Remember Austen, RPG du XIXe
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Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre)

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Anne Farrell
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MessageSujet: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyJeu 26 Aoû - 2:21

En cette journée du mois d'août 1814, le ciel était parsemé de nuages blancs qui ressemblaient à du coton. Malgré tout il était quand même possible de voir le soleil briller. Il était tellement éclatant qu'il éblouissait ceux qui levait la tête pour le regarder. Or des personnes regardant le ciel il devait bien y en avoir une ou deux parmi les habitants parcourant les rues de Meryton. Meryton... Tous ceux qui le connaissent savent que c'est un petit village de la campagne anglaise. Bien que ce ne soit qu'un village il est possible d'y trouver de nombreuses classes sociales différentes. Des nobles, des bourgeois, des gens plus modestes, des paysans, des militaires, des comédiens; tels sont les habitants qui peuplent cette bourgade. Pour beaucoup, cette journée d'août n'était pas bien différente des autres. Ils n'y vivraient rien de spécial. Pour d'autres au contraire et pour deux en particulier cette journée était très différente de toutes les autres vécues auparavant. Ces deux personnes se trouvaient dans une berline noire qui venait tout juste de pénétrer dans la ville de Meryton. La berline était à l'arrêt car le cocher était descendu et entré dans un magasin pour demander son chemin. C'était la toute première fois que les occupants de la berline et leur cocher venaient en ce lieu. Ils étaient donc normal qu'ils ignorent la direction de l'endroit où ils devaient se rendre. Le cocher avait quitté son poste depuis quelques minutes à peine qu'une personne sortit de la berline. C'était une femme brune ayant environ la trentaine. Elle portait une robe noire et ses cheveux étaient relevés en chignon. Son nom était Martha Smith. Elle était l'épouse du cocher et surtout elle était la gouvernante de la personne se trouvant encore dans la berline. Martha était sortie car elle avait besoin de prendre l'air et de faire quelques pas après toutes ces longues heures passées sur la route. Cependant la gouvernante ne resta pas bien longtemps dehors car elle crut percevoir comme des gémissements ou des pleurs provenant de l'intérieur de la berline. Le regard inquiet, elle rentra à l'intérieur se doutant de ce qu'il se passait. Allongée sur une des banquettes de la berline se trouvait une jeune fille endormie d'environ seize ans. Elle avait la peau très pâle et de longs cheveux bruns tombaient en cascades le long de ses épaules. Elle était vétue d'une robe bleue foncée et une couverture se trouvait sur le sol de la berline. Comme la jeune fille bougeait un peu dans son sommeil, cela avait certainement provoqué la chute au sol de la couverture. Des yeux de la jeune fille, ont pouvait voir couler des larmes. En voyant cela, le coeur de Martha se serra. Ce n'était hélas pas la première fois qu'elle assistait à un tel spectacle. Sa petite protégée s'appelait Anne Farrell. C'était une jeune aristocrate qui avait perdu ses parents dans un accident environ un mois auparavant. Leur berline s'était renversée durant un orage et des trois occupants elle avait été la seule survivante. Depuis la jeune fille n'était plus que l'ombre d'elle même et elle faisait presque tous les jours d'horribles cauchemars. Martha souleva la jeune fille avec délicatesse et s'assit tout en la gardant contre elle. Pour la rassurer, elle se mit à lui caresser doucement la tête et à lui dire quelques mots à l'oreille tout en chantonnant par moment une berceuse. Cette berceuse, Martha la chantait déjà à Anne quand elle était bébé. Quand Mrs Farrell, la grand mère d'Anne avait décidé d'envoyer sa petite fille à Meryton en espérant que cela lui serait bénéfique, Martha n'avait pas hésité un seul instant. Elle avait tout de suite accepté de l'accompagner et de rester à ses côtés. Il valait mieux qu'il y ait une personne de confiance à ses côtés pour la rassurer dans cet environement inconnu. Quand le cocher reprit son poste quelques minutes plus tard, Anne était calmée et dormait silencieusement dans les bras de Martha. C'est le plus calmement possible que la berline recommença à avancer dans les rues de Meryton. Il faudrait encore quelques minutes avant que tout le monde arrive à destination: le manoir de la famille Tiddlers. Les membres de cette famille étaient prévenus de l'arrivée d'Anne dans leur demeure et du plus ou moins long séjour qu'elle y passerait.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyDim 29 Aoû - 21:25

Debout, droit comme un arbre, devant une fenêtre d'une des chambres de l'immense manoir des Tiddler, Rupert, majordome du domaine, observait de son regard habituellement neutre le magnifique ciel bleu taché de nuages blancs comme neige. Il était tellement agréable de revoir les belles journées se succéder dans le village de Meryton, après plusieurs journées cloîtrés à cause de la tempête qui avait fait rage et qui avait bien tardé à s'éclipser. La grande majorité des habitants de Meryton raffolaient de ce temps idéal pour le commerce, les longues promenades dans le village et ses environs ainsi que pour les visites chez des amis ou la famille. Cependant, le jeune majordome semblait faire exception à la règle car il ne manifestait aucune joie à la vue de ce temps radieux. Pour lui, c'était une journée comme les autres durant laquelle il accomplissait ses tâches de majordomes, exactement comme les jours précédents. Qu'il fasse une pluie diluvienne, que la neige ensevelisse totalement les routes ou qu'un magnifique soleil éclaire le village de tous ses rayons, rien ne venait modifier la routine de Rupert, ou presque...

En effet, ce jour-là différait quelque peu des journées précédentes: le manoir Tiddler allait accueillir une nouvelle personne en son sein. Le jeune homme avait été informé par ses maîtres qu'une jeune fille âgée de seize ans, du nom d'Anne Farrel allait séjourner quelques temps dans le manoir. Bien qu'il n'est pas demandé d'explications supplémentaires, l'un de ses maîtres l'avait informé que cette parente venait à Meryton pour sa santé. Courtois, Rupert avait demandé si elle était de nature maladive et son maître lui avait apprit que la demoiselle avait récemment perdu ses parents dans un accident et que, depuis, elle semblait avoir perdu toute joie de vivre. Le jeune homme avait simplement hoché la tête et était retourné à ses tâches quotidiennes.

Aujourd'hui, sachant que la dame n'allait pas tarder à arriver, Rupert avait demandé aux domestiques de préparer une chambre pour elle et pour sa gouvernante. C'était dans la chambre de Lady Farrel que Rupert se trouvait en ce moment même. Une domestique était de s'assurer qu'aucun grain de poussière n'avait échappé à sa vigilance tandis que le jeune homme observait la fenêtre après avoir arrangé le grand lit. De temps à autre, la domestique lui jetait un coup d'oeil, Rupert se doutait pourquoi. Face à son manque de sentiments malgré le fait qu'il ait appris l'histoire de la jeune fille, les membres du personnel avaient déclaré qu'il était évident qu'il avait un cœur de pierre. Rien ne semblait ébranler cette statue insensible. Cela, ils l'avaient déjà dit de nombreuses fois mais Rupert n'avait jamais protesté ou ne s'était jamais mis en colère: il y était habitué. Cependant, ce n'était pas parce qu'il ne laissait rien paraître sur son visage qu'il n'était pas touché par Lady Farrel. Ayant perdu Heather, sa fiancée et sa seule source de joie, Rupert savait ce que l'on ressentait. L'informant soudain qu'elle avait terminé, la domestique se retira et, après quelques instants, Rupert la suivit.

L'après-midi arriva rapidement et on vint informer le manoir que la calèche d'Anne Farrel serait là d'une minute à l'autre. Les membres de la famille Tiddler étant tous absents, seuls les domestiques et Rupert seraient là pour l'accueillir. En tant que majordome, c'était son devoir de recevoir la demoiselle le mieux possible. Tous campés devant la grande porte du manoir, les membres du personnel attendirent, en silence pour certains, en discutant pour d'autres. Enfin, une silhouette se dessina au loin et, peu à peu, la calèche grossit au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. A leur hauteur, le cocher arrêta les chevaux. Il descendit rapidement de son siège et alla ouvrir la portière. Rupert s'avança et vit à l'intérieur une femme d'une trentaine d'année et, la tête sur ses genoux, une demoiselle endormie qui était sans nul doute Anne Farrel. Entendant de l'agitation, cette dernière ouvrit doucement ses yeux d'où perlaient des larmes. Attendant qu'elle se redresse, Rupert tendit une main vers elle et l'aida à descendre de la calèche. Il lâcha doucement sa main et, se tenant bien droit devant elle, il lui dit avec politesse, le visage aussi impassible que d'ordinaire:

-Bienvenue au manoir Tiddler, Lady Farrel. Avez-vous fait un bon voyage?


