddler à vos côtés.
Elle ne précisa point que le plus grand plaisir qu'elle tirait de ces invitations provenait surtout de deux points essentiels. Premièrement, le fait qu'il ait combiné plusieurs invitations d'un même temps, ce qui l'incitait à penser qu'il voulait la revoir, qu'importe où et comment, mais plusieurs fois. Secondement, et cette raison à son bonheur n'était pas la moindre, la première de son invitation sous-entendait qu'il désirait déjà l'inviter auprès de ses amis, et la seconde présageait une certaine intimité entre eux, dans un cadre romantique propice au rapprochement.
Un rapprochement qu'elle n'aurait pourtant pu imaginer plus intime qu'en cet instant. Ses yeux se perdaient dans l'expression des siens. Ils semblaient à la fois perdus dans quelques souvenirs passés et totalement investis dans l'instant présent. Elle le regardait avec une intensité qu'elle ne contrôlait pas. Tout lui semblait tellement si naturel en cet instant... Regarder un homme avant de l'embrasser, assez fixement, et avec tendresse et passion, lui avait toujours semblait comme une étape indispensable. C'était comme s'il avait un jour était décrété que les amants devaient d'abord se fixer avant de s'embrasser comme pour se prouver qu'ils étaient totalement sincères en cet instant. Ridicule et dérangeant pour Crystal qui n'était jamais sincère.
Sauf peut-être en cet instant. Mais alors la situation était différente. Crystal appréciait cet instant plus qu'elle n'en avait jamais aimé un semblable. Si ses yeux avaient un jour pu évoquer quelque sentiment, jamais ils ne l'auraient tant fait qu'en cet instant. Entre ses lèvres entrouvertes s'échapper un souffle saccadé, aussi rapide que les battements de son cœur. Et pourtant, elle ne voulait bouger. Elle ne désirait troubler cet instant si particulier. Elle ne voulait tout gâcher comme elle le faisait toujours, comme elle le désirait toujours.
Alors la voix de William s'éleva. Contrairement à ce qu'elle s'était imaginé, à ce qu'elle avait redouté, la magie du moment ne se brisa pas pour autant. Bien au contraire. Sa voix douce et mélodieuse renforça son trouble, dans le sens positif du terme. A sa dernière remarque, son cœur eut un raté. A son tour elle osa enfin prendre la parole. Sa voix n'était qu'un souffle à peine audible, qu'il ne pouvait d'ailleurs entendre que grâce à leur proximité.
Crystal : Pourtant je ne vois pour l'instant nul cage. Il n'y a que vous, et moi, William.
Quelle comédienne cette Crystal. Tout y était, l'intonation, les mouvements de tristesse, le petit air résigner peint sur son visage, le désintérêt pour la conversation et l'intérêt pour le livre qu'elle n'avait pas toucher depuis le début de la conversation. Elle était comme un merveilleux chat, douce, mais forte et indépendante. Et cela lui faisait presque peur. Savoir qu'elle pouvait être ici pendant un moment puis tout à coup décider de partir. Elle était libre comme le vent, un vent impossible à attraper. Elle était la, il sentait sa présence, mais il n'avait aucune emprise sur elle. Elle était son propre maitre. Cela lui fit penser au mariage. Plus précisément aux promesses qu'incluent le mariage. "Je serais tien, tu sera mienne", pensa William, cela risquait de problème. Pour les jolis oiseaux tel que Crystal, certaines phrases devaient avoir plus de sens que d'autres. il n'aimerait pas la rendre malheureuse en la cantonnant dans une vie. Comme enfermer dans quatre murs.
Mais en ce moment la il y aurait cru à son cinéma. Il était tellement fou de sa présence, qu'il aurait cru tout ce qu'elle voulait. Mais il devait quand même lui répondre. Il lui jeta un coup d'oeil à la dérobé. Et il ne pu... s'empêcher de rigoler!
