Remember Austen, RPG du XIXe
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MessageSujet: Follow Me Down [free] Follow Me Down [free] EmptyMer 2 Juin - 18:22

« Follow me down. » with ...


    Il était midi. Le jour une fois levée j'avais pris le parti de sortir du lit dans lequel je me cachais depuis notre arrivée dans cette nouvelle ville. Je n'aimais pas l'inconnu, je ne pouvais me faire à la civilisation. Je n'étais pas homme à me lier facilement aux autres, tout du moins plus depuis un certain temps, et bien que cela puisse sembler particulièrement ridicule, je le vivais bien. Il fallait dans ce monde-ci, avoir des relations et des connaissances, pour pouvoir se faire un nom et être reconnu dans le pays entier. Mais ce n'était plus mon problème et je ne souhaitais que disparaître dans la masse de ceux qui sont insignifiants. Je n'avais pas toujours eu ces pensés révolutionnaires, et en outre, je me conformais plutôt bien aux règles et aux désirs de chacun. J'étais apprécié, et respecté là où je vivais avec ma femme : Paris. La capital fut le logis de nombreux bonheurs qui ne vivaient à présent plus que dans mes pensés inavouées. Je les gardais précieusement dans un coin de mon esprit, et n'ouvrait la boite renfermant toutes ses peines qu'une fois seul. Je n'avouerais aucunement que je fus le genre d'homme à portais en lui une si grande faiblesse. La peur, évidente, de commettre de nouveaux des erreurs irréparables, me prostré là où je me trouvais à présent. Dans une solitude extrême, proche de la misanthropie, près à tout pour me défaire de mes semblables et ne plus avoir à me montrer devant eux tel que je le fus réellement : pitoyable.
    Je marchais à présent, sur le pavé des rues bondées. La foule m'asphyxiait, l'air avait du mal à parcourir mon coeur, et je me sentais sur le point de défaillir. Bien trop entouré, je sentais la sueur se répandre sur ma nuque, et mes yeux cherchaient en vain la silhouette méprisante d'un danger à venir. Et il me semblait, à chaque fois qu'un homme m'approchait, que ce fut pour venir à bout du dernier souffle qui vivifiait mon être. Mon pas était rapide, pressant. Bousculant sur mon passage ceux qui avaient l'impudence de s'y glisser, j'entendis nombreuses remarques désobligeantes dans mon dos, mais ne m'en formalisais guère. J'étais bien trop pressé d'arriver, de sortir de ce chemin de traverse pour m'enfermer dans un lieux plus approprié dirons-nous, pour moi du moins.

    J'étais un acteur, et que cela n'étonne personne, je mentais sans cesse, revêtant un masque de sarcasme et de classe qui ne me rendait guère plus polie ou heureux que je ne l'étais en réalité. Ou plutôt, je m'efforçais de le porter un temps soit peu de me conformais aux règles de bien-séance et de tenir mon rang. Bien qu'il fut moindre, il était tout de même existent. Il ne me restais probablement plus que cela, à tenir de mon ancienne vie, et je désirerais plus que tout de m'en débarrasser, mais je ne le pouvais pas, et j'en étais fort navré. Je me contentais de haïr ce titre, et je marchais toujours à travers la foule qui cependant se dispersait et devenait moins dense à mesure que le temps passer. J'avais faim.
    J'aurais pu probablement trouver le réconfort d'un déjeuner méritait dans un des petits salons qui parsemaient la ville, mais je n'avais aucune envie de me montrer en société, et plus encore, d'être accosté en tant qu'étranger, seul. Dieu seul sait combien les femmes pouvaient être parfois fort entreprenante, et surtout dans ce genre de ville. Je préférais ne pas me mettre dans une situation où je risquerais de perdre mon sang froid et le peu de contrôle que je tenais sur moi-même. Je préférais de loin continuer de marcher, jusqu'à ce que j'eus trouvé la place qui m'intéressait. Mais rien, je ne trouvais pas, et je désespérais de plus en plus de cette citée qui semblait n'avoir aucun réel attrait. Pourquoi Mr. Gray nous a-t-il conduit jusqu'ici ? Je ne trouvais pas même un théâtre, ou alors fut-il aussi bien caché que je ne puisse que me perdre en désirant m'y rendre.