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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyDim 29 Aoû - 23:42

Quand Martha Smith fut sûre que sa petite protégée était apaisée, elle cessa de chanter. Ensuite, afin qu'elle soit bien installée, elle allongea à nouveau délicatement Anne sur la banquette et déposa sa tête sur ses cheveux. Il est vrai que comme la demeure des Tiddlers n'était sans doute plus très loin, il aurait été plus normal de réveiller la jeune demoiselle. Cependant la gouvernante n'avait pas le coeur à le faire. Pourquoi donc? Vous allez l'apprendre. Anne faisait si souvent des cauchemars depuis la mort de ses parents qu'au fond elle ne dormait paisiblement que très rarement. Et quand cela arrivait personne ne souhaitait la déranger. Quand elle vit sa jeune maitresse dormir ainsi, Martha fut donc vraiment heureuse. Après avoir caresser légérement la tête brune qu'elle avait sur les genoux, elle tourna la tête et regarda par la fenêtre. Un paysage verdoyant défilait doucement. La berline avait apparemment quitté la ville de Meryton. Les habitants vaquant à leurs occupations qu'elle avait apperçu quelques temps auparavant quand elle avait quitté la berline avaient été remplacé par une allée d'arbres et de buissons. Au delà s'étendait de grandes étendues vertes. Des plantes. Voilà tout ce que voyait la gouvernante à cet instant là. Cependant, moins d'une demi heure plus tard, une habitation apaprut enfin au détour d'une colline. Plus la berline avançait plus la demeure semblait imposante. Même si par sa taille elle faisait penser à la demeure de la famille Farrell la comparaison s'arrêtait là. En effet, des deux demeures se dégageait une impression totalement différente. Même si le manoir des Farrell était grand il n'avait rien d'effrayant au contraire. Y vivre semblait y être très agréable. Des hennissement de chevaux provenaient des écuries et des enclos adjacents. De plus la demeure étaient entouré d'un grand et beau jardin. Il fallait d'ailleurs emprunter une allée fleurie pour accéder au manoir. Martha n'était pas du genre pessimiste ou à s'imagine des choses mais elle trouvait la demeure des Tiddler plus sombre que celle où sa maitresse et elle avaient vécut jusqu'à cet instant. Est-ce que sa chère Anne pourrait retrouver le sourire dans un tel environement? Elle ne connaissait pas les membres de la famille Tiddler et la demeure risquait de lui faire peur. Surtout la nuit. Et encore plus en cas d'orage. C'est un air inquiet que Martha déposa sur la jeune fille endormie près d'elle après avoir songé à tout ceci. Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions car la berline s'arrêta. En regardant à la fenêtre, Mrs Smith put voir qu'elles étaient arrivées à destination et que des domestiques se tenaient à l'entrée de la demeure. La gouvernante s'apprétait à réveiller sa protégée quand tout à coup la portière de la berline s'ouvrit. Un des domestiques qu'elle avait apperçut peu de temps auparavant se tenait là. Il devait sans doute y avoir un peu trop de bruit, car tout à coup Martha sentit comme un mouvement sur ses jambes. Anne n'était pas très profondément endormie quand la berline était arrivée à destination et les bruits de pas et de portière avaient suffit à la réveiller. Elle ouvrit lentement les yeux et se releva un peu. N'étant pas tour à fait bien réveillée, elle ne comprenait pas où elle se trouvait. Quand son regard croisa le visage inconnu du domestique la réaction ne se fit pas attendre. Sur son visage, la surprise fit place à l'inquiétude. Que faisait-elle là? Qui était cet inconnu? Quand elle était encore endormie, elle rêvait qu'elle se trouvait dans un jardin fleurie avec ses chers parents. Bien qu'elle se soit ensuite réveillée suite à l'agitation autour d'elle, elle était encore en partie dans son rêve. De passer de l'endroit dont elle rêvait à celui où elle se trouvait était troublant pour elle. Et la présence d'un inconnu n'arrangeait rien. Comprenant ce qui se passait, Martha prit Anne dans ses bras pour la rassurer. En quelques mots, elle lui expliqua qu'elle n'avait rien à craindre et qu'elles étaient arrivées à la demeure des Tiddlers. C'est quelques paroles permirent à la jeune demoiselle de retrouver sa lucidité. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux quand elle se rappela la triste raison de sa présence en ces lieux. Cependant elle ne pleura pas et déposa un regard doux, triste et encore légérement inquiet sur le domestique qui attendait à la porte avant de le saluer d'un signe de tête. Quand l'homme lui tendit la main, elle comprit que s'était sans doute pour l'aider à descendre. C'était gentil de sa part mais une main n'était pas suffisante pour l'aider. Depuis l'accident qui avait assombri sa vie elle ne marchait plus. Sans doute à cause du choc, de la tristesse ou de la faiblesse dû à sa récente maladie. La gouvernante remercia le domestique pour sa gentillesse avant de prendre Anne dans ses bras et de quitter la berline avec elle. Heureusement sa jeune maitresse était très légère et la porter n'était pas difficile. Quand elles furent descendues, le domestique des Tiddlers souhaita la bienvenue à Anne et lui demanda si elle avait fait un bon voyage. La petite brune esquissa un petit signe de la tête avant de répondre timidement:
"Oui je vous remercie."
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyMer 1 Sep - 18:04

Rupert, qui attendait patiemment, la main tendue, afin que la jeune demoiselle se lève et descende de la calèche, se rendit soudain compte de son erreur lorsque la gouvernante le remercia en disant que son aide n'était pas nécessaire. La dame d'un certain âge prit tendrement sa protégée dans les bras et l'extirpa prudemment du carrosse. Veillant à ce qu'elle n'est pas besoin d'aide au cas où Lady Farrel se révèlerait trop lourde pour ses bras, Rupert se maudit intérieurement d'avoir fait une erreur si sotte, erreur qu'il n'aurait pas du commettre d'ailleurs. Son maître lui avait bien mentionné que la pauvre enfant ne marchait plus depuis ce tragique accident mais, allez savoir pourquoi, cela lui était sorti de l'esprit. Il devait veiller à ne plus commettre ce genre d'erreur.

Dès qu'elles furent hors de la calèche, le jeune majordome demanda si elle avait fait un bon voyage tandis que les domestiques derrière eux les saluaient à l'unisson. La demoiselle, visiblement intimidée, répondit par l'affirmation en le remerciant. Rupert observa d'un air neutre la petite brune blottie dans les bras protecteurs de sa gouvernante. Elle paraissait si fragile... Son état maladif se lisait clairement sur son visage aux traits fatigués et aux yeux larmoyants. Le jeune homme lut une incroyable tristesse au fond de ses prunelles. Rupert comprenait à présent pourquoi son maître lui avait plusieurs fois recommandé d'être très doux avec elle et de faire tout pour qu'elle se sente bien pouvait même plus tenir sur ses jambes pour faire quelques pas, le changement d'air ne pouvait lui faire que du bien. Meryton étant un village agréable, il y avait de fortes chances pour qu'elle se sente mieux. Du moins... C'était ce qu'avait dit le maître de Rupert. Après perdu Heather rien, pas même Meryton et son ambiance si paisible n'avait pu le consoler de la perte de sa bien-aimée. Il espérait qu'il n'en serait pas autant pour Lady Farrel. Essayant d'adopter un ton un peu plus doux (chose vaine puisque l'on percevait toujours la froideur de sa voix), Rupert dit à la jeune fille.

-Je me nomme Rupert Cassian, je suis le majordome de la famille Tiddler. Voilà également les membres du personnel.Ajouta-t-il en désignant d'un geste de la main les personnes alignées derrière eux. Les Tiddler sont hélas absents pour le moment mais ils seront certainement rentrés dans la soirée. Ils m'ont néanmoins demandé de vous transmettre leur message de bienvenue. Le voyage semble vous avoir fatigué... Je vais tout de suite vous montrer votre chambre.

Rupert se tourna vers les domestiques qui patientaient en jetant des regards curieux à la nouvelle maîtresse, et ordonna à deux hommes de s'occuper des valises. Il désigna également une autre personne afin de conduire le cocher jusqu'à l'écurie où l'on pourrait s'occuper des chevaux. Le jeune homme se tourna de nouveau vers Lady Farrel et sa gouvernante puis proposa à cette dernière si elle souhaitait qu'il porta la jeune fille. La gouvernante le remercia en disant toutefois qu'elle préférait s'occuper elle-même de sa jeune maîtresse. Sans émettre de protestation, Rupert fit volte-face et conduisit les deux femmes à l'intérieur tandis que les domestiques se dispersaient vous vaquer à leurs tâches. Jugeant que la visite des lieux pouvait bien attendre un peu, Rupert les fit monter le grand escalier en surveillant de près la gouvernante qui ne semblait manifester aucun signe de fatigue malgré Lady Farrel entre ses bras. Le majordome les fit alors entrer dans la chambre préparée spécialement pour la demoiselle.

-C'est ici que nous vous avons installé. Vous disposez d'une belle vue du domaine. Cependant, mon maître m'a chargé de vous dire que si la chambre vous déplaisez, il n'y aurait aucun inconvénient à ce que vous en changiez.



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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyMer 1 Sep - 21:46