"Vous avez votre livre dans le mauvais sans Crystal" s'esclaffa-t-il
Elle était vraiment maladroite! Déja elle lui avait foncé dessus, puis elle avait glisser dans les escalier, et maintenant elle était inattentive! Quelle drôle de personne. Elle semblait vraiment poursuive par une sorte de chance-malchance. Une malchance parce qu'elle aurait pu ce faire mal, et pour rien au monde il aurait voulu qu'elle ce blesse, mais aussi une forme de chance. Il avait pu faire sa rencontre, et la tenir dans ces bras. Et finalement étaient ils pas tous les deux assis côte à côte en train de rigoler ensemble? Si proche que ces lèvres auraient pu toucher le bout de son nez? (HANNN pas ces lèvres non!)
Mais elle ne pouvait pas lui jouer la comédie bien longtemps, ces yeux ne mentaient pas eux. Et quand elle William capte son regard, il ne vit que deux yeux ambre moqueurs. Un air faussement intimidée dansais dans ces yeux. Quelle mascarade!
"Je serais vraiment malheureux qu'un seul de mes mot vous froisse, je ne souhaite aucunement vous voir souffrir, cela me serait insupportable. Que puis-je faire pour me faire pardonner? "
Elle était si proche de lui, pouvait-il vraiment résister. Il n'était qu'un être de chair, et son corps lui envoyait suffisamment de signaux pour qu'il tente sa chance. Il ne voulait pas ce jeter sur la délicate bouche de sa compagne. Il ne voulait pas l'effrayer, qu'elle le repousse. Son égo n'était pas bien haut, mais il préférait sauvegarder son coeur quand même si c'était possible. Encore un de ces dilemme qui peut définir ce qu'on sera. Il était à un croisement et à part marcher entre les deux il ne voyait pas comment choisir. D'un côté il voulait se rapprocher d'elle, d'un autre côté il pouvait aussi attendre de la connaitre mieux, de voir si ils ce plaisaient réellement... Si elle partait, déjà elle risquait de tomber dans les escaliers, et ensuite il risquait de plus la revoir. Ce tenir éloigner d'elle n'était que souffrance. Comment ce faisait il qu'il l'aime autant. En si peut de temps. Serrais-ce le destin, oui la destinée prévu pour lui depuis la création du monde? A moins que ce ne soit qu'un évènement hasardeux... Mais comment y croire quand on c tenait devant une beauté pareil... Il devait le lui dire, mais comment... William en grand torturé aimait le dessin, et quand il ne pouvait pas utiliser de mots, il les dessinaient. C'était peut être l'occasion rêver de ressortir son calepin et son crayon à mine.
"Et si je vous croquait pour oublier mes si méchantes paroles mon amie?"
Une phrase à double sens comme une autre. Crystal avait bien du comprendre qu'il parlait d'un dessin! C'était une jeune femme cultivé comme le prouvait le livre dans ces mains. Et un joli dessin plaisait aux femmes, et Crystal semblait être le genre de femme à aimer ceux qu'on fait sois même. Il ce demanda si elle aussi avait un talent pour la peinture, le dessin, la broderie où ce genre de choses. Choses ennuyeuses parfois, choses de solitaire. Sa réponse aurait pu renseigner William sur les goûts, les passions, le style de vie de Crystal. Mais pour le moment c'était une question à la fois. William ce leva et alla chercher une plaquette pour dessiner dans le tiroir d'une des imposante armoire. Tout ce dont il avait besoin était la. Ah non il manquait une chose. La réponse de sa tendre amie. Réponse qui ce faisait attendre d'ailleurs, un peu trop attendre même...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Mer 15 Sep - 1:40
Si un mot avait pu décrire l'expression de Crystal en cet instant, il n'aurait pu être autre chose qu' "embarras". Un rapide coup d'œil à sa lecture lui apprit qu'effectivement, celui-ci était à l'envers. Elle qui était si habile en société, cette demoiselle qui faisait preuve de tant d'aisance à l'oral, se retrouvait sans mot. Elle avait beau chercher, et chercher encore, rien ne lui venait. Comment expliquer qu'elle, qui faisait semblant de lire, ne lui offrait en vérité ici qu'une immense mascarade visant à l'attirer dans ses filets ? Elle s'était su maladroite, mais elle atteignait cette fois des sommets.