    Au comble de l'indignation, je me trouvais une place où jaillissait une fontaine, et trouvais la contemplation de l'eau une certaine satisfaction. Je restais à présent, là, regardant sans le voir les gouttes se jeter parfois en-dehors de leur bassin. Un papillon passa sous mon regard, les couleurs de ces ailes me rappelèrent la robe en feutrine offerte à ma fille, une semaine avant l'accident qui lui coûta la vie. J'avais perdus le fil des jours, mon deuil me semblait se répandre encore. Mon esprit ne jugeait plus des heures, et je me laissais aller à la vie sans résolution, conviction, ou réelle envie. Je marchais parmi les ombres, seul coupable de mes malheurs. Je suis seul juge de mes actes, et seul avocat pour mon châtiment mérité mille fois. Et je ne souffre pas encore assez à mon goût, car je voudrais souffrir jusqu'à m'en oublier en tant qu'homme. Je voulais redevenir poussière, et m'en aller de cet enfer que je vivais, pour en rejoindre un autre. Dieu n'avait-il donc aucune pitié, et mon tourment devait être total, et éternel. Autant vivre alors, puisque la douleur ici au moins est méprisable, et peut être facilement supportable. Je l'oubliais avec ravissement dans le regard de quelques demoiselles et lady de haut rang dont la beauté aveuglerait même le plus réticent des hommes de ce monde.


    « Excusez-moi. » murmurais-je alors que je venais de bousculer une fois de plus une personne qui me restera probablement inconnue. Je ne me rendais plus compte de mes mouvements et c'est alors que je me retrouvais devant une boutique tout à fait charmante, d'où une odeur exquise s'échappait. Le mot Parfumerie en dénonçait l'entrée, et sans comprendre pourquoi je me retrouvais dans ce lieux étrange.

    Je n'y étais pas retourné depuis l'anniversaire de ma femme ... Pas depuis des années, des dizaines d'années, ou des siècles. Et j'étais de nouveau là, sans pouvoir me l'expliquer. Je suivais les odeurs, inspirais et découvrais des senteurs agréables, d'autres moins, et certaines sauvages ou fruitées. Douces et âcres. Il était stupide, ma présence ici n'avait aucune explications, et malheureusement pour moi elle ne passa pas inaperçue, pas autant que je l'aurais voulu. Je me résolue à vouloir faire bonne mine, et souriais, niaisement en passant entre les étalages. Perdu, je m'arrêtais au milieu de l'un d'eux et ne sus que faire alors. Je restais à contempler un parfum dont le nom me parlait plus qu'un autre.


    Jardin secret
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Sarah Tiddler
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MessageSujet: Re: Follow Me Down [free] Follow Me Down [free] EmptyLun 7 Juin - 19:03

Elle avait réussi à les semer. Cela faisait plusieurs mois, non plusieurs années qu'elle rêvait de faire cela. A chaque fois qu'une sortie en ville était organisée, elle était obligée de suivre ses cousines dans les boutiques de rubans et de tissus, et de se prêter à ces jeux d'essayage qu'elle trouvait totalement inutile. Elle en avait marre de se forcer. Toujours se forcer à être ce qu'elle n'était pas. Elle n'aimait pas faire les magasins, elle n'aimait pas discuter chiffons avec les gens, voire même discuter tout court ! elle avait toujours privilégié le silence aux paroles futiles. De toute manière il n'y avait que ses animaux pour la comprendre, et ils communiquaient beaucoup plus directement que certains êtres humains avec elle. De plus, il était facile pour elle de domestiquer ses animaux. C'était bien plus difficile de faire respecter ses exigences à ses parents ou à ses gouvernantes. Ainsi, elle devait se plier aux convenances de la bonne société. Une jeune fille de son âge, fréquentant des cousines de la haute aristocratie, avait le devoir d'apprécier ce que toute jeune fille appréciait. Il n'y avait pas de place pour l'unicité, tout devait être conformité.