Anne Farrel était blottie dans les bras de sa gouvernante. Cette dernière tenait bien sa petite protégée afin qu'elle ne risque pas de tomber. La petite brune n'avait pas peur que cet incident arrive. Elle avait entièrement confiance en Martha qu'elle connaissait depuis toute petite. Martha avait toujours fait partie de sa vie. Elle travaillait déjà dans la demeure des Farrell avant qu'Anne ne vienne au monde. D'être dans les bras de sa gouvernante rappelait des souvenirs à la jeune demoiselle. Quand elle était petite, Martha la prenait ainsi dans ses bras pour la calmer après un cauchemar et lui chanter une chanson. Elle n'était pas la seule personne d'ailleurs contre qui Anne se soit blottie et qui l'ait entouré de ses bras. Il y en avait au moins trois autres: ses parents et sa grand mère. Ils étaient tous si tendres avec elle. Hélas plus jamais la petite brune ne pourrait être dans les bras de ses parents. La dernière fois qu'elle s'y était trouvé cela avait fini tragiquement. Si elle n'était pas morte dans l'accident comme ses parents, c'était parce que son père l'avait serré contre lui pour la protéger. Il avait donné sa vie pour elle. En se remémorant ce jour fatal, Anne fut si triste qu'elle ne put empêcher ses larmes de couler. Elle passa ses bras autour du cou de Martha qui, comprenant ce qui se passait en voyant ses larmes, la serra plus fort contre elle. Lui montrer qu'elle était là c'était hélas tout ce qu'elle pouvait faire pour sa petite protégée. Au bout de quelques minutes, la jeune demoiselle Farrell cessa de pleurer. Elle était toujours triste mais elle était trop faible pour continuer de pleurer. Son cauchemar durant le voyage, ses pleurs récents et le fait d'être dans un endroit inconnu entouré d'inconnus c'était beaucoup pour cette jeune fille à la santé et au nerfs fragiles. Anne était blottie en silence dans les bras de sa gouvernante quand une voix masculine se fit entendre. La demoiselle brune tourna la tête et vit que c'était le domestique qui avait parlé pour se présenter. Il se nommait Rupert Cassian et était le majordome des Tiddlers. Ceux qui se tenaient derrière lui étaient les membres du personnel. Rupert...Rupert Cassian...tel était donc le nom de l'homme qui avait voulu l'aider à descendre. Il ne souriait pas et son visage ne semblait pas exprimer d'émotion. Il était bien différent du majordome de la famille Farrell. Ce dernier était un homme plus âgé qui avait les cheveux blancs. Il était très soigneux dans son travail, mais, même quand il était occupé, il trouvait le temps de sourire à Anne et de lui parler. Ne connaissant pas Rupert, la demoiselle brune se demanda si un sourire apparraissait parfois sur son visage. Peu de temps après s'être présenté, le domestique annonça que ses maîtres étaient absents et qu'ils lui souhaitait la bienvenue. Martha fut rassurée en apprenant la nouvelle. Sa protégée était timide et ce qu'elle avait vécu en peu de temps l'avait affecté et affaibli. Elle avait besoin d'un peu repos avant de rencontrer les différents membres de la famille. C'était à cela que pensait la gouvernante quand Rupert fit remarquer à sa maitresse que le voyage semblait l'avoir fatigué. C'était tout à fait exact même si le voyage n'était pas le seul fautif. Après avoir dit à Anne qu'il allait la conduire à sa chambre, le majordome donne des ordres à certains domestiques tandis que les autres retournaient à leurs occupations. Une fois que ce fut fait, il proposa à Mrs Smith de porter sa jeune maitresse. Depuis qu'il s'était présenté, Anne avait beaucoup observé le domestique. Même s'il ne souriait pas et que son visage était neutre, elle trouvait qu'il faisait preuve de gentillesse. Il lui avait tendu la main pour pouvoir l'aider à descendre de la berline. Il avait remarqué qu'elle avait besoin de repos. Et il était prêt à aider Martha à la porter. Malgré tout cela, la jeune demoiselle Farrell était encore intimidée face à lui. Connaissant très bien celle qu'elle tenait dans ses bras, la gouvernante refusa gentiment la proposition de Rupert. Elle préférait s'en occuper elle même. C'est sans le moindre mot que le majordome les fit entrer dans la demeure. Ensuite ils montèrent un grand escalier avant d'arriver quelques instants plus tard devant une pièce que Rupert Cassian ouvrit. C'était la chambre qui avait été préparé pour Anne. On y avait apparemment une belle vue sur le domaine. Comme Martha commençait à fatiguer un peu, elle déposa doucement la fragile jeune fille sur un des fauteuils que comptait la pièce. Elle venait juste de faire cela quand le majordome dit que si la chambre déplaisait, son maitre avait dit qu'il était possible d'en changer. Tandis qu'il prononçait ses mots, Anne observait la pièce dans laquelle elle se trouvait. La décoration et les couleurs étaient différentes par rapport à chez elle cependant la pièce ne lui déplaisait pas. Elle semblait confortable et tranquille ce qui était amplement suffisant pour elle. Ce qu'espérait la jeune fille était que sa gouvernante dormirait non loin d'elle. Cela la rassurerait de la savoir proche dans ce lieu inconnu.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyJeu 2 Sep - 12:44

Peu après qu'ils eurent pénétrer dans la chambre Martha, la gouvernante de la jeune fille, commença à fatiguer sous le poids de sa jeune maîtresse et c'est avec une immense douceur qu'elle la déposa dans l'un des fauteuils de la chambre. Rupert remarqua que la gouvernante ne s'éloigna pas de Lady Farrel et resta près d'elle dans une attitude protectrice, comme une mère couvant son petit. Le cœur si glacial du jeune homme fut touché par la détresse qui semblait constamment habiter les yeux de la jeune fille. Elle semblait ravager par le chagrin, chose que Rupert comprenait parfaitement. Perdre un être cher était toujours très dur et s'en remettre demandait beaucoup de temps. Lui-même ne s'était pas totalement remis de la perte d'Heather mais, au bout de quelques mois, il était arrivé à penser à elle sans que les larmes lui montent aux yeux. Toutefois, son cœur se serrait toujours à la pensée de son aimée et la tristesse venait parfois l'étouffer. En fin de compte, peut-être que la douleur d'une telle perte ne pouvait disparaitre? La cicatrice ne se refermait jamais totalement, il fallait apprendre à vivre avec même si cela pouvait se révéler quasiment impossible. Rupert espérait sincèrement que la demoiselle parviendrait à passer le cap, à surmonter cette douleur. C'était l'étape la plus difficile mais elle n'était pas inaccessible. S'étant tus quelques instants, le majordome se dit toutefois que la douleur que l'on éprouvait était une magnifique preuve d'amour. Après tout, si l'on pleurait tant la perte de ses proches, c'était parce qu'on les avait aimé de tout son être. C'était une manière un peu plus positive de voir les choses.

Revenant peu à peu au présent, Rupert s'anima et jeta un regard aux deux femmes qui l'observaient sans un mot. Des larmes coulaient toujours sur les joues blanches de Lady Farrel. Quittant doucement ses yeux, elles serpentaient sa joue, laissant des traces imprécises, avant d'atteindre son menton pour gagner ensuite la courbe de son cou et disparaître. Le majordome fit quelques pas dans la pièce avant de se tourner face à la demoiselle et à sa protectrice.

-Mon maître tient à ce que vous considériez cette maison comme la vôtre. Aussi, vous pourrez faire appel aux domestiques, moi y compris, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit si vous en ressentez le besoin. Si vous avez des exigences particulières, faites les nous savoir et nous ferons tout pour vous satisfaire.Dit-il à la jeune fille qui semblait toujours aussi intimidée dans ce milieu inconnu. Si vous le souhaitez, je vous ferais visiter les lieux lorsque vous serez un peu plus reposée, ou tout de suite si tel est votre souhait.

En disant cette dernière phrase, Rupert douta que Lady Farrel soit assez "forte" pour ce genre d'activité. Il y avait de fortes chances pour qu'elle passe la majorité de son séjour cloîtrée à l'intérieur ou peut-être dans le jardin. Le jeune homme n'aurait su dire pourquoi, mais il se promit à cet instant de tout faire pour aider la jeune fille à retrouver la santé. Ils pourraient sans doute se comprendre tous les deux puisqu'ils avaient vécu les mêmes choses. Cependant, Rupert avait plus l'impression d'effrayer la jeune fille que de la mettre en confiance... L'absence de sourire sur ses lèvres et son ton glacial devait y être pour beaucoup...

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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyJeu 2 Sep - 17:38

La chambre dans laquelle Anne était installée était d'une taille tout à fait respectable. Elle était plus spacieuse que celle qu'avait le commun des mortels mais elle n'était pas trop grande non plus. Sur un des murs se trouvait une grande tapisserie représentant des fleurs. Sur un autre il y avait des tableaux de fleurs ou d'animaux. Dans la pièce il n'y avait heureusement aucun portrait. Ainsi Anne ne serait pas intimidée par le regard de la personne représentée. Il était courant que dans les grandes demeures comme celle-ci il y ait des portraits des membres de la famille. Cela pouvait être intimidant suivant la personne qui les regardait et le moment de la journée pendant lequel cela se passait. Au centre de la pièce se trouvait une petite table entourée par deux fauteuils et un canapé. Etant assis sur l'un de ses sièges, la jeune demoiselle Farrell savait qu'ils étaient très confortables. Un grand lit se tenait dans un coin de la pièce, non loin d'une fenêtre. Il suffisait de le regarder pour comprendre que la personne qui y dormirait serait sûrrement très bien installée. Bien installée oui. Endormie ça ce n'est pas sûr. Comme elle était souvent la proie d'horribles cauchemars qui l'épuisait, Anne ne dormait en réalité par beaucoup. Dans des cas comme celui-ci il était important qu'elle ne soit pas toute seule. Il fallait que quelqu'un veille sur elle. C'est pourquoi, durant les derniers mois, Martha avait dormit dans une pièce proche de celle de sa jeune maitresse. Elle allait même jusqu'à passer une partie de la nuit à côté de son lit pour la rassurer. La chambre qui avait été attribué à Lady Farrell chez les Tiddlers semblait accueillante et pas du tout terrifiante. Cependant les choses étaient peu être différentes la nuit. Surtout quand il survenait un orage. Très craintive, Anne avait peur des orages depuis qu'elle était toute petite et l'accident qui l'avait privé de ses parents n'avait rien arrangé. C'est donc pour toutes sortes de raisons qu'il était préférable que la chambre attribuée à Mrs Smith soit toute proche. Tandis qu'elle observait la pièce, Anne repensa à la raison pour laquelle elle était dans cette maison où tout lui était inconnu. Sa grand mère s'inquiétait pour elle c'était pour son bien qu'elle l'avait envoyé là. La petite brune s'en voulait de causer ainsi du souci au seul membre de sa famille qui lui restait. Elle n'était pas la seule à souffrir. Elles étaient au moins deux: Mrs Farrell et sa petite fille. Sans oublier les domestiques qui tenait à leurs maitres défunts. Cependant la douleur et le traumatisme était plus grand et puissant chez Anne qui avait vécu ce drame aux premières loges. Quand le souvenir de l'accident lui vint à l'esprit, la fragille jeune fille ne put s'empêcher de frissoner et des larmes silencieuses coulèrent le long de ses joues. Ses parents lui manquait et de savoir qu'elle ne les reverrait plus jamais lui faisait mal. Elle sentait bien que son état faisait souffrir ceux qui la connaissait et que c'était pour cela qu'elle avait été éloigné de l'endroit où elle avait toujours vécu. Cependant même si elle le savait elle n'était pas capable de surmonter sa peine et d'essayer d'aller de l'avant. Elle avait besoin de beaucoup de temps et de patience. Quand Martha remarqua ce qui se passait, son coeur se serra. Sa maîtresse était encore en pleurs et cela lui faisait de la peine. Sans un mot elle se rapprocha de celle-ci et passa doucement sa main dans ses cheveux. Ce geste apaisant fit du bien à Anne qui leva la tête vers sa gouvernante. A ce moment là la voix de Rupert se fit entendre. Il annonça à la fragile jeune fille qu'elle pouvait faire appel à un domestique dès qu'elle en avait besoin et ce qu'elle que soit l'heure. Si elle avait des exigences il fallait le leur dire. Une fois que le majordome eut dit cela, il lui proposa de lui faire visiter la demeure dès qu'elle serait reposée ou à l'instant même si elle le souhaitait. Quand elle entendit ces mots, la jeune fille ne sut que répondre. Elle était un peu fatiguée et l'idée de croiser des personnes inconnues l'intimidait. Cependant, d'un autre côté, elle souhaitait savoir où Martha était installée. C'est après quelques hésitations que la petite brune dit:
"Je...J'aimerais savoir où Martha sera installée...s'il vous plait."