Sa bouche, s'entrouvrait, bafouillait des paroles inintelligibles... C'était une première pour elle, et c'était surtout un grand moment de solitude ! Que son rire ne faisait qu'accroître. Et pourtant, comment en vouloir à ce son si chantant de rire d'une bêtise dont elle même aurait ri de façon bien plus moqueuse ? Elle dû s'y résoudre, encore une fois elle succombait à son charme, et joignit son rire au sien. Pourtant bien vite ils apaisèrent leur hilarité pour se laisser aller à l'intimité du moment. Ses paroles la touchèrent, et une fois de plus, la déstabilisèrent. Elle baissa de nouveau la tête, plus sincèrement cette fois-ci. Son trouble était visible, tant la prévenance de son compagnon la touchait. Elle balaya donc sa remarque d'un geste de main vague, et lui répondit, doucement, confusément.
Crystal : Je vous en prie, la délicatesse de vos attentions vous a permis d'être pardonné avant même d'avoir fauté. Qui sait dans quel état je me trouverais à présent si vous n'aviez été là pour me rattraper lors de mes chutes.
Elle battit délicatement des sourcils en lui offrant un sourire mi-timide, mi-séducteur. Cependant, elle douta de l'efficacité de cette manœuvre, tant il semblait doué à déjouer chacun de ses plans visant à le séduire. Leur seule proximité contre laquelle il ne semblait opposait d'objection la rassurait sur l'opinion qu'il pouvait avoir d'elle. Elle se sentait comme dans une bulle, et bénissait le moindre de ses mouvements, la moindre de ses paroles. Il était difficile pour elle de se sentir si dépendante de lui, aussi vite, même si elle sentait que cela était certainement lié à la magie du moment. C'était difficile, et inhabituel. Et aussi puissant soit le paradoxe, tout lui semblait facile à ses côtés. Elle agissait sans réfléchir, ne réfléchissait pas trois fois à chacun de ses mouvements ou paroles avant d'agir. Elle était naturelle.
Il faut bien comprendre à quel point pour elle, réaliser cela était impensable, inimaginable ! Naturelle ? Elle s'en voulait intérieurement de tant se laisser à des sentiments si simples, mais comment l'empêcher ? Ainsi, alors qu'en elle faisait rage ce débat intérieur, tout en se perdant dans la contemplation de ses beaux yeux, qu'elle ne fut pas sa surprise en le voyant se lever soudainement. Ses yeux ne croisaient plus les siens, son odeur ne chatouillait plus délicatement ses narines, son souffle ne la faisait plus frissonner; ses lèvres n'étaient plus à portée des siennes. Sa respiration s'en vu même coupée, lorsque lui revinrent en mémoire ses dernières paroles. Il voulait la croquer ?
Elle suivit du regard ses mouvements d'une grâce sans pareille, la bouche entrouverte de stupeur. Elle voulut prendre la parole, sans qu'aucun son ne lui échappe. C'était bien là une première ! Les seuls hommes dont venaient ce genre de demande étaient généralement ses amants... Et ils n'attendaient pas son avis ! Ce n'est qu'en le voyant sortir du matériel à dessin qu'elle comprit sa méprise, et quelle méprise alors ! Elle rougit de honte d'avoir les idées si mal placées, et à cela s'ajouta sa réaction à cette demande. Il n'avait pas brisé ce moment d'intimité, il l'avait accru.
Crystal : Vous me voyez rougir de cette demande, je n'ai point la prétention de me croire un modèle convenable. Elle n'en pensait pas un mot, elle était évidemment sublime ! (xD) Mais venant de lui la demande prenait un tout autre sens pour elle. Pourtant, vous me flattez en sous-entendant le contraire, et je ne puis donc vous refuser une telle demande; je ne puis rien vous refuser William...