Une odeur. Sarah l'avait pistée depuis quelques mètres déjà. Elle s'était forcée à écouter la conversation de Lydia et Victoria, mais une fois de plus, quelque chose l'avait distraite. Ce quelque chose, il fallait qu'elle le trouve. Elle renifla l'air. Les gens normaux ne sentiraient que l'odeur de la pluie. L'arrivée de l'été avait été annoncée en même temps que l'approche de la fameuse tempête, qui menaçait les environs de Meryton. Tout le monde était plus ou moins préparé au vent et à la pluie. Les parapluies étaient déjà tous sortis, de plus, c'était la dernière mode bourgeoise que de tenir un parapluie, sans même que des gouttes ne tombent. Sarah leva le nez en l'air, et se mit à renifler. A une intersection où les passants se frayaient tous un passage avec leurs gros parapluies, elle en profita pour s'éclipser. Ses deux cousines n'y avaient vu que du feu. De toute manière, elle n'aurait été d'aucune utilité en leur compagnie, et serait restée aussi discrète que si... elle n'était pas restée. Donc Sarah avait décidé de partir, tout simplement. A la recherche de cette douce odeur mystérieuse, qui narguait ses narines depuis quelques minutes déjà.

Toujours le nez vers le ciel, ses cheveux noirs en bataille, et ce petit air distrait, Sarah arrêta sa fuite jusque les portes de la Parfumerie. Elle fronça des sourcils, et haussa des épaules. Elle aurait pu s'en douter avant. Elle entra dans le magasin, et ce fut presque une erreur. Elle avait oublié à quel point elle détestait toutes ces odeurs artificielles. Sarah préférait justement les odeurs de la nature, simples et facilement reconnaissables. Là, son sens de l'odorat était totalement chamboulé. Elle se concentra pour retrouver CETTE odeur, celle qui l'avait encouragé à fuir, mais en vain. Elle soupira, et resta debout en plein milieu de la boutique. Un homme la bouscula. Elle gênait le passage. Elle entendit des excuses de sa part, mais sa voix retentissait comme un écho dans ses oreilles. On ne lui avait jamais présenté des excuses en fait, du coup elle n'y était pas habituée. C'était elle d'habitude qui sortait des "Désolée" à n'en plus finir, lorsqu'elle commettait des maladresses à des soirées mondaines devant ses parents.

Elle décida de se concentrer, pour retrouver cette fameuse odeur. Transcendante, envoûtante, naturelle, douce... étrange aussi ! captivante... C'était les mots qui définissaient bien cette odeur si particulière. Sarah se demanda si ce n'était pas la quête plus que la finalité qui l'intéressait : y'avait-il vraiment besoin qu'elle trouve le parfum ? Elle ferma les yeux, et laissa ses instincts la guider. Puis ce fut à son tour de bousculer quelqu'un. Sarah ouvrit les yeux. Elle s'apprêtait à s'excuser quand elle vit... "Jardin Secret".

SARAH : J'ai trouvé !

Elle paraissait toute réjouie, les yeux fixés sur le flocon de parfum. Ses yeux bleus pétillaient comme une enfant devant son premier jouet. Elle se retenait de bondir de joie, et s'avança vers le parfum. Elle huma l'odeur qui s'en dégageait, sans prêter attention à ce qui l'entourer. Sans se rendre compte que quelqu'un l'observait.

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MessageSujet: Re: Follow Me Down [free] Follow Me Down [free] EmptyJeu 10 Juin - 22:48

    Entouré d'une multitude de sensations contradictoires, je me laissais emporter par le flot de douceur qui parsemait le lieu dit. J'aurais pu tout aussi bien fermer les yeux, et me laissais emporter par ses odeurs si diverses et si douces. Je crus reconnaitre les senteurs si sucrés des fraises et des roses, celle plus pimenté des tulipes, ou acres des pétunias. Je n'avais jamais été doué, cependant, en temps qu'homme et en tant que flatteurs. Ces douces flagrances ne relevaient en moi que peu d'émotion, n'en déplaisent aux dames qui firent cas de mille toilettes pour me plaire, fut un temps. Et pourtant, je crus durant longtemps être totalement insensible à ce genre de fadaises si superficielles et bien inutiles - selon moi - comparées à l'esprit critique et au savoir. Malgré cette conviction qui s'était encrée en moi durant des années, je me rendais compte à présent de la faiblesse dont je faisais part à cette instant précis. Après tout, il était bien stupide de ce retrouver aussi sot devant un simple flacon de parfum, probablement neuf, n'ayant aucune histoire à contée, puisqu'il n'a pas de possesseur. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de trouver de ce simple objet quelque chose de fascinant qui m'avait mené jusqu'à ce lieu dans lequel je ne trouvais aucun réconfort ou aucun intérêt quel qu'il soit.
    Mais il me rappelais des souvenirs que je fuyais depuis bien trop longtemps pour que je puisse rester insensible à la chose. Jardin secret , y aurait-il eut un autre non que je serais passé devant sans même y faire attention, pourtant celui ci me semblait singulier et incroyablement attirant. J'aurais tant voulu avoir la force et le courage pour m'emparer du flacon pour l'ouvrir et le sentir, me plongeant dans une félicité qui me manquait atrocement depuis que la culpabilité avait fait de moi un homme aigri. Mais je n'arrivais pas à m'y résoudre, et je restais prostré ainsi sans réussir à mouvoir un seul de mes membres. Je respirais, ou alors plus du tout, l'air ne me manquait pas. Le temps s'arrêtait, je me demandais néanmoins ce que je cherchais dans ce flacon, dans ce nom qui sans raison me troublait. En y réfléchissant bien, il n'avait rien à voir avec ma défunte amie.