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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 4 Sep - 10:31

En observant l'air perdu qu'affichait la jeune demoiselle, Rupert se dit qu'il devrait souvent réfléchir à deux fois avant de s'adresser à elle. Il se doutait bien qu'elle se sentait intimidée. En même temps, quoi de plus normal? Elle se trouvait dans une immense demeure totalement inconnue remplie de personnes qu'elle n'avait jamais vu jusque là, après avoir perdu ses deux parents que, visiblement, elle aimait de tout son cœur. Il était donc parfaitement normal qu'elle ne sache pas quoi répondre aux propositions qu'on lui formulait. Une chance qu'elle est cette charmante gouvernante pour s'occuper d'elle et pour la rassurer à chaque fois que les larmes lui montaient aux yeux (chose qui paraissait assez fréquente apparemment), sinon il y aurait eu fort peu de chances pour qu'elle se sente un jour chez elle dans le manoir des Tiddler. Le majordome se demanda ce qu'elle avait bien pu entendre dire de ce domaine qui faisait l'objet d'énormément de ragots dans le village de Meryton. Hormis le fait que sa famille se trouvait là, était-elle au courant que l'on disait ce manoir hanté par quelques esprits du passé? Savait-elle que la bibliothèque de son maître était réputée pour posséder un grand nombre de livres "interdits"? Et, mieux que tout, avait-elle apprit par quelques personnes que lui, Rupert Cassian et majordome de cette famille, était parfois considéré comme un fantôme à cause de son absence totale de sourire, son air glacial et sa voix parfaitement neutre lorsqu'il s'adressait aux autres? Cette rumeur-là, elle amusait beaucoup Rupert en un sens puisqu'il savait que ce n'était justement qu'une rumeur et rien d'autre. Néanmoins, il était vrai qu'il avait un air de spectre par moment à cause de son teint pâle. Lady Farrel était-elle au courant de toutes ces rumeurs qui tournaient autour du manoir Tiddler et de ses habitants? Probablement pas, sinon il doutait qu'elle aurait accepté de venir ici. Le jeune homme se demanda qu'elle serait sa réaction si elle apprenait que l'homme en face d'elle était considéré comme un fantôme. Peut-être serait-elle encore plus intimidée par lui qu'elle ne l'était déjà? Il y avait beaucoup de chances pour cela. Ou alors, avec un peu de chance, elle ignorerait totalement ces dires et se comporterait aussi normalement qu'il était possible de le faire en compagnie de Rupert.
Après quelques instants d'hésitation, Lady Farrel dont les cheveux étaient tendrement caressés par sa gouvernante, formula le souhait de voir où se trouvait la chambre de cette dernière.

-Bien sûr Lady Farrel. La chambre de Madame Smith est installée non loin de la vôtre. Je vais vous y conduire.

Cette fois-ci, Rupert ne se proposa pas de porter la jeune fille à la place de sa gouvernante car il se doutait qu'elle préférait des bras familiers aux bras inconnus. Il patienta tandis que sa protectrice la soulevait avec douceur et la serrait contre son cœur puis ils quittèrent la chambre. Restant dans le même couloir, Rupert avança vers le mur en face où se trouvait une porte. Il ouvrit cette dernière puis laissa les deux personnes rentrer. Bien que moins luxueuse, la chambre de la gouvernante était très confortable. Tandis que la gouvernante et sa protégée observaient la chambre, Rupert dit après être entré derrière elles:

-Nous avons préparé la chambre la plus proche de la vôtre selon votre souhait. Mon maître a également précisé que si vous ou Madame Smith souhaitiez quelque chose en plus dans vos chambres, il suffirait de le demander et nous accéderons tout de suite à votre requête.


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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 4 Sep - 18:40

Anne avait posé la question depuis à peine quelques instants quand Rupert Cassian répondit. La chambre de Martha était non loin de là et il allait les y conduire. La gouvernante reprit délicatement sa maitresse dans ses bras et la serra contre elle pour qu'elle ne risque pas de tomber. Ensuite elle suivit Rupert et ils quittèrent la pièce. Une fois dans le couloir, ils ne s'éloignèrent pas vraiment de l'endroit qu'ils venaient de quitter, car le majordome ouvrit la porte se trouvant juste en face. La chambre était plus petite et moins luxueuse que celle d'Anne. Sur l'un des murs se trouvait un petit tableau représentant un paysage fleurit. Le lit dans lequel dormirait la gouvernante se trouvait près d'une des deux fenêtres et quant au reste du mobilier il était composé de deux fauteuils, une petite commode, une table et une chaise. Sur le lit on pouvait voir se mêler deux couleurs: le bleu et le blanc. Le drap était blanc et sur les oreillers et la couverture les deux couleurs apparaissaient car ils étaient bleus avec des fleurs blanches. Tout en regardant autour d'elle, Anne avait un très léger sourire sur le visage. Maintenant qu'elle savait que Martha dormait tout près d'elle et dans un lieu qui lui semblait tout à fait confortable, elle était rassurée. Elle fut sortie de son observation et de ses pensées par la voix de Rupert. Il dit que cette chambre était comme elle le souhaitait la plus proche de la sienne. De plus si elles désiraient quelque chose de plus dans leur chambre, il suffisait de le demander et leur requête serait exaucée. C'était ce que le maître de maison voulait. Anne était reconnaissante envers celui-ci. Il ne la connaissait pas mais il avait veillé à ce qu'elle ne manque de rien. A ce qu'elle puisse avoir ce qu'elle souhaite. Même s'il faisait son devoir et obéissait aux instructions de son maitre, elle était aussi reconnaissante envers Rupert. Même s'il ne souriait pas et qu'il l'intimidait toujours, elle sentait qu'il n'était pas méchant. Que ce devait être quelqu'un de bien. Voilà ce à quoi pensait Anne à cet instant. Concernant ce que le majordome venait de dire elle n'avait pas la moindre requète. Sa chambre lui convenait tel qu'elle était. Cependant il y avait quand même quelque chose qu'elle voulait. En plus de la fatigue qui habitait ses membres elle commençait à ressentir de la soif. C'est pourquoi elle dit à sa gouvernante qu'elle ce qu'elle désirait. Martha se tourna donc vers Rupert et lui demanda:
"Pourriez-vous nous apporter de la limonade,du thé et quelques biscuits s'il vous plait? Ma maîtresse n'a rien mangé depuis plusieurs heures et je pense que cela et du repos lui ferait du bien après notre long voyage."
Une fois qu'elle eut finit de parler et que le majordome eut répondu, la gouvernante se dirigea vers la chambre de sa maîtresse. Même si cette dernière était légère, elle ne pourrait plus la porter très longtemps car elle avait besoin de repos elle aussi. Comme elle avait passé une grande partie du voyage à veiller sur sa protégée, elle n'avait que très peu dormit. Martha pénétra dans la pièce et se dirigea d'un pas tranquille vers le canapé où elle déposa délicatement sa précieuse protégée. Elle l'installa confortablement contre quelques coussins avant de lui caresser la tête et de lui dire:
"Je vais aller voir comment se débrouille George avec les chevaux et lui dire où nous sommes. Ne t'inquiète pas je ne serais pas longue."
Anne n'avait pas très envie de se retrouver toute seule. Cependant elle comprenait que sa gouvernante veuille voir comment cela se passait pour son mari. Après tout elle n'avait pas eu l'occasion de lui parler beaucoup durant le voyage. C'est pourquoi la jeune fille hocha doucement la tête pour montrer qu'elle avait compris. Martha sourit et l'embrassa doucement sur le front avant de quitter la pièce. La petite brune écouta le bruit de ses pas s'éloigner jusqu'à ce qu'elle ne perçoive plus rien. Elle était seule. Pour la première fois depuis son arrivée dans la demeure des Tiddlers elle était toute seule. C'est ce qu'elle crut en tout cas pendant de longues minutes. Jusqu'à ce qu'un bruit brise le silence qui s'était installé. Un bruit de pas. Qui était-ce? Martha qui revenait? Anne leva les yeux et se rendit compte qu'elle s'était trompée. Ce n'était pas sa gouvernante qui venait d'entrer dans la pièce. C'était Rupert Cassian.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 4 Sep - 19:55

Rupert laissa la jeune demoiselle et sa gouvernante contempler la chambre et fut satisfait de constater que la pièce leur plaisait. Bien que son maître l'ait informé de tout ce qu'il fallait préparer avant la venu de Lady Farrel, il n'avait rien vérifié, jugeant que Rupert était un assez bon majordome pour faire un travail convenable. Souhaitant être à la hauteur des attentes de son maître et de la nouvelle venue, le jeune homme avait tout fait pour rendre les deux chambres les plus accueillantes et confortables possible. Bien sûr, des domestiques l'avaient aidé mais c'était lui qui avait été le "chef d'orchestre" des préparations. Le fait que tout cet aménagement convienne à Lady Farrel était non seulement une source de satisfaction personnelle mais également un grand soulagement: les domestiques et lui n'auraient pas à tout modifier à la dernière minute. Si le jeune homme pensait cela c'était parce que la famille Tiddler avait parfois reçu des invités assez exigeants à qui rien ne convenait. Tantôt c'était le lit n'était pas assez confortable, tantôt les couleurs de la pièce était maussades,etc. Ce genre de personne était réellement agaçante. Heureusement que cela était assez rare.
Bien que Rupert est assuré que, si elles le souhaitaient, les domestiques pourraient apporter quelques modifications à leur chambre, les deux femmes restèrent muettes. Ce n'est que quelques instants plus tard que le jeune homme vit Lady Farrel murmurer quelque chose à sa protectrice. Cette dernière formula ses mots à haute voix et demanda de quoi boire et manger pour sa maîtresse qui n'avait rien consommer depuis quelques heures. Elle ajouta que cela et du repos suffirait amplement.