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Lun 27 Sep - 23:40
Elle balbutiait, bon sang qu'il était stupide de la mettre ainsi dans l’embarras! Il aurait mieux fait de rien lui dire et de passer lui pour le vrai imbécile qu'il est. Oui William aime bien s'affliger lui même quand il fait quelque chose de stupide, voir même de passablement con. Mais bon après tout lui aussi agissait stupidement surtout quand il était troubler. Et Crystal n'arrangeait rien elle le rendait hésitant, si peu sur de lui qu'il était même plus sur de son nom où de la conjugaison des mots. Mais pour le moment elle ne semblait pas avoir subit d'affronts trop lourds en sa compagnie. Elle semblait bien l'apprécier. En même temps elle en savait si peux sur lui... ce qui le fit penser qu'il en savait bien peut sur elle. Comment avait il pu ne pas s'en rendre compte... Elle ne disais rien sur elle, elle ce contentait de parler de tout et de rien, de lui, de sa vie, mais pas vraiment d'elle. Le peut qu'il savait il l'avait deviner. En même temps vu à la proximité à laquelle ils étaient, pas évident de ne pas ce plonger dans l'or de ces yeux pour contempler son âme. Il ce faisait figure d'un héros d'un roman sombre, tombant follement amoureux puis sombrant dans le néant.
Elle n'avait pas réfléchit longtemps avant de lui pardonner... que de bon points pour lui, décidement il ce sentait en veine aujourd'hui, mais pas question de tenter le diable. Il allait bien être capable de tout gâcher. Il était au moins aussi maladroit qu'elle. Pas dans les faits, personne ne pouvait égaler Crystal dans cette catégorie la pensa t-il en ce souvenant de sa chute en bas, dans les escaliers, et autres péripéties.
"Vous êtres trop bonne avec moi chère amie, je ne le mérite absolument pas." Lui dit-il
Il était bien assez riche, bien assez beau pour toutes les filles de Meryton, mais pour celle la... rien n'était moins sur. Elle ne semblait pas du tout chercher une prison dorée où s'enfermer. A moins d'y être avec quelqu'un qu'elle trouvait plaisant. Mais comme William lui avait dit il ne comptait enfermer personne. Mais elle voulait s'enfermer avec lui. A cette idée il eut des frissons. De gros frissons, comme une secousse qui monte le long de la colonne vertébrale et qui redécend jusqu'à la point des pieds. Avec elle il passait pas un panel d'émotion tellement vaste qu'il ne savait même plus où il en était. Elle malmenait son esprit, et jouait avec ses sens. Peut être pas consciemment après tout, mais qu'en savait il? Les jeunes femmes étaient bien plus douer en amour qu'avant. Elles étaient plus sages et prêtes à tout pour avoir ce qu'elles voulaient. Mais William chassa ces idées de sa tête. Après tout ils s'étaient rencontrer par pur hasard. Sa il en était sur.
