| Sujet: Le temps d'un représentation Ven 11 Juin - 15:31 | |
| Kenneth & Prune Une profonde lassitude me gagnait, j’ignorais encore ce qu’il m’arrivait mais le temps semblait si loin que j’avais presque l’impression qu’il était arrêter. Tout ici me semblait si fade comparait à la beauté de Paris. Ce pris conscience des changements qu’une ville paraissant futile faisait, mes parents eux ne montraient aucun compassion et semblait me haïr profondément. Une honte familiale, ce fut ce que à leur yeux, maman semblait un peu moins déçu que père qui n’avait pas cherché à comprendre ce que j’eu ressenti à l’annonce d’un mariage dont je n’étais qu’un pantin. Assise sur le banc blanc du jardin, le regard planté vers l’horizon, cherchant une réponse dans ce que je ne trouvais guère. A coté de moi se trouvait un livre, que je n’avais pas encore pris le temps d’ouvrir, il était la à attendre quelques choses que je n’offrirais pas pour l’instant, bien trop prise par des pensées lointaines. Le soleil brillait à Meryton, et on pouvait apercevoir une foule regroupé dans le village, tous plus présent que les autres dans la vie de ce village tellement banal à mes yeux.
Cela faisait sept mois que je fus arrivé ici et déjà l’impression d’éternité remplissait mes journées. Certes certaines journée furent agréable, des rencontres m’avait fait sourire mais cette ville n’avait rien de la beauté et de la vie a laquelle je fus habituée pendant si longtemps dans la, dans ma capital Française. Alors que mes yeux rester la, fixant miss capucine, une petite voisine, un ange presque ; une jeune femme de six ans à première vu, fille d’une des plus grandes fortunes du pays. L’enfance me manqué, cette insouciance et cette joie de vivre semblaient bien loin désormais.
« — Miss Anderson … désolée de vous déranger je voulais vous informez que votre rendez vous au théâtre est pour bientôt »
Je lui souriais, étant pour moi plus qu’une gouvernante, elle en était presque une amie. Ensemble nous marchions jusqu'à ma suite, bien qu’il ne faille grimper que quelques marches pour y parvenir. Le moment qui me semblait le plus long au monde, l’assemblage de toutes ces pièces que composer nos tenus d’époques. Au bout d’une heure peut être même une heure trente, je franchissais les portes du grand théâtre dans une robe de couleur ocre alors que je tentais de faire preuve d’une plus grande douceur et classe dans ce genre de situation.
« — Bonsoir Will … Je suis ravie de vous revoir » dit je avec une grande politesse à William, il gardait l’entrée de ce grand théâtre depuis mon arrivé du moins. Il était plus gentil que certains et j’y trouvais un certains plaisir à lui parler. « — Monsieur Kenneth Dawsey » je lançais une révérence rapide avant de revenir vers mon nouvel ami « — Que me vaut le plaisir de vous voir ici ce soir ? »
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AdministrationMr.Ton prénom : ... © : ... Messages : 5097 Date d'inscription : 11/03/2009 ReputationFamille: LeycestersAge du personnage: 26 ansRelations : | Sujet: Re: Le temps d'un représentation Mer 23 Juin - 14:29 | |
| Kenneth raffolait de théâtre, il aimait lire des pièces de Wilde, il aimait imaginer une mise en scène d'une comédie française comme les Molière, il connaissait par coeur les répliques de classiques de Sophocle... et surtout, il aimait admirer les représentations qui se donnaient au Edgard Theater. En ce moment, une troupe de comédiens nomades s'était attardé à Meryton, et interprétaient des pièces de théâtre d'un auteur anonyme. Le mystère était tel que Kenneth était allé chercher dans les coulisses ces artistes, et avait même sympathisé avec certains d'entre eux, comme l'énigmatique Lucas Meauravier. Ainsi, il était assez déçu que sa soirée soit gâchée par son aversion pour la jeune femme qui lui parlait de manière hypocrite.
PRUNE: Monsieur Kenneth Dawsey ! Que me vaut le plaisir de vous voir ici ce soir ?
Kenneth cacha sans mal une légère grimace. Il détestait les gens trop plein de politesse et de superficiel. Lui ne ressentait AUCUN "plaisir" à voir Prune ici, et il savait ce sentiment réciproque. Kenneth réfléchit à la meilleure manière de répondre à la jeune femme, sans se montrer trop brusque. Il lança un regard discret à William Lefroy, la personne qu'il avait invité à l'accompagner au théâtre. Ce dernier était bien trop... bon pour penser le moindre mal d'une tierce personne. Kenneth fit une légère révérence lui-même pour saluer Prune.
KENNETH : Sûrement vous êtes venue ici pour la même raison que moi, admirer le talent de ces nouveaux comédiens.
Kenneth en doutait. Il avait imaginé la jeune fille bête, s'intéressant que très peu à la culture, et encore moins au théâtre. Il ne savait pas pourquoi, il avait toujours descendu au plus bas l'image de Prune.
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