-Bien, je vais m'occuper de cela. Je vous laisse vous mettre à votre aise.

Rupert s'inclina légèrement devant la demoiselle qui était toujours dans les bras de sa gouvernante puis fit volte-face et quitta la pièce. Avec élégance mais aussi avec rapidité, il parcourut le couloir et descendit le grand escalier qui menait au hall d'entrée. Ne s'attardant pas, le jeune homme gagna rapidement les cuisines où il demanda de la limonade, du thé et des biscuits pour Lady Farrel. Deux cuisinières s'activèrent aussitôt tandis que deux domestiques, des jeunes filles, avançaient timidement vers lui pour lui demander comment était la nouvelle venue. N'ayant guère envi de faire un résumé pour leur plaisir, Rupert dit simplement que Lady Farrel était très fatiguée puis il leur imposa le silence pour ne pas la déranger. Gênées et quelque peu refroidi par ce ton, les deux jeunes filles battirent en retraire. Droit comme un I, Rupert attendit patiemment qu'une cuisinière disposa des biscuits sur une assiette en porcelaine et que l'autre remplisse une théière de thé. Une fois que le tout fut posé sur un plateau, Rupert remercia les deux cuisinières puis quitta la pièce, nullement gêné par le poids du plateau. Veillant à ne rien renverser en route, le majordome gravit les marches puis avança dans le couloir jusqu'à la chambre de Lady Farrel. Y entrant doucement, Rupert constata que la demoiselle était seule, allongée sur un canapé. N'affichant aucune surprise, le jeune homme posa habilement le plateau sur une table devant elle.

-Madame Smith s'est absentée?Demanda-t-il en essayant de ne pas paraître trop effrayant.

Supposant qu'elle souhaiterait commencer par du thé, Rupert rempli une tasse en porcelaine et la lui tendit poliment, attendant sa réponse.


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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 4 Sep - 23:18

Le dos appuyé contre des coussins et les jambes étendues sur le canapé, Anne observait celui qui se tenait à l'entrée de la pièce. Le majordome portait un plateau sur lequel se trouvait ce que Martha avait demandé. Cependant il n'y avait pas tout. En effet, alors qu'il s'avançait dans sa direction, il lui sembla qu'il manquait quelque chose. Quand Rupert déposa le plateau devant elle sur la table, elle en eut la confirmation. Le thé et les biscuits étaient bien là mais pas la limonade. Peut être l'avait-il oublié. A moins que, le plateau étant presque plein, il est décidé d'apporter la limonade plus tard. C'était tout à fait possible. Anne était en train d'observer le contenu du plateau quand elle entendit le domestique parler. Il voulait savoir si Madame Smith s'était absentée. Intimidée, la jeune fille hocha doucement la tête pour répondre à la question. Tandis qu'elle faisait cela, le majordome versa le thé dans une tasse en porcelaine, qui avait de jolies fleurs roses dessus, et lui tendit cette dernière. Ce que l'homme ignorait c'est que le thé que Madame Smith avait demandé était essentiellement pour elle à la base. Connaissant sa petite protégée depuis sa naissance, Martha savait que ce qui ferait le plus de bien à celle-ci c'était de la limonade bien fraiche. Et elle avait raison. Malgré cela, la jeune fille prit la tasse sans un mot. Elle ne pouvait pas reprocher au majordome ce qu'il venait de faire et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abbord ce n'était pas son genre de faire des reproches. Elle comprenait que cela pouvait arriver à tout le monde de faire des erreurs. Elle ne s'énervait jamais et même petite elle ne faisait aucun caprice. La seconde raison pour laquelle elle ne pouvait pas faire de reproche au majordome était que ce n'était pas sa faute. Il voulait bien faire. Il ne pouvait pas savoir qu'il allait se tromper. De plus, elle trouvait qu'il faisait preuve de tant de gentillesse et de prévenance à son égard qu'elle n'osait pas lui faire part de son erreur. C'est pour toutes ces raisons qu'elle prit la tasse de thé qu'il lui tendait et lui dit timidement:
"Merci,c'est gentil."
Quand les doigts d'Anne effleurèrent la tasse, elle put sentir qu'elle était chaude. Même si elle désirait au départ boire quelque chose de frais, elle ne pouvait nier que cette chaleur était agréable. Au bout de quelques minutes, elle porta doucement la tasse à ses lèvres et en prit une gorgée. Le breuvage était chaud mais pas trop non plus ce qui fait qu'heureusement elle ne se brûla pas. Le goût la surprit. C'était comme si le thé avait un arrière gout fruité et un peu acide. Elle n'en avait encore jamais bu un qui soit comme cela. Les différents biscuits se trouvant sur le plateau lui semblait eux plus familiers. Si elle ne se trompait pas il devait y avoir des muffins, des scones à la confiture et d'autres douceurs accompagnant souvent le thé. Les minutes s'écoulaient lentement sans que rien ne vienne troubler le silence qui s'était installé. La tasse toujours dans les mains, Anne observait désormais Rupert. Elle trouvait que vu qu'il était là avec elle, cela aurait été malpoli de regarder ailleurs. Même si elle ne le connaissait pas et qu'il l'intimidait, elle lui était reconnaissante d'être resté en sa compagnie. Même s'il ne faisait là que son devoir. Grâce à lui elle n'était pas toute seule. Elle supportait très difficilement la solitude quand elle était dans un endroit inconnu. De plus son côté craintif qui avait toujours fait partie d'elle s'était aggravé depuis le drame qu'elle avait vécut. Elle avait peur de plus de choses qu'avant et ses cauchemars étaient fréquents. Elle se rendait bien compte que ce n'était pas facile pour ceux qui tenaient à elle. Et c'est pourquoi, malgré l'absence prolongée de Martha, elle ne disait rien. Sa gouvernante avait le droit de se détendre en compagnie de son époux. De plus, il avait semblé à Anne que celle qui s'occupait d'elle avait les traits tirés. Elle devait être fatiguée. Peut être que si elle n'était pas revenue c'était parce qu'elle s'était endormie.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyLun 6 Sep - 19:24

De ses mains fragiles, la jeune demoiselle prit doucement la tasse que Rupert lui tendait en le remerciant timidement. Bien qu'il souhaita moins effrayer Lady Farrel par son apparence froide Rupert, peu habitué à sourire à tout bout de champ, se contenta d'un rapide hochement de tête. La jeune fille ne lui demandant pas de quitter la pièce, le majordome se redressa de façon à être bien droit et s'immobilisa, attendant qu'elle lui demande autre chose ou qu'elle lui fasse prendre congés. Le silence s'établit entre les deux personnes. Seul le raclement de la tasse en porcelaine contre la soucoupe venait briser cette atmosphère établit entre eux. Le silence était une chose que le jeune homme affectionnait tout particulièrement. Il l'aimait autant que la solitude. Il ne faisait pas partie de ces personnes qui ressentaient constamment le besoin d'être entourées, de sentir de l'agitation autour d'elles ou qui s'entêtaient à combler le silence dès qu'il s'installait pour quelques secondes. Rupert, lui, fuyait ce genre d'atmosphère autant qu'il le pouvait. C'était son goût pour les longues promenades en solitaire qui lui avait valu son surnom de "fantôme du manoir Tiddler". Voilà qui était curieux non? Comme si toutes les personnes qui fuyaient la société étaient possédées ou étaient des esprits! Fariboles que cela! Les gens avaient parfois de bien drôles d'idées.

Ce n'est que lorsque Lady Farrel porta sa tasse à ses lèvres, avalant quelques gorgées du breuvage chaud que Rupert se rendit compte de l'erreur qu'il avait commise: il avait complètement oublié d'apporter la limonade! Si cela se trouvait, le thé était destiné à Mrs Smith et non à la jeune demoiselle comme il le pensait à la base. Rupert se mordit la lèvre devant tant de négligence. Depuis l'arrivée de Lady Farrel, il avait commis deux erreurs qui n'auraient dus avoir lieu. Faisant un pas en avant, Rupert dit à la jeune fille, brisant le silence:

-Je vous pris d'excuser ma maladresse Lady Farrel: je me rend soudain compte que j'ai omis de vous apporter la limonade que vous aviez demandé. Je suis sincèrement désolé pour cet oubli...

Tandis qu'il finissait sa phrase, Rupert vit, du coin de l'oeil, qu'un domestique passait juste devant la chambre. L'homme n'ayant visiblement rien à faire d'urgent, le majordome s'approcha rapidement de lui et lui demanda d'apporter une limonade pour la demoiselle. Le domestique acquiesça puis s'éloigna rapidement pour gagner les cuisines. Se retournant vers la jeune fille, le majordome déclara:

-Vous aurez votre limonade dans un instant Lady Farrel. Je vous pris encore une fois d'excuser ce malheureux oubli. Cela ne se reproduira plus.

Certes, Rupert aurait pu aller lui-même cherche la boisson, ce qu'il faisait toujours lorsque ses maitres le lui demandait. En effet, il sautait sur la moindre occasion pour échapper aux bavardages inintéressants de ses maitres et particulièrement des dames qui occupaient le château. Néanmoins, Rupert choisit de rester en compagnie de Lady Farrel. Il n'aurait su dire pourquoi mais il sentait que la jeune fille était mal à l'aise lorsqu'elle se trouvait seule, plus que lorsqu'elle se trouvait avec un inconnu comme lui. Mais cela pouvait simplement être une impression...