Sa moue, ces sourcils, son profil gracieux, elle voulait le rendre fou. Il avait envie de ce jeter sur elle pour la serrer fort dans ces bras, il voulait la sentir contre lui pour être sur qu'il ne rêvait pas. Que cette perfection était bien réelle. Encore Crystal lui servait sa moue boudeuse, mais toujours avec ce léger sourire en coin, preuve qu'elle aimait bien s'amuser avec lui. Elle était comme un chat arrivant dans un nouveau lieu, elle testait les limites et définissait son territoire afin de prendre possession des lieux. Cela donna d'ailleurs une idée à William
. Il allait bien la dessiner, il l'avait promis, mais il voulait faire quelque chose d'original. Quelque chose pour surprendre sa compagne, quelque chose avec un chat... Crystal tenant un chat blanc et gris. C'était un bon début. Il ce souvaint de sa rencontre avec Mary Springbury et combien, assise sur la fontaine il l'avait trouver jolie. Il croquerais donc Crystal assise sur un banc en pierre, le chat sur ces genoux, sa tête lever pour attraper les rayons du soleil. Miss Radcliff ne semblait pas presser de partir, il estima donc a 30 minutes la durée de son dessin. Cela lui laisserais le temps de papoter avec Crystal, d'avancer sur le dessin, et de lui offrir quelque chose de présentable si elle devait partir à toute vitesse. Après tout elle était pleine de surprises. Cela ressemblait à un plan. A un bon plan même. Il ne restait qu'a informer Crystal. "Si vous avez encore un moment à m'accorder, je serais ravi de faire un dessin avec un aussi beau modèle. Mais continuez à bouger et parler, c'est comme sa que je vous aime'"
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Jeu 14 Oct - 18:53
Crystal sourit. Il lui avait suffit de prendre un peu de recul pour remarquer le comique de la situation. Tout à fait le genre de moment qu'elle créait d'habitude de toute pièce pour charmer ses compagnons mais dont elle riait ensuite en repensant à la bêtise dont ils avaient pu faire preuve en croyant à une telle supercherie ! Non mais quelle demoiselle respectable trébuche pour de vrai sur un homme charmant sans y avoir prêté garde ? Quelle honnête bourgeoise glisse malencontreusement dans les escaliers parce qu'elle est trop occupée à le regarder en douce plutôt que de veiller à tenir correctement ses jupons ? Quelle genre de femme se laisse ainsi charmer en si peu de temps en rougissant des regards de son interlocuteur et bégayant à chacune de ses réponses ? Ce n'existe certes que dans les romans ! C'est du moins ce qu'elle avait cru jusqu'à être elle-même victime de cette affreuse situation. Elle se sentait bête, niaise, coquette, et même effrayée de se faire manipuler comme elle le faisait si souvent avec tant d'autres !
Comment en était-elle arrivée là ? Comment en si peu de temps, en une rencontre à peine, en était-elle arrivée à boire chacune de ses paroles, à le dévorer des yeux comme s'il était la chose la plus belle qu'elle n'ait jamais eu l'occasion de voir de sa vie ? Pourquoi s'inquiétait-elle qu'il détourne le regard, qu'il hésite parfois aux paroles à lui répondre ? Et surtout, pourquoi diable perdait-elle ainsi tous ses moyens et ses talents pourtant légendaires de séductrice face à lui ! Elle savait !!! Ou plutôt non, pas du tout, mais ça valait toujours le coup d'émettre une hypothèse.. (xDD) Il était en vérité exactement comme elle, et s'amusait de la mettre ainsi dans l'embarras ! Il connaissait tout de son nom, sa famille, sa fugue, sa situation actuelle, tout ! Il la faisait chanter ! Oui oui c'était bien cela il la faisait chanter ! Quelles honteuses manières de la part d'un gentleman, même si elle n'était pas vraiment la plus pieuse des demoiselles du village, voilà un comportement qu'elle trouvait tout à fait déplacé !
Mais alors pourquoi lorsqu'elle croisa son regard elle fondit de nouveau et lui fit les yeux doux ? Elle en oublia la réplique acerbe qu'elle lui avait préparé, pas bien loin de "ton dessin tu peux te le mettre où j'pense.." (en certainement un peu plus élaborée, mais comment se concentrer face à des yeux si pétillants de joie de la voir face à lui ?), et la sortie magistrale qu'elle avait prévu durant laquelle elle lui aurait jeté son livre au visage, indignée (et qui aurait indéniablement fini par une énième chute dans les escaliers) tomba de ce fait aussi à l'eau.
"Vous êtres trop bonne avec moi chère amie, je ne le mérite absolument pas." Comment ? Se pourrait-il que ? Non cela était impossible ! Avait-il pu deviner ses pensées ? Comment pouvait-il se douter qu'elle l'avait épargné alors qu'elle n'en avait rien laissé paraître à voix haute ? A moins que ? Non elle ne se serait tout de même pas méprise à ce point ! Jamais encore elle ne s'était égaré à tel point qu'elle en avait formulé ses paroles à voix haute ! Ou peut-être juste une ou deux fois... Au comble du désespoir, elle s'écria de désespoir en plongeant le visage dans ses mains.