    Mais la curiosité est un mauvais défaut, et bien que je fus incroyablement stupide à cet instant précis, je ne pouvais me résoudre à simplement quitter les lieux et oublier ce qui était en train de ce passer à ce moment même. J'aimais à comprendre pourquoi de tel acte rythmaient ma vie à présent, et si ce parfum avait un quelconque intérêt que ce fut - et qui m'eut échappé - alors je me devais de trouver lequel. Je m'apprêtais ainsi à m'emparer du parfum avec une délicatesse qui ne m'était pas de coutume, lorsque soudainement je me retrouvais loin, idiot. Devant moi ce trouvait une demoiselle qui s'empara du parfum avec une vitesse exacerbé et cria sa joie d'une voix aigüe. Se ridiculisant ainsi en public, n'ayant aucun respect de la bienséance et des moeurs. Elle m'avait, de plus, dégageait de son chemin avec une brusquerie dont je me trouvais hébétait. Il me fallait un moment avant de comprendre - enfin - ce qui venait de se passer, et c'est en l'observant un instant que je repris mes esprit.
    Elle humait l'odeur du parfum, et la flagrance atteint mes narines. Rien. Pas même un battement de coeur plus rapide qu'un autre. Si il avait eus le moindre charme, il était à présent brisé et je m'en trouvais fort décontenancé. Je restais en retrait, là où la demoiselle m'avait en réalité poussé, et ne me répartissais pas de mon regard foudroyant. J'étais à présent fortement énervé et ce, surtout à cause du manque de respect de la demoiselle. Oubliant mon désir de m'effacer de ce monde, je m'élevais à présent contre un comportement que je ne pouvais tolérer.


    « Êtes-vous bien trop orgueilleuse ou habituée à votre maladresse pour vous allégez des excuses que vous me devez pour votre manque de bienséance en ce lieu même ?! Est-il si difficile, Madame, de demander le droit de passage, plutôt que de le prendre avec autant de légèreté ? » 

    Le mot parti avec un mépris qui m'était plus accoutumé déjà. Je n'avais pas même pris conscience que je m'étais avancé durant mon discours et qu'à présent j'étais à une distance pour le moins, irrespectueuse. Mais alors que j'aurais tout aussi bien pu prendre mes accusations pour moi-même, l'égoïsme dont j'étais victime de pouvais m'en convaincre, et je restais là un temps à la regarder avec une méchanceté toute particulière. Je me fichais, après tout, de tout ce qui incombait de faire pour plaire à autrui. Je n'étais plus de ce monde-ci à présent, je ne voulais plus en faire partit et me retrouver d'autant plus meurtri qu'à présent. Je préférais de loin me désincarnais en un monstre de sadisme pur et de cruauté. Je souris avec un rictus infâme sur le visage, moqueur et orgueilleux.


    «  Mais j'en oublie moi-même les bonnes manières qui nous incombe d'avoir. Madame, je suis Mr. Meauravier, Puis-je avoir le plaisir de connaitre le nom de cette demoiselle si gracieuse ? »

    J'ignorais les regards qui se posaient sur nous, après nos éclats de voix, et je ne me retournais aucunement pour observer les chuchoteurs qui nous entouraient à présent. Les voyeurs, les curieux qui me rendaient d'autant plus hargneux contre les gens de mon rang ...
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Sarah Tiddler
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MessageSujet: Re: Follow Me Down [free] Follow Me Down [free] EmptyMer 14 Juil - 19:54