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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyLun 6 Sep - 22:34

La fatigue était bel et bien la raison pour laquelle Madame Smith était si longue à revenir. Après avoir quitté sa maîtresse, la gouvernante avait traversé un long couloir, dans lequel se trouvait par endroits des portraits de membres vivants ou défunts de la famille Tiddlers, descendu un grand escalier et était sortit du manoir. Une fois dehors elle n'avait pas eu de grandes difficultés pour trouver l'écurie. Cette dernière était plus petite que celle qui se trouvait sur le domaine de la famille Farrell. Cependant elle était quand même assez vaste pour accueillir une quinzaine ou une vingtaine de chevaux. Martha pénétra dans l'écurie et regarda toutes les stalles devant lesquelles elle passait. Au bout de la cinquième, elle finit par trouver enfin la personne qu'elle cherchait. Son mari était en train de panser l'un des deux chevaux qui les avaient conduit jusqu'à la demeure où ils se trouvaient actuellement. Ces deux animaux avaient bien mérité qu'on prenne soin d'eux et ce pour plusieurs raisons. Ils avaient fait beaucoup d'efforts durant les derniers jours pour mener leurs "passagers" à destination. De plus c'était des chevaux d'un âge assez mûr et qui avaient été choisit pour leur comportement tranquille. Il fallait des chevaux qui ne risquent pas de se mettre à galoper rapidement lors d'un orage sans qu'on leur en donne l'ordre. Cette condition dans le choix des chevaux était lié au drame qui avait affecté la vie de la famille Farrell et de leurs serviteurs. Faire monter Anne dans une berline, après le malheur qu'elle avait vécu, avait été particulièrement difficile. Même s'il faisait jour, qu'il n'y avait pas d'orage et que la voiture bougeait à peine cela ne changeait rien. La jeune fille éprouvait de la tristesse et de la peur. Elle ne se sentait pas en sécurité dans une voiture. Il avait fallut beaucoup de temps et de patience avant que la fragile jeune fille puisse supporter de s'y trouver et ce plusieurs heures durant. Le choix des chevaux y avait contribué car elle les connaissait bien et les aimait. Martha pensait à tout cela tout en regardant son mari s'occuper des chevaux. Quand Georges eut finit, il rejoignit son épouse et ils allèrent s'installer sur un gros tas de paille. Quelques minutes plus tard, alors que le cocher expliquait la vision qu'il avait eu du voyage, il remarqua que sa femme s'était endormie la tête appuyée contre son épaule. L'homme sourit et passa sa main dans la tête brune. Martha devait être vraiment fatiguée pour s'endormir ainsi. Ne voulant pas risquer de la réveiller, il resta comme il était à la regarder dormir. Tout en faisant cela il pensait parfois à Anne et se demandait comme elle allait. S'il avait su le temps qu'il faisait il se serait vraiment inquiété pour elle. Pourquoi ça? Vous allez l'apprendre. Le ciel qui était auparavant clair et parsemé de nuages blancs avait changé. Il s'était s'assombri et les nuages, plus nombreux qu'avant, aussi. Malgré le beau temps qui avait régné une grande partie de la journée, la météo s'annonçait changeante et plus sombre. Vu la couleur du ciel il risquait fort de pleuvoir. Si jamais cela arrivait comment réagirait Anne?

Installée sur le canapé de sa chambre et tenant une tasse de thé à la main, celle-ci n'avait encore rien remarqué. Enfin, elle avait remarqué le changement de luminosité. Mais elle pensait que c'était sans doute le soleil qui se couchait ou qui qui était caché par des nuages. Elle ne se doutait absolument pas de ce qu'il se passait dehors. La jeune fille s'apprétait à boire une nouvelle gorgée de thé quand la voix de Rupert Cassian se fit entendre. Venant de remarquer qu'il avait oublié la limonade, le domestique voulait s'excuser de sa maladresse dont il était désolé. Avant que la jeune demoiselle puisse dire ou faire quoi que ce soit, elle vit le majordome s'éloigner et parler à un homme à la porte de la chambre. Quelques instants plus tard, il revint et annonça que la limonade lui serait bientôt apporté. Une fois qu'il eut dit cela, il s'excusa encore en disant qu'un tel oubli ne se reproduirait plus. A ces mots, Anne secoua légérement la tête pour montrer que ce n'était pas grave. Lui présenter autant d'excuses n'était pas nécessaire. Elle aurait préféré de la limonade mais le thé qu'il lui avait donné ne lui déplaisait pas. Elle en but d'ailleurs une autre gorgée avant de déposer la tasse sur la table. Les minutes s'écoulèrent en silence jusqu'à ce qu'elle crut entendre quelque chose venir de derrière elle. Elle tourna la tête et vit alors quelque chose qui ne lui fit nullement plaisir. Il pleuvait. Il pleuvait et cela ne semblait pas être une simple averse. En regardant les branches des arbres, on pouvait deviner qu'il avait du vent. Quand elle vit le temps qu'il faisait, la jeune fille s'inquiéta. Elle n'aimait pas la pluie car elle était parfois hélas accompagnée de différents évenements communs durant les orages. Or, Anne avait toujours détesté les orages. Il était même plus juste de dire qu'elle en avait peur. Elle espérait donc de tout son coeur que le temps ne s'aggraverait pas encore. Elle détourna la tête de la fenêtre et tenta de se détendre en pensant à autre chose. Elle se mit à observer les biscuits pour deviner à quel parfum ils étaient. Ensuite elle passa aux tableaux. Elle était en train d'en regarder un qui représentait un chat soudain il y eut un grand coup de tonnerre. Ce grand bruit la fit sursauter et lui rappela ce qu'elle tentait d'oublier. Au fil des minutes qui suivirent il y eu plusieurs autres coups de tonnerre. A chaque fois ils étaient plus perceptibles et semblaient plus puissant. C'était comme si l'orage se rapprochait. De son côté Anne s'était mise à trembler.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyVen 24 Sep - 20:50

Spoiler:



Lorsque Rupert, s'étant aperçu de sa maladresse, s'avança dans le couloir pour appeler un autre domestique et lui demander de monter la limonade qu'il avait complètement oublié, la jeune Lady Farrel n'avait pas fait le moindre geste. Il fallait dire que le majordome ne lui en avait pas laisser le temps: lui, lorsqu'il se rendait compte d'une erreur qu'il avait commis, il s'empressait de la rectifier et parfois sans demander l'avis de son maître. Rupert n'aimait pas faire des erreurs, sa condition de majordome ne le lui permettait et il ne se le permettait pas non plus en tant qu'homme. Bien sûr, il savait que tout le monde pouvait faire des erreurs mais des erreurs comme celles-ci, cela pouvait être très facilement évité, d'où son embarras. C'est pour ce qu'il ne put s'empêcher de s'excuser une nouvelle fois dès qu'il revint près de la jeune demoiselle. Cette dernière secoua légèrement la tête pour lui signifier que cela n'était pas grave. Rupert murmura un remerciement pour sa tolérance. Voilà une jeune fille qui était bien différente de la plupart des femmes que le jeune homme côtoyaient. Beaucoup de femmes de la haute société aimaient à se plaindre, à faire des caprices, ce qui agaçait prodigieusement Rupert. On avait beau dire, les femmes aux revenus plus modestes étaient parfois bien plus agréables et distinguées que celles dont les seules préoccupations étaient la toilette qu'elles allaient porter et quels étaient les derniers potins. Néanmoins, Lady Farrel était la preuve vivante qu'il y avait des exceptions. La majordome se rendit compte qu'il n'avait que très peu entendu la voix de la jeune fille. Maintenant qu'il y pensait, c'était surtout sa dame de compagnie qui parlait pour elle, comme si elle connaissait ses pensées. Il devait réellement avoir un lien très fort entre elles.

Le bruit de la tasse frôlant la soucoupe sortit Rupert de ses pensées. Il observa Lady Farrel, toujours étendue sur le canapé, qui reposait délicatement sa tasse. Peu après qu'elle ait accompli ce geste, un domestique frappa à la porte, chargé d'un plateau où était posé un pichet de limonade et un verre. Cela avait été rapide. Rupert s'avança vers lui et le remercia. Il prit le plateau et avança vers la petite table tandis que le domestique repartait pour vaquer à d'autres occupations. Une fois le plateau posé, il remplit le verre de limonade, une délicieuse limonade que l'un des cuisinières réussissait à merveille. Il reposa ensuite la carafe et recula de quelques pas. Lady Farrel, elle, semblait absorbait par la pluie qui s'était mise à tomber à l'extérieur. Cela avait tout l'air d'être une grosse pluie qui précédait un orage. La pluie était fréquente à Meryton mais, par chance, les orages n'étaient jamais très violents. Rupert observa avec attention la jeune demoiselle qui semblait perturbée par ce temps. C'est alors que Rupert se souvint qu'elle avait perdu sa famille lors d'un orage... Cela devait sûrement lui rappeler cette nuit-là. La jeune fille détourna le regard puis commença à contempler les tableaux qui ornaient les murs de sa chambre. Soudain, brisant le silence, un énorme bruit de tonnerre retentit au-dessus du manoir Tiddler. Lady Farrel sursauta violemment. Rupert, qui n'avait pas bouger d'un pouce, vit la panique s'animer dans son regard. De nouveaux coups de tonnerre suivirent le premier et, à chacun d'entre eux, la jeune fille tremblait un peu plus. Étant navré de voir la jeune enfant complètement apeurée, Rupert fit quelques pas vers elle et se permit de s'assoir dans un fauteuil qu'il approcha près d'elle.

-N'ayez crainte Lady Farrel, vous êtes à l'abri ici. Ce n'est qu'un orage passager, il se sera éloigné dans peu de temps. Dit-il avec le plus de douceur possible.

Rupert n'aimait pas spécialement être proche des gens mais il se sentait mal de voir la jeune fille se torturer en pensant à son douloureux passé. Il s'était approché d'elle dans un geste protecteur, pour lui montrer qu'il voulait l'aider à aller mieux.