Crystal : Oh comme je suis confuse ! Vous devez me croire folle ! Et vous qui restez si imperturbable face à de telles pensées ! Jamais je n'aurais osé faire cela voyons, il n'y a là nul bonté ! M'imaginez-vous donc réellement vous jeter un livre dessus avant de m'enfuir sans raison ?
Puis tout à coup, les paroles qu'elle avait prononcé avant ses folles pensées lui revinrent. Elle n'avait rien dit à voix haute du tout, elle s'était simplement trop laissé aller à ses rêveries pour se souvenir qu'ils avaient entamé une discussion auparavant ! Le visage toujours plongé dans ses mains, elle se figea et ses yeux s'écarquillèrent. S'il ne l'avait pas cru folle, c'était certainement le cas à présent ! Au ralenti, elle redressa la tête pour se retrouver face à un William abasourdi. Elle tenta un pauvre rire et du bout des lèvres prononça un "Je rigole bien sur !". S'il se sentait abrutis, il n'y avait même plus de mot pour qualifier comme elle se sentait ! D'autant plus qu'avant sa folle scène incompréhensible car dénuée de sens pour toute personne normale, il avait prononcé quelque chose... Quelque chose qui sonnait comme "c'est comme ça que je vous aime"...
Ses yeux se remplirent de larmes et elle se leva prestement. Comme être aussi bête ! Il avait prononcé la phrase qui avait fait exploser de joie son cœur, tout juste au moment où son cerveau explosait de folie !!! Quelle mouche avait pu la piquer ? Rouge de honte et les larmes perlant aux creux de ses yeux pour une des rares fois de sa vie -même lorsqu'elle trébuchait et se faisait très mal, ce qui n'était pas peu rare, Crystal avait pour mot d'ordre de ne pas pleurer et de se relever la tête haute-, elle s'élança vers les escaliers.
Spoiler:
Je dois être au moins aussi tarée que Crystal pour écrire un truc pareil sérieux xDDDD Mais en même temps elle me fait rire <3333
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Jeu 4 Nov - 15:55
"J'ai toujours appris à me méfier des femmes, et je suis le genre de personne à croire qu'on ne connait pas vraiment quelqu'un tant qu'on a pas vécu dans son monde au moins un jours." dit il. Il fallait bien répondre aux questions tout de même. Mais dès qu'il parlait de lui, il ne ce sentait jamais très à l'aise ni sur de lui.
C'est pour cela qu'il avait tant de connaissance et si peut d'amis. Londres ne lui manquait en rien, il avait toujours préféré les gens avec du fond plutôt que de la forme. Mais au vu de la nouvelle génération il passait un peu pour un homme "old school". Mais que faire, on ne ce refaisait pas à 21 ans... Il était comme sa, et rien n'allait changer. Enfaite il n'avait trouver personne pour qui il aurait té près à changer, quelqu'un qui l'aime plus que juste ces défauts.
La il ce rendit compte que durant toute la conversation il ne s'était pas vraiment livré, il gardait tout pour lui, dans son cocon, dans sa forteresse impénétrable. Mais bon, ils avaient quand même discuter tout l'après midi, il avait bien plus parler que d'habitude. Dans cette famille, les conversations étaient rare. non qu'ils entretenaient un mystère, juste qu'ils ne ce connaissaient pas assez pour ce livrer les uns aux autres. Sauf Lydia, championne toute catégorie en bavardage.
Il jeta un coup d'oeil dehors. Il faisait déja presque nuit. Comme le temps était passer vite avec elle. Ils avaient encore tant de choses à ce dire. Mais il préférait la raccompagner chez elle, surtout si il devait la convaincre de laisser son cheval ici... Elle semblait du genre à prendre toute tentative d'aide pour de la pitié. Alors que soyons honnête qui ne voudrais pas aider ce visage poupin? La réponse était "personne" bien sur.