Sarah se tenait encore à quelques centimètres de distance du flacon. Elle était comme hypnotisée par l'odeur qui l'avait amené jusque ici. Elle s'avançait à touuut petits pas. Elle avait oublié qu'elle venait de percuter quelqu'un, quelque chose à l'instant. Elle sentit l'odeur doucement chatouiller ses narines. Puis elle fixait l'esthétique du flacon. Les mots "Jardin secret" étaient écrits en argent discret, sur un flacon vert clair, légèrement transparent. On pouvait voir le liquide remonter puis redescendre, comme s'il s'agissait plus d'une potion magique que d'un parfum. Elle plaça le flacon dans ses deux mains, comme s'il s'agissait d'une pierre précieuse. Son regard restait fixé dessus, sans que rien ne puisse l'en détourner. Ni la foule qui murmurait sur son compte de manière peu discrète, ni ce jeune homme qui s'offusquait de son attitude. Elle n'entendait que les échos de sa voix grave.

... :
Êtes-vous bien trop orgueilleuse ou habituée à votre maladresse pour vous allégez des excuses que vous me devez pour votre manque de bienséance en ce lieu même ?!

Les sourcils de Sarah s'agitèrent un moment, en comprenant qu'on s'adressait... PEUT-ÊTRE à sa personne. Ses petits yeux curieux se détachèrent du flacon magique, et elle regarda à sa droite, où le monsieur se tenait à présent. Il semblait bien énervé. C'était étrange pour un anglais de se montrer aussi expressif. Elle repéra un accent étrange derrière chacun de ses mots. L'intonation de ses phrases était différente aussi, moins musicale que celle des villageois de Meryton. Oui, parce que Sarah n'était jamais allée ailleurs que Meryton, elle n'avait donc aucun moyen de comparer. Elle lisait beaucoup, et imaginait donc beaucoup, mais c'était difficile d'avoir un repère auditif pour comparer.

... : Est-il si difficile, Madame, de demander le droit de passage, plutôt que de le prendre avec autant de légèreté ?

"Madame" ? Sarah ouvrit gros les yeux, et resta ainsi un long moment, complètement surprise qu'on puisse l'appeler ainsi. Sa gouvernante la traitait comme une enfant de dix ans, et ses parents ne la considéraient même pas comme un être humain. On l'appelait soit "Miss" ou bien directement par son prénom, sans la moindre marque de respect. Elle secoua la tête pour se remettre de cette rencontre, et tenta de comprendre pourquoi il paraissait si contrarié. Elle ouvrit désormais la bouche, et baissa la tête, confuse. Elle l'avait poussé, dans son excitation, et ne l'avait pas vu, ni présenté d'excuses. Elle était incorrigible ! Mais depuis "l'incident" avec le Lord Vaughn, elle faisait désormais attention à se rappeler de ce qu'elle avait pu causer... ou ne pas causer. Ce qu'il s'était passé avec Cael était le fruit d'un malentendu, mais s'était terminé dans une graaaande confrontation ><. Pauvre Monsieur Petit Pois était resté traumatisé par la voix tonitruante de Cael, qui avait malmené la jeune fille ET son rat domestique... Sarah ne dit rien pour le moment, attendant que le jeune homme se présente. Elle ne voulait pas continuer à s'enfoncer, en ne respectant pas les conventions.

... : Mais j'en oublie moi-même les bonnes manières qui nous incombe d'avoir. Madame, je suis Mr. Meauravier, Puis-je avoir le plaisir de connaitre le nom de cette demoiselle si gracieuse ?

Le problème était que Sarah n'avait aucune notion de l'ironie. Elle fut donc encore plus étonnée que le monsieur, enfin Mr. Meauravier, lui adresse un pareil compliment "si gracieuse". Elle devint soudainement tout rouge (xD) et garda la tête baissée.

SARAH : Excusez-moi, Mister... Je suis Miss Sarah Tiddler, fille de l'éditeur Tiddler. Je... suis désolée ><, et.. merci (xD).

Sarah bredouillait, et on comprenait à peine ce qu'elle disait. De toute manière même si on entendait distinctement ses mots, on n'y cernerait aucune logique ! Pourquoi s'excusait-elle pour ensuite remercier ? Cela n'avait aucun sens ! Puis elle leva les yeux vers le jeune homme, toujours le flacon dans les mains. Elle se mordit les lèvres comme pour se retenir de dire quelque chose, mais elle était bien trop curieuse, et posa donc sa question.

SARAH : Pourquoi vous avez un accent bizarre ? (xD)

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