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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 25 Sep - 20:00

Préoccupée par le temps qu'il faisait dehors, Anne ne se rendit même pas compte qu'un domestique frappait à la porte. Quand Rupert alla à la porte puis revint avec la limonade qu'il versa dans un verre, elle ne réagit pas. Tout son attention était concentrée sur le mauvais temps. Quand elle détourna la tête de la fenêtre et regarda, pour se changer les idées, ce qui se trouvait sur la table devant elle, elle vit la carafe de limonade et le verre remplit de ce doux breuvage, sans réellement les voir. La vue de la nourriture ne réussissant pas à la détendre, la jeune demoiselle tourna son regard vers les quelques tableaux qui se trouvaient dans la chambre. Le premier sur lequel ses yeux se posèrent représentait un félin de couleur blanche. Comme Anne avait toujours beaucoup aimé les animaux et particulièrement les chats, cela lui fit du bien et lui rappela des souvenirs. Elle même avait un chat mais elle ne l'avait pas amené avec elle chez les Tiddlers. Elle l'avait laissé chez elle pour qu'il tienne compagnie à sa grand mère. La jeune demoiselle pensait avec tendresse à ces êtres chers à son coeur quand tout à coup il y eut un coup de tonnerre. Surprise la jeune fille sursauta et revint à la réalité qu'elle tentait d'oublier. Hélas il était impossible de faire abstraction de ce qui se passait à l'extérieur de la demeure des Tiddlers. En effet, au fil des minutes qui suivirent, de nombreux autres coups de tonnerre se firent entendre pour le plus grand malheur de la jeune fille. Elle en avait peur depuis qu'elle était toute petite. A l'époque, elle pensait que la nature était en colère. Que si les éléments naturels se déchaînaient ce n'était pas sans raison. Tout était possible. Nul ne pouvait dire ce qui allait arriver. Avec le temps, sa crainte face à l'orage n'avait pas disparu. Cela s'était même aggravé depuis le drame dont elle avait été victime. Elle était prise de tremblements incontrolables. Tout à coup, Rupert Cassian se mit à parler. Toujours tremblante, Anne leva la tête vers lui. Assis dans un fauteuil non loin d'elle, le majordome lui dit qu'elle n'avait rien à craindre car elle était à l'abri. Cette phrase, la jeune fille l'avait souvent entendu au cours de sa vie. Bien que ce soit dans le but de la rassurer qu'on lui disait cela, ces paroles n'avaient aucun effet sur elle. A l'extérieur, le temps était toujours aussi mauvais. Le tonnerre et les éclairs se succédaient et semblaient décidés à continuer ainsi encore longtemps. De son côté, Anne avait des flashs qui lui venait. Elle se revoyait dans la berline avec ses parents. Elle se rappelait de la tempête qui grondait et de la brusque accélération qu'eut le véhicule. Les chevaux apeurés s'étaient mis à galoper. Soudain la course s'était stoppée et la berline s'était renversée. La jeune et fragile demoiselle se souvenait encore de ce qu'elle avait vu à son réveil après l'accident. Elle était incapable d'effacer la vue du sang de sa mémoire. Le sang de ses parents... Tourmentée par l'orage et par ses tristes souvenirs, la jeune fille n'allait vraiment pas bien. Ses tremblements n'avaient pas cessés. De plus, des larmes apparurent au coin de ses yeux et se mirent à couler le long de ses joues telle une rivière. Vu son état, il fallait plus que de simples paroles pour la calmer et la réconforter.

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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyDim 26 Sep - 11:54

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Contrairement à ce qu'il espérait, les mots de réconforts que Rupert adressa à la jeune fille en souhaitant que cela l'aiderait à se calmer et à cesser de trembler n'eurent aucun effet visible. Le jeune homme vint à se demander si la demoiselle avait réellement entendu ce qu'elle lui avait dit. Il avait sincèrement l'impression que ce n'était pas le cas. En effet, elle se contenta de lever des yeux effrayés sur lui et de trembler encore plus fort qu'auparavant. Rupert grimaça intérieurement face à cette réaction. Il ne savait que faire pour rassurer Lady Farrel et la convaincre qu'ici, dans sa chambre, elle était parfaitement en sécurité. Apparemment, ces simples mots ne suffisaient pas à calmer ses craintes et Rupert en comprenait la raison: le souvenir de l'accident était encore bien trop présent dans sa tête et ce n'était pas ces éclairs qui zébraient sans cesse le ciel et les roulements de tonnerre qui allaient l'aider. Rupert n'avait jamais du faire face à une personne qui était terrorisée par les orages, aussi il ne savait pas comment s'y prendre. De plus, Lady Farrel était une dame de la haute société et il ne pouvait se permettre des gestes ou des paroles trop familières à son égard, surtout qu'il ne l'avait rencontré qu'une heure auparavant! Il songea un instant à courir à l'écurie pour aller chercher Madame Smith et lui prier de revenir près de sa protégée. Cependant, il était convaincu que laisser la demoiselle toute seule était la dernière chose à faire. Il pouvait peut-être demander à un autre domestique de s'en charger mais il devrait également s'absenter un moment, c'était donc impossible. Toutes les circonstances étaient au rendez-vous pour rendre l'affaire impossible!

Rupert se figea soudain lorsqu'il vit des larmes apparaitre au bord des yeux de Lady Farrel puis entreprendre lentement la descente sur ses joues. Rapidement, la demoiselle eut les joues trempées de larmes et Rupert ne pouvait que la regarder, totalement impuissant. Les tremblements de la sofa près d'elle. Peu convaincu que ce qu'il allait faire était convenable, il prit doucement la jeune fille dans ses bras et lui caressa le dos pour la calmer. Il ne formula pas le moindre mot, déjà horriblement gêné de se comporter ainsi avec une dame. Néanmoins, il n'aurait pu se résoudre à regarder la jeune fille pleurer toutes les larmes de son corps sans rien faire comme s'il était dépourvu de cœur. Pour une femme plus âgée qu'elle, il se serait certainement abstenue mais Lady Farrel était si jeune... S'il avait eu une fille, il aurait sans doute agit de la même façon. Il espérait cependant que personne viendrait les surprendre ainsi et, surtout, que la jeune fille ne s'offusquerait pas de son attitude.

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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyDim 26 Sep - 15:52

Le ciel était très sombre et les nuages également. Ils ne ressemblaient en rien au ciel bleu et ensoleillé ainsi qu'aux nuages blancs que les habitants de Meryton avaient pu voir depuis le début de la journée. Un vent violent faisait bouger les branches les plus fragiles des arbres. Les animaux de la campagne et des bois anglais étaient terrés chez eux et attendaient que le temps changent. Les habitants de Meryton et ses alentours espéraient eux aussi le retour à un temps plus clément. Cependant, pour eux qui avaient vécu une période où régnait une terrible tempête, cet orage ne représentait pas une menace. Une source de gêne s'en était une. Mais une source d'angoisse et de peur pas vraiment. Enfin...pour ce dernier point cela dépend bien évidemment des personnes. Or Anne Farrell n'était pas le genre de personnes qui pouvait regarder la pluie tomber et entendre le tonnerre gronder sans réagir. Il régnait en elle un tourment tout aussi terrible, si ce n'est plus, que l'orage. Terrifiée par l'orage et traumatisée par le drame qu'elle avait vécu, la jeune fille était desespérée et impossible à calmer avec seulement des mots. D'avoir eu un accident et ce durant un orage, que ses parents soient morts alors qu'elle avait survécu, d'avoir vu leur sang, tout cela l'avait marqué. Elle était incapable d'oublier ce jour et ne le pourrait sûrrement jamais. Son univers s'était écroulé en ce jour de pluie. Ses parents lui avait été arraché enmenant sa joie de vivre avec eux. Cette perte lui faisait mal au coeur et la rendait malheureuse. Elle souffrait à l'idée qu'elle ne les reverrait plus jamais. Ils ne méritaient pas de mourir. Ils étaient si tendres avec elle, si bons et généreux avec tout le monde. La classe sociale n'était pas importante à leur yeux. Peu importe qu'une personne soit noble, bourgoise ou paysanne. Là où ils vivaient tout le monde aimait la famille Farrell. Les gens savaient qu'ils n'étaient pas orgueilleux ou fiers. Au contraire c'était des personnes biens qui pensaient à leur prochain. Tout ceux qui connaissaient les Farrell avaient été en deuil quand ils avaient appris la mort des parents d'Anne. Tout en continuant de trembler, la jeune fille pleurait toutes les larmes de son corps. Elle était bouleversée par les flashs qu'elle avait. Plus elle pensait à l'accident plus elle se sentait mal. Tout à coup la jeune fille sentit une douce chaleur l'entourer. Quelqu'un l'avait pris dans ses bras et lui caressait doucement le dos. De sentir cette douce chaleur et cette présence chaleureuse avait quelque chose d'apaisant. D'être entourée ainsi donnait un peu comme un sentiment de protection. Or c'était une chose dont Anne avait besoin. L'orage qui grondait toujours dehors et les visions qu'elle avait faisaient que la jeune demoiselle avaient vraiment très peur. Elle avait l'impression d'être seule face à ce qui se déchainait contre elle. Elle craignait de perdre un jour tous ceux auquel elle tenait et de se retrouver seule au monde. La jeune fille avait besoin de sentir qu'elle n'était pas seule. Les grands bras qui entouraient Anne et la main qui lui caressait le dos l'aidérent à se calmer. Ses larmes cessèrent peu à peu de couler. Quant à ses tremblements, ils devinrent moins violents. Au fur et à mesure des minutes qui passèrent, ils s'estompèrent. Son esprit libéré de ses visions de cauchemar, Anne était un plus sereine. Blottie dans ses bras inconnus, elle se sentait en sécurité. Elle leva la tête pour voir qui avait agit avec tant de douceur avec elle et vit que c'était Rupert. Elle était tellement terrifiée auparavant qu'elle avait peu à peu oublié sa présence. Elle ne le pensait pas sans coeur mais elle ne s'attendait pas non plus à ce qu'il agisse ainsi. Cependant elle lui était vraiment reconnaissante. C'est pourquoi elle lui dit doucement "Merci" tout en le regardant.
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptyVen 1 Oct - 20:30


Rupert avait bien de peine à croire ce qu'il était en train de faire, et encore moins comment il en était arrivé à avoir assez de courage pour venir prendre dans ses bras celle qui était désormais l'une de ses maîtresses. Un tel geste pouvait paraître parfaitement indécent aux yeux de n'importe qu'elle personne de la haute société et même de toute classe sociale confondue! En temps normal, Rupert n'aurait jamais fait une telle chose, n'aurait même pas fit mine de faire un pas dans la direction de Lady Farrel mais quelque chose en lui l'avait poussé à agir ainsi. Il n'avait pu supporter de voir cette enfant, car c'était bien ce qu'elle était, trembler aussi violemment, les larmes ruisselant sur son visage, en sombrant dans la détresse à cause de ce tragique accident. Cela avait été au-dessus de ses forces. Si une personne autre que la jeune demoiselle avait réagit ainsi, il n'était pas certain qu'il aurait été aussi téméraire mais elle semblait si douce, si fragile et si désemparée qu'il n'avait pu se résoudre à rester ainsi, les bras ballants, en faisant mine de ne s'apercevoir de rien. Si jamais une personne, domestique ou bien la dame de compagnie de Lady Farrel, venait à entrer dans le chambre à cet instant, le majordome ne donnait pas cher de sa peau. Ce geste familier pourrait passer comme une agression voir pire. Enfin, le jeune homme sentit les tremblement de la jeune fille s'atténuer pour finalement cesser complètement. Les larmes cessèrent de couler à flot sur ses joues et la terreur quitta peu à peu ses prunelles. Soulagé, le majordome desserra son étreinte de manière à observer le visage de Lady Farrel qui le regarda en lui murmurant un remerciement. Rupert ne répondit rien, se contentant de la regarder afin de déterminer si elle allait refondre en larmes dès qu'il l'aurait lâché. Apparemment non. Ce geste de réconfort avait donc eu l'effet espéré.

Se doutant que Madame Smith n'allait pas tarder à réapparaître, Rupert s'écarta de la jeune fille et quitta le sofa pour aller se planter devant la fenêtre et redevenir aussi immobile qu'une statue. Il observa sans vraiment voir la pluie qui tambourinait les fenêtres dans un rythme régulier. Le vent violent soulevait des amas de feuilles qui s'éparpillaient dans une ronde désordonnée. Rupert ne put se retenir de pousser un léger soupir de soulagement: une chance que la jeune fille ne se soit pas mise à hurler comme s'il était en train de la violenter. Il lui en était extrêmement reconnaissant. Gardant son immobilité, Rupert resta à observer l'extérieur, comme si rien ne venait de se passer.


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Anne Farrell
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MessageSujet: Re: Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) Arrivée dans la demeure des Tiddlers (Libre) EmptySam 2 Oct - 2:20

Anne regardait avec reconnaissance Rupert tout en étant toujours blottie dans ses bras. Même s'il ne la connaissait pas, il avait voulu la réconforter et l'avait pris dans ses bras. Or la jeune fille se doutait que ce n'était pas une chose que le majordome faisait habituellement. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, elle n'avait jamais vu le moindre sourire sur son visage. Il semblait de nature neutre ce qui faisait qu'il était dur de savoir ce qu'il pensait. Malgré tout derrière son air un peu indifférent, Anne sentait que se cachait une personne qui avait du coeur. Ce que Rupert venait de faire en était la preuve. Il aurait pu ne rien faire. Ou bien aller chercher de l'aide. Cependant il était resté auprès d'elle et avait tenté de la réconforter comme il le pouvait. Telles étaient toutes les raisons pour lesquelles Miss Farrell était reconnaissante envers cet homme. Une fois qu'elle l'eut remercier, il s'écoula à peine quelques minutes avant qu'il ne détache ses bras d'elle et s'en écarte. Comme si se relever et se tenir à une distance respectable d'elle ne suffisait pas, le majordome alla à la fenêtre et regarda dehors sans dire un mot. Peut être qu'il trouvait que ce qu'il avait fait n'était pas convenable et qu'il se demandait s'il n'y avait pas une meilleure façon d'agir. Ne voulant pas l'importuner dans ses réflexions, Anne détourna rapidement la tête de la fenêtre. L'autre raison qui la poussait à agir ainsi était le temps qu'il faisait dehors. Le tonnerre et les éclairs avait cessé pendant qu'elle était dans les bras de Rupert Cassian mais la pluie et le vent violent non. Même si elle n'avait plus de raison d'être effrayée puisque le pire semblait être passé, le mauvais temps qui régnait lui déplaisait toujours. C'est pourquoi elle préférait ne pas regarder dehors. Heureusement cette fois-ci faire abstraction du temps serait beaucoup plus simple. Il n'y aurait normalement plus aucun bruit violent qui risquerait de la troubler. En regardant devant elle, la jeune fille remarqua que la limonade avait été apporté durant la période où elle était terrorrisée. Juste à côté de la carafe il y avait un verre remplit de cette boisson. La prévenance du majordome fit esquisser un sourire à la demoiselle. La table était suffisament proche du sofa pour qu'elle puisse sans risque prendre une tasse ou un verre et ensuite le reposer. Elle était également en mesure d'attraper des biscuits. Cependant, la carafe étant assez lourde, elle ne pouvait pas se verser de la limonade sans risquer d'en renverser. Le verre étant déjà remplit cela évitait à Anne d'avoir à déranger le domestique. Elle porta le verre à ses lèvres et en but quelqes gorgées qui étaient vraiment rafraichissantes.

Tandis qu'elle buvait, elle repensait à ce qui venait de se passer. Même s'il ne le savait pas, quand Rupert l'avait pris dans ses bras, il avait fait exactement ce qu'il fallait. Depuis qu'elle était toute petite, de nombreuses choses avaient été tentées pour la calmer quand elle avait peur de l'orage mais il n'y en avait qu'une qui fonctionait bien. Quand une personne de la famille Farrell ou du personnel la prenait dans ses bras, cela avait un effet apaisant sur elle. De se sentir entourée par des bras tendres et chaleureux lui donnait un sentiment de sécurité. Le plus souvent, quand Anne était effrayée, c'était par ses parents, sa grand-mère ou sa gouvernante qu'elle était réconfortée. Mais il était parfois arrivé, que se trouvant dans la cuisine ou la bibliothèque par exemple, elle soit apaisée grâce à Rose, la cuisinnière, ou Alphonse, le majordome. Ce dernier était bien différent de Rupert Cassian. Même si Anne avait bien conscience qu'Alphonse était un domestique et qu'ils n'étaient pas liés par le sang, il était un peu comme un grand-père pour elle qui n'avait jamais connu le sien. Quand elle était petite, il lui lisait parfois des histoires quand il la trouvait seule dans la bibliothèque. Quand elle avait peur de l'orage, il la prenait dans ses bras et lui raccontait des contes de fées car il savait qu'elle les aimait. Il n'hésitait pas à lui sourire et se montrer affectueux envers elle quand elle en avait besoin. Avec Rupert c'était différent. Tout d'abord elle ne le connaissait pas et ne savait rien de lui mis à part son nom et sa fonction. Depuis son arrivée, il avait fait de son mieux pour accéder à ses moindres désirs. Il avait fait des erreurs mais s'était tellement excusé de sa maladresse qu'il était impossible de songer à lui faire des reproches. Il semblait être consciencieux dans son travail. De plus il avait du coeur même si l'absence de sourire sur son visage n'en donnait pas l'impression. Anne sentait qu'elle pouvait avoir confiance en lui.

Sans qu'elle sut réellement comment, elle en vint au bout de quelques minutes, à se demander comment sa vie aurait été si elle avait eu un frère du genre de Rupert. Bien qu'ayant toujours été fille unique, elle n'avait jamais ressentit l'envie d'avoir un frère ou une soeur avant. Elle vivait heureuse auprès des siens. Comme elle connaissait les membres du personnel depuis qu'elle était toute petite, elle était attachée à eux un peu comme s'ils étaient des membres de sa famille. Entourée de tous ces êtres chers et de ses animaux elle ne manquait de rien. Hélas, la mort de ses parents avait changé tout cela. Depuis leur disparition, elle craignait de se retrouver toute seule un jour. Le geste que Rupert avait eu envers elle lui rappelait des êtres chers qui avaient toujours été les seuls à agir ainsi avec elle jusqu'à ce jour. Cela lui donnait envie de lui accorder sa confiance et d'apprendre peu à peu à le connaitre. D'un autre côté, l'idée de se lier d'amitié avec quelqu'un (qui que soit cette personne) lui était un peu difficile. Elle craignait d'apprécier la compagnie d'une personne, de s'attacher à elle et de la perdre. La mort de ses parents l'avait refermé sur elle même. Elle avait donc encore plus de mal qu'avant pour se lier avec de nouvelles personnes. C'est pourquoi il était un peu étonnant qu'elle en vienne à se demander comment aurait été un frère comme Rupert. D'une certaine manière c'était une façon de voir en Rupert Cassian, une vision du grand frère qu'elle n'avait jamais eu. Tandis qu'Anne pensait à tout cela, la fatigue accumulée, après toutes les émotions fortes qu'elle avait subit, commença à se faire sentir dans ses membres. Au fil des minutes qui passaient cela s'accentuait et finalement la jeune fille finit par s'endormir. Son dos était appuyé contre un coussin qui se trouvait à l'une des extrémités du sofa tandis que ses jambes étaient étendues sur ce dernier. Même si le sofa pouvait être un lieu confortable quand on y était assis, il n'était pas sûr que ce soit la même chose quand il s'agissait d'y dormir.


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