Mais avant qu'il n'ait pu dire un mot, Crystal réagit étrangement, elle criait... Elle n'avait pas eu un mot plus haut que l'autre de toute la conversation. Mais quelle mouche l'avait donc piquer. Pourtant William ne pensait pas l'avoir offencer, il ce repassa leur dernier dialogue dans sa tête pour tenter de découvrir le fin mot de l'histoire. Mais c'était incompréhensible. Elle semblait à bout, il ne la comprenait pas. Lui aussi avait ces moments de folie, mais la elle s'était embrouillée toute seule.
Il resta pétrifier durant tout le monologue de la jeune femme, mais où voulait-elle en venir... Si elle voulait partir elle n'avait qu'a prétexter quelque chose où alors dire qu'il était tant qu'elle rentre chez elle. Mais non elle préférait s'enfuir. William voulait lui courir après, mais pour lui dire quoi? En voyant la jeune femme dévaler les escaliers, son sang ne fit qu'un tour. Il ce leva, et la rattrapa à la porte de la bibliothèque, lui pris la main et l'attira contre lui. Il ne parla pas. Il la serra juste dans ces bras. Curieusement elle ce laissa faire. Il na tint serrer contre lui jusqu'à ce que la respiration de Crystal ce calme. Son coeur à lui battait comme si il voulait sortir de sa poitrine. Le rouge lui monta aux joues quand il pensa que elle devait l'entendre vu qu'elle avait sa tête contre son torse. Mais il ne pouvait faire taire son coeur.
Il dé-serra doucement son étreinte, mis une main sur chaque épaule de la jeune femme et lui dit:
"J'espère vous voir au bal d'Halloween Crystal, et je vous doit toujours cette promenade et ce thé, je ne l'oublie pas".
Après quelques secondes il ajouta:
"Puis-je vous faire raccompagner? Nous ramènerons votre cheval demain, il ce fait tard. Ah et vous avez oublier votre livre."
Mais bon sang quelle pipelette ce crétin. Il ferais mieux de ce taire, de dire aux domestiques d'aller chercher le cheval, le châle et le livre de la demoiselle et de lui montrer la sortie. Mais non, grand sauveur de l'humanité, c'était plus fort que lui. Il était si fou amoureux d'elle qu'il l'aurait porté sous la pluie jusqu'à chez elle.
Spoiler:
Et dire que au début j'avais écris que 20 lignes... Je savais pas quoi lui dire à ta folle. T'es même pas obliger de répondre je pense, c'est une fin sympa ^^.
Reputation Famille: Brighton Regiment Age du personnage: 25 ans Relations :
Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney Ven 5 Nov - 23:11
Jamais elle ne s'était sentie si idiote ! Ce n'était pourtant pas les occasions qui manquaient : avec toutes les gamelles qu'elle s'était prise, toutes plus spectaculaires les unes que les autres ! Et pourtant... Cette fois c'était différent car elle venait de crier, sans raison, et de passer pour une folle-dingue, devant le pauvre William... Le beau William... Pire que tout, alors que pour une fois elle aurait voulu s'étaler de manière monumentale dans les escaliers -le genre de chute qui manque de peu de vous briser le cou- pour faire oublier à son compagnon cet affreux désastre et s'attirer sa pitié, ressentir son inquiétude, sa sollicitude...Et bien non cette fois elle fit un sans fautes et parvint à la porte sans encombre !
Une larme finit par couler lorsque sa main se posa sur la poignée. Elle fuyait, encore, bravo ! Il avait été si gentil avec elle... Pourquoi ne pas juste lui dire qu'elle avait un humour un peu douteux... Ou quelque chose dans le genre ! Là, il penserait qu'elle se cherchait des excuses pour s'échapper loin de lui ! Mais après tout, aurait-il vraiment tort ? En une après-midi elle s'était attaché comme jamais elle ne l'avait fait avec un autre, et ne pouvait se l'expliquer... Une minute de plus à ses côtés et ce serait trop tard : elle atteindrait un point de non-retour et la fuite ne serait plus envisageable. Et pourtant... Elle s'apprêtait à ouvrir la porte lorsqu'une main saisit la sienne. Sans avoir le temps de comprendre ce qui se passait, elle se sentit serrer contre le torse robuste d'un jeune homme.
William. Il lui avait couru après, il se fichait qu'elle soit demeurée ! Et il la serrait dans ses bras... La respiration saccadée par ses larmes silencieuses, elle se laissa aller dans ses bras et lui rendit son étreinte. Elle posa l'oreille contre son torse et sourit en sentant son cœur battre si fort... au même rythme que le sien. Elle se calma rapidement, le contraire était impossible entre ses bras réconfortants. Pourtant, et son habituel sourire malicieux lui revint, elle saccada volontairement sa respiration encore quelques temps pour pouvoir le serrer un peu plus longtemps. Elle se sentait bouillir, elle se sentait si bien, si.. vivante. Un flot de sentiments l'envahissait à mesure que le temps passait. Mais raisonnable -une fois n'est pas coutume- elle finit par se résoudre à ne plus jouer la comédie plus longtemps. Imperceptiblement, elle passa la main sur son visage pour sécher toute trace de larmes et vérifier la température de ses joues -désespérément bouillantes-, avant de reprendre une respiration normale et de se reculer lentement, plus gênée qu'elle ne l'avait jamais été. Elle n'osa relever la tête, ni prononcer le moindre mot; il s'en chargea pour elle.
Crystal : Je... Je ne sais pas si c'est une bonne idée je... Elle soupira. Une petite voix dans sa tête s'était révoltée en l'entendant refuser une telle invitation ! Ou peut-être irais-je oui... Le hasard en décidera pour nous !
Cette fois, elle releva la tête et lui sourit vraiment. Il était aussi rouge qu'elle devait l'être ! Elle partit d'un rire franc, toute trace de honte déjà oubliée. Non pas que Crystal ait la mémoire courte, seulement extrêmement sélective ! Un souvenir désagréable ? Hop on oublie ! Pratique... Surtout que sur ce coup là, elle avait vraiment fait n'importe quoi ! Sa proposition pourtant la fit paniquer et son sourire se fana bien vite... La faire raccompagner ? Ramener son cheval ? Chez elle ! Il fallait bien que ça arrive à un moment ou un autre ! Elle lui aurait bien servi le mensonge habituel de l'auberge, mais elle aurait trop craint qu'il n'y aille lui rendre visite. La vision de son visage après qu'il eut appris qu'elle n'y avait jamais logé traversa son esprit une seconde, et elle dut réprimer un frisson.
C'est au prix d'un grand effort qu'elle reforgea son sourire. Être bonne comédienne ne rend pas toujours l'acte plus facile semble-t-il... Elle devait fuir, prendre son cheval, et rentrer. Seule. Elle n'avait pas le choix ! Seulement voilà, comment le faire sans lui donner de nouveau l'impression qu'elle s'enfuyait ? Une idée lui vint soudain en tête. C'est pourtant à contre cœur qu'elle la mis à exécution... Elle aurait tout donner pour qu'il la raccompagne en personne... Mais voilà, elle devait se rendre à l'évidence, elle vivait seule avec un militaire, et le secret ne devrait donc jamais s'ébruiter.
Crystal : J'aime mieux rentrer à cheval, le vent me vivifie, mais je vous remercie de votre offre. Mettez donc ce livre de côté ! Venir le récupérer m'offrira une raison de plus pour vous rendre visite !
Sur ce, elle prit ses mains qu'il avait posé sur ses épaules dans les siennes, et les pressa légèrement une seconde, en lui souriant de plus belle. Les relâchant finalement, elle attrapa ses jupons, et sa révérence faite -des plus gracieuses qui plus est-, elle ouvrit la porte et s'enfuit dans les couloirs en un éclat de rire. On eut tôt fait de lui préparer son cheval et elle partit ainsi au galop sous le soleil couchant, la tête remplie d'images du beau William... Une chose était sure, elle irait au bal.
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Sujet: Re: Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney
Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais. ~W. Shatterney