Remember Austen, RPG du XIXe
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Ma chère et tendre amie (monologue Elizabeth F.)

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Elizabeth Forbes
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MessageSujet: Ma chère et tendre amie (monologue Elizabeth F.) Ma chère et tendre amie (monologue Elizabeth F.) EmptyMar 25 Jan - 0:56

Ma chère et tendre amie (monologue Elizabeth F.) GAOU23


Chère amie lisait ces quelques mots
Qui vous réchaufferons….
C’était bien là une drôle de journée une journée pas comme les autres. Tout semblait aller au ralenti. Les fêtes de fin d’année se terminaient, mais l’hiver perdurait, laissant ainsi son imposant manteau neigeux sur les différents visages de Meryton. Elizabeth se sentait lasse de cette vie, lasse d’être enfermée entre quatre murs, depuis son escapade avec le loup. Elle aurait pu y laisser la peau, c’était une des hypothèses, mais personne ne se débarrasse aussi facilement d’une Forbes, surtout d’Elizabeth. Nonchalante, elle s’était baladée pendant une bonne heure, si ce n’était plus, entre les rayons de la bibliothèque de son oncle. Elle avait, en effet, terminé un ouvrage, traitant d’architecture sur les villes d’Italie. Ah l’Italie semblait un bien beau pays à travers ce qu’elle avait pu lire et ses connaissances. Errant entre les étagères, Elizabeth laissa ses pensées et son imagination vagabonder, rêvant qu’elle se trouvait en Italie, en compagnie de grandes Dames, telle qu’elle, au milieu d’une société des plus raffinées. Seule, isolée, Elizabeth contemplait ce qui était à contempler. Des livres au milieu d’un calme absolu. Quel dommage que William ne soit pas en ces lieux, une petite joute verbale lui aurait fort plu. Même si, son comportement vis-à-vis de sa sœur l’agaçait, au fin fond d’elle, elle appréciait la compagnie de cet homme. Un homme cultivé et intelligent. C’était des hommes et des femmes comme ceci qui manquait au sein de Meryton. S’amuser d’une petite gens était fort plaisant, mais à petite dose, il n’y avait pas grande variété. Le comble d’un village comme celui-ci ! Elizabeth soupira et entreprit de quitter la bibliothèque, ça devait être sûrement l’heure du thé. Quelque chose qu’elle ne raterait sûrement pas.

En sortant de la bibliothèque, Elizabeth s’engagea vers le salon, où, comme elle avait pensé, le thé venait d’être servi. Mais à son grand étonnement, personne n’était là. Pas même sa tante ! Pour une journée pas comme les autres, quelque chose de suspect flottait dans l’air. Qu’elle ne trouve pas tout le monde au salon, à l’heure du thé était tout à fait normal. Mais pour rien au monde, sa tante ne manquait l’heure du thé. A moins que …. Oui ça devait être ça, à moins que sa tante ne fût sortie prendre le thé ailleurs. Deuxième long soupir d’Elizabeth, elle allait devoir rester seule dans un salon vide, au milieu de domestiques qu’elle haïssait. Au moins, elle aurait tout le loisir de réfléchir, et pourquoi préparer une petite surprise à Pearl. Un grand sourire se dessina sur son visage, oui une nouvelle petite vengeance. Après tout, elle avait de quoi le faire. Et être seule, était le meilleur moment pour accomplir l’un de ses méfaits, un méfait encore plus époustouflant que le coup des souris dans la chambre, la poudre renversée et les linges déchirés !!! A ce souvenir, un sourire diabolique se dessina sur le visage d’Elizabeth, les hurlements, la terreur se lisant sur la visage de sa petite sœur avait été si délicieux à entendre et admirer. Quelle magnifique farce qu’elle avait fait là. Mais Elizabeth était bien plus machiavélique que ça. Oh oui …, elle avait d’autres ficelles à son arc et des ficelles bien plus tordues et effrayantes. Seule Elizabeth pouvait dire à la perfection ce qui lui trottait en tête, pas même son amie, Harmony, pouvait déchiffrer les pensées de cette dernière. Et pourtant, elles étaient amies de longue date.

Alors qu’elle rêvassait, soupirait, buvait son thé, et mangeait machinalement un petit gâteau, un domestique vint troubler sa quiétude, sa tranquillité. Elizabeth sursauta, manquant de se brûler avec son thé. Heureusement pour elle, le thé bouillant se reversa quelque peu sur le fauteuil, où cette dernière était assise. Elle jeta un regard froid et noir au domestiques, qui terrifiait, se mit à trembler comme une feuille.

»On vi-vi-vient de de de de dé-dédé-popo-po-ser ce ce ce courrier »

Le domestique lui tendit l’enveloppe, dessus était inscrit « Lady Forbes ». Elizabeth étudia l’enveloppe, mis à part l’inscription, la concernant, rien n’indiquait le nom du destinataire. Et à voir le pauvre domestique effrayé, il ne lui révélerait rien d’autre, qui pourrait la mettre sur la piste, lui procurer l’identité de cet expéditeur. Elizabeth fit signe au domestique qu’il pouvait déguerpir, ce qui n’échappa à ce dernier. Elle examina encore cette enveloppe, sous toutes les coutures. Qui pouvait bien lui adresser une lettre ? Aucune identité, elle pouvait provenir de n’importe qui. Afin d’être sûre d’être seule et non observée, Elizabeth décida de gagner sa chambre. Ainsi quitta-t-elle le salon pour monter au premier étage. Une fois dans sa chambre, elle verrouilla la porte de sa chambre et s’installa dans son fauteuil. L’enveloppe était un blanc immaculé, telle la neige qui couvrait Meryton. A son grand dam, il n’y avait aucun sceau, rien donnant l’identité de cette personne. Elizabeth hésita encore quelques instants avant de l’ouvrir. Et finalement si c’était un piège ? Et si quelque chose allait sortir de l’enveloppe au moment où elle allait l’ouvrit ? Beaucoup ne l’appréciait guère et elle le savait pertinemment, mais qu’ils aillent au diable. La curiosité et la tentation étant insoutenable, elle décida, enfin, de l’ouvrir. L’enveloppe contenait une lettre des plus banales. Elle déplia la lettre et y remarqua une écriture noire, petite et très serrée. A en juger, il s’agissait là d’un homme. Pressé de savoir qui était l’auteur de cette lettre, Elizabeth regarda, derechef, la fin de la lettre. Malheureusement, il n’y avait aucun nom, juste une formule. « Votre admirateur secret ». Ainsi, quelqu’un l’admirait, le rouge commença à teinter légèrement les joues d’Elizabeth. Inspirant profondément, Elizabeth commença sa lecture.

    « Chère et tendre amie,
    Veuillez m’excuser de ne pas dévoiler mon identité, mais je préfère la garder secrète. En effet, ce mystère nous donne l’occasion de partager des sentiments que l’on ne peut guère éprouver physiquement. Les montrer serait bien trop dangereux pour nous deux……. »


Elizabeth soupira de joie.
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http://remember-austen.forumactif.com/acceptes-f37/elizabeth-forbes-ok-t624.htm http://remember-austen.forumactif.com/qui-veut-un-lien-f51/une-libertine-liberee-ca-existe-ca-elizabeth-forbes-t637.htm

Ma chère et tendre amie (monologue Elizabeth F.